Le château du Champ de Bataille

Ce superbe livre d'art étant sorti fin novembre 2013 j'ai attendu pour le trouver sur AMAZON ou autre site d'occasion afin de faire quelque économie financière  -    QUE NENNI !!!!!!
alors je n'ai pu résister et je viens de le commander, sans regrets !!!!!! il arrivera en principe le 31 Décembre, juste avant la fin de l'année 2013 !!!!!

GARCIA est un amateur de qualité , c'est lui qui s'occupe lors des restaurations des appartements de VERSAILLES, de donner un cachet d'élégance pour le placement des meubles , des tentures, des rideaux !!!!
il possède dans son château des souvenirs de la Reine, qui seront, je l'espère, présentés sur le livre annoncé ci-dessus.

MARIE ANTOINETTE :!ùù*$^$=)):

Je fus à Champ de Bataille folâtrer avec mon cher François !!!   boudoi30    ( et nos moitiés de pommes respectives, je vous rassure .  )
La visite coûte bonbons, mais on en prend plein les mirettes .   
Au diable l'avarice ! 

Sur la couverture du livre que vous nous présentez, chère Marie-Antoinette, j'avise le buste de mon Antinoüs bien aimé ...     

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Une petite escapade en Normandie dans le magnifique domaine du Champ de Bataille, ça vous dit ?  :n,,;::::!!!:
Je saute le mur avec prestesse, allez hop !  et je bouture joyeusement ( vous devinez où )  les photos que j'avais faites là-bas, avec notre cher M. de Talaru !







Champ de Bataille !  



Figurez-vous qu'Antinoüs m'attendait à Champ de Bataille , si si !     un parfait moulage de la statue en pied de Delphes !
J'étais extatique !     boudoi30
Accroche-toi, François, il y a de la concurrence !!!   :

Mais trop de lumière, trop blanc ...










Or donc, les amis, voici l'histoire du Champ de Bataille et du château d'après la Demeure historique.
Et pour commencer pourquoi ce château porte-t-il le nom de Champ de Bataille ?!!

C’est une histoire qui remonte au Xe siècle.  
En 935, une grande bataille s’est déroulée sur ces lieux même entre deux familles : celle qui régnait sur le Cotentin, menée par Guillaume Longue Épée, et celle de Robert le Danois. La première famille a vaincu, et, grâce à cette victoire, la Normandie a conquis son indépendance. Bien qu’on manque de documents, il est probable que plusieurs châteaux se soient succédé sur ce site.
Beaucoup plus tard, en 1651, s’est produit un événement fondateur : Alexandre de Créqui, frondeur et ami du prince de Condé, est exilé par Mazarin, qui gouverne la France pendant la minorité de Louis XIV. On le condamne à résidence.
Créqui décide alors de se faire construire un palais magnifique qui lui rappellerait ces fastes de la Cour que jamais plus il n’allait connaître.

L'on suppose qu’il s’est adressé au meilleur architecte et au meilleur jardinier, car les seuls documents qui nous sont parvenus sont deux plans attribués à Lenôtre. Malheureusement, faute de charge à la Cour et devenu un paria, Créqui est mort ruiné. C’est son neveu, le marquis de Mailloc, qui hérita de ses dettes et de son patrimoine. Champ de Bataille ne l’intéressait sans doute pas, car il ne s’y est pas installé et n’a pas engagé de travaux.

À sa mort, il légua le château à son neveu Anne-François d’Harcourt, duc de Beuvron et gouverneur de Normandie.
Celui-ci, au contraire, fit de Champ de Bataille sa résidence principale, bien décidé à montrer sa puissance et son pouvoir. À cette époque, le château était très délabré et les décors du XVIIe siècle malheureusement irrécupérables. D’Harcourt entreprit alors d’énormes travaux pour rétablir la grandeur d’antan. Mais la Révolution a interrompu cette tâche gigantesque, qui est restée inachevée.

Comme beaucoup de maisons nobles à cette époque, le château fut pillé, puis abandonné pendant de longues années. Au retour de la monarchie, le domaine fut vendu et  passa de mains en mains durant tout le XIXe siècle. Personne ne se souciant d’y faire des travaux importants,  le château a été simplement maintenu dans ce que l’on appelle un état « hors d’eau ». Il restait donc beaucoup à faire pour lui redonner sa magnificence d’autrefois.

Jacques Garcia, l’actuel propriétaire,  a relevé le gant en 1992, et peut dire aujourd'hui : mission accomplie !  


Si nous faisions quelques pas dans le magnifique jardin du Champ de Bataille ?   :n,,;::::!!!:
Qui m'aime me suive  !  





Le petit Temple de Léda   :





Ses parois intérieures en cristaux de roches        :




Etonnant, is n'it ?  





détail :






... et voici la sempiternelle tour Malborough ...  





