Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
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CLIOXVIII
Comte d'Hézècques
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Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Lundi le 27 juin 1785, après une petite escapade au Havre pour voir la mer, notre aimable amie Sophie est de retour à Versailles où elle a la chance d’être invitée à la fête champêtre que la reine donne au Petit-Trianon. Les festivités avaient déjà débuté le 24 juin et allaient continuer jusqu’au 29 juin.
Le récit est un peu long, mais il en vaut la peine d’être lu par quiconque portant la reine dans son
« Aujourd’hui, ce fut à nouveau une journée inoubliable. Pour la fête que devait donner la reine dans son jardin, j’avais été inscrite avec madame Pfeffel et madame de Calonne sur la liste des invitées admises comme spectatrices dans la tente. Il fallut se présenter à Trianon à cinq heures ; le chemin à lui seul est déjà très agréable puisqu’on traverse une partie des jardins devant le château avant de prendre la grande allée au bout de laquelle se trouvent le grand et le petit Trianon.
Les voitures et les piétons étaient nombreux car la reine donnait des danses champêtres dans son jardin pour les personnes de rang et laissait à côté un grand pré arboré pour les bourgeois. Les spectateurs et les danseurs admis au jardin étaient comptés, tandis que tout le monde pouvait venir sur le pré tant qu’il y avait de la place. L’endroit fourmillait donc de gens de tous âges qui déambulaient, dansaient ou se reposaient sous les arbres, tout comme dans les allées du jardin à la française des hommes et des femmes joliment parées se promenaient, ce qui était vraiment très plaisant à voir.
Petit à petit on se rassembla sous la grande tente installée contre une jolie salle ouverte sur le jardin. Les poteaux qui soutenaient le toit de la tente étaient ornés de gaze d’argent rouge et blanc et de fleurs, et sur les tentures latérales à larges bandes bleues et blanches des guirlandes de roses étaient suspendues. Il y avait d’innombrables lustres de cristal et, pour les spectateurs, quatre rangées de bancs surélevés recouverts d’un tissu rouge. Un rang de banquettes et des chaises garnies de velours bleu étaient réservés à la cour de la reine. Tout avait un aspect joyeusement féerique.
La musique commença et nous vîmes la reine sortir d’une allée du jardin, belle et majestueuse, quoique simplement et légèrement vêtue d’une robe de taffetas mauve, d’une jupe de dessous et d’un corsage blancs avec une ceinture rose, une grande collerette de mousseline et un chapeau de paille simple, pas très grand, garni de légers nœuds de rubans tout autour. D’une main, elle guidait le Dauphin, de l’autre la princesse, de façon très belle et maternelle, veillant d’un regard plein de grâce, tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre. Ce groupe, au milieu des buissons fleuris du jardin, était d’une beauté charmante. Lorsqu’elle entra sous la tente, tout le monde se leva tandis qu’elle regardait l’assistance d’un air bienveillant.
La reine était suivie de Madame, épouse de l’aîné des frères du roi, dans une robe satinée bleu pâle, la jupe blanche avec un peu de bleu, une ceinture blanche et une coiffe de crêpe blanc. La comtesse d’Artois, en crêpe en soie blanc, une ceinture violette et des rubans semblables en ornements de tête. Madame Élisabeth, sœur du roi, portait une robe chatoyante de dégradés de verts, un chapeau de paille simple à ruban blanc et une ceinture jaune. La jeune princesse royale en lin blanc, avec de nombreux rangs de replis comme chez nous, ses cheveux retenus en arrière par un ruban et retombant en boucles dans le dos. Le Dauphin portait un costume de marin mauve avec le Cordon bleu.
