Louise-Elisabeth Vigée Le Brun

Merci Bohème96.

Pour info, nous avons dans nos rubriques un sujet bibliographique dédié à l'artiste.
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2080-bibliographie-elisabeth-vigee-le-brun?highlight=vigee

Aussi, si vous connaissez mal la vie d'EVLB, peut-être retrouverez en replay sur Internet, ou le DVD commercialisé du docu-fiction qui avait été diffusé au moment de l'exposition parisienne.
Voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2082-film-le-fabuleux-destin-d-elisabeth-vigee-le-brun-peintre-de-marie-antoinette-2015?highlight=vigee

La maison d’Élisabeth Vigée Le Brun à Louveciennes :


Et sa tombe, à Louveciennes, toujours ! :


Bien à vous. boudoi30

Je suis allée sur sa tombe il y a quelques années.

Où est-elle enterrée ?

Élisabeth Vigée Le Brun est enterrée à Louveciennes.


Bien à vous.

Tableau représentant Élisabeth Vigée Le Brun dans son atelier. On ne connaît pas le nom de l'auteur de cette œuvre :



Bien à vous.

Élisabeth Vigée Le Brun (Atelier Vigée Le Brun):



Bien à vous.

C'est un bien joli auto-portait d'Elisabeth Vigée Le Brun qui sera proposé prochainement en ventes aux enchères...
Estimé entre 600 000 et 800 000 USD.
Ben, oui !

Le 31 octobre 2017, chez Christie's New-York

Elisabeth-Louise Vigée Le Brun (Paris 1755-1842)
Portrait of the artist, bust-length
Signed and dated 'L.E. Vigée Le Brun / à Vienne 1794' (lower right)
oil on canvas - 25 3/8 x 20 ½ in. (64.3 x 52 cm.)



Note de l'expert (extraits) au sujet de la provenance :

Upon her arrival in Austria from Italy in the autumn of 1792, Vigée Le Brun rented a house on the outskirts of Vienna with Count and Countess Bystry, a glamorous Polish couple the artist had recently met at a concert in Milan and quickly befriended.
At this moment when refugees from France where fanning out across Europe, Vigée Le Brun wrote that the Count and Countess Bystry kindly offered to take her with them in their carriage to Vienna.
Moved by their generosity, Vigée Le Brun recounts in her Souvenirs (1835-37), “I was greatly encouraged by the Bystrys’ manner, and that explains my closeness to them, and the subsequent cordial relations between us in Vienna.”
(...)
In addition to the portraits she painted of them, Vigée Le Brun gave the couple her own self-portrait.



While living outside France, Vigée Le Brun made a number of self-portraits as expressions of her gratitude towards people who were particularly welcoming or helpful to her, and she generally makes no mention of them in the ‘List of Paintings’ that she appended to her Souvenirs. (Perhaps this was because they were gifts rather than commissioned works.) The self-portrait that she made for the Bystrys is not recorded in her memoirs, but it remained with their descendants until shortly before the First World War (it was exhibited in London in 1913-1914 in the National Loan Exhibition as descending from the collection of Count Valentin Siemontkowsky, Koustyn, Volonie, Russia), and old photos of the painting (...)



Although the recipient of this splendid token of thanks remains unidentified, Baillio has suggested that it might have been the other Viennese acquaintance to whom Vigée Le Brun owed a great personal debt, Wenzel Anton, Prince Kaunitz-Rietberg (1711-1794).
(...)
Prince Kaunitz offered Vigée Le Brun crucial support shortly after her arrival in Vienna, when he invited her to exhibit her recent painting of Emma Hamilton as a Sibyl (1791/92; private collection) in his opulent palace for two weeks. It would be a promotional strategy that introduced the artist to much of Austrian and Polish society and would elicit for her many portrait commissions; decades later, she remained justifiably grateful to him for launching her career in the city. Writing of him with great affection and enthusiasm in her memoirs, she recounted that the 83-year-old minister “never referred to me in any way other than his good friend,” and “he was most eager to exhibit my Sibyl in his salon for at least a fortnight, during which time he sang the praises of this painting to town and court, with a kindness which more than proved his affection for me.”

She further noted that the Prince “lived in a very grand manner in Vienna; the glory that he had obtained in his office as minister still surrounded him,” and Joseph Baillio has posited that Kaunitz’s lavish taste and unrestrained expenditure might account for the extraordinary original frame on the present self-portrait, on which carved and gilded laurel wreaths surround a painter’s palette and brush, clearly exalting the author and subject of the portrait.



If the present painting was indeed made for the prince, he was not able to long enjoy it: he died on 27 June 1794, aged 83.

* Sources et infos complémentaires : Christie's - Old Masters

Très joli portrait et très joli cadre sculpté aussi. LNLN as-tu mis ce portrait dans la collection d'EVLB sur le forum ?

J'ai préféré le poster ici pour les commentaires de l'expert au sujet du séjour d'Elisabeth à Vienne, ainsi que de ses relations avec le couple Bystry et avec Kaunitz.

