Charles Gravier de Vergennes
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Mme de Sabran
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Re: Charles Gravier de Vergennes
Annonce de la conférence, aujourd'hui, de Bernard de Montferrand !
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3230-vergennes-la-gloire-de-louis-xvi-de-bernard-de-montferrand#123730
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Mme de Sabran- Messages : 55609
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charles Gravier de Vergennes
Nous parlions dernièrement du mariage de Vergennes qui avait tant courroucé le roi et Choiseul .
Voici des détails:
En 1754, Vergennes fut envoyé à Constantinople. A la fin de l'année 1768, Choiseul profita de son sot mariage pour le rappeler en France. Il resta trois ans en disgrâce et n'en sortit qu'après l'exil de Choiseul, à la prière du comte de Broglie. Le roi le nomma ambassadeur en Suède, mais Favier racontait que Louis XV, en consentant à cette nomination, avait écrit en marge du rapport du comte de Broglie :
Je n'approuve point le choix de M. de Vergennes; c'est vous qui m'y forcez. Soit, qu'il parte; mais je défends qu'il emmène sa vilaine femme avec lui .
( Correspondance secrète de Mercy avec Kaunitz et Joseph )
Voici des détails:
En 1754, Vergennes fut envoyé à Constantinople. A la fin de l'année 1768, Choiseul profita de son sot mariage pour le rappeler en France. Il resta trois ans en disgrâce et n'en sortit qu'après l'exil de Choiseul, à la prière du comte de Broglie. Le roi le nomma ambassadeur en Suède, mais Favier racontait que Louis XV, en consentant à cette nomination, avait écrit en marge du rapport du comte de Broglie :
Je n'approuve point le choix de M. de Vergennes; c'est vous qui m'y forcez. Soit, qu'il parte; mais je défends qu'il emmène sa vilaine femme avec lui .
( Correspondance secrète de Mercy avec Kaunitz et Joseph )
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Mme de Sabran- Messages : 55609
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Re: Charles Gravier de Vergennes
Outre la remarque pas gentille sur la pauvre Madame de Vergennes, cette lettre illustre bien la faiblesse de Louis XV : "c'est vous qui m'y forcez".
En tant que roi, s'il voulait vraiment dire non, il le pouvait et tout le monde aurait fermé sa g... Un Louis XIV ne se serait pas gêné je pense.
En tant que roi, s'il voulait vraiment dire non, il le pouvait et tout le monde aurait fermé sa g... Un Louis XIV ne se serait pas gêné je pense.
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Calonne- Messages : 1147
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Re: Charles Gravier de Vergennes
Oui, n'est-ce pas, c'est étonnant !
C'est un peu comme si, après tout, Louis XV s'en lavait les mains et s'était laissé monter la tête par Choiseul dont il avait épousé les inimitiés.
Il semble d'ailleurs que Vergennes ait donné toute satisfaction, en Suède, et même qu'il fut l'un des inspirateurs de l'heureux coup d'état exécuté en 1772 par Gustave III. Cependant tout le monde fut surpris quand il fut appelé à succéder à d'Aiguillon aux Affaires étrangères, au mois de juin 1774.
Mercy, qui était bien informé, attribua cette nomination à l'influence du chancelier Maupeou, et le baron de Goltz partageait son avis.
Plus tard, Mercy écrivit à Kaunitz que Vergennes devait sa fortune à son parent Thierry de Ville d'Avray, valet de chambre favori de Louis XVI.
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Mme de Sabran- Messages : 55609
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charles Gravier de Vergennes
Mme de Sabran a écrit:
Soit, qu'il parte; mais je défends qu'il emmène sa vilaine femme avec lui .
Écrit celui qui, au même moment, prend pour maîtresse officielle une ancienne p.te sur laquelle les plus grands noms de la Cour sont déjà passés, et la présente à Versailles !
Dernière édition par Gouverneur Morris le Lun 18 Mar 2019, 15:58, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11830
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Re: Charles Gravier de Vergennes
Comme tu dis, mon pauvre Momo, comme tu dis ! Mais le roi n'avait de comptes à rendre à personne, sauf à Dieu
qui, lui-même, affichait sa grande Clémence ... ...
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Mme de Sabran- Messages : 55609
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charles Gravier de Vergennes
La Cour de Vienne fut d'abord favorable à Vergennes qui avait la réputation d'être un homme prudent, et ce fut même par la protection de Marie-Antoinette que le nouveau ministre obtint la faveur insigne de voir sa femme présentée à la Cour ( ) , malgré tous les bruits fâcheux qui couraient sur son compte .
