Marie-Antoinette intime, au Théâtre Montansier

Gouverneur Morris a écrit:Sa critique du film n'est donc pas en contradiction avec la mission qu'elle fut amenée à remplir

En même temps, elle a quand même écrit ce si critiquable Journal d'une Reine... boudoi29


Bien à vous.

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Et puis outre le sujet ( qui me passionne ) , rien que pour le cadre, déjà !  
Je ne suis encore jamais allée au théâtre Montansier !!!   :n,,;::::!!!:




Notre sujet :   https://marie-antoinette.forumactif.org/t1570-le-theatre-montansier?highlight=montansier

Joli !

Oui, très joli. C'est vrai que le cadre est aussi très important lors d'un spectacle.
Merci pour la photo Eléonore. Voilà, je ferme les yeux...... et j'y suis. C'est divin, comme disait quelqu'un.

Loin de moi le désir de ranimer ....mais le théâtre me demandant gentiment un peu de pub.....

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CLIOXVIII a écrit:
Loin de moi le désir de ranimer ....mais le théâtre me demandant gentiment un peu de pub.....

Mais oui, chère Clio, tu fais bien .
Message déplacé ici où le sujet existait déjà.

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C'est ce soir . J'y saute !  48333310
Et, sitôt que possible, Eléonore au rapport !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:

Mardi soir, Versailles !   :n,,;::::!!!:  :n,,;::::!!!:  :n,,;::::!!!:
Avant celui d'écouter Evelyne Lever, plaisir de découvrir le Théâtre Montansier  ( un petit bijou !!! )





Mme Lever est une excellente conférencière !  :n,,;::::!!!:
 Il faut dire que, depuis le temps, elle maîtrise son sujet, n'est-ce pas ?  :
Et puis, je l'ai trouvée beaucoup plus décontractée et chaleureuse que lors de ses émissions de télé !  

D'entrée de jeu, elle a posé deux postulats :
-  il n'y a plus aucun doute sur la nature du sentiment amoureux qui unissait Marie-Antoinette et Fersen .
-  nous ne savons pas, et ne saurons sans doute jamais, jusqu'où est allée cette relation .  

Elle a détaillé par le menu et dans un ordre rigoureusement chronologique cette idylle .  Elle a mis en exergue son caractère politique : à partir de 1787, Louis XVI dépressif s'appuie sur Marie-Antoinette, et Marie-Antoinette s'appuie entièrement sur Fersen qui devient son principal conseiller .
-  la correspondance,  sur l'identité de Joséphine / Marie-Antoinette ( mise en évidence par Mme Soderhjelm )  aucun doute non plus ( les diamants de Joséphine à remettre à M. de Mercy )
-  le dévouement, la loyauté de Fersen
-  le logement de Fersen dans les cabinets privés de Marie-Antoinette au-dessus de sa chambre ( mis en évidence par Marguerite Jallut ) rappel du poêle suédois.   A ce sujet, elle nous a raconté en avoir fait la visite privée avec un conservateur qui lui ouvrit cette pièce ( toute petite, environ 30 mètres carré )  : " La chambre de Fersen, c'est dit, n'en parlons plus . "   une pièce qui ne se visite pas . (    ?!! )
-  la plus fastueuse fête de Trianon,  donnée pour Gustave III, en présence de Fersen. Mme Lever précise : neuf mois tout juste avant la naissance de Louis-Charles ( pas un mot de plus ).
- la Révolution, les périls que brave Fersen pour Marie-Antoinette
-  Eléonore Sullivan
-  les caviardages des lettres échangées occultent des mots tendres, et non pas des secrets politiques.
-  Fersen inconsolable  ( malgré toutes les Eléonore du monde ou autres maîtresses )

Mme de Sabran a écrit:-  Fersen inconsolable  ( malgré toutes les Eléonore du monde ou autres maîtresses )

C'est parce que la seule Eléonore, l'unique, capable de le consoler ne devait naître que deux siècles plus tard

Ah, tu crois cela ?!!

Merci pour ce compte-rendu de soirée : j'espère que tu as passé un agréable moment !

Merci pour ce rapport détaillé....
Heureusement que cela se passait dans ce lieu à découvrir car , en somme, tu n'y as strictement rien appris....


Bien à vous.

En fait, le public a accès à la chambre de Fersen, sur le thème " les lieux cachés de Versailles ".
Nous sommes nombreux ici à avoir fait cette visite, je pense .

Oui, et plusieurs fois.

En revanche, Mme Lever a bien précisé que Fersen occupait ce logement secrètement   
...   en nous faisant la lecture de la lettre de Fersen à Sophie  :

" Ne dites pas ( à notre père )  que je vous écris d'ici ( Versailles ) car je date mes autres lettres de Paris "

En somme,  malgré le préambule " On ne sait pas, on ne saura sans doute jamais ...  "  ,  Mme Lever nous explique :
-  que Fersen a un logement clandestin au-dessus de la chambre de Marie-Antoinette,
-  comme elle nous fait remarquer également que la fête de Trianon a lieu neuf mois précisément avant la naissance du petit duc de Normandie !

Elle semble nous dire : " Je n'en dirai pas plus ; mais je n'en pense pas moins ...  "  
...    et nous laisse libres de nos interprétations !  

La nuit, la neige a écrit:Merci pour ce compte-rendu de soirée : j'espère que tu as passé un agréable moment !

Oui, très agréable, en amicale compagnie .  

Mme de Sabran a écrit:En revanche, Mme Lever a bien précisé que Fersen occupait ce logement secrètement   
...   en nous faisant la lecture de la lettre de Fersen à Sophie  :

" Ne dites pas ( à notre père )  que je vous écris d'ici ( Versailles ) car je date mes autres lettres de Paris "

Elle se sert là d'un écrit qui ne prouve rien quant à ce "logement dit de Fersen" ...

