La Pucelle d’Orléans de Voltaire, sa Jeanne préférée
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La Pucelle d’Orléans de Voltaire, sa Jeanne préférée
Jeanne est la pucelle préférée de Voltaire
C’est dit ici:Mémoires sur Voltaire et sur ses ouvrages. par Longchamp et Wagnière, ses secrétaires, suivis de divers écrits inédits de la Mise Du Châtelet, du Pdt Hénault, de Piron, Darnaud Baculard [sic], Thiriot, etc., tous relatifs à Voltaire.
2 volumes sur Gallica
Voltaire a toujours eu un faible pour son poeme La Pucelle qu’il avait tout le temps à portée et qu’il appelait “sa Jeanne”.
Il l’a ré-édité tant et plus, assuré de son succès.
Il y a un petit paradoxe car, pour plaire, cette publication est passée au fil du temps de
Interdit par la censure du Roi sans rogoler
à des éditions clandestines cherchant les belles vues libertines, de plus en plus belles, pour assurer de bonnes ventes. Ancêtre des Stupra des années 1920.
Il semblerait que la meilleure édition soit celle illustrée par Claude-Louis DESRAIS (Paris 1746 – Paris 1816) de 1775;
(Mas. estampes Paris)
La Pucelle d’Orléans est un poème héroï-comique en vingt et un chants de Voltaire, paru à Genève en 1752.
Voltaire commence à le rédiger en 1730 et en écrit les quatre premiers chants, pour les compléter jusqu’en 1762, année où il fait paraître la seule version officielle, en vingt-et-un chants. Entre-temps, de nombreuses versions clandestines ou non reconnues avaient vu le jour, à Genève, Paris, Amsterdam, Louvain, Londres, Glasgow, Kehl et même « Tabesterahn », « Conculix » ou « Corculia ».
Cette œuvre provoqua un véritable scandale à la cour de France. Elle fut censurée et fit longtemps partie de l’Enfer de la Bibliothèque nationale de France. (source wikipédia)
https://www.estampes-mas.fr/produit/desrais-pucelle-dorleans-de-voltaire/
Poème de Voltaire (Paris 1694 – Paris 1778)
Édition de 1775
Dessins attribuées à Claude-Louis DESRAIS (Paris 1746 – Paris 1816)
Graveur anonyme
1775
Série de 9 gravures mises en couleurs au pinceau :
chant I
chant II qui a servi de frontispice
chant VI
chant VIII
chant IX
chant XII
chant XIII
chant XIX
chant XX
Feuilles : 185 x 120 mm
Coins carrés : 140 x 90 mm
La Pucelle d’Orléans est un poème héroï-comique en vingt et un chants de Voltaire, paru à Genève en 1752.
Voltaire commence à le rédiger en 1730 et en écrit les quatre premiers chants, pour les compléter jusqu’en 1762, année où il fait paraître la seule version officielle, en vingt-et-un chants. Entre-temps, de nombreuses versions clandestines ou non reconnues avaient vu le jour, à Genève, Paris, Amsterdam, Louvain, Londres, Glasgow, Kehl et même « Tabesterahn », « Conculix » ou « Corculia ».
Cette œuvre provoqua un véritable scandale à la cour de France. Elle fut censurée et fit longtemps partie de l’Enfer de la Bibliothèque nationale de France. (source wikipédia)
(G. Avenel dit aussi)
"De 1730 à 1760, cette Pucelle fut, en effet, la compagne idéale du grand homme. Après un mémoire sur les forces motrices ou sur le feu, après quelques pages sur les croisades ou sur le saint Empire, c’était sa Jeanne que, fatigué, Voltaire évoquait, et avec laquelle il s’ébattait dans le silence des nuits. S’il fuyait de Berlin et courait les grandes routes sans trop savoir où prendre gîte, c’était Jeanne encore qui se trouvait à ses côtés et qui le consolait des infortunes du jour. A elle seule, peut-être devons-nous attribuer cette longue santé d’esprit que Voltaire conserva en dépit des plus rudes fatigues, et cette égalité d’âme qu’il retrouvait toujours à la suite des plus violentes secousses. Il ne se sépara d’elle que le jour où, réfugié en Suisse, il épousa la liberté. Aussi dirons-nous que si la Pucelle historique du moyen-âge a mérité des autels civiques pour avoir sauvé la France, c’est sottise que de jeter la pierre à la Pucelle poétique du dix-huitième siècle, qui maintint, pendant trente ans, claire et sereine la plus haute intelligence dont s’honore l’humanité de notre âge. Ce poème n’est donc pas la satire des mœurs et des héros du temps jadis : il n’a rien d’archéologique. Il nous montre, au contraire, la vie des cours, des rois et des prêtres de l’époque voltairienne. En lisant la Pucelle, les contemporains du poète ne songeaient qu’à Louis XV, à la Châteauroux, à la Pompadour, aux jansénistes, aux jésuites, etc. ; ils ne s’étonnaient pas de voir Charles VII rencontrer sur sa route les Fréron, les La Beaumelle et autres ennemis des philosophes, de même qu’en face de ces peintures vivantes, ils ne s’inquiétaient non plus si le poème avait un plan ou une fin ; car chaque page intéressait, et on le lisait par pages, comme Voltaire l’avait composé. Tout le monde du dix-huitième siècle s’en nourrit, y compris Marie-Antoinette, y compris Malesherbes, y compris nos pères de 89 et de 93, qui à table, au camp, à la tribune, dans les journaux, prenaient volontiers leurs traits dans la Pucelle." (Georges Avenel).
https://www.lamourquibouquine.com/product-page/voltaire-la-pucelle-en-21-chants-1775-figures-libres-reliure-de-muller
Puisse cette contribution nous faire connaitre les belles vue de la “Jeanne de Voltaire.”
qq vues pour les gens honnêtes ..... qui cliquent au bon endroit.
Si vous n’êtes pas d’accord, montrer les images qui prouve
charenton- Messages : 1031
Date d'inscription : 23/02/2022
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