Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
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Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Majesté :
Très chère Marie-Antoinette
Que je suis heureux de constater dans vos propos la même virulence que chez moi lorsqu'on se permet de douter de l'innocence de la Reine dans cette ténébreuse affaire !
J'ai été tout pareillement outré de lire l'opinion du baron... J'ose espérer que vos lumières sauront le faire changer d'avis !!!!!
Bien à vous.
Mme de Sabran :
J'ai retrouvé l'autre intrigante Cahuet ou Cahouet de Villiers ou de Villers, peu importe .... on ne va pas chipoter .
Cette femme imita écriture et signature de Marie-Antoinette, deux fois, pour se faire livrer d'importantes fournitures par Mlle Bertin ! Elle se fit juste vaguement vilipender pour tout châtiment . L'affaire ne fit ni chaud ni froid à Marie-Antoinette . Forte de son impunité, la mère Cahuet réitéra avec un nouveau faux en écriture prétendu de la main de la Reine et soutira 200 000 livres au fermier général Béranger . Dingue non ?
Cette fois, d'abord embastillée, elle est transférée ensuite au couvent de la Croix .
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Très chère Marie-Antoinette
Que je suis heureux de constater dans vos propos la même virulence que chez moi lorsqu'on se permet de douter de l'innocence de la Reine dans cette ténébreuse affaire !
J'ai été tout pareillement outré de lire l'opinion du baron... J'ose espérer que vos lumières sauront le faire changer d'avis !!!!!
Bien à vous.
Mme de Sabran :
J'ai retrouvé l'autre intrigante Cahuet ou Cahouet de Villiers ou de Villers, peu importe .... on ne va pas chipoter .
Cette femme imita écriture et signature de Marie-Antoinette, deux fois, pour se faire livrer d'importantes fournitures par Mlle Bertin ! Elle se fit juste vaguement vilipender pour tout châtiment . L'affaire ne fit ni chaud ni froid à Marie-Antoinette . Forte de son impunité, la mère Cahuet réitéra avec un nouveau faux en écriture prétendu de la main de la Reine et soutira 200 000 livres au fermier général Béranger . Dingue non ?
Cette fois, d'abord embastillée, elle est transférée ensuite au couvent de la Croix .
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Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
CLIO XVIII:
Michelle Sapori parle de cette Cahouet de Villers dans son nouvel ouvrage.
Je ne vois pas la reine avec le même regard que beaucoup d'entre vous mais elle me semble une totale victime dans cette affaire du collier.
Mme de Sabran :
Une autre dame de la Motte fit des siennes aux dépens de Marie-Antoinette: Marie-Josephe-Françoise Waldburg-Frohberg épouse du Pont de la Motte .
C'était en 1782 . Celle-ci prétendait de même être honorée de la confiance et de l'amitié de Marie-Antoinette . Elle montrait des lettres de Mme de Polignac l'invitant à Trianon ... Elle se servait d'ailleurs du cachet de la Reine, subrepticement piqué sur la table du duc de Polignac . Elle se disait au mieux avec mesdames de Lamballe, de Chimay, de Guéménée ......
Comment se servit-elle de cette panoplie de mensonges grossiers pour entourloupéter le monde ? Je l'ignore, Jules et Edmond ne le précisent pas . Toujours est-il qu'elle fut embastillée le 22 février 1782 . Elle passa l'hiver dans la forteresse, et une partie du printemps, pour en sortir finalement le 29 juin .
Reinette :
Cette deuxième La Motte me disait quelque chose. Mais comme elle n'a pas "la gloire" de l'autre, je l'avais oubliée.
Comme quoi, il était courant que des personnes mal intentionnées profitent du nom de la reine.
Dommage que Louis XVI ne se soit pas encore contenté d'une bonne lettre de cachet. Mais comme un cardinal, d'une très haute famille, y était mêlé, on aurait crié au despotisme.
Baron de Batz :
Mais c'est quoi cette cabale?!
En plus on déforme mes propos! Je n'ai jamais douté pour une seconde l'innocence de la Reine dans l'affaire du collier! Citez moi où j'aurais émis des doutes sur cela! Je dis simplement, comme par ailleurs Petitfils dans sa bio sur Louis XVI, que ce sont là deux affaires bien distinctes. Et la première donnait à La Motte l'idée de la seconde. Ensuite la Reine a été pleinement victime de la "Comtesse", laquelle je n'excuse pas, même si j'ai un faible pour elle.
J'étais au courant des fausses lettres de cette deuxième La Motte avant l'heure. C'est d'ailleurs pour cela que le Roi a insisté à donner la possibilité pour cette affaire d'être portée devant le parlement, contre l'avis de son épouse, qui voulait éviter tout le bruit que cela allait causer, et le scandale pour la famille des Rohan. Elle avait encore une fois bien raison et lui bien tort! Mais il a insisté, disant que sinon tout le monde allait penser que c'était possible d'imiter impunément les signatures royales.
Je voudrais poser une question. Ce forum permet-il des avis contraires à la pensée courante, pour ne pas dire la pensée unique? C'était toujours ma compréhension....
Majesté :
Sinon argumente tes propos , nous sommes prêts à discuter
Bien à toi.
.
Michelle Sapori parle de cette Cahouet de Villers dans son nouvel ouvrage.
Je ne vois pas la reine avec le même regard que beaucoup d'entre vous mais elle me semble une totale victime dans cette affaire du collier.
Mme de Sabran :
Une autre dame de la Motte fit des siennes aux dépens de Marie-Antoinette: Marie-Josephe-Françoise Waldburg-Frohberg épouse du Pont de la Motte .
C'était en 1782 . Celle-ci prétendait de même être honorée de la confiance et de l'amitié de Marie-Antoinette . Elle montrait des lettres de Mme de Polignac l'invitant à Trianon ... Elle se servait d'ailleurs du cachet de la Reine, subrepticement piqué sur la table du duc de Polignac . Elle se disait au mieux avec mesdames de Lamballe, de Chimay, de Guéménée ......
Comment se servit-elle de cette panoplie de mensonges grossiers pour entourloupéter le monde ? Je l'ignore, Jules et Edmond ne le précisent pas . Toujours est-il qu'elle fut embastillée le 22 février 1782 . Elle passa l'hiver dans la forteresse, et une partie du printemps, pour en sortir finalement le 29 juin .
Reinette :
Cette deuxième La Motte me disait quelque chose. Mais comme elle n'a pas "la gloire" de l'autre, je l'avais oubliée.
Comme quoi, il était courant que des personnes mal intentionnées profitent du nom de la reine.
Dommage que Louis XVI ne se soit pas encore contenté d'une bonne lettre de cachet. Mais comme un cardinal, d'une très haute famille, y était mêlé, on aurait crié au despotisme.
Baron de Batz :
Mais c'est quoi cette cabale?!
En plus on déforme mes propos! Je n'ai jamais douté pour une seconde l'innocence de la Reine dans l'affaire du collier! Citez moi où j'aurais émis des doutes sur cela! Je dis simplement, comme par ailleurs Petitfils dans sa bio sur Louis XVI, que ce sont là deux affaires bien distinctes. Et la première donnait à La Motte l'idée de la seconde. Ensuite la Reine a été pleinement victime de la "Comtesse", laquelle je n'excuse pas, même si j'ai un faible pour elle.