Ici, Hadès n'en finit pas d'enlever Coré !




Ton théâtre, François !  :trop_content:





.... aux gradins de buis :











...  une allée de béliers en buis ...
L'idée était très originale    et la réalisation assez épatante !!!  











Le plus incroyable : tout est moderne à Champ-de-Bataille !!  toutes les fabriques  , très belles d'ailleurs, et qui semblent dater d'il y a deux ou trois siècles sont des années 1990 !!! Les temples , colonnes , tour , fontaines , etc .....Tout est neuf , mais fait avec des éléments parfois anciens et authentiques .
Jacques Garcia a su retrouver l'esprit des jardins symboliques du XVIIème siècle , et le charme indéfinissable des jardins anglais à fabriques du XVIIIème .

Le théâtre de verdure est indiscutablement inspiré voir copié de l'amphithéâtre de verdure du parc du palais impérial de Gatchina , une des demeures de Paul 1er.


Les serres

Les grandes serres tout juste restaurées, sont une occasion supplémentaire de venir apprécier et admirer la vision conjointe de Jacques Garcia et de Patrick Pottier, à vouloir recréer un univers botanique et décoratif, mêlant plantes et arbres de collections aux objets décoratifs du XIXe siècle, caractérisé par une œuvre majeure de Gustave Doré « la Parque et l’Amour » au milieu du dôme.





Le jardin du Palais des rêves

Ce lieu unique en France, nous permettra de découvrir un site constitué de fabriques indiennes, des XVIIe et XVIIIe siècles, dans un univers dépaysant où s’invitent les trésors de l’Inde en Normandie.






À propos de Champ de Bataille, Jean de La Varende écrivait : « Ici règne l’ampleur. Le décor n’intervient qu’après la déclaration de puissance. » Cette idée a guidé Jacques Garcia, depuis sa tendre enfance. Et c’est en 1992 que le destin de ce chef-d’œuvre de l’architecture française du XVIIe siècle et le sien, se sont liés à jamais.

À l’origine, son intention était simplement d’acquérir un bâtiment dont l’architecture serait en parfait état, mais dont les intérieurs, dépouillés depuis la Révolution, avaient perdu leur âme et leur grâce.

Il a fait sa profession de foi, à travers son métier, de redonner vie aux décors des XVIIe et XVIIIe siècles ; il s’est attaché à restituer le même luxe, la même générosité, la même extravagance baroque dans la décoration intérieure que celle que l’on peut apprécier depuis toujours sur les façades extérieures de ce château.

L’ensemble des collections qu’il a rassemblées depuis trente ans se compose en grande partie d’objets et de meubles qui proviennent des saisies révolutionnaires de 1792.

Son but était d’accomplir autour de ce joyau et de ce qu’il renferme, un grand œuvre digne de lui, qui le pérenniserait et permettrait aux amateurs, encore éblouis par l’éclat de la France durant ces deux siècles, d’en retrouver la force créatrice. Il s’agissait aussi pour lui de s’inscrire dans une continuité, sans introduire de rupture entre la connaissance du passé et la modernité.





Le plus grand jardin privé de France ouvert à la visite, à travers quarante hectares de jardins traités. Les amateurs de jardins flâneront au gré d’une promenade bercée par les ruissellements des bassins, à la découverte d’une initiation aux différentes déclinaisons de l’univers matériel à l’univers immatériel.

Fort de cette symbolique, il est important d’insister sur la correspondance voulue et assumée, entre les architectures minérales et végétales. Cette dernière est soulignée par des perspectives et des alignements d’essences variées, tilleuls, peupliers et charmes, où l’eau, joue un rôle essentiel d’animation et de fête.

Patrick Pottier, créateur de jardins, vous propose dans ce parcours, des mondes et des univers qui se succèdent dans la fantaisie et la connaissance.





http://www.lecourrierdeleure.fr/2014/09/18/venez-decouvrir-les-tresors-caches-du-champ-de-bataille/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_du_Champ_de_Bataille

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Dans le château nous attendait Marie-Antoinette, le tableau si poignant de Kucharsky .
... même moment d'émotion pour François et moi ...

Il y a en effet de très belles œuvres à y voir.

J'y ferais volontiers un saut un jour que je me promène en Normandie :n,,;::::!!!:
Merci pour ce bouturage , Éléonore


Bien à vous.

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Voici le portrait in situ
( les photos d'intérieur sont interdites, mais par la magie de Google images nous contournons l'interdiction ! :n,,;::::!!!: )

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... et encore sous un angle un chouia différent !

Je n'ai jamais visité CHAMP DE BATAILLE mais je le connais par le numéro spécial de CONNAISSANCE DES ARTS qui lui était consacré et surtout par le très gros bouquin de JACQUES GARCIA paru il y a quelque temps  - le prix est important mais étant donné le poids l'ensemble s'équilibre  !!!! un parfait cadeau de NOËL !!!!

