Notre Jeu du Printemps !

Dominique Poulin a écrit:

Quelle calamité que le froid et ce n'est rien face aux souffrances réelles du menu peuple qui en perissait.  

Tout le monde en souffre. Mais les mieux armés sont les agriculteurs, qui bénéficient de la chaleur animale. Les plus à plaindre sont les pauvres et petits ouvriers des villes.

Ça devait être amusant à voir ça, une chaise à porteurs dans son appartement

Nous cherchons deux familles.

La première, illustre par le nom, la richesse et des faits de gloire.

La deuxième, alliée à la première, surtout par les états de service, mais avant tout célébrissime par celui qui fit entrer son nom dans l'histoire.

Quelles sont ces deux familles ? Nous sommes au XVIIIe siècle.

Familles françaises, anglaises, austro-allemandes, italiennes, espagnoles ?

Familles princières, aristocratiques, ou roturières ?

Faits de gloire, faits d'arme, guerre de Sept Ans, de Succession d'Autriche, d'Espagne, de Pologne ?

Familles françaises toutes les deux.

La première princière. La deuxième aristocratique.

Les faits de gloire militaire sont plutôt du XVIIe siècle contre les espagnols

Dominique Poulin a écrit:

Les faits de gloire militaire sont plutôt du XVIIe siècle contre les espagnols

... des deux ?

Condé-Turenne ?

Non, la première, illustre en premier par le rang et la gloire militaire notamment.

Oui, nous avons déjà la maison de Condé qui a protégé la deuxième.

Turenne non.

Condé et Rohan ?

Rohan non.  

La deuxième famille est très loin d'avoir l'aura de la puissance des Rohan, bien qu'elle soit très ancienne et d'extraction.
Son nom est lié à son membre principal qui se résume pourrait-on dire à lui SEUL mais célébrissime.

Condé et Maillé-Brézé ?

Non.

Le nom est familier également pour ceux qui ne sont pas particulièrement connaisseurs avec l'histoire en général.

Attention, la famille n'est pas apparentée directement aux Condé.
Elle est au service de la maison de Condé et particulièrement à celui du duc de Bourbon, 1er ministre de Louis XV.

Condé - Orléans ?

Non.
Ils servent les princes de Condé mais ne sont pas princes, ils sont comtes et marquis.

Et le nom que nous cherchons n'est pas uniquement celui d'un aristocrate !

Il fut aussi et surtout autre chose !

- un grand artiste ?
- un écrivain ?
- un scientifique chevronné ?

Écrivain !

Condé - Sade of course !!!!

Le comte s'est même tapé Mlle de Charolais si mes souvenirs sont bons

Le prince était le parrain du marquis, non ?

Oui, et il est même né à Paris à l'hôtel des Condé !  
C'est le père du marquis qui a frayé avec Mademoiselle de Charolais pour mieux se rapprocher de sa dame d'honneur dont il était amoureux et qu'il finira par épouser et qui fut la mère de Donatien Alphonse de Sade.
En passant, Sade père deviendra aussi l'amant de la princesse de Condé. Cela reste en famille !!

Je poserai quelques jalons sur ces ramifications Condé et Sade en soirée.

Bravo Cher Gouv !

Merci !   Mon énigme va arriver

Dominique Poulin a écrit:C'est le père du marquis qui a frayé avec Mademoiselle de Charolais pour mieux se rapprocher de sa dame d'honneur dont il était amoureux et qu'il finira par épouser et qui fut la mère de Donatien Alphonse de Sade.

On est bien d'accord, c'est pour cela que je parlais de la liaison du comte (le père)  et non de celle du marquis (le fils)

J'ai gardé un excellent souvenir de ma lecture de la correspondance du premier, patiemment triée, classée et annotée par le regretté Maurice Lever.



Un très beau moment XVIIIème que je conseille à tous !

Rappelons que le sinistre marquis était un apologiste de Marat .

J'ai le Sade de Maurice Lever, mais pas les Papiers de Famille !
Je l'ajoute à ma liste in-ter-mi-nable ! Je n'aurais jamais assez d'une vie pour tout lire et tout mettre en perspective dans mon esprit !

Mme de Sabran a écrit:Rappelons que le sinistre marquis était un apologiste de Marat .

Et pourtant ! Aristocrate jusqu’au bout, fort de la supériorité de son extraction sur celle de la famille de sa femme (noblesse de robe), c’est lui qui raya sa belle-mère de la liste des suspects alors qu’il était membre de la section des Piques... bien qu’il lui fut redevable de toutes ses lettres de cachet.

Cette vengeance eut été en-dessous de son rang.