J'étais au courant des fausses lettres de cette deuxième La Motte avant l'heure. C'est d'ailleurs pour cela que le Roi a insisté à donner la possibilité pour cette affaire d'être portée devant le parlement, contre l'avis de son épouse, qui voulait éviter tout le bruit que cela allait causer, et le scandale pour la famille des Rohan. Elle avait encore une fois bien raison et lui bien tort! Mais il a insisté, disant que sinon tout le monde allait penser que c'était possible d'imiter impunément les signatures royales.
Je voudrais poser une question. Ce forum permet-il des avis contraires à la pensée courante, pour ne pas dire la pensée unique? C'était toujours ma compréhension....
Majesté :
Suffit de demander:baron de batz a écrit:
En plus on déforme mes propos! Je n'ai jamais douté pour une seconde l'innocence de la Reine dans l'affaire du collier! Citez moi où j'aurais émis des doutes sur cela!
:::!!!ùùù^^^^: boudoi29 :::!!!ùùù^^^^: boudoi29baron de batz a écrit: Un jour je pense on trouvera la preuve que la Reine connaissait La Motte, et qu'elle fut présente et cachée le soir de l'entrevue au Bosquet.... ;)après tout elle avait joué ce scénario sur scène peu avant, et elle fut très joueuse....
C'est bien ce qui nous offusque...un inculte avec une telle opinion n'aurait eu aucun effet sur nous...mais toi...baron de batz a écrit: J'étais au courant des fausses lettres de cette deuxième La Motte avant l'heure. C'est d'ailleurs pour cela que le Roi a insisté à donner la possibilité pour cette affaire d'être portée devant le parlement, contre l'avis de son épouse, qui voulait éviter tout le bruit que cela allait causer, et le scandale pour la famille des Rohan. Elle avait encore une fois bien raison et lui bien tort! Mais il a insisté, disant que sinon tout le monde allait penser que c'était possible d'imiter impunément les signatures royales.
Va donc sur Passion-Histoire, tu verras que tout est relatif !!!baron de batz a écrit: Je voudrais poser une question. Ce forum permet-il des avis contraires à la pensée courante, pour ne pas dire la pensée unique? C'était toujours ma compréhension....
Sinon argumente tes propos , nous sommes prêts à discuter
Bien à toi.
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Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Majesté :
Désolé, mais je ne suis convaincu de rien : ce sont deux points de vue incohérents .
Il y a complicité , ta version, ou innocence...
Bien à toi.
Reinette :
Cela induit un copinage éhonté avec une traînée .
Baron de Batz :
Sois pas obtu, cher ami. Il y a deux affaires distinctes, les historiens sont d'accord là-dessus. L'affaire du bosquet a très probablement donné à La Motte l'idée d'aller plus loin, car elle voyait à quel point Rohan pouvait être dupe. Pourquoi la seule présence de la Reine au Bosquet impliquerait complicité dans l'affaire du collier, dont elle a été une des victimes collatérales? La seule chose est qu'elle aurait été obligée de nier qu'elle connaissait La Motte, pour ne pas se compromettre dans l'extraordinaire affaire du Bosquet. Je 'n'affirme pas non plus avec certitude qu'elle a été présente au Bosquet: personne ne le sait, ni ne le saura. Une conjecture de plus, et j'avoue qu'il y aient beaucoup de raisons valables pour penser que ceci eut été un risque assez insensé! Mais l'insoumise, la joueuse, l'espiègle....
Reinette :
C'est horrible, tu me sembles irrécupérable
Mme de Sabran :
Main, bon dieu de bois , Baron , Marie-Antoinette n'est pas une victime collatérale , mais bien la vraie, la seule, victime !!!!!!!!!
.
baron de batz a écrit: Comme j'ai dit, deux affaires distinctes. Le fait que la Reine ait été présente à l'entrevue du Bosquet ne veut point dire qu'elle a été au courant de l'affaire du collier qui est venue après cette première affaire. Elle en fut très clairement la victime de cette escroquerie.
Alors vous ne pouvez maintenir à travers ce que j'ai écrit que j'ai douté une seconde de l'innocence de la Reine.
Désolé, mais je ne suis convaincu de rien : ce sont deux points de vue incohérents .
Il y a complicité , ta version, ou innocence...
Bien à toi.
Reinette :
Cela induit un copinage éhonté avec une traînée .
Baron de Batz :
Sois pas obtu, cher ami. Il y a deux affaires distinctes, les historiens sont d'accord là-dessus. L'affaire du bosquet a très probablement donné à La Motte l'idée d'aller plus loin, car elle voyait à quel point Rohan pouvait être dupe. Pourquoi la seule présence de la Reine au Bosquet impliquerait complicité dans l'affaire du collier, dont elle a été une des victimes collatérales? La seule chose est qu'elle aurait été obligée de nier qu'elle connaissait La Motte, pour ne pas se compromettre dans l'extraordinaire affaire du Bosquet. Je 'n'affirme pas non plus avec certitude qu'elle a été présente au Bosquet: personne ne le sait, ni ne le saura. Une conjecture de plus, et j'avoue qu'il y aient beaucoup de raisons valables pour penser que ceci eut été un risque assez insensé! Mais l'insoumise, la joueuse, l'espiègle....
Reinette :
C'est horrible, tu me sembles irrécupérable
Mme de Sabran :
Main, bon dieu de bois , Baron , Marie-Antoinette n'est pas une victime collatérale , mais bien la vraie, la seule, victime !!!!!!!!!
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Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54725
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Baron de Batz :
Irrécupérable pour la pensée unique?
Mais cher ami je ne fais partie d'aucune secte, j'aime la Reine voilà tout! Et je ne penserais pas moins d'elle si je savais qu'elle avait voulu faire une farce à Rohan, , même avec l'aide une jolie fille du Palais Royal qui lui ressemblait!
Majesté :
Et alors ???
Baron de Batz :
Marie Antoinette souffre plus des suites de l'affaire, que l'affaire elle-même, à cause de la mauvaise décision prise par le Roi de ne pas l'écraser dans l'œuf, mais de donner libre champ à la justice. Au début l'opinion publique fut assez favorable à la Reine, perçue comme une victime innocente dont le nom avait été traînée dans la boue, mais après avoir vu l'acharnement contre le Cardinal, elle s'est vite retournée contre Elle.
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Irrécupérable pour la pensée unique?
Mais cher ami je ne fais partie d'aucune secte, j'aime la Reine voilà tout! Et je ne penserais pas moins d'elle si je savais qu'elle avait voulu faire une farce à Rohan, , même avec l'aide une jolie fille du Palais Royal qui lui ressemblait!
Majesté :
Et alors ???
Baron de Batz :
Je ne suis pas d'accord. Les deux joailliers font faillite et l'héritage de cette perte pour leurs familles n'est soldée qu'au milieu du XIXième siècle. Rohan ne se remet jamais vraiment de cette affaire non plus.Mme de Sabran a écrit: Main, bon dieu de bois , Baron , Marie-Antoinette n'est pas une victime collatérale , mais bien la vraie, la seule, victime !!!!!!!!!
Marie Antoinette souffre plus des suites de l'affaire, que l'affaire elle-même, à cause de la mauvaise décision prise par le Roi de ne pas l'écraser dans l'œuf, mais de donner libre champ à la justice. Au début l'opinion publique fut assez favorable à la Reine, perçue comme une victime innocente dont le nom avait été traînée dans la boue, mais après avoir vu l'acharnement contre le Cardinal, elle s'est vite retournée contre Elle.
