Ventes aux enchères 2017

Félicitations, encore des merveilles qui viennent rejoindre la caverne d'Ali Baba.
Je suis super content pour toi.

Bravo, chère Marie-Antoinette ! Je me réjouis pour vous .

Ha comme vous devez être contente ! Je me réjouis pour vous aussi !   

voici le lot 117 acquis chez COUTEAU BEGARIE, en réalité la miniature est plus belle que la photo et elle a trouvé tout de suite une belle place sur le mur des lamentations.
voici le beau cadre de l'impératrice EUGENIE, belle taille, j'ai déjà placé une ravissante photo de ma maman et l'ensemble trône sur mon buffet LOUIS XV à côté du grand biscuit MARIE ANTOINETTE ET LES ENFANTS.

MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit: elle a trouvé tout de suite une belle place sur le mur des lamentations.

Pardon, chère Michèle, mais votre mur des lamentations me fait tellement rire !

Lors de la vente de mardi il y avait quelques erreurs d'attribution dont une zenorme, à mon humble avis
un buste en sevres vendu comme COMTESSE DE PROVENCE, alors qu'il s'agit de MARIE CLOTHILDE XAVIERE dite GROS MADAME, soeur du Roi LOUIS XVI reine de sardaigne , dcd à 43 ans et béatifiée.

une simple erreur de princesse !!!!

en ce qui concerne mon achat - miniature signée BAUDOIN 1784 .... on présente l'artiste
1723/1769 - aurait-il peint cette miniature de son tombeau !!!!!!!

MARIE ANTOINETTE

Gros Madame devint un squelette ambulant ...

Votre miniature est vraiment très belle ! Superbe objet ! 
Quel est donc ce buste dit comtesse de Provence et en fait représentant Madame Clotilde ? Je serai curieux de le voir. Je vais chercher.

celte miniature ne vous rappelle rien !!!!!!! elle va bientôt entrer sur le mur car je l'ai acquise hier dans une vente liquidation d'appartement,
elle est de belle qualité et je n'ai pu résister à tenter la chance

MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit:
celte miniature ne vous rappelle rien !!!!!!!

Si fait !  

MARIE ANTOINETTE a écrit:
 elle va bientôt entrer sur le mur car je l'ai acquise hier dans une vente liquidation d'appartement,
elle est de belle qualité et je n'ai pu résister à tenter la chance

Elle est ravissante !

En vente chez Christie's le 29 novembre 2017, ce tabouret provenant des appartements de la duchesse de Polignac au château de Fontainebleau :







Eléonore, c'est le moment de casser le cochon .

N'est-ce pas plutôt une espèce de repose-pieds ?   Cela paraît si bas .  
Quant à casser le cochon ...    

Merci, Votre Grâce, pour cette information .  

Oui c'est un tabouret pour se reposer les pieds, un "tabouret de pied" comme indiqué dans l'inventaire du château.
Il faut dire que la duchesse avait un métier très fatiguant.

Ca m'émeut de voir ça ! 

Nous avions déjà présenté ce portrait dans notre sujet dédié au comte de Provence, mais sait-on jamais ?
Il y a peut-être des acheteurs parmi nos lecteurs, et si l'on doit (vraiment) acheter un portrait de Provence / Louis XVIII, il me semble que ceux de Drouais, du temps de la jeunesse du prince, sont les plus réussis...

Sera donc bientôt proposé à l'occasion d'une vente aux enchères organisée par Christie's, le 29 novembre 2017 :

ATELIER DE FRANÇOIS HUBERT DROUAIS (PARIS 1727-1775)
Portrait de Louis-Stanislas-Xavier de France (1755-1824), comte de Provence
Huile sur toile - 99 x 80,2 cm. (39 x 31 ½ in.)



Note de l'expert (extraits) :
Cette œuvre est à rapprocher du portrait en pied commandé par le comte de Provence, futur Louis XVIII, à Drouais, en 1773, aujourd'hui conservé au Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon (inv. MV3895).
Plusieurs répliques sont connues et dans des collections publiques à Paris (inv. MV3969, MV3970, MV 8324) et Angers (MBA J 304).



Provenance :
Monsieur de Dangeuil, en 1775 ;
Donné par madame de Lastic, marquise de Cousans à Renée de Montferré, sa filleule, en 1910.
Vente Christie's, Paris, 7 novembre 2012, lot 126 ; où acquis par le propriétaire actuel.