Toutes les dames étaient vêtues de robes de même forme, jupe et corsage blancs, uniquement dentelés, sans la moindre garniture, sans bouffant, les chapeaux pas grands du tout et décorés sans surcharge. La duchesse de Guiche, fille de la duchesse de Polignac, belle comme un ange, dans un léger taffetas moiré brun, son chapeau de paille orné d’un ruban et d’un nœud violets, le tout très simple et néanmoins tout à fait charmant. La duchesse de Fronsac était accompagnée de ses deux filles de sept et huit ans, également vêtues tout en blanc, les cheveux bouclés, légèrement retenus en arrière.
Aglaé de Polignac, duchesse de Guiche, peinte par Mme E. Vigée-Lebrun
Après les dames de la cour venaient les femmes de chambre, vêtues le plus simplement, les autres femmes, déjà un peu plus parées, portaient pour la plupart des robes à l’anglaise blanches et ne se distinguaient que par leurs coiffes, que ce soit des chapeaux ou du crêpe, le plus souvent des rubans vert foncé.
Les danseurs étaient les pages et les gardes de la cour, et les danseuses des femmes de chambre et de jolies épouses et filles de conseillers ou autres chargés d’offices à la cour. La femme de l’intendant du Trianon, une des plus belles personnes de notre sexe, dansait dans le quadrille de la comtesse d’Artois. Le comte arriva, tenant par la main ses deux fils qui s’assirent à côté de leur mère, tout comme le Dauphin et sa sœur s’étaient assis auprès de la reine.
Le premier danseur choisi par la reine était un page, le second, un homme de la garde, et de la même façon les princesses et les dames changeaient de danseurs. Dans le premier quadrille, il y avait la comtesse d’Artois, la princesse Élisabeth, et la duchesse de Guiche. On ne dansa pas de menuet. Tout le monde dansait bien et gaiement, seule la reine d’une façon un peu nonchalante mais cela lui seyait fort bien.
Au deuxième quadrille, le roi apparut avec un air plein de bonté et je me réjouis de voir sur tous les visages une expression d’affection et de respect. La reine se trouvait alors avec son danseur juste à l’endroit où le roi entra ; il la prit par la main en lui demandant avec amour… : « Mon amie ! Avez-vous déjà dansé beaucoup ? » J’entendis cela, mais non pas la réponse, et quand la reine se remit à danser, le roi circula dans toute la salle auprès des trois groupes avec une aimable curiosité. Il me fut agréable de voir le contentement qui remplissait le cœur de la comtesse d’Artois lorsqu’elle dansa avec son fils, le duc d’Angoulême, un joli prince de neuf ans, et qu’il dut régler son pas sur le sien ; l’épanouissement de l’amour maternel embellissait ses traits d’une manière exquise.
Le duc d'Angoulême, peint par Joseph Boze en 1785
Comme il faisait très chaud sous la tente, nous nous rendîmes au jardin où je vis avec plaisir le Dauphin gambader avec sa sœur sur la pelouse ; j’eus pourtant l’impression que le Dauphin se rendait compte qu’il était un enfant très important dont chaque pas est étroitement surveillé, car ses sauts n’étaient pas aussi libres ni aussi courageux que ceux de la princesse. Il était touchant pour la duchesse de Polignac , leur gouvernante, de les voir accourir vers elle dès qu’ils l’aperçurent, en criant « Maman Polignac », de lui saisir les mains et de se laisser conduire gentiment vers la voiture.