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Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Majesté :
Les mots d'Éléonore sont donc très justes... Mais oui, en plus, ta Jeanne n'a pas volé ses deux "V" !!!
Bien à vous.
Reinette :
Il me semble bien avoir toujours lu que c'est Marie-Antoinette qui a voulu que l'affaire soit portée au Parlement tant elle se sentait salie et voulait une punition publique.
De plus, qu'elle ait été espiègle, joueuse, comédienne, même à 30 ans, qu'elle aurait voulu se moquer du cardinal de Rohan qu'elle détestait, pourquoi aurait-elle permis une telle mascarade entourée de personnes sorties du caniveau ? Shocked
Elle avait autour d'elle suffisamment de personnes d'esprit et bien nées qui auraient largement eu les capacités de la faire rire aux dépens du cardinal. Pas besoin de faire appel à un faussaire, une prostituée, un petit gendarme et une folle hystérique avide d'argent et de reconnaissance sociale. C'est reconnaître ipso facto que la La Motte avait ses entrées dans l'intimité de la reine. Ce n'est pas possible. Rolling Eyes
La scène du Bosquet a bien été jugée au Parlement comme faisant partie intégrante de l'Affaire du Collier. Ce ne sont donc pas deux histoires distinctes. C'est la première qui a permis au cardinal de gober la La Motte. Cela faisait partie de son plan et je vois mal Marie-Antoinette être aussi dupe que Rohan.
Enfin, il ne faut pas prendre le problème à l'envers : ce n'est pas parce qu'elle a joué une scène semblable sur les planches qu'elle aurait fait de même dans la réalité. C'est plus un fantasme du peuple d'imaginer la reine de France capable de vivre en vrai ce qu'elle jouait sur scène.
.
Ce sont leurs affaires qui sont atteintes...Pour Marie-Antoinette , c'est Son nom même qui est souillé en L'imaginant associée à une telle affaire...baron de batz a écrit:Je ne suis pas d'accord. Les deux joailliers font faillite et l'héritage de cette perte pour leurs familles n'est soldée qu'au milieu du XIXième siècle. Rohan ne se remet jamais vraiment de cette affaire non plus.
Les mots d'Éléonore sont donc très justes... Mais oui, en plus, ta Jeanne n'a pas volé ses deux "V" !!!
Bien à vous.
Reinette :
Il me semble bien avoir toujours lu que c'est Marie-Antoinette qui a voulu que l'affaire soit portée au Parlement tant elle se sentait salie et voulait une punition publique.
De plus, qu'elle ait été espiègle, joueuse, comédienne, même à 30 ans, qu'elle aurait voulu se moquer du cardinal de Rohan qu'elle détestait, pourquoi aurait-elle permis une telle mascarade entourée de personnes sorties du caniveau ? Shocked
Elle avait autour d'elle suffisamment de personnes d'esprit et bien nées qui auraient largement eu les capacités de la faire rire aux dépens du cardinal. Pas besoin de faire appel à un faussaire, une prostituée, un petit gendarme et une folle hystérique avide d'argent et de reconnaissance sociale. C'est reconnaître ipso facto que la La Motte avait ses entrées dans l'intimité de la reine. Ce n'est pas possible. Rolling Eyes
La scène du Bosquet a bien été jugée au Parlement comme faisant partie intégrante de l'Affaire du Collier. Ce ne sont donc pas deux histoires distinctes. C'est la première qui a permis au cardinal de gober la La Motte. Cela faisait partie de son plan et je vois mal Marie-Antoinette être aussi dupe que Rohan.
Enfin, il ne faut pas prendre le problème à l'envers : ce n'est pas parce qu'elle a joué une scène semblable sur les planches qu'elle aurait fait de même dans la réalité. C'est plus un fantasme du peuple d'imaginer la reine de France capable de vivre en vrai ce qu'elle jouait sur scène.
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Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
MARIE ANTOINETTE :
Comme j'aime bien m'instruire, je viens de commander sur AMAZON en occasion le livre indiqué ci-dessous sur la cour de rohan....
en poche il existe à 0,30 centimes et en livre broché 1,90 euros !!!!
pas de quoi se ruiner !!!!!!!!
Comme l'indique MADAME DE SABRAN, nous avons eu pendant le règne de la Reine - trois dames qui ont monté des escroqueries de qualité !!!!
il faut noter que la dernière DE LA MOTTE est la plus réussie en qualité et montant du butin - ébranler la royauté, je crois qu'elle n'avait pas prévu cette réussite !!!!!
Bonne journée - je me replonge, avec palmes et lunettes, dans ma piscine de livres pour trouver le nom du gendarme (voir mémoires de Mme DE LAMBALLE de ce jour)
Amicalement MARIE ANTOINETTE smiley12 smiley12 smiley12
Comme j'aime bien m'instruire, je viens de commander sur AMAZON en occasion le livre indiqué ci-dessous sur la cour de rohan....
en poche il existe à 0,30 centimes et en livre broché 1,90 euros !!!!
pas de quoi se ruiner !!!!!!!!
Comme l'indique MADAME DE SABRAN, nous avons eu pendant le règne de la Reine - trois dames qui ont monté des escroqueries de qualité !!!!
il faut noter que la dernière DE LA MOTTE est la plus réussie en qualité et montant du butin - ébranler la royauté, je crois qu'elle n'avait pas prévu cette réussite !!!!!
Bonne journée - je me replonge, avec palmes et lunettes, dans ma piscine de livres pour trouver le nom du gendarme (voir mémoires de Mme DE LAMBALLE de ce jour)
Amicalement MARIE ANTOINETTE smiley12 smiley12 smiley12
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
MARIE ANTOINETTE :
J'ai passé quelques heures en compagnie de la Dame en relisant quelques pages de ses "mémoires" éditées en 1789 racontant comment elle a rencontré la Reine pour lui remettre un placet et celle-ci l'a bien reçue, ensuite l'a fait venir dans son appartement et au PETIT TRIANON !!!!!
Dans cette édition j'ai retrouvé un texte en deux parties sur l'histoire de MARIE ANTOINETTE vendu en 1789 !!!! l'édition ne comporte que le premier tome !!!! document trouvé à LA BASTILLE !!!!!!
je possède une autre édition de cette "histoire" avec les deux parties/tomes - dans le second le ton change !!!! la Reine parle à la première personne et indique sa rencontre avec Madame DE LA MOTTE - pratiquement un copier-coller - elle trouve la personne amusante et l'invite au PETIT TRIANON et là !!!!!!!!!! elles ont une relation privée !!!! aux lieu et place de FERSEN !!!!!!
Ce qui est étonnant - les deux livres sont édités en 1789 et l'on peut penser que l'auteur du texte dit "trouvé à la Bastille" a lu les mémoires avant la rédaction du texte et après le 14 Juillet !!!!!!!
alors que nos auteurs modernes n'évoquent point sérieusement le complot des perruquiers ni l'affaire François MAINGOT - en réfléchissant j'ai consulté EMILE CAMPARDON et j'ai tout trouvé dans son ouvrage de 1863 - MARIE ANTOINETTE A LA CONCIERGERIE - Archiviste au Archives de l'Empire, auteur du TRIBUNAL REVOLUTIONNAIRE.
