Humour...

Dommage que Fontenelle n'ait pas été là pour rire de ce bon mot.

Madame Beauzée couchait avec un maître de langue allemande.
M. Beauzée les surprit au retour de l’académie.

L’Allemand dit à la femme :
"Quand je vous disais qu’il était temps que je m’en aille ! "

M. Beauzée, toujours puriste :
« Que je m'en allasse, monsieur.»



( Chamfort, Caractères )

Duc d'Ostrogothie a écrit:Dommage que Fontenelle n'ait pas été là pour rire de ce bon mot.

J'aime bien cet humour noir !

Mme de Sabran a écrit:
Madame Beauzée couchait avec un maître de langue allemande.
M. Beauzée les surprit au retour de l’académie.

L’Allemand dit à la femme :
"Quand je vous disais qu’il était temps que je m’en aille ! "

M. Beauzée, toujours puriste :
« Que je m'en allasse, monsieur.»



( Chamfort, Caractères )

Ca aussi ça me fait rire !

L'art de la grammaire !!!!!!

Louis XV demanda au duc d’Ayen ( depuis maréchal de Noailles ) s’il avait envoyé sa vaisselle à la monnaie ; le duc répondit que non.
« Moi, dit le roi, j’ai envoyé la mienne. — Ah ! Sire, dit M. d’Ayen, quand Jésus-Chrit mourut le vendredi-saint, il savait bien qu’il ressusciterait le dimanche. »

Très bien, très bien...

J'adore, mais j'adore.
Fontenelle a probablement beaucoup ri chez lui dans le ciel cher Duc, à ne pas en douter.
Ah, merci bien, chère Eléonore pour les 2 blagues entre Mr Beauzée et Mr d'Ayen, mon coeur balance. Avouons que cela vous met de bonne humeur pour toute la journée, rien de tel que des jeux de mots (non vulgaires très souvent à cette époque, thanks God. Ouf!!!) pour savourer la langue et l'humour français, si riches.
Il faudrait en raconter plus, beaucoup plus, car j'ai lu ce matin (sur Yahoo) que les Français étaient de plus en plus déprimés. Peut-être devraient-ils faire aussi comme le faisait la Reine mère : boire un verrre de scotch sec à leur réveil (moi, je ne bois pas d'alcool, mais je ris souvent de bon coeur, comme certains ici dans le Forum, véritable dérivatif).

J’ai connu un misantrope, qui avait des instants de bonhomie, dans lesquels il disait : «  Je ne serais pas étonné qu'il y eût quelque honnête homme caché dans quelque coin, et que personne ne connaisse. »

( Chamfort )

Trianon a écrit:comme le faisait la Reine mère : boire un verrre de scotch sec à leur réveil

Tiens je croyais qu'Elle était accro au gin ?

Moi aussi ! 
Ou bien c'était la reine mère ?

Mr de Talaru a écrit:

Trianon a écrit:comme le faisait la Reine mère : boire un verrre de scotch sec à leur réveil

Tiens je croyais qu'Elle était accro au gin ?

C'est fort possible, je ne m'y connais pas bien avec ces breuvages euphoriques (donc basta les Temesta et Hexomyl dont nos compatriotes raffolent).
Oui Comtesse, c'est bien de la mère d'Elisabeth II d'Angleterre dont je parle.

C'est trop drôle ! 

Je me souviens de l'histoire d'un travesti qui se prenant le talon de son escarpin dans les marches de l'escalier mécanique d'un grand magasin parisien, termina sa chute sur le présentoir d'une célèbre marque de cosmétique. Il fit tout tomber de la devanture, sous les yeux horrifiés de la vendeuse. Il prit alors un tube de rouge à lèvres par terre et dit :"c'est celui la que je veux !".

...

J'imagine le tableau !

Le vicomte de S.,., aborda un jour M. de Vaines, en lui disant :
« Est-il vrai, monsieur, que, dans une maison où l’on avait eu la bonté de me trouver de l’esprit, vous avez dit que je n’en avais pas du tout ? »
M. de Vaines lui répondit :
« Monsieur, il n’y a pas un seul mot de vrai dans tout cela ; je n’ai jamais été dans une maison où l’on vous trouvât de l’esprit, et je n’ai jamais dit que vous n’en aviez pas. »

Marrant ! 

Mme de Sabran a écrit:

Le maréchal de Villars fut adonné au vin, même dans sa vieillesse. Allant en Italie, pour se mettre à la tête de l’armée dans la guerre de 1 734, il alla faire sa cour au roi de Sardaigne, tellement pris de vin qu’il ne pouvait se soutenir, et qu’il tomba à terre. Dans cet état, il n’avait pourtant pas perdu la tête, et il dit au roi : « Me voilà porté tout naturellement aux pieds de votre majesté. »

Mme de Sabran a écrit:
Le vicomte de S.,., aborda un jour M. de Vaines, en lui disant :
« Est-il vrai, monsieur, que, dans une maison où l’on avait eu la bonté de me trouver de l’esprit, vous avez dit que je n’en avais pas du tout ? »
M. de Vaines lui répondit :
« Monsieur, il n’y a pas un seul mot de vrai dans tout cela ; je n’ai jamais été dans une maison où l’on vous trouvât de l’esprit, et je n’ai jamais dit que vous n’en aviez pas. »

Excellent !

Je sens que celle-ci va te plaire aussi !

Quand l’archevêque de Lyon, Montazet, alla prendre possession de son siège, une vieille chanoinesse de...., sœur du cardinal de Tencin, lui fit compliment de ses succès auprès des femmes, et entr’autres de l’enfant qu’il avait eu de madame de Mazarin.
Le prélat nia tout, et ajouta : « Madame, vous savez que la calomnie ne vous a pas ménagée vous-même ; mon histoire avec madame de Mazarin n’est pas plus vraie que celle qu’on vous prête avec M. le cardinal.
— En ce cas, dit la chanoinesse tranquillement, l’enfant est de vous. »

( Chamfort, Caractères )

La chanoinesse a écrit:
— En ce cas, dit la chanoinesse tranquillement, l’enfant est de vous. »[/i]

Un gueux des environs de Madrid demandait l'aumône. Un passant lui dit :
"N'êtes-vous pas honteux de faire ce métier infâme, quand vous pouvez travailler ?
- Monsieur, répondit le mendiant, je vous demande de l'argent, et non pas des conseils."

J'ai une autre blagounette excellente de Casanova, mais elle un peu "corps de garde"...

Dans les débuts de la Révolution, madame de Simiane sortait de la comédie. Elle dit à Luxembourg, le crieur :
"Appelle mes gens."
Un passant s'écria très haut :
"Il n'y a plus de gens, tous les hommes sont des frères."
Madame de Simiane répondit aussitôt :
"Eh bien ! crieur, appelez mes frères servants."