Soudain, la salle et le jardin furent illuminés et, comme c’est toujours le cas à la lumière des bougies, le bal prit de l’éclat sauf pour les aimables messiers qui, suivant la dernière mode, portaient pour danser un habit noir, une veste et des chausses blanches – les pages rouges, verts et bleus brillaient plus qu’eux. Au jardin aussi, le reflet des lampes dans les bassins et les fontaines produisait un effet merveilleux ; tout particulièrement la statue d’une Grâce parlant avec un Amour avait très belle apparence placée comme elle l’était près d’un joli bassin, sous la tonnelle d’un entrelacs de fines feuilles de jasmin. Dans la salle, toutes sortes de rafraîchissements étaient présentés en quatre pyramides, et le peuple, lui aussi, reçut tout ce qu’il aimait. Les arbres étaient décorés de lanternes et les allées jusqu’à Versailles de lampes. Cette fête populaire a débuté vendredi et se poursuivra jusqu’à mercredi, mais je me trouverai alors bien loin d’ici.*
J’ai donc vu la reine souvent et, je dirais, toujours à des moments caractéristiques : une fois lorsqu’avec une réelle majesté elle traversa la Grande Galerie au milieu de mille deux cents personnes, puis dans l’église devant Dieu, puis à table ; lors de son Entrée à Paris ; dans son cabriolet avec madame de Polignac à ses côtés, que j’ai vue près d’elle encore aujourd’hui. On ne saurait avoir un visage plus délicat ni plus de vivacité dans les yeux que ne les avait cette dame. Et aujourd’hui je vis Antoinette d’Autriche, mère et danseuse.
La regardant pour la dernière fois, je pensai : « Quelle femme belle et bonne ! Puissent le génie de la France et ton ange gardien guider tes pas, afin que le plus bel endroit qu’une princesse puisse se souhaiter donne à voir une reine heureuse et aimée. »
* Sophie repartira pour l’Allemagne deux jours plus tard, quittant Versailles ainsi que la bonne famille Pfeffel si aimable et accueillante à regret le 29 juin très tôt le matin. Elle passera aussi par le premier relais de Bondy, comme la famille royale en fuite, six ans plus tard.
Extrait du Journal d'un voyage à travers la France, 1785, par Sophie von La Roche, traduit par Michel Lung, Thomas Dunskus et Anne Lung-Faivre, d'après l'édition originale (1787), aux Éditions de l'Entre-deux-Mers, 2012.
Le récit est un peu long, mais il en vaut la peine d’être lu par quiconque portant la reine dans son
« Aujourd’hui, ce fut à nouveau une journée inoubliable. Pour la fête que devait donner la reine dans son jardin, j’avais été inscrite avec madame Pfeffel et madame de Calonne sur la liste des invitées admises comme spectatrices dans la tente. Il fallut se présenter à Trianon à cinq heures ; le chemin à lui seul est déjà très agréable puisqu’on traverse une partie des jardins devant le château avant de prendre la grande allée au bout de laquelle se trouvent le grand et le petit Trianon.
Les voitures et les piétons étaient nombreux car la reine donnait des danses champêtres dans son jardin pour les personnes de rang et laissait à côté un grand pré arboré pour les bourgeois. Les spectateurs et les danseurs admis au jardin étaient comptés, tandis que tout le monde pouvait venir sur le pré tant qu’il y avait de la place. L’endroit fourmillait donc de gens de tous âges qui déambulaient, dansaient ou se reposaient sous les arbres, tout comme dans les allées du jardin à la française des hommes et des femmes joliment parées se promenaient, ce qui était vraiment très plaisant à voir.
Petit à petit on se rassembla sous la grande tente installée contre une jolie salle ouverte sur le jardin. Les poteaux qui soutenaient le toit de la tente étaient ornés de gaze d’argent rouge et blanc et de fleurs, et sur les tentures latérales à larges bandes bleues et blanches des guirlandes de roses étaient suspendues. Il y avait d’innombrables lustres de cristal et, pour les spectateurs, quatre rangées de bancs surélevés recouverts d’un tissu rouge. Un rang de banquettes et des chaises garnies de velours bleu étaient réservés à la cour de la reine. Tout avait un aspect joyeusement féerique.
La musique commença et nous vîmes la reine sortir d’une allée du jardin, belle et majestueuse, quoique simplement et légèrement vêtue d’une robe de taffetas mauve, d’une jupe de dessous et d’un corsage blancs avec une ceinture rose, une grande collerette de mousseline et un chapeau de paille simple, pas très grand, garni de légers nœuds de rubans tout autour. D’une main, elle guidait le Dauphin, de l’autre la princesse, de façon très belle et maternelle, veillant d’un regard plein de grâce, tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre. Ce groupe, au milieu des buissons fleuris du jardin, était d’une beauté charmante. Lorsqu’elle entra sous la tente, tout le monde se leva tandis qu’elle regardait l’assistance d’un air bienveillant.