François MAINGOT prévenu d'avoir trempé ses souliers et son mouchoir dans le sang de MARIE ANTOINETTE !!!!
nous lisons le témoignage de FRANCOIS LACAN, sous lieutenant des Canonniers ainsi que d'autres témoins
le premier interrogatoire + les deux jugements dont le second lui donnera la liberté
FRANCOIS MAINGOT était un ancien soldat, fripier de son état et gendarme !!!!!!!
CAMPARDON ne donne que quelques informations, l'entier gros dossier se trouve aux ARCHIVES NATIONALES avec celui des perruquiers.
Je vous conseille d'acheter cet ouvrage si vous le trouvez... il est rare, mais indispensable pour bonne bibliothèque.
Amicalement MARIE ANTOINETTE
.
J'ai passé quelques heures en compagnie de la Dame en relisant quelques pages de ses "mémoires" éditées en 1789 racontant comment elle a rencontré la Reine pour lui remettre un placet et celle-ci l'a bien reçue, ensuite l'a fait venir dans son appartement et au PETIT TRIANON !!!!!
Dans cette édition j'ai retrouvé un texte en deux parties sur l'histoire de MARIE ANTOINETTE vendu en 1789 !!!! l'édition ne comporte que le premier tome !!!! document trouvé à LA BASTILLE !!!!!!
je possède une autre édition de cette "histoire" avec les deux parties/tomes - dans le second le ton change !!!! la Reine parle à la première personne et indique sa rencontre avec Madame DE LA MOTTE - pratiquement un copier-coller - elle trouve la personne amusante et l'invite au PETIT TRIANON et là !!!!!!!!!! elles ont une relation privée !!!! aux lieu et place de FERSEN !!!!!!
Ce qui est étonnant - les deux livres sont édités en 1789 et l'on peut penser que l'auteur du texte dit "trouvé à la Bastille" a lu les mémoires avant la rédaction du texte et après le 14 Juillet !!!!!!!
alors que nos auteurs modernes n'évoquent point sérieusement le complot des perruquiers ni l'affaire François MAINGOT - en réfléchissant j'ai consulté EMILE CAMPARDON et j'ai tout trouvé dans son ouvrage de 1863 - MARIE ANTOINETTE A LA CONCIERGERIE - Archiviste au Archives de l'Empire, auteur du TRIBUNAL REVOLUTIONNAIRE.
François MAINGOT prévenu d'avoir trempé ses souliers et son mouchoir dans le sang de MARIE ANTOINETTE !!!!
nous lisons le témoignage de FRANCOIS LACAN, sous lieutenant des Canonniers ainsi que d'autres témoins
le premier interrogatoire + les deux jugements dont le second lui donnera la liberté
FRANCOIS MAINGOT était un ancien soldat, fripier de son état et gendarme !!!!!!!
CAMPARDON ne donne que quelques informations, l'entier gros dossier se trouve aux ARCHIVES NATIONALES avec celui des perruquiers.
Je vous conseille d'acheter cet ouvrage si vous le trouvez... il est rare, mais indispensable pour bonne bibliothèque.
Amicalement MARIE ANTOINETTE
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Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Reinette :
Voilà ce que je lis dans l'Olivier Blanc, un peu interloquée :
Marie-Antoinette communique d'elle-même l'image trompeuse d'une femme trop belle et comblée quand survint le "scandale du Collier". Contrairement à ce qui a été souvent avancé, c'est certainement en confiant au Parlement de Paris l'instruction de cette affaire d'escroquerie, dans laquelle la reine et le cardinal de Rohan avaient fait preuve d'une incroyable légèreté, que le baron de Breteuil contribua habilement à la dégonfler, sinon à en atténuer les effets les plus fâcheux pour l'image de la monarchie dans l'opinion. Toute la cour et partant la domesticité, donc l'opinion, savaient en effet que Mlle de Valois de Saint-Rémy avait approché la reine ; et c'est sur ce point que le Parlement, secondé par la police secrète du royaume, fit diligence, orientant l'enquête de telle manière que la reine parut avoir toujours ignoré l'existence de la comtesse de La Motte.
Ainsi fut créée de toutes pièces la version qui prévalut officiellement et à laquelle se sont rangés docilement beaucoup d'historiens. Car, en 1785, au moment où "l'affaire" prenait une certaine ampleur, Mme Vigée Le Brun exposait au Salon du Louvre un portrait superbe, celui de la baronne de Crussol tenant une partition de Gluck, en robe de soie rouge bordée de fourrure noire. Or cette dame et ses sœurs, Mme de Clermont-Tonnerre et de Rochechouart-Faudoas, étaient les filles de Mme Bernard de Boulainvilliers qui avait adopté les demoiselles de Valois et leur frère en 1763, les avait élevés au château de Passy, puis placé les deux filles à l'abbaye de Longchamp où n'étaient admises que les demoiselles de la noblesse. A la fin des années 1770 et aussitôt après son mariage avec le comte de La Motte de la Pénicière -sous les auspices du bailli Emmanuel Henri Charles de Crussol, grand bailli d'épée au bailliage de Bar-sur-Aube et ami de Rohan-, la nouvelle comtesse Jeanne de La Motte-Valois eut réellement ses entrées à Versailles. Et contrairement à ce que l'enquête du Parlement (sous l'influence du président de Boulainvilliers lui-même) a cherché à démontrer à la demande du baron de Breteuil, elle y avait été fort bien accueillie par les princes et princesses qui la pensionnèrent.
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Voilà ce que je lis dans l'Olivier Blanc, un peu interloquée :
Marie-Antoinette communique d'elle-même l'image trompeuse d'une femme trop belle et comblée quand survint le "scandale du Collier". Contrairement à ce qui a été souvent avancé, c'est certainement en confiant au Parlement de Paris l'instruction de cette affaire d'escroquerie, dans laquelle la reine et le cardinal de Rohan avaient fait preuve d'une incroyable légèreté, que le baron de Breteuil contribua habilement à la dégonfler, sinon à en atténuer les effets les plus fâcheux pour l'image de la monarchie dans l'opinion. Toute la cour et partant la domesticité, donc l'opinion, savaient en effet que Mlle de Valois de Saint-Rémy avait approché la reine ; et c'est sur ce point que le Parlement, secondé par la police secrète du royaume, fit diligence, orientant l'enquête de telle manière que la reine parut avoir toujours ignoré l'existence de la comtesse de La Motte.
Ainsi fut créée de toutes pièces la version qui prévalut officiellement et à laquelle se sont rangés docilement beaucoup d'historiens. Car, en 1785, au moment où "l'affaire" prenait une certaine ampleur, Mme Vigée Le Brun exposait au Salon du Louvre un portrait superbe, celui de la baronne de Crussol tenant une partition de Gluck, en robe de soie rouge bordée de fourrure noire. Or cette dame et ses sœurs, Mme de Clermont-Tonnerre et de Rochechouart-Faudoas, étaient les filles de Mme Bernard de Boulainvilliers qui avait adopté les demoiselles de Valois et leur frère en 1763, les avait élevés au château de Passy, puis placé les deux filles à l'abbaye de Longchamp où n'étaient admises que les demoiselles de la noblesse. A la fin des années 1770 et aussitôt après son mariage avec le comte de La Motte de la Pénicière -sous les auspices du bailli Emmanuel Henri Charles de Crussol, grand bailli d'épée au bailliage de Bar-sur-Aube et ami de Rohan-, la nouvelle comtesse Jeanne de La Motte-Valois eut réellement ses entrées à Versailles. Et contrairement à ce que l'enquête du Parlement (sous l'influence du président de Boulainvilliers lui-même) a cherché à démontrer à la demande du baron de Breteuil, elle y avait été fort bien accueillie par les princes et princesses qui la pensionnèrent.