Ce tableau fait partie d'une vente cataloguée dans laquelle vous retrouverez de bien jolis meubles et objets divers, ou intéressants, dont cette étonnante :

CHAISE D'EPOQUE REVOLUTIONNAIRE
Estampille de Robin, vers 1790
En hêtre mouluré, sculpté et laqué polychrome, à décor de faisceaux de licteur, estampillée ROBIN (...)
H.: 80 cm. (31 ½ in.) ; L.: 54 cm. (21 ¼ in.)



Note au catalogue :
Cette remarquable chaise fait partie du corpus très restreint des meubles à faisceaux de licteurs produits durant la période révolutionnaire.
L’Empire utilisera encore à ses débuts ce vocabulaire post-révolutionnaire qui disparaitra ensuite.
Signalons que le musée Carnavalet conserve une commode à faisceaux (inv. MB 202) datée vers 1795 illustrant la propension de la période à puiser dans le répertoire martial pour les arts décoratifs (cf. A.Forray-Carlier, Le Mobilier du musée Carnavalet, 2000, p. 219).

Ces meubles sont créés dans la lignée de la commode aux faisceaux livrée par Hauré pour le cabinet du conseil de Louis XVI à Compiègne, et dans celle du mobilier de la chambre de Louis XVI à Saint-Cloud.


Je n'ai pas trouvé d'images illustrant ces meubles de Louis XVI, mais je vous propose cette autre :


Joseph Stöckel, d'après Guillaume Benneman
Commode à vantaux, dite commode aux faisceaux
Photo RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Gérard Blot

Ce n'est pas tout à fait le même genre que cette chaise révolutionnaire...

Informations complémentaires au sujet de cet ornement dit en faisceau de licteur, ici : https://www.meubliz.com/definition/faisceau_de_licteur/




Le catalogue complet de la vente Christie's, c'est ici : The Collector : Le goût français

Merci LNLN !!!

Et c'est bien la commode de Compiègne, aujourd'hui à Fontainebleau, que tu as postée

L'oeil de l'expert ......

Il est fort, il est fort, il est fort...

Quelques photos prises hier soir chez Christies :

Cette vilaine petite chaise est un objet de curiosité !  Période plus connotée, tu meurs ...  
Grand merci, Votre Grâce, pour cet aperçu .    

J'aime beaucoup l'horloge avec Hermès !

C'est une chaise d'enfant ?

En vente aujourd'hui 8 décembre 2017 chez Ader :

Lot 514 - Lettre autographe de JEANNE BÉCU, COMTESSE DU BARRY (1743-1793)…
Jeanne Bécu, comtesse du BARRY (1743-1793) la dernière maîtresse de Louis XV. L.A., Louveciennes « ce 3 à une heure » [1775?], à Lord Seymour ; demi-page in-4 (encadrée).
Lettre à son amant, ambassadeur d’Angleterre en France. « Je vous prie Monsieur, de me donner des nouvelles de la nuit de Melle votre fille, et de la votre, car je ne doutte pas que son état ne regle le votre, jespere que vous serais bien persuadé Monsieur, du vif interet que ji prants. Melle du Barry est aussi empressé que moi a aprandre de meillieurs nouvelles de la santé de Melle Seymour, et vous assure de sa tendre amitié. Recevez les assurance des sentiments bien sincers que je vous et voüé pour toujours ».



http://www.ader-paris.fr/html/fiche.jsp?id=8244686&np=1&lng=fr&npp=20&ordre=&aff=1&r=

Lot 512 - Lettre autographe signée de MARIE-THÉRÈSE DE SAVOIE, COMTESSE D’ARTOIS…
Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d’ARTOIS (1756-1805) fille du Roi de Sardaigne Victor-Amédée III, épouse (1773) du comte d’Artois, le futur Charles X. L.A.S. « Marie », 12 octobre 1777, [à la marquise d’Usson] ; 1 page petit in-4.
Elle est charmée du rétablissement de la santé de sa fille : « jespere que le petit mouvement de fiefre, qui lui restoit, serat cessé. Jai reçus votre lettre à Choissy, comme nous partiont, cela fait, que je n’ai pue, vous y repondre toute suite […] je vous prie, de dire, bien des chosse, a Clotilde, je l’embrasse, de tout mon cœur »… Rare.



http://www.ader-paris.fr/html/fiche.jsp?id=8244684&np=1&lng=fr&npp=20&ordre=&aff=1&r=

