Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?

Comte d'Hézècques a écrit:
Puis l'autre chambre, avec les deux « vieilles carpes » portraiturées des deux côtés du charmant lit : 

  Ces deux-là étaient tellement peu appréciées, que Marie-Caro les a laissées en plan à Naples, à l'arrivée des troupes napoléoniennes.

Merci pour les photos, Félix.  

Comte d'Hézècques a écrit:

J'étais en visite chez Mesdames avec le comte de Rueil et Ponce de Léon, samedi passé, lors de la nuit des musées.
« Il y avait du monde, ce soir-là, à Versailles »   

Mais psssst... Mesdames dorment...  

Mme Adélaïde nous accueillait. Pour l'occasion elle avait vite retiré son bonnet de nuit :

Merci, cher Félix, pour cette abondance de photos et la petite touche d'humour qui l'agrémente encore !  :n,,;::::!!!: 
De toute évidence ta visite était une surprise agréable pour Mesdames !   
Dis bien des choses à messieurs de Rueil et Ponce de Léon .

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Ainsi Félix, vous rendez visite aux dames  la nuit ... allons !  :::!!!ùùù^^^^:   Quand même !    

Très chouette et plein d'humour ! Merci à vous !

Trés belle ambiance, qui permet de nous faire apprécier le château comme ils pouvaient le vivre à l'époque. Le côté confiné des appartements privés est renforcé par une lumière tamisée.
Merci Félix !  

Oui, Comte d'Hez, belles photos!!! Et en plus il me semble, qu'il n'y avait pas beaucoup de monde dans l'intimité de ces princesses...  :\\\\\\\\:

Cosmo a écrit:  Ces deux-là étaient tellement peu appréciées, que Marie-Caro les a laissées en plan à Naples, à l'arrivée des troupes napoléoniennes.

Déjà qu'elle avait refusé de les loger à Caserte...

Ces pauvres vieilles Mesdames de France ou quelque chose du genre, qu'elle avait écrit dans son mauvais français au moment de sa fuite.

Marie Caroline a fui la peste et le choléra !

Mme de Sabran a écrit:


J'ai manqué cette visite le jour que nous avons eu le plaisir de passer à Versailles avec JAG et Martin   , parce que Osterreich et moi avons couru à perdre haleine       jusqu'au Buffalo pour retrouver les arrivants plus tardifs de notre petit groupe !

Il faudra remédier à cela lors du pique-nique !!!    
Quelle belle journée que ce rassemblement !!! Merci JAG et Martin d'être venus !!!  :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':; 

j'ai osé encore "piquer" une de ces belles photos !!!!! celle de la cheminée avec le reflet du portrait de Madame CLOTHIDE - superbe !!!!!
merci pour ce beau reportage !!!

MARIE ANTOINETTE : 

Gouverneur Morris a écrit:

Cosmo a écrit:  Ces deux-là étaient tellement peu appréciées, que Marie-Caro les a laissées en plan à Naples, à l'arrivée des troupes napoléoniennes.

Déjà qu'elle avait refusé de les loger à Caserte...

Ces pauvres vieilles Mesdames de France ou quelque chose du genre, qu'elle avait écrit dans son mauvais français au moment de sa fuite.

C'est inouï !
Fallait-il être d'un égoïsme, d'une indifférence et même d'une cruauté échevelée !

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Merci à vous de nous avoir accueilli si magnifiquement!!!    :;\':;\':; 

Peut-être elle les tenait en partie responsables pour le sort de sa malheureuse sœur, car Mesdames et Marie-Antoinette ne s'aimaient pas, c'est vrai? On constate que beaucoup des rumeurs qui circulaient sur la reine semblent avoir une origine avec des personnes attachées à la maison de Mesdames…  La médisance et la sournoiserie y régnaient.

A l'arrivée de Marie-Antoinette à Versailles elles l'ont vite caractérisée de 'l'Autrichienne' mais en même temps elles avaient tenté de la gagner dans leur querelle avec Madame du Barry. Ce n'était pas une relation cordiale. On se tolérait, c'est tout. Quand elle écrivait en Italie à Mme de Polignac et la duchesse de Fitz-James pendant la révolution, Marie-Antoinette les prévenait de ne rien dire car elle n'écrivait point à Mesdames, qui ne devaient rien savoir de sa correspondence.