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Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Mme de Sabran :
Le gros problème, c'est qu'Olivier Blanc ne cite aucune source à ce propos. Donc...
Peux tu me dire quel est ce livre ?
Reinette :
Portraits de femmes, artistes et modèles à l'époque de Marie-Antoinette, Olivier Blanc, p. 157-158.
Voilà ce qu'il écrit en note :
Contrairement à ce qu'affirment Funck-Brentano et quelques autres après lui, les Mémoires justificatifs authentiques de Mme de La Motte, qui récusent la version officielle bétonnée par l'autorité judiciaire d'Ancien Régime, sont à examiner avec attention. Elle-même mourut subitement à Londres au moment d'adresser une demande officielle de réhabilitation à l'Assemblée nationale (1791). Les circonstances de ce décès sont énigmatiques.
Baron de Batz :
Mais, pardonnez-moi, je ne vois pas bien ce que Olivier Blanc avance ici de si extraordinaire ??
Il ne dit pas qu'elle côtoya amicalement la reine !
Que la Jeanne se soit baladée à la cour ?
C'est vrai.
Qu'elle attira l'attention de princesses ? C'est vrai aussi. Et vas-y que je tombe dans les pommes à tout va !
Qu'elle reçut "pensions" ? C'est vrai aussi, et la première est même signée de la main de Louis XVI, et suivra une autre aumône de Mme Élisabeth.
Mais quoi ??!!
Quant à ses Mémoires, qu'ils soient pour partie de sa main ou non, ils n'en restent pas moins les délires rageurs d'une mythomane (ou d'un pamphlétaire).
Je ne vois pas pourquoi leur accorder plus de crédit ??
.
Le gros problème, c'est qu'Olivier Blanc ne cite aucune source à ce propos. Donc...
Peux tu me dire quel est ce livre ?
Reinette :
Portraits de femmes, artistes et modèles à l'époque de Marie-Antoinette, Olivier Blanc, p. 157-158.
Voilà ce qu'il écrit en note :
Contrairement à ce qu'affirment Funck-Brentano et quelques autres après lui, les Mémoires justificatifs authentiques de Mme de La Motte, qui récusent la version officielle bétonnée par l'autorité judiciaire d'Ancien Régime, sont à examiner avec attention. Elle-même mourut subitement à Londres au moment d'adresser une demande officielle de réhabilitation à l'Assemblée nationale (1791). Les circonstances de ce décès sont énigmatiques.
Baron de Batz :
Mais, pardonnez-moi, je ne vois pas bien ce que Olivier Blanc avance ici de si extraordinaire ??
Il ne dit pas qu'elle côtoya amicalement la reine !
Que la Jeanne se soit baladée à la cour ?
C'est vrai.
Qu'elle attira l'attention de princesses ? C'est vrai aussi. Et vas-y que je tombe dans les pommes à tout va !
Qu'elle reçut "pensions" ? C'est vrai aussi, et la première est même signée de la main de Louis XVI, et suivra une autre aumône de Mme Élisabeth.
Mais quoi ??!!
Quant à ses Mémoires, qu'ils soient pour partie de sa main ou non, ils n'en restent pas moins les délires rageurs d'une mythomane (ou d'un pamphlétaire).
Je ne vois pas pourquoi leur accorder plus de crédit ??
.
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54725
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
La nuit, la neige :
A part les Mémoires délirants de la dame (ou de l'auteur) et ses fantasmes (y compris les plus hot), on se le demande ?
Du reste, je ne vois pas trop comment le Parlement aurait fait diligence au pouvoir royal ?
Il est bien davantage à la botte et sous la pression des Rohan !
Quant au baron de Breteuil, on peut dire qu'il a été bien en dessous de ce qu'on attendait de lui dans cette affaire.
Enfin, si vraiment Marie-Antoinette et la comtesse s'étaient plus ou moins croisées, je ne vois pas trop ce qui aurait changé le fond de cette affaire ?
Baron de Batz :
Alors il va falloir demander à Olivier Blanc d'où il tient ces infos.
Ma théorie que la Reine ait pu (j'écris bien ait pu) assister à la mascarade au Bosquet avec son amie Lamotte ne semble pas du coup si extravagant. De toute façon dans tout cela il y a trop de zones d'ombres, la visite de la Princesse de Lamballe, l'évasion de la Comtesse, sa mort suspecte, son acharnement à vouloir à tous prix faire éclater sa vérité....même après avoir été punie et en terrain neutre, tout cela fait réfléchir. Personne ne saura jamais, et je n'aimerais pour cette raison pas polémiquer avec ceux ici qui ne supportent pas même l'idée de son implication.
Reinette :
No comment...
.
invitée a écrit: Ce qu'il dit d'extraordinaire, c'est qu'il prétend que la version officielle dégagea Marie Antoinette de cette fréquentation. En d'autres termes, que la reine a menti. Nous aimerions donc des sources.
A part les Mémoires délirants de la dame (ou de l'auteur) et ses fantasmes (y compris les plus hot), on se le demande ?
Du reste, je ne vois pas trop comment le Parlement aurait fait diligence au pouvoir royal ?
Il est bien davantage à la botte et sous la pression des Rohan !
Quant au baron de Breteuil, on peut dire qu'il a été bien en dessous de ce qu'on attendait de lui dans cette affaire.
Enfin, si vraiment Marie-Antoinette et la comtesse s'étaient plus ou moins croisées, je ne vois pas trop ce qui aurait changé le fond de cette affaire ?
Baron de Batz :
Alors il va falloir demander à Olivier Blanc d'où il tient ces infos.
Ma théorie que la Reine ait pu (j'écris bien ait pu) assister à la mascarade au Bosquet avec son amie Lamotte ne semble pas du coup si extravagant. De toute façon dans tout cela il y a trop de zones d'ombres, la visite de la Princesse de Lamballe, l'évasion de la Comtesse, sa mort suspecte, son acharnement à vouloir à tous prix faire éclater sa vérité....même après avoir été punie et en terrain neutre, tout cela fait réfléchir. Personne ne saura jamais, et je n'aimerais pour cette raison pas polémiquer avec ceux ici qui ne supportent pas même l'idée de son implication.
Reinette :
baron de batz a écrit: Ma théorie que la Reine ait pu (j'écris bien ait pu) assister à la mascarade au Bosquet avec son amie Lamotte ne semble pas du coup si extravagant.
No comment...
.
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Fleurdelys :
Pour moi, c`est impossible que Marie Antoinette était amie avec la Lamotte et qu`elle ait participé avec à la rencontre du bosquet. Pour moi la Lamotte et ses complices a monté une supercherie pour soutirer de l`argent avec ce collier et Rohan a été victime de leur méfait. La reine n'a rien à voir là-dedans.Cela est mon avis.
Fleurdelys
CALONNE :
Simone BERTIERE penche également pour le fait que les deux femmes, la comtesse et la Reine, ne se connaissaient pas. Par contre, l'idée que MARIE ANTOINETTE ait assisté à la scène du bosquet, comédie montée pour ridiculiser ROHAN à ses yeux, reste fortement ancrée chez certains.