Quelles casseroles traînait donc Mme de Vergennes ???!! Le savez-vous, les amis ?
Nous verrons par la suite comment Vergennes perdra grâce aux yeux de Marie-Antoinette, l'affaire de la succession de Bavière les opposant violemment et le ministre osant tenir tête à la reine. Vergennes perdit les sympathies autrichiennes.
Quelles casseroles traînait donc Mme de Vergennes ???!! Le savez-vous, les amis ?
Nous verrons par la suite comment Vergennes perdra grâce aux yeux de Marie-Antoinette, l'affaire de la succession de Bavière les opposant violemment et le ministre osant tenir tête à la reine. Vergennes perdit les sympathies autrichiennes.
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Mme de Sabran- Messages : 55609
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charles Gravier de Vergennes
A part sa naissance (c'était une turque de confession chrétienne), je ne vois pas...
wiki
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Gouverneur Morris- Messages : 11830
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Re: Charles Gravier de Vergennes
D'après Tata Wikipédia, le mariage de Vergennes fût la cause de son rappel alors qu'il était ambassadeur à Constantinople. Il se serait marié sans l'autorisation de Choiseul et du roi et sa femme passait pour être une ancienne esclave… Pourtant, d'après ce que j'ai trouvé, elle et ses fils gageront pour 300 000 livres de diamants pour aider Provence et Artois sous la Révolution…
Quant à tenir tête à Marie-Antoinette, Vergennes est sans doute le seul de ses ministres que Louis XVI ait toujours soutenu, contre vents et marées. Le ministre pouvait se permettre d'envoyer (poliment) la reine sur les roses, sachant que derrière, le roi le couvrait. Même si ce n'était pas toujours très agréable de devoir supporter les colères de Marie-Antoinette… Selon Simone Bertière, le roi lui-même en riait. "N'y allez pas, le temps est à l'orage" disait-il à son ministre en le voyant se diriger, tête basse, vers les appartements de la reine...
Quant à tenir tête à Marie-Antoinette, Vergennes est sans doute le seul de ses ministres que Louis XVI ait toujours soutenu, contre vents et marées. Le ministre pouvait se permettre d'envoyer (poliment) la reine sur les roses, sachant que derrière, le roi le couvrait. Même si ce n'était pas toujours très agréable de devoir supporter les colères de Marie-Antoinette… Selon Simone Bertière, le roi lui-même en riait. "N'y allez pas, le temps est à l'orage" disait-il à son ministre en le voyant se diriger, tête basse, vers les appartements de la reine...
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Calonne- Messages : 1147
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Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Charles Gravier de Vergennes
Tiens cela me rappelle quand Louis XVI prenait la température de l'humeur de son épouse.
Avant de se risquer, il demandait prudemment à Yolande : " A-t-on encore de l'humeur ? "
( Souvenirs de Jacob Nicolas Moreau )
Pour revenir à Vergennes, Starhemberg disait de lui :
" M. de Vergennes a l'air d'un médecin. C'est un intolérable pédant . "
( Journal inédit du comte de Zinzendorf )
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Mme de Sabran- Messages : 55609
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charles Gravier de Vergennes
Calonne a écrit:D'après Tata Wikipédia, le mariage de Vergennes fût la cause de son rappel alors qu'il était ambassadeur à Constantinople. Il se serait marié sans l'autorisation de Choiseul et du roi et sa femme passait pour être une ancienne esclave…
Nous évoquons longuement la dame, et cet épisode page 1 de ce sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1698-charles-gravier-de-vergennes#43897.
En effet Vergennes a annoncé son mariage à Choiseul mais sans avoir, au préalable, demandé autorisation au roi (et obtenu son accord) : c'est un ambassadeur de France, il aurait dû le faire. C'est une faute grave.
Je cite la réponse de Choiseul au courrier de Vergennes qui lui apprend qu'il est non seulement marié...mais aussi père de deux enfants !
Je ne me suis occupé que du soin d'obtenir du Roi la grâce dont vous avez besoin. Sa Majesté, voulant bien ne consulter que son indulgence et sa bonté naturelle, vous l'accorde, Monsieur, et vous permet de rendre public le mariage que vous avez contracté.
Mais la dernière phrase de la lettre (assez drôle ), mettra le feu aux poudres :
Vous avez oublié, Monsieