Le comte de Vaudreuil

Mme de Sabran a écrit:


C'est absolument passionnant !  Merci, le Roi-cavalerie !!!  
Mais je n'arrive pas à ouvrir le lien que vous donnez( www.epistolaire.org).  !
Et voilà pourquoi les Custine : Adolphe, le fils de Delphine !!!
...  mon petit fils, en somme  ... :

Reinette a écrit:
Et là encore !
http://www.epistolaire.org/revues/revue-n37-2011/

Mme de Sabran a écrit:

Reinette a écrit:
Chère Eléonore, tu es tout à fait liée à cette histoire ! :n,,;::::!!!:

Tu m'en vois toute esbaubie ! :

Mme de Sabran a écrit:

Et si Mme Lebrun était la mère de  Marie Hyacinthe Albertine ?!!

.

Mme de Sabran a écrit:

Mme de Sabran a écrit:

Et si Mme Lebrun était la mère de  Marie Hyacinthe Albertine ?!!

.

Niet, trop jeune ! Elle l'aurait eue à onze ans .

.

Mme de Sabran a écrit:

Nous savons que Marie Hyacinthe Albertine Fierval, plus tard madame de Noiseville, aurait été la dernière à voir Julie Vigée-Lebrun vivante.
Nous savons également qu'Elisabeth Vigée-Lebrun en pinçait très fort pour Vaudreuil .

Et si les petites avaient été demi-soeurs ?!!
Et si Mme Lebrun était la mère de  Marie Hyacinthe Albertine ?!!

Après tout, Mme Lebrun était tellement éprise de Vaudreuil qu'il ne lui a peut-être pas refusé un petit câlin, voire même un gros...

Est-ce que cela vous paraît complètement insensé, les amis ???!!!




.

Reinette a écrit:Mais madame de Noiseville serait née en 1766 ! Elle devient mère à son tour en 1789 !

Mme de Sabran a écrit:

Reinette a écrit:Mais madame de Noiseville serait née en 1766 ! Elle devient mère à son tour en 1789 !

...   23 ans, rien d'effarant !

Reinette a écrit:

Mme de Sabran a écrit:

Reinette a écrit:Mais madame de Noiseville serait née en 1766 ! Elle devient mère à son tour en 1789 !

...   23 ans, rien d'effarant !

Non pas qu'elle soit mère à cet âge. Mais que madame Vigée-Lebrun puisse être sa mère puisque née en 1755. :

Mme de Sabran a écrit:

Mme de Sabran a écrit:

Et si Mme Lebrun était la mère de  Marie Hyacinthe Albertine ?!!

.

Niet, trop jeune ! Elle l'aurait eue à onze ans .

.

Mme de Sabran a écrit:

C'est ce qui s'appelle un quiproquo !
Je me demandais bien pourquoi 23 ans était trop jeune pour avoir un enfant !  

Roi-cavalerie a écrit:

Voici les quelques éléments que j'avais glanés sur la carrière de Vaudreuil dans Patriotic Taste: Collecting Modern Arts in Pre Revolutionary Paris par Colin Bailey. A cet aperçu, ajoutons également qu'il a accompagné le comte d'Artois en 1782 au siège de Gibraltar par les troupes Franco-Espagnoles .On s'apercevra ainsi qu'il avait une certaine expérience du métier militaire sans être toutefois un homme de guerre.  







Pour les curieux qui désireraient aller plus loin vous noterez que le Dépôt de la Guerre ( le Service Historique de la Défense actuel) possède son dossier militaire.
Notez également que l'abbé de Véri ( Joseph Alphonse de Véri 1724-1799), un contemporain qui était très lié à Maurepas et le conseillait, n'hésite pas à le qualifier d'amant connu de la duchesse de Polignac. L'abbé de Véri a tenu un journal dont une partie et consultable sur internet.

Tout ceci est un peu hors sujet mais vous me sembliez être en mal de précisions sur ce personnage, du moins sur sa carrière militaire, par ailleurs  très éclectique et  extrêmement intéressant dans la mesure où il a joué un rôle très important dans le groupe des Polignac et auprès du comte d'Artois.

A bientôt!

Mme de Sabran a écrit:


Le départ de Vaudreuil en exil,
extrait des Souvenirs d'un académicien sur la Révolution, le premier Empire et la Restauration.

 ...  sur le point de quitter la France avec M. le comte d 'Artois, chassé par les vociférations et les insultes de la populace, je voulus prendre congé de l'infortunée princesse. Elle me reçut. Ces deux semaines, péniblement "coulées dans les crimes et les massacres, avaient bien mûri ses idées. Je remarquai qu'elle était pâle, triste, amaigrie. Le découragement se peignait dans ses traits, mais son attitude conservait encore cette majesté qu'elle devait porter jusque sur l'échafaud.
Arrivé prés d'elle, je posai un genou à terre et je balbutiai quelques mots d'adieu. Son visage daigna se pencher vers le mien. Je sentis ses larmes qui roulaient sur mon front. " Vaudreuil, me dit-elle d'une voix étouffée, " d'une voix dont l'accent me restera toujours " dans la mémoire, vous aviez raison, Necker est un traître, nous sommes perdus. " Je levai les yeux avec effroi pour la regarder. Elle avait déjà repris son air de calme et de sérénité. La femme s'était trahie devant moi seul; le reste de la cour ne vit que la souveraine.

.

Roi-cavalerie a écrit:


je vois avec douleur que j'ai encouru la disgrâce de la Reine mais jamais je ne balancerai entre la faveur et mon devoir  Après un troisème salut, plus profond que les autres, je me retirai. On ne me rappela pas.

Qu'en pensez vous? Amitiés
Roi-cavalerie