Dans le GERFAUT, c'est le parti de JULIETTE BENZONI, qui met en scène la Reine, assistant à la fameuse scène, dissimulée derrière un grillage et s'amusant du ridicule de ROHAN à ses yeux, avant de s'offusquer qu'il la confonde si facilement avec une fille des rues.
Invitée :
[quote=Graille] Amie certes non , mais qu'elle l'ai entraperçue à la Cour au milieu d'une foule d'autres personnes , certainement oui . Que la reine dise qu'elle ne la connaissait pas au moment du procès est tout de même normal et logique : la Cour ce fut un déferlement sans fin de milliers de personnes vous scrutant chaque jour : comment se souvenir de tout le monde !!![/quote]
A l'époque du scandale, la reine a affirmé que la femme Lamotte n'avais jamais eu accès auprès d'elle. Voilà. Elle a pu entendre parler de cette aventurière qui défrayait la galerie, la croiser, même... mais à la manière de Joely Richardson dans le film, en faisant un pas de côté pour éviter de marcher sur son corps évanoui.
Olivier Blanc
Rien n'est réglé. Les jugement très importants de mai et juillet 1792 que vous ignorez à l'évidence - et vous n'êtes pas la seule, apparemment - ont annulé la procédure de mai 1786 et blanchi M. et Mme de La Motte.
Cette procédure monstrueuse avec faux témoins et interrogatoires pipés était donc bien un montage policier opéré par Lenoir et Asmodée Quidor sous les ordres de Breteuil. Et c'est ce "vice de forme" qui a provoqué l'annulation de la procédure qui a permis à la Motte de recouvrer ses biens dès avril 1793.
Officiellement, l'état français a admis l'innocence de la comtesse de La Motte.
Que cela vous plaise ou non.
Merci d'éviter les formules agressives et vulgaires surtout sous l'anonymat. Et n'oubliez pas de citer la référence à mes livres quand vous vous permettez d'en reprendre de longs extraits à votre compte (discussion sur la princesse de Lamballe). merci d'argumenter et de ne pas seulement aboyer.
Si vous voulez être crédible, je vous conseille de vous lever de votre siège et d'aller travailler aux archives !
Mme de Sabran :
Mais dans quel but ?
Comment, pour quelles raisons obscures, Louis XVI et Marie-Antoinette auraient-ils favorisé l'évasion de la Salpêtrière ???
Croyez-vous, comme quelques historiens, que Marie-Antoinette ait observé la scène du bosquet, cachée dans la verdure ?!!!
C'est une assertion tellement choquante qu'elle semble surréaliste .
Voyez-vous, Monsieur, vous affirmez tout à fait gratuitement si vous n'étayez pas vos informations .
C'est ce dont nous vous serions reconnaissants .
Que la visite de la princesse de Lamballe ait pu avoir pour objet de prévenir, de la part du couple royal, Jeanne de la Motte de son évasion prochaine signifierait une connivence entre la reine et cette aventurière.
Comment serait-ce crédible ?
.
Pour moi, c`est impossible que Marie Antoinette était amie avec la Lamotte et qu`elle ait participé avec à la rencontre du bosquet. Pour moi la Lamotte et ses complices a monté une supercherie pour soutirer de l`argent avec ce collier et Rohan a été victime de leur méfait. La reine n'a rien à voir là-dedans.Cela est mon avis.
Fleurdelys
CALONNE :
Simone BERTIERE penche également pour le fait que les deux femmes, la comtesse et la Reine, ne se connaissaient pas. Par contre, l'idée que MARIE ANTOINETTE ait assisté à la scène du bosquet, comédie montée pour ridiculiser ROHAN à ses yeux, reste fortement ancrée chez certains.
Dans le GERFAUT, c'est le parti de JULIETTE BENZONI, qui met en scène la Reine, assistant à la fameuse scène, dissimulée derrière un grillage et s'amusant du ridicule de ROHAN à ses yeux, avant de s'offusquer qu'il la confonde si facilement avec une fille des rues.
Invitée :
[quote=Graille] Amie certes non , mais qu'elle l'ai entraperçue à la Cour au milieu d'une foule d'autres personnes , certainement oui . Que la reine dise qu'elle ne la connaissait pas au moment du procès est tout de même normal et logique : la Cour ce fut un déferlement sans fin de milliers de personnes vous scrutant chaque jour : comment se souvenir de tout le monde !!![/quote]
A l'époque du scandale, la reine a affirmé que la femme Lamotte n'avais jamais eu accès auprès d'elle. Voilà. Elle a pu entendre parler de cette aventurière qui défrayait la galerie, la croiser, même... mais à la manière de Joely Richardson dans le film, en faisant un pas de côté pour éviter de marcher sur son corps évanoui.
Olivier Blanc
Invitée a écrit:
Dans la mesure où Olivier Blanc ne donne aucune source, pour moi, c'est réglé.
Rien n'est réglé. Les jugement très importants de mai et juillet 1792 que vous ignorez à l'évidence - et vous n'êtes pas la seule, apparemment - ont annulé la procédure de mai 1786 et blanchi M. et Mme de La Motte.
Cette procédure monstrueuse avec faux témoins et interrogatoires pipés était donc bien un montage policier opéré par Lenoir et Asmodée Quidor sous les ordres de Breteuil. Et c'est ce "vice de forme" qui a provoqué l'annulation de la procédure qui a permis à la Motte de recouvrer ses biens dès avril 1793.
Officiellement, l'état français a admis l'innocence de la comtesse de La Motte.
Que cela vous plaise ou non.
Merci d'éviter les formules agressives et vulgaires surtout sous l'anonymat. Et n'oubliez pas de citer la référence à mes livres quand vous vous permettez d'en reprendre de longs extraits à votre compte (discussion sur la princesse de Lamballe). merci d'argumenter et de ne pas seulement aboyer.
Si vous voulez être crédible, je vous conseille de vous lever de votre siège et d'aller travailler aux archives !
Oui bien sûr et merci de votre intervention. Les actes notariés concernant les protagonistes de l'affaire dite du collier n'ont jamais été exploités par aucun historien à ma connaissance. Quelques uns sont sous mes yeux, mais je ne peux vous donner les cotes ici. Le pillage est une chose courante de nos jours. Cela sera bientôt publié, désolé et merci de votre patience. Hastier et Evelyne Lever ont eu une juste intuition. Cette affaire est vraiment sordide, avec tant de décès suspects comme celui de Mme de la Motte ou de son frère, celui de Baudard de Saint-James ou encore Melle Le Gay d'Essigny dite Oliva qui fut obligée de signer un faux témoignage qui lui fut dicté comme le furent les dépositions diverses et imaginaires qui étaient destinées à accabler la pauvre comtesse de la Motte . Ces pratiques sont mises en œuvre par toutes les polices politiques et cela fait froid dans le dos. Le Comité de sûreté générale sous la Terreur n'a pas fait autre chose quand il avait l'ordre de se débarrasser de personnes qui lui étaient désignées par Barère ou autre.Madame de Chimay a écrit: Oh, je vous en prie, ne recommençons pas les disputes !La paix est un bien si précieux !
Mme de Sabran :
Mais dans quel but ?
Comment, pour quelles raisons obscures, Louis XVI et Marie-Antoinette auraient-ils favorisé l'évasion de la Salpêtrière ???