Mais je le fais aussi dans cet autre sujet, no souci...

Je vous le donne en mille !   ... Mais peut-être le saviez-vous ! :

Je découvre une édition de 2015 qui permet de dessiner comme ... !   

Je l'ai offert à ma nièce

Je me suis fait une spécialité des cadeaux culturo-chiants ce qui fait que mes nièces et mon neveu ne s'impatientent jamais après moi

Nous l'avions posté ici, comtesse : Bibliographie Elisabeth Vigée Le Brun

Ah ? Désolée !

Momo a écrit:Je me suis fait une spécialité des cadeaux culturo-chiants ce qui fait que mes nièces et mon neveu ne s'impatientent jamais après mo

Et bien ils ne savent pas ce qu'ils perdent !!!!!

je l'ai trouvé aussi mais 12 E je l'ai laissé.

Gouverneur Morris a écrit:Je l'ai offert à ma nièce

Je me suis fait une spécialité des cadeaux culturo-chiants ce qui fait que mes nièces et mon neveu ne s'impatientent jamais après moi

Comme vous avez raison Gouverneur, et puis Noël approche (déjà) à grands pas. Je trouve que c'est une très bonne idée de cadeau, à tout moment de l'année. Pour votre nièce, peut-être que cela entraînera chez elle une nouvelle passion du dessin..... jusqu'à la peinture.

Et puis qui sait si dans quelques années ces charmants bambins devenus grands ne t'en seront pas infiniment reconnaissant de leur avoir ouvert cette fenêtre sur la culture.

La période russe d'Elisabeth Vigée Lebrun fût d'une grande importance dans sa vie. L'artiste tomba quasiment amoureuse de la Russie et ce fût réciproque. "Notre Rubens" disaient d'elle les russes. Elisabeth est heureuse de retrouver une haute société qui lui rappelle celle qu'elle a laissé en France mais à laquelle s'ajoute le baroque et les fastes des Tzars. Elle est reçue par Catherine II sans avoir demandé d'audience et sera très proche de la grande-duchesse Élisabeth Alexeïevna, épouse du futur Alexandre Ier. Sensible à la mode du temps, elle persuade ses modèles féminins de délaisser leurs robes trop fastueuses et de poser vêtues de toilettes plus amples, plus vaporeuses et les cheveux dénoués ou coiffés à l'Antique. Non seulement elle est fêtée et célébrée mais elle va influencer toute une génération de peintres russes après elle. Alexandre Ier, apprenant son départ après plus de sept ans de séjour, cherche à la retenir et finit par lui faire promettre de revenir un jour. Dans ses Mémoires, l'artiste, bien des années plus tard, s'en voudra toujours de ne pas avoir tenu sa promesse et n'être pas retournée dans sa "seconde patrie" comme elle nomme la Russie elle-même.

Au niveau des anecdotes, on peut noter, bien des années plus tôt, le fastueux souper "grec" qu'elle donna dans son hôtel parisien, costumée en athénienne avec des amies vêtues de même, souper servi dans les coupes étrusques et d'Herculanum de la collection du comte de Pezay. Le coût de ce souper, 20 000 francs d'après les rumeurs, fut rapporté à Louis XVI qui s'emporta contre l'artiste malgré la protection de Marie-Antoinette.

Autre anecdote, fuyant Paris pour Lyon, déguisée en ouvrière, puis traversant le mont Cenis vers la Savoie (alors possession du Royaume de Sardaigne), elle est reconnue par un postillon qui lui propose un mulet :
- Ah ! reprit-il en riant, madame n'est pas une ouvrière, on sait qui elle est.
- Eh bien, qui suis-je donc ? demandai-je.
- Vous êtes madame Lebrun, qui peint dans la perfection.

Calonne a écrit:
Au niveau des anecdotes, on peut noter, bien des années plus tôt, le fastueux souper "grec" qu'elle donna dans son hôtel parisien, costumée en athénienne avec des amies vêtues de même, souper servi dans les coupes étrusques et d'Herculanum de la collection du comte de Pezay. Le coût de ce souper, 20 000 francs d'après les rumeurs, fut rapporté à Louis XVI qui s'emporta contre l'artiste malgré la protection de Marie-Antoinette.

Oui !    
Nous en en parlions notamment dans ce sujet-ci :

A Paris, rue de Cléry, chez Mme Vigée Le Brun

Voici la salle du Palais d’Hiver (musée de l’Ermitage) à St Petersbourg, dans laquelle se trouvent les œuvres de Mme. Vigée- Lebrun :




Avec, entre autres, les portraits du Baron Stroganov, et du Comte Chernichev :

Magnifique, merci cher Vicq. Quand y es-tu allé ?

J’étais là bas cet été au mois d’août...

Statue d'Elisabeth Vigée Lebrun, par Georges Ernest Saulo, 1897.

Musée des beaux arts d’Angers