Cela étant dit, on n'excuse point la grosse négligence de Marie Caroline et son manque de cœur total envers ces vieilles princesses!    

Oui, Evelyn, mais qui sème le vent récolte la tempête ...  boudoi29

Non seulement ce n'était pas le grand amour entre Marie-Antoinette et Mesdames, mais en plus ces fichues toupies manipulaient la Dauphine pour essayer de nuire à Mme du Barry ! Enfin, ces pauvres vieilles ont bien cher payé leur vilénie ...
Au bout du compte, le cataclysme n'a pas épargné grand monde . Mesdames n'ont sauvé leurs têtes chenues que pour poursuivre un semblant de vie .

Mme de Sabran a écrit:
Au bout du compte, le cataclysme n'a pas épargné grand monde . Mesdames n'ont sauvé leurs têtes chenues que pour poursuivre un semblant de vie .

Un semblant de vie qui, en 1798, les a fait flotter pendant 31 jours dans une barque (destinée auparavant à transporter de l'huile) en pleine mer, pour fuir les troupes françaises qui avaient envahi la ville de Manfredonia, où elles cherchaient refuge après avoir été abandonnées par le roi et la reine de Naples. C'est là où Mme Victoire (la plus gentille d'entre elles) a commencé à souffrir de son cancer du sein qui devait l'emporter en février 1799.

Tout de même, n'est-ce pas, n'y avait-il pas prescription ?!!   

Bonne idée !   

Et je me demande si quelqu'un peux dire ou est le principe de toute cette amertume vers le reste de l'humanité. Je pense que son père avait beaucoup de faute de ce caractère...  boudoi29 

J A Gabriel a écrit:Et je me demande si quelqu'un peux dire ou est le principe de toute cette amertume vers le reste de l'humanité. Je pense que son père avait beaucoup de faute de ce caractère...  boudoi29

Je pense que cela vient d'un égo mal placé, combiné à une frustration de n'avoir qu'un rang secondaire au sein de la famille Royale.
Avant l'arrivée de Marie-Antoinette, elles étaient en quelque sorte les premières dames de la cour... De plus, elles ont eu une influence sur la Dauphine que pendant un laps de temps très court, car cette dernière comprendra que ces femmes veulent la contrôlée et que finalement elles sont très barbantes !!!   : : :

Un ego non, un super-ego!

J A Gabriel a écrit:Un ego non, un super-ego!

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J A Gabriel a écrit:Et je me demande si quelqu'un peux dire ou est le principe de toute cette amertume vers le reste de l'humanité. Je pense que son père avait beaucoup de faute de ce caractère...  boudoi29 

Les dissensions au sein de la famille je pense, le rôle marginal dans lequel elle se sont vues reléguées.

Il ne faudrait pas non plus s'imaginer qu'elles étaient tout le temps amères. A Bellevue, elles vivent une petite vie agréable avec leur proches, et lors de leur exil elles reçurent un très bel accueil et vécurent de bons moment. Mais c'est quand même assez tard dans leur vie.

A vrai dire si elles sont mal aimées elles l'ont bien cherché. Fières, arrogantes, intrigantes (Adelaïde), fofolles, neurasthéniques, elles offrent le pire de ce que la vision féminine peut produire.
Compte-tenu de leur position elles auraient pu faire de grandes choses, dans l'architecture (quelques beaux projets cependant (Bellevue etc, mais très radines demandant toujours au Roi (Louis XVI des sous ou des matériaux réservés pour Lui), dans les arts, dans la bonté en général. Je ne leur connais pas de visites de charité dans un hospice ou dans un hôpital ni même une fondation.

Lucius a écrit:...Les dissensions au sein de la famille je pense,, le rôle marginal dans lequel elle se sont vu reléguer...

et, peut être, elles sont reléguées pour son prope rôle d'intrigants? c'est à dir un cercle vicieux?