Croyez-vous, comme quelques historiens, que Marie-Antoinette ait observé la scène du bosquet, cachée dans la verdure ?!!!
C'est une assertion tellement choquante qu'elle semble surréaliste .
Voyez-vous, Monsieur, vous affirmez tout à fait gratuitement si vous n'étayez pas vos informations .
C'est ce dont nous vous serions reconnaissants .
Que la visite de la princesse de Lamballe ait pu avoir pour objet de prévenir, de la part du couple royal, Jeanne de la Motte de son évasion prochaine signifierait une connivence entre la reine et cette aventurière.
Comment serait-ce crédible ?
.
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Majesté :
Et en quoi son témoignage est-il un faux ?
Bien à vous.
Mme de Sabran :
Par ailleurs, dans son ouvrage Les diamants de la guillotine, Pierre Combescot avance que la somme d'argent remise par la princesse de Lamballe à la mère supérieure de la Salpêtrière est réunie grâce à une tombola organisée sous la houlette du duc d'Orléans .
Que pensez-vous de cette hypothèse ?
Vous n'évoquez guère le futur Égalité, dans tout ce que nous venons de lire de votre part . Il était pourtant un proche de Mme de Lamballe et des Boulainvilliers .
Ne lui prêtez vous aucun rôle dans toute cette affaire ?
Majesté :
Je serais curieux de connaître votre opinion là-dessus aussi...
Car Pierre Combescot , que j'ai contacté par téléphone, m'a juste dit que ça faisait trop longtemps qu'il avait écrit le livre pour pouvoir se souvenir d'un tel détail...
Un tel détail???
Un truc comme ça (surtout si on le révèle de par nos recherches) on s'en souvient toujours...
N'est-ce donc que du pipeau de roman?
Bien à vous.
.......................................... FIN DE CE BOUTURAGE !
.........................
Comment est morte Nicole Le Gay?Olivier Blanc a écrit: Cette affaire est vraiment sordide, avec tant de décès suspects comme celui de Melle Le Gay d'Essigny dite Oliva qui fut obligée de signer un faux témoignage qui lui fut dicté comme le furent les dépositions diverses et imaginaires qui étaient destinées à accabler la pauvre comtesse de la Motte .
Et en quoi son témoignage est-il un faux ?
Bien à vous.
Mme de Sabran :
Par ailleurs, dans son ouvrage Les diamants de la guillotine, Pierre Combescot avance que la somme d'argent remise par la princesse de Lamballe à la mère supérieure de la Salpêtrière est réunie grâce à une tombola organisée sous la houlette du duc d'Orléans .
Que pensez-vous de cette hypothèse ?
Vous n'évoquez guère le futur Égalité, dans tout ce que nous venons de lire de votre part . Il était pourtant un proche de Mme de Lamballe et des Boulainvilliers .
Ne lui prêtez vous aucun rôle dans toute cette affaire ?
Majesté :
Je serais curieux de connaître votre opinion là-dessus aussi...
Car Pierre Combescot , que j'ai contacté par téléphone, m'a juste dit que ça faisait trop longtemps qu'il avait écrit le livre pour pouvoir se souvenir d'un tel détail...
Un tel détail???
Un truc comme ça (surtout si on le révèle de par nos recherches) on s'en souvient toujours...
N'est-ce donc que du pipeau de roman?
Bien à vous.
.......................................... FIN DE CE BOUTURAGE !
.........................
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Damned !!! La femme la Motte se fait la malle !!!
De Versailles, le 27 juin 1787.
Madame de la Mothe s'est échappée de la Salpêlrière ; les gazettes l'ont dit, mais elles ont divagué et déraisonné sur cet événement, plus digne d'être approfondi qu'on ne le croira d'abord. Son évasion a été concertée avec le gouvernement, qui a fait faire assez maladroitement une brèche au mur, pour persuader qu'elle étoit volontaire. C'est un fruit du voyage de madame de Polignac et du comte de laudreuil à Bath. On prétend que M. de la Mothe a mis à ce prix et à celui d'une bourse de quatre mille louis la cession de quelques lettres de la Reine à sa femme, lettres qu'il étoit prêt à rendre publiques pour se justifier. Madame de Polignac revient triomphante avec la conquête de ces lettres. Ce fait semble venir à l'appui du soupçon que quelques personnes ont conçu d'une intrigue obscure qui cxpliqueroit, en effet, les problèmes de l'affaire du collier, la conduite du baron de Rreteuil, qui en avoit le secret, et l'ignorance à laquelle le public est condamné sur la vérité dans cette occasion comme en bien d'autres.
( La Correspondance secrète )
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... demain est un autre jour .
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Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
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Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
.
... de surprise en surprise, toujours la Motte !
Jeanne de Valois-Saint-Rémy, Comtesse de la Motte
Jeanne De, Coffret Trousseau, Bonjour Poupée, Aime, Poupées Historiques, Photos Historiques, Poupées Antoinette, Marie Antoinette, Poupées
Countess de la Motte (necklace) Portrait by artist-historian George Stuart. Visit Our Site For More Information:
https://fr.pinterest.com/pin/163888873910773910/
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Countess de la Motte (necklace) Portrait by artist-historian George Stuart. Visit Our Site For More Information:
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Tu ne connaissais pas cette poupée?
Il est dommage vu le travail apporté pour représenter le collier aussi minutieusement qu'il ne soit pas porté convenablement avec les deux pans latéraux dans le dos... àè-è\':
Bien à vous.
Il est dommage vu le travail apporté pour représenter le collier aussi minutieusement qu'il ne soit pas porté convenablement avec les deux pans latéraux dans le dos... àè-è\':
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Cela me ferait mal au sein (comme on dit ), que cette charmante femme soit la comtesse de la Motte...
Mais enfin, voici un portrait qui sera présenté par Sotheby's, à l'occasion d'une vente aux enchères organisée le 17 juin 2017, à Paris.
Je cite (extraits) :
Elisabeth-Louise Vigée Le Brun
Portrait of a lady said portrait of Jeanne de Valois, comtesse de la Motte
Oil on canvas - 74,5 x 60 cm
Photo : Sotheby's
Note du catalogue :
Vous pouvez zapper la majeure partie du texte, qui concerne Elisabeth Vigée Lebrun
Witness of the final flames of the Old French Regime, Elisabeth-Louise Vigée Le Brun had, at the end of the 18th century, offered her genius for the representation of a society that was destined to disappear. It is partly through their nature as the ultimate testimony that her pre-Revolution canvases are today among the most sought after.
Paradoxically, it was with this modern woman, free and revolutionary in one sense, who was accused of embodying the ideals of another era.
Whereas being a female artist, she owed her ascension and support to her great dispositions, abnegation, and immense work ethic.
Improperly driven out of French territory, she retained an immense resentment and found, within the reprieve of the European monarchy, a diverted means to practice her art.
"The women reigned then; the Revolution dethroned them," she wrote as a final provocation in a letter to the Princess Kurakin.
Her father, Louis Vigée was a pastel painter of portraits and recognized as excellent.
While the father had enjoyed an honorable career, it was no comparison with the prodigious elevation of his daughter, as member of a modest studio for a ceiling painter, Gabriel Briard painted at the age of twenty-three the portrait of the new Queen of France, Marie Antoinette in 1778.