Mme de Sabran a écrit:En somme,  malgré le préambule " On ne sait pas, on ne saura sans doute jamais ...  "  ,  Mme Lever nous explique :
-  que Fersen a un logement clandestin au-dessus de la chambre de Marie-Antoinette,
-  comme elle nous fait remarquer également que la fête de Trianon a lieu neuf mois précisément avant la naissance du petit duc de Normandie !
Elle semble nous dire : " Je n'en dirai pas plus ; mais je n'en pense pas moins ...  "  
...    et nous laisse libres de nos interprétations !  

En, quoi est-ce nouveau par rapport aux conclusions qu'elle aime faire depuis toujours?
On remarque, cependant qu'elle estime que nul auteur, ni elle ni de plus récents, n'ont jamais rien prouvé quant à cela, quoique certains aient pu prétendre.
Et c'est bien d'avoir son avis à ce propos


Bien à vous.

Ce sont «deux destins incroyables» que présente La Légèreté française, la pièce de Françoise Petit-Balmer, dont la première se tient ce soir à Luxembourg, avec Valérie Bodson dans le rôle de la reine Marie-Antoinette et Salomé Villiers dans celui d’Élisabeth Vigée Le Brun.

La relation entre le peintre et son modèle a souvent fasciné les artistes. Un moment de création, d’intimité, de confiance réciproque qui fait fantasmer. Surtout quand le modèle n’est autre que la reine de France, Marie-Antoinette, et la peintre, Élisabeth Vigée Le Brun, peut-être la plus grande portraitiste de son temps qui malgré des origines roturières a fréquenté le Tout-Versailles avant de devenir la portraitiste attitrée de la reine.

Pendant l’été 1783, elle travaille sur le célèbre tableau de Marie-Antoinette dit à la rose, celui où la reine est présentée dans une robe «en gaule», généralement utilisée en linge de corps. Et c’est justement aux dernières retouches de ce célèbre tableau que s’intéresse La Légèreté française, pièce posthume de Nicolas Bréhal dont la création mondiale se tient ce soir à Luxembourg, dans une mise en scène de Françoise Petit-Balmer.

«Nicolas Bréhal est mort en 1999, c’est l’ayant droit qui est venu me proposer cette pièce après avoir vu mon Voyage au bout de la nuit», explique la metteur en scène. Elle poursuit : «L’enchaînement incroyable du destin a fait que, peu après, Valérie Bodson et Salomé Villiers sont venues me voir à Paris pour me demander si j’avais une pièce pour deux comédiennes à leur proposer. Le projet s’est ainsi développé avec le Luxembourg et les Théâtres de la Ville.»

Ce soir, au Théâtre des Capucins, les spectateurs grand-ducaux pourront ainsi assister à ce moment d’intimité, à ce face-à-face entre ces deux femmes. Juste avant le scandale – «désormais la tenue de Marie-Antoinette ne choque personne, mais alors c’était un peu comme voir la reine en déshabillé, un peu comme si aujourd’hui une reine posait en nuisette transparente», souligne Françoise Petit-Balmer – et quelques années seulement avant la Révolution.

Deux femmes libres, fortes et indépendantes

Avec ce tableau les deux femmes ont choqué leurs contemporains, mais en même temps lancé une mode. Après le scandale, toutes les grandes femmes de Paris ont voulu, elles aussi, être représentées en «négligé». L’auteur imagine donc un dialogue entre ces deux femmes libres, fortes, indépendantes. Bref, entre deux féministes avant l’heure.

Un face-à-face inventé, mais créé à partir de faits réels. «Tout ce que la reine dit sur son amour pour le théâtre, sur le fait qu’elle adore jouer les soubrettes, sur le fait qu’elle ne voudrait vivre que dans cet endroit, à Versailles, mais à l’écart de la cour qui l’ennuie… est parfaitement historique, insiste la metteur en scène. Je pense que l’auteur s’est appuyé sur la foisonnante correspondance de Marie-Antoinette et les Souvenirs de Vigée Le Brun, qu’on ne connaissait pas bien avant leur réédition l’année dernière à l’occasion de la première rétrospective qui lui a été consacrée en France, de septembre à janvier au Grand Palais de Paris.»

Dans ses écrits, Bréhal donne surtout la parole à la reine. Pour rendre un certain équilibre à ce face-à-face, Françoise Petit-Balmer y intègre, en voix off, des réflexions d’Élisabeth Vigée Le Brun tirées de ses Souvenirs.

Alors que la mode du théâtre veut transposer les histoires anciennes à l’époque moderne, Françoise Petit-Balmer a fait le choix, au contraire, de replonger en cette fin de XVIIIe siècle. Les décors, réalisés par les ateliers des Théâtres de la Ville de Luxembourg, s’attachent donc à reconstruire ce petit cocon adoré par la reine.

Après la création ce soir, et deux autres représentations au Théâtre des Capucins, «la reine retrouve son Versailles», lance la metteur en scène. La pièce sera en effet reprise au Théâtre Montansier de Versailles, inauguré en présence de Marie-Antoinette. Un beau clin d’œil.


Bien à vous.

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Le buste de Marie-Antoinette trône sur la cheminée du grand salon de réception du théâtre .  

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...    auprès de Loulou .  
Désolée pour ce subit syndrome de jaunisse ...  

On pardonne, pour une fois.

Ces bustes nous rappellent que le théâtre Montansier fut inauguré par Louis XVI et Marie-Antoinette, le 18 novembre 1777 .