La reine était suivie de Madame, épouse de l’aîné des frères du roi, dans une robe satinée bleu pâle, la jupe blanche avec un peu de bleu, une ceinture blanche et une coiffe de crêpe blanc. La comtesse d’Artois, en crêpe en soie blanc, une ceinture violette et des rubans semblables en ornements de tête. Madame Élisabeth, sœur du roi, portait une robe chatoyante de dégradés de verts, un chapeau de paille simple à ruban blanc et une ceinture jaune. La jeune princesse royale en lin blanc, avec de nombreux rangs de replis comme chez nous, ses cheveux retenus en arrière par un ruban et retombant en boucles dans le dos. Le Dauphin portait un costume de marin mauve avec le Cordon bleu.
Toutes les dames étaient vêtues de robes de même forme, jupe et corsage blancs, uniquement dentelés, sans la moindre garniture, sans bouffant, les chapeaux pas grands du tout et décorés sans surcharge. La duchesse de Guiche, fille de la duchesse de Polignac, belle comme un ange, dans un léger taffetas moiré brun, son chapeau de paille orné d’un ruban et d’un nœud violets, le tout très simple et néanmoins tout à fait charmant. La duchesse de Fronsac était accompagnée de ses deux filles de sept et huit ans, également vêtues tout en blanc, les cheveux bouclés, légèrement retenus en arrière.
Aglaé de Polignac, duchesse de Guiche, peinte par Mme E. Vigée-Lebrun
Après les dames de la cour venaient les femmes de chambre, vêtues le plus simplement, les autres femmes, déjà un peu plus parées, portaient pour la plupart des robes à l’anglaise blanches et ne se distinguaient que par leurs coiffes, que ce soit des chapeaux ou du crêpe, le plus souvent des rubans vert foncé.
Les danseurs étaient les pages et les gardes de la cour, et les danseuses des femmes de chambre et de jolies épouses et filles de conseillers ou autres chargés d’offices à la cour. La femme de l’intendant du Trianon, une des plus belles personnes de notre sexe, dansait dans le quadrille de la comtesse d’Artois. Le comte arriva, tenant par la main ses deux fils qui s’assirent à côté de leur mère, tout comme le Dauphin et sa sœur s’étaient assis auprès de la reine.
Le premier danseur choisi par la reine était un page, le second, un homme de la garde, et de la même façon les princesses et les dames changeaient de danseurs. Dans le premier quadrille, il y avait la comtesse d’Artois, la princesse Élisabeth, et la duchesse de Guiche. On ne dansa pas de menuet. Tout le monde dansait bien et gaiement, seule la reine d’une façon un peu nonchalante mais cela lui seyait fort bien.
Au deuxième quadrille, le roi apparut avec un air plein de bonté et je me réjouis de voir sur tous les visages une expression d’affection et de respect. La reine se trouvait alors avec son danseur juste à l’endroit où le roi entra ; il la prit par la main en lui demandant avec amour… : « Mon amie ! Avez-vous déjà dansé beaucoup ? » J’entendis cela, mais non pas la réponse, et quand la reine se remit à danser, le roi circula dans toute la salle auprès des trois groupes avec une aimable curiosité. Il me fut agréable de voir le contentement qui remplissait le cœur de la comtesse d’Artois lorsqu’elle dansa avec son fils, le duc d’Angoulême, un joli prince de neuf ans, et qu’il dut régler son pas sur le sien ; l’épanouissement de l’amour maternel embellissait ses traits d’une manière exquise.
