Joseph II, empereur du Saint-Empire

Suite du voyage :

Très intéressant !



1/Personne n'ignore que Vermond fut chargé de guider l'empereur dans les appartements de la reine. C'est dire à quel point Linguet est bien renseigné. Je trouve cela assez fort pour le noter.
Apparemment, on pouvait facilement savoir qui, comment pouvait se rendre dans l'appartement de la reine.

2/Qui a connaissance que Joseph II fut logé dans une chambre réservée à une femme de chambre de la reine et attenante à celle de la reine ? C'est peut-être une erreur de sa part car je n'en jamais vu mention auparavant mais les détails avérés précédents montrent à quel point Linguet était au courant de certains détails privés au sein de la famille royale.
Apparemment, il était aisé de savoir qui logeait extraordinairement dans l'appartement de la reine.

J'ignorais que Joseph II se prit d'autant d'amitié, si ce n'est d'admiration, envers le comte d'Artois !

Comme a tenté de le démontrer Jean-Pierre Fiquet, Joseph II pour assurer le bien de sa mission vis-à-vis de Louis XVI, fera tout pour éviter les menées des choiseulistes pour qui l'empereur devenait l'ultime espoir :



Or, je le répète, dans sa bibliographie ou ses notes, Jean-Pierre Fiquet ne cite pas cet ouvrage. Qui pourtant aurait pu lui confirmer à maintes reprises ses théories.

Je l'ignorais aussi...mais ça me fait plaisir...
J'avais cru ce passage en France de Joseph II plus froid que ces extraits le démontrent.
J'aime beaucoup la formule d'accueil de Marie-Antoinette... si elle avait été connue , elle aurait fait partie d'échanges dans les films...

Bien à vous.

Il est vrai que Joseph II, arrivant devant Chanteloup où l'attendaient Choiseul et tout son entourage en grand apparat, passa son chemin.

Reinette a écrit:Or, je le répète, dans sa bibliographie ou ses notes, Jean-Pierre Fiquet ne cite pas cet ouvrage. Qui pourtant aurait pu lui confirmer à maintes reprises ses théories.

Peut-être n'est-il pas sûr de sa fiabilité ?

Il cite pourtant l'auteur, avocat, pour son mémoire sur la Bastille.

Il cite d'autre part d'autres ouvrages dont la fiabilité est tout autant sujette à caution, notamment les mémoires de madame Campan.

De plus, l'auteur donne des détails que j'aurais cru seuls possibles à retrouver dans la correspondance de Mercy.

Ce dut être une terrible déception, et même une humiliation. Tout était préparé, et en fait, il n'arrive personne !

Ah mais on en cherche des raisons pour ce voyage de l'empereur !
Mariage avec madame Elisabeth, maintenant la Corse...



La face du monde en aurait été changée si Napoléon s'était retrouvé sujet des Habsbourg !

Petites chamailleries entre l'empereur et sa soeur :


Et en note de Lescure :

Cette prévenance envers l'ancienne favorite serait-elle un moyen pour Joseph de rappeler à sa sœur que les rois peuvent prendre des maîtresses, et l'engager à plus de conciliation avec son mari ?

Je ne suis pas du tout d'accord avec la note de Lescure :

Lucius a écrit:Cette prévenance envers l'ancienne favorite serait-elle un moyen pour Joseph de rappeler à sa sœur que les rois peuvent prendre des maîtresses, et l'engager à plus de conciliation avec son mari ?

Je ne suis pas du tout d'accord avec la note de Lescure :

Je ne l'avais jamais entendu de cette façon.

Je le voyais plus comme une façon de satisfaire sa curiosité vis-à-vis d'une femme qui avait beaucoup fait parlé d'elle et aussi peut-être pour s'excuser du comportement ma poli de sa soeur à son égard.

Mais en effet, cela peut être une raison tout à fait valable. Qui encore justifierait la théorie de Fiquet (et celle des GDC).

Mais finalement, il n'ira pas à Chanteloup. :

La tapisserie des Gobelins en question est aujourd'hui exposée dans la salle à manger de la Hofburg.

Nous découvrons que finalement l'empereur aurait eu de bonnes relations avec Monsieur.

:

Voici ce qu' écrit Marie Thérèse à Batthyany, nouveau précepteur de Joseph, âgé de sept ans:
" Il faut admettre que ceux qui le servent ont trop facilement satisfait ses désirs et ses requêtes (...) Ils l'ont par trop flatté et l'ont laissé se faire prématurément une idée de sa haute position. Il s'attend à être obéi et honoré, trouve la critique déplaisante et presque intolérable, s'abandonne à ses caprices, se comporte de manière discourtoise, et même avec rudesse avec les autres."

Marie-Thérèse a écrit:Il s'attend à être obéi et honoré, trouve la critique déplaisante et presque intolérable, s'abandonne à ses caprices, se comporte de manière discourtoise, et même avec rudesse avec les autres.

A sept ans ?!! Eh bien, ça promet !!!

Je ne suis pas sûre que Joseph II était du genre à goûter ce type de farces, surtout quand il y est indirectement mêlé :

:

28 juillet 1781

24 janvier 1782 :


Finalement, Joseph II ne viendra pas mais demandera à sa soeur d'exercer au maximum son charme inégalable pour plaire aux Russes dont il a besoin pour dépecer l'empire ottoman.

Je ne pensais pas que c'était à ce point !!! àè-è\':

16 février 1782 :