La bête, de Catherine Hermary-Vieille

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La bête
De Catherine Hermary-Vieille
Chez Albin Michel (janvier 14)



Présentation :
Au XVIIIe siècle, dans le petit village de La Besseyre-Sainte-Marie, en Gévaudan, on a moins peur des loups, que l’on sait traquer depuis longtemps, que du Diable. Seul le père Chastel sait le tenir à distance avec ses potions et ses amulettes.
On respecte, on craint cet homme qui détient tant de « secrets ». Mais lorsque la région devient la proie d’un animal aussi sanguinaire qu’insaisissable, comme vomi par l’enfer, le sorcier reste impuissant. La perte de ses pouvoirs serait-elle liée au retour de son fils Antoine, cet étrange garçon solitaire et sauvage, échappé des geôles du dey d’Alger ?

À la frontière du mythe et de l’Histoire, Catherine Hermary-Vieille revisite la légende de la Bête du Gévaudan en explorant notre part secrète de violence et de bestialité.
Un roman fascinant qui sonde les plus obscures pulsions humaines.

Dès que quelqu'un aura lu ce livre, je suis curieux d'en avoir un écho direct

Bien à vous.

Le livre vient d'être réédité ce mois-ci en format poche (petit prix)    :  



Extrait d'un article de Julie Lecanu, pour le site Le salon littéraire

Entre 1764 et 1767, la bête du Gévaudan tue plus de 100 personnes, uniquement des femmes et des enfants. Les théories les plus fantaisistes ont été évoquées mais celle sur laquelle s’appuie Catherine Hermary-Vieille est celle qui semble la plus probable selon les études actuelles : celle de l’association entre l’homme et la bête. Une bête, qu’il s’agisse d’un loup, d’un ours ou encore d’une hyène, n’ayant pas la capacité de décapiter et encore moins de totalement déshabiller une de ses victimes, l’intervention d’un homme est donc plus que probable.

Deux questions se sont alors posées à l’auteur : la nature de la bête et l’identité du serial killer. Le principal suspect à l’époque était Jean Chastel, celui- là même qui a fini par abattre la bête. Fait troublant : alors qu’il visait l’animal, celui-ci ne s’est pas enfui et au contraire est venu s’asseoir devant lui ce qui laisse penser qu’elle était domestiquée.

Le parti pris de Catherine Hermary-Vieille est de faire de Jean Chastel, un homme tiraillé entre son statut de père et celui de guérisseur. Face à lui, Antoine, son double maléfique. L’auteur nous fait rentrer dans l’esprit de ce serial killer : pas à pas, on suit l’itinéraire du plus grand sérial killer du XVIIIe siècle. Malgré la sauvagerie de ses actes, le lecteur est vite subjugué par la relation qu’il entretient avec les animaux et ressent une espèce de tendresse pour cet homme blessé et exclu du monde des hommes. Devenant de plus en plus sauvage, il devient lui-même une bête.

Catherine Hermary-Vieille livre ici un roman sombre et bestial où l’on ne sait qui est la bête de l’homme ou l’animal.

* Source : http://salon-litteraire.com/fr/albin-michel/review/1867249-la-bete-de-catherine-hermary-vieille-de-l-homme-ou-de-l-animal-qui-est-la-veritablement-la-bete

Nous rappelons que notre sujet consacré à la "bête du Gévaudan" se retrouve ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t520-la-bete-du-gevaudan?highlight=gévaudan

Et voilà  une issue inattendue mais tellement logique !
Cette supposition de Madame Hermary-Vieille me paraît évidente.


 

Merci pour cette vidéo.  
L'auteur parle très bien de son livre, et de cette terrible histoire !

Comtesse... :

Oui, merci pour cette vidéo également !

L'on se souvient que le petit Gilbert de la Fayette se faufila nuitamment hors du château de Chavagnac de sa grand-mère, pour aller débusquer et combattre la bête  ...  tout seul !

Absolument ! Comme si nous y étions...

Oooooh !   c'est trop mignon  boudoi30  ( je réponds à Comtesse Diane, indeed ! )

J'ai lu d'elle il y a longtemps,     La marquise des ombres,      la célèbre empoisonneuse........Pourtant, Madame Hermary - Vieille a l'air bien doux ! elle a un imaginaire brrrrr   :!,,,!!!:

J'avais beaucoup aimé cette Marquise des Ombres, une approche psychologique très fine .

La nuit, la neige a écrit:
Comtesse... :

J'ai failli rater ça !

Comtesse Diane a écrit:

On croirait George Washington parlant à des hippopotames : : :


Bien à vous.

Majesté a écrit:

On croirait George Washington parlant à des hippopotames : : :

Comme tu dis ! : : :