Le duc d'Angoulême, peint par Joseph Boze en 1785
Comme il faisait très chaud sous la tente, nous nous rendîmes au jardin où je vis avec plaisir le Dauphin gambader avec sa sœur sur la pelouse ; j’eus pourtant l’impression que le Dauphin se rendait compte qu’il était un enfant très important dont chaque pas est étroitement surveillé, car ses sauts n’étaient pas aussi libres ni aussi courageux que ceux de la princesse. Il était touchant pour la duchesse de Polignac , leur gouvernante, de les voir accourir vers elle dès qu’ils l’aperçurent, en criant « Maman Polignac », de lui saisir les mains et de se laisser conduire gentiment vers la voiture.
Soudain, la salle et le jardin furent illuminés et, comme c’est toujours le cas à la lumière des bougies, le bal prit de l’éclat sauf pour les aimables messiers qui, suivant la dernière mode, portaient pour danser un habit noir, une veste et des chausses blanches – les pages rouges, verts et bleus brillaient plus qu’eux. Au jardin aussi, le reflet des lampes dans les bassins et les fontaines produisait un effet merveilleux ; tout particulièrement la statue d’une Grâce parlant avec un Amour avait très belle apparence placée comme elle l’était près d’un joli bassin, sous la tonnelle d’un entrelacs de fines feuilles de jasmin. Dans la salle, toutes sortes de rafraîchissements étaient présentés en quatre pyramides, et le peuple, lui aussi, reçut tout ce qu’il aimait. Les arbres étaient décorés de lanternes et les allées jusqu’à Versailles de lampes. Cette fête populaire a débuté vendredi et se poursuivra jusqu’à mercredi, mais je me trouverai alors bien loin d’ici.*
J’ai donc vu la reine souvent et, je dirais, toujours à des moments caractéristiques : une fois lorsqu’avec une réelle majesté elle traversa la Grande Galerie au milieu de mille deux cents personnes, puis dans l’église devant Dieu, puis à table ; lors de son Entrée à Paris ; dans son cabriolet avec madame de Polignac à ses côtés, que j’ai vue près d’elle encore aujourd’hui. On ne saurait avoir un visage plus délicat ni plus de vivacité dans les yeux que ne les avait cette dame. Et aujourd’hui je vis Antoinette d’Autriche, mère et danseuse.
La regardant pour la dernière fois, je pensai : « Quelle femme belle et bonne ! Puissent le génie de la France et ton ange gardien guider tes pas, afin que le plus bel endroit qu’une princesse puisse se souhaiter donne à voir une reine heureuse et aimée. »
* Sophie repartira pour l’Allemagne deux jours plus tard, quittant Versailles ainsi que la bonne famille Pfeffel si aimable et accueillante à regret le 29 juin très tôt le matin. Elle passera aussi par le premier relais de Bondy, comme la famille royale en fuite, six ans plus tard.
Extrait du Journal d'un voyage à travers la France, 1785, par Sophie von La Roche, traduit par Michel Lung, Thomas Dunskus et Anne Lung-Faivre, d'après l'édition originale (1787), aux Éditions de l'Entre-deux-Mers, 2012.
Dernière édition par Comte d'Hézècques le Dim 21 Juin 2015, 13:25, édité 2 fois
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4360
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Je n'ai pas de mots tellement cet extrait nous entraîne directement au Paradis. On s'y croirait. Chaque détail est un pur bonheur. boudoi30
Un pur bonheur !!! Merci, merci ! :;\':;\':;
Un pur bonheur !!! Merci, merci ! :;\':;\':;
Invité- Invité
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Merci, mon cher Flix, pour nous avoir offert de lire ce texte si délicieux ! :;\':;\':;
Tu l'as, en plus, merveilleusement illustré !
Je ne me souvenais pas avoir lu déjà que les Enfants Royaux appelaient Madame de Polignac "Maman Polignac"... mais cela me ravit ! boudoi30
Bien à vous.
Tu l'as, en plus, merveilleusement illustré !