MARIE ANTOINETTE

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Vous avez vu, en amont de ce sujet, l'Antinoüs de Delphes   boudoi30 , mais voyez qui est là à nouveau, tout à gauche sur une petite colonne de marbre !




C'est encore lui !!!   :n,,;::::!!!:  :n,,;::::!!!:  :n,,;::::!!!:

... mais cette fois l'Antinoüs du Musée National d'Athènes !!!

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Nous le voyons beaucoup mieux sur cette affiche !




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En somme, j'ai les mêmes goûts que Jacques Garcia !

Beau à ce point, ce n'est pas possible !!! C'est très agréable pour les yeux mais aussi de la torture. àè-è\':

Je vais ressembler au loup de Tex Avery ! :

Mme de Sabran a écrit:En somme, j'ai les mêmes goûts que Jacques Garcia !

Itou ! Seulement, nous n'avons pas les mêmes moyens !
Je me contenterai juste d'un petit buste, je serai raisonnable ! :

Gambadons dans l'enfilade de pièces somptueuses !





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On se croirait dans l'univers de la Belle et la Bête surtout la version de Cocteau ! J'aime bien ces sièges qui s'assortissent à l'ambiance de ce couloir...
Et ces bébêtes parcourant le plafond, quelle chouette idée !

Bien à vous.

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Toutes ces bestioles, et surtout celles qui rampent ainsi sur le plafond, est-ce que cela ne fait pas un peu crise aigüe de delirium tremens ? : : :

... même dans les vitrines murales . Regarde à gauche, tous les papillons, à droite, les petits rongeurs .

Merci pour toutes ces belles photos.

C'est, tout de même, quelque chose...
Et le tout est vraiment très harmonieux, dans le "style" (que l'on aime ou pas).

Et ce n'est pas fini  ...  suivez-moi toujours ( je vous fais mon S.B. :  )





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...  Antinoüs, toujours sur sa colonne   boudoi30  ( tout au fond, au centre, pas à gauche hein !  meuh non ) ...





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...    fatigués ?  :




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Suite de la visite, retournons nous ébattre dans les jardins ! :n,,;::::!!!:
Si vous le voulez bien ...

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......................... Le Pavillon des Rêves ...




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Dans le domaine de son château du Champ de Bataille, le décorateur star a fait surgir un pavillon indien et ses jardins, dont il nous ouvre les portes.

............. Par Marion Bley


Les mots vous manquent. Incroyable ? Spectaculaire ? Fou ? Somptueux ?
Le lieu est tout cela à la fois, et bien plus encore. Imaginez : vous êtes en Normandie, à cinquante kilomètres au sud de Rouen. Vous découvrez les jardins à la française du château XVIIe du Champ de Bataille – qui est depuis vingt ans la propriété du décorateur Jacques Garcia –, leurs parterres au cordeau, leurs statues allégoriques, leurs broderies de buis… quand, au détour d’une allée, une muraille apparaît, dans laquelle s’ouvre une monumentale porte moghole en bois. En la franchissant, vous tombez dans une autre dimension.











Vous êtes en Inde, au XVIIIe siècle, et même la température semble avoir grimpé de quelques degrés. Devant vous, un bassin bordé d’iris sauvages reflète, à gauche, une forteresse aux murs de grès rose ; à droite, une « tente » en tôle de plomb peinte appuyée à un second bâtiment.
Le tout s’insère dans une muraille au faîte godronné qui, doublée d’une haie de sept ou huit mètres de haut, rend totalement invisible de l’extérieur cette « fabrique » – terme désignant au XVIIIe siècle les bâtiments destinés à l’embellissement des jardins.

C'est assez "fou" en effet... :

Merci pour cette suite de la visite illustrée.

La nuit, la neige a écrit:C'est assez "fou" en effet... :

Eh oui ! :n,,;::::!!!: C'est difficile à croire comme ça, mais nous sommes bien en Normandie et Champ de Bataille est cerné par les vaches et les pommiers !

Puisque nous voici devant ce Pavillon des Rêves, ne restons pas dehors, entrons ! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:

















Réalisation Olivier Foltzer Photos Mai-Linh.

Un portrait-montage de Jacques Garcia en maharadjah donne le ton, entre une tête en bois sculptée indienne et une maquette de temple. « C’est une copine qui a fait ce collage de mon visage sur une photo ancienne. J’ai trouvé ça drôle – le vrai cadeau, c’était le cadre. »

En savoir plus sur http://www.admagazine.fr/decoration/visite-deco/diaporama/le-pavillon-des-reves-de-jacques-garcia/5336#zfGiMeoebmjU7WZk.99


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