En vente le 18 décembre 2017 chez Collin du Bocage :

Lot 393 : PAIRE DE TASSES et leurs sous-tasses à effet de pierreries en porcelaine bleu céleste rehaussée de rinceaux or et à décor polychrome d’armes de France et de médaillons représentant, pour l’une, Louis XIV, Marie-Thérèse d’Autriche, et Mlle de La Vallière, pour l’autre, Marie Antoinette, Louis XVI, Mme Élisabeth.
Dans le goût de Sèvres.
Fin du XIXe siècle.
H. 8,5 cm. D. 14,5 cm

http://encheres.parisencheres.com/html/fiche.jsp?id=8309256&np=1&lng=fr&npp=150&ordre=&aff=1&r=

Lot 394 : PAIRE DE PETITES TASSES et leurs sous-tasses en porcelaine bleu céleste rehaussée d’or à décor polychrome de L entrelacés et de médaillons figurant pour l’une, Louis XV, Marie Leszczynska, Mme du Barry (?), pour l’autre, Louis XVI, Marie Antoinette et Mme Élisabeth.
Dans le goût de Sèvres.
Fin du XIXe siècle.
H. 4,5 cm. D. 8,5 cm

http://encheres.parisencheres.com/html/fiche.jsp?id=8309257&np=1&lng=fr&npp=150&ordre=&aff=1&r=

Quand Jeanne Bécu écrit Mlle du Barry, je suppose qu'il s'agit de Chon du Barry, la soeur du Roué .

De bien jolies choses... Ces petites tasses d'origine royale sont un ravissement pour les yeux. 
Quant, à la lettre de la comtesse d'Artois à la marquise d'Usson, il en est parfois question dans la vie, de la princesse de Piémont, sa belle-soeur, mais je ne me souviens plus par quel lien, Mme d'Usson et Mme Clotilde étaient attachées, sûrement un lien d'amitié, en tout cas.

Cette chaise basse «coin de feu» estampillée J.B. Séné avec une étiquette «pour le service de la Reine à St Cloud» passait aujourd'hui (13 décembre 2017) aux enchères chez Beaussant Lefèvre :







Chaise basse «coin de feu» ou «à carreau» à dossier plat en hêtre relaqué gris mouluré et sculpté de perles et feuilles d'eau. Dès à rosaces, pieds fuselés cannelés.
Estampillée J.B. Séné et étiquette «pour le service de la Reine à St Cloud».
Époque Louis XVI.
(Petits accidents).
Hauteur: 82 cm - Largeur: 54 cm
Profondeur: 48 cm
Jean-Baptiste Séné, reçu Maître en 1769.
C'est le 2 juillet 1785, que le sculpteur Jean Hauré reçut la commande d'un important ensemble de sièges destinés au service de la Reine comprenant «1 canapé, 12 grands fauteuils meublans à carreaux, 4 bergères à carreaux, 2 voyeuses en priés-Dieu, 6 cabriolets id., 16 chaises dont 6 à carreaux, 4 tabourets dont deux en forme de bout de pied..., le tout sculpté, la sculpture double moulures et dousines et ornements de perles au dossier, un rez-de-coeur au pourtour de la ceinture, les pieds à guaianes et à rosaces dans les cases, feuilles d'acanthes sur les consoles».
Il s'agissait de meubler rapidement le château de Saint-Cloud que la Reine venait d'acheter au duc d'Orléans. Séné prépara les bois pour 10 livres par chaises et
Hauré en confia la sculpture à un praticien non précisé. Les bois, ni peints, ni garnis furent alors expédiés à Saint-Cloud, dès la fin juillet en prévision du voyage que devaient effectuer Louis XVI et Marie Antoinette, fin août.
On peut noter qu'alors que l'ordre précisait qu'il y aurait des «ornements de perles au dossier et des rez de coeur au pourtour de la ceinture», ce fut l'inverse qui fut réalisé. Ils furent recouverts de taffetas chiné à personnages, provenant des réserves du Garde Meuble et installés dans le Salon de Diane, au bout de la Galerie d'Apollon, où ils demeurèrent jusqu'à leur vente en 1794 ou 1795. Deux chaises de cet ensemble sont conservées au Musée du Louvre (inv. OA 9391-9392).
Bibliographie:
- Pierre Verlet, Le mobilier royal français, Picard, 1992, Tome II, p 139 et pl XXX.
- B. Pallot, Le mobilier du Louvre, Faton, 1993, page 156.