Je ne me souvenais pas avoir lu déjà que les Enfants Royaux appelaient Madame de Polignac "Maman Polignac"... mais cela me ravit ! boudoi30
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
En effet, je crois que c'est une nouveauté
Quant à la phrase « (...) j’eus pourtant l’impression que le Dauphin se rendait compte qu’il était un enfant très important dont chaque pas est étroitement surveillé, car ses sauts n’étaient pas aussi libres ni aussi courageux que ceux de la princesse. » je pense d'ailleurs que c'était plutôt dû à la condition physique du Dauphin, qui n'était déjà pas bonne en 1785, mais évidemment Sophie ne pouvait pas le savoir
Quant à la phrase « (...) j’eus pourtant l’impression que le Dauphin se rendait compte qu’il était un enfant très important dont chaque pas est étroitement surveillé, car ses sauts n’étaient pas aussi libres ni aussi courageux que ceux de la princesse. » je pense d'ailleurs que c'était plutôt dû à la condition physique du Dauphin, qui n'était déjà pas bonne en 1785, mais évidemment Sophie ne pouvait pas le savoir
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4360
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
C'est vrai qu'à trois ans, le petit Dauphin est déjà fragile.
Invité- Invité
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Passage très intéressant et merci de le recopier (pas eu ce courage , vilaine fille ).Livre terminé et jamais vendu ou donné .
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
.
Merci à Sophie et à toi, mon cher Félix, pour ce récit si merveilleusement illustré !
Vous faites un tandem de choc .
C'est un petit bijou ! Tu nous gâtes ... :n,,;::::!!!:
Merci à Sophie et à toi, mon cher Félix, pour ce récit si merveilleusement illustré !
Vous faites un tandem de choc .
C'est un petit bijou ! Tu nous gâtes ... :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 54462
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Merci mon cher Félix
C est quelque chose d'excitant de lire des témoignages nouveaux qui n'ont jamais été mentionnés dans une biographie .. Donc, au moins, je ne sais pas ..
Trianon nous ranime soudain, clairement nous pouvons imaginer ce qui se passait une fois.
Reine belle et bonne ..
Elle résonne aussi avec notre point de vue..
Leos
C est quelque chose d'excitant de lire des témoignages nouveaux qui n'ont jamais été mentionnés dans une biographie .. Donc, au moins, je ne sais pas ..
Trianon nous ranime soudain, clairement nous pouvons imaginer ce qui se passait une fois.
Reine belle et bonne ..
Elle résonne aussi avec notre point de vue..
Leos
Leos- Messages : 777
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Charmante lecture !
Merci...
Merci...
La nuit, la neige- Messages : 17719
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Merci, cher Comte, c'est émouvant......
Je crois que nous avons à Toulouse à l'Hôtel d'Assézat, ce portrait d'E. Vigée Lebrun. ou alors celui que nous avons lui ressemble beaucoup......
Je vérifierai de visu en Juillet, lorsque je serai libre de "gambader" et de reprendre ma 'tite chronique Toulousaine;
Je crois que nous avons à Toulouse à l'Hôtel d'Assézat, ce portrait d'E. Vigée Lebrun. ou alors celui que nous avons lui ressemble beaucoup......
Je vérifierai de visu en Juillet, lorsque je serai libre de "gambader" et de reprendre ma 'tite chronique Toulousaine;
Invité- Invité
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Merci ! Ce que c'est agréable à lire ! Comme dit Reinette, on y serait presque !
Je trouve la duchesse de Guiche ravissante et ressemblant fort à sa "maman Yolande " !
Je trouve la duchesse de Guiche ravissante et ressemblant fort à sa "maman Yolande " !
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7416
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Fête champêtre au Petit-Trianon le 27 juin 1785
Cette appellation Maman Polignac rappelle la Maman Ventadour de Louis XV... boudoi30
Etait-il donc d'usage pour les gouvernantes royales de se faire appeler ainsi ?
Bien à vous.
Etait-il donc d'usage pour les gouvernantes royales de se faire appeler ainsi ?
Bien à vous.
Invité- Invité
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