At the age of nineteen, she was admitted into the Saint-Luc Academy, where her father had worked before her. All Paris then requested her. "... I was overwhelmed with orders and was very much in vogue (...) " she confided again.
From Libertines, who forced Louise's anxious mother to watch her during the sitting sessions, to the Princesse of Craon in 1776, all Paris was waiting for a portrait by Le Brun.
Her method of making women pose naturally was well-liked. "After getting the confidence of my models, I was able to drape them according to my fancy."
A certain tendency would have us see in our model, with a somewhat enigmatic smile, the features of the instigator of the Queen's necklace affair, Jeanne de Valois, Countess de la Motte (Fig 1).
It was in 1780 that she had sought the title of Countess and tried to integrate into certain cenacles, a date that might suit our portrait.
Indeed, the painter of princesses and ambassadors often no longer painted the upper middle class during this decade.
* Source et infos complémentaires : http://www.sothebys.com/en/auctions/2017/tableaux-sculptures-dessins-anciens-xix-siecle-pf1709.html
Mais enfin, voici un portrait qui sera présenté par Sotheby's, à l'occasion d'une vente aux enchères organisée le 17 juin 2017, à Paris.
Je cite (extraits) :
Elisabeth-Louise Vigée Le Brun
Portrait of a lady said portrait of Jeanne de Valois, comtesse de la Motte
Oil on canvas - 74,5 x 60 cm
Photo : Sotheby's
Note du catalogue :
Vous pouvez zapper la majeure partie du texte, qui concerne Elisabeth Vigée Lebrun
Witness of the final flames of the Old French Regime, Elisabeth-Louise Vigée Le Brun had, at the end of the 18th century, offered her genius for the representation of a society that was destined to disappear. It is partly through their nature as the ultimate testimony that her pre-Revolution canvases are today among the most sought after.
Paradoxically, it was with this modern woman, free and revolutionary in one sense, who was accused of embodying the ideals of another era.
Whereas being a female artist, she owed her ascension and support to her great dispositions, abnegation, and immense work ethic.
Improperly driven out of French territory, she retained an immense resentment and found, within the reprieve of the European monarchy, a diverted means to practice her art.
"The women reigned then; the Revolution dethroned them," she wrote as a final provocation in a letter to the Princess Kurakin.
Her father, Louis Vigée was a pastel painter of portraits and recognized as excellent.
While the father had enjoyed an honorable career, it was no comparison with the prodigious elevation of his daughter, as member of a modest studio for a ceiling painter, Gabriel Briard painted at the age of twenty-three the portrait of the new Queen of France, Marie Antoinette in 1778.
At the age of nineteen, she was admitted into the Saint-Luc Academy, where her father had worked before her. All Paris then requested her. "... I was overwhelmed with orders and was very much in vogue (...) " she confided again.
From Libertines, who forced Louise's anxious mother to watch her during the sitting sessions, to the Princesse of Craon in 1776, all Paris was waiting for a portrait by Le Brun.
Her method of making women pose naturally was well-liked. "After getting the confidence of my models, I was able to drape them according to my fancy."
A certain tendency would have us see in our model, with a somewhat enigmatic smile, the features of the instigator of the Queen's necklace affair, Jeanne de Valois, Countess de la Motte (Fig 1).
It was in 1780 that she had sought the title of Countess and tried to integrate into certain cenacles, a date that might suit our portrait.
Indeed, the painter of princesses and ambassadors often no longer painted the upper middle class during this decade.
* Source et infos complémentaires : http://www.sothebys.com/en/auctions/2017/tableaux-sculptures-dessins-anciens-xix-siecle-pf1709.html
La nuit, la neige- Messages : 17807
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Oui, très très curieux intitulé ...
Pourquoi la Motte ?
Pourquoi la Motte ?
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Mme de Sabran- Messages : 54725
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Très curieux, oui et non.
C'est fréquent lors de vente aux enchères le "dit".
La provenance signalée par Sotheby's est la suivante :
Sale Frederick Muller & Cie, Amsterdam, 27-28 November 1906 ;
Gallery Willis & Smith, London circa 1936 ;
Collection Sir Stephenson Kent, London ;
Acquired by the familiy of the present owner in the 1980s
Bon...du XXe siècle, tout ça.
L'un d'eux avait donc dans l'idée, ou la "preuve", qu'il s'agissait d'un portrait de la comtesse de la Motte.
Cette photo d'archive présente ce portrait avec son cadre (d'origine ?) et un cartel :
Le nom précisé est Countess Valois de Valmar : http://brigittegastelancestry.com/royal/arti-v.htm
Pourquoi Valmar ? C'est kiki, koikoi ?
La photo du catalogue Sotheby's est sans le cadre, mais peut-être accompagne-t-il toujours ce portrait ?
Ceci dit, un cartel sur un cadre ne prouve pas grand chose.
C'est fréquent lors de vente aux enchères le "dit".
La provenance signalée par Sotheby's est la suivante :
Sale Frederick Muller & Cie, Amsterdam, 27-28 November 1906 ;
Gallery Willis & Smith, London circa 1936 ;
Collection Sir Stephenson Kent, London ;
Acquired by the familiy of the present owner in the 1980s
Bon...du XXe siècle, tout ça.
L'un d'eux avait donc dans l'idée, ou la "preuve", qu'il s'agissait d'un portrait de la comtesse de la Motte.
Cette photo d'archive présente ce portrait avec son cadre (d'origine ?) et un cartel :
Le nom précisé est Countess Valois de Valmar : http://brigittegastelancestry.com/royal/arti-v.htm
Pourquoi Valmar ? C'est kiki, koikoi ?
La photo du catalogue Sotheby's est sans le cadre, mais peut-être accompagne-t-il toujours ce portrait ?
Ceci dit, un cartel sur un cadre ne prouve pas grand chose.
La nuit, la neige- Messages : 17807
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La nuit, la neige- Messages : 17807
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Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
C'est un festival !
Je n'ai pas trouvé de famille " Valois de Valmar ".
Peut-être cela évoquerait-il quelque chose à Lulu ?
Je n'ai pas trouvé de famille " Valois de Valmar ".
Peut-être cela évoquerait-il quelque chose à Lulu ?
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Mme de Sabran- Messages : 54725
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
La nuit, la neige a écrit:Cela me ferait mal au sein (comme on dit ), que cette charmante femme soit la comtesse de la Motte...
Ah ben à moi aussi, crois-moi !!!!
Peut-on imaginer l'amie de la Reine portraiturant celle qui Lui aura tant nui?
Ça me paraît complètement inenvisageable !!!
Ce portrait est décidément bien trop beau pour être celui de cette gueuse !!!
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte (ou Lamotte)
Imaginons avant l'affaire du collier ?Majesté a écrit:
Peut-on imaginer l'amie de la Reine portraiturant celle qui Lui aura tant nui?
Ça me paraît complètement inenvisageable !!!
Mais ce serait très, très, très surprenant : elle n'avait certainement pas les moyens de se payer un portrait de Vigée Le Brun, hors de prix pour la petite grisette qu'elle était.
Ou bien alors, par chance, durant le laps de temps, mais très court, où elle a mené grand train avant de se faire arrêter ?
Hum...
....Majesté a écrit:Ce portrait est décidément bien trop beau pour être celui de cette gueuse !!!
La nuit, la neige- Messages : 17807
Date d'inscription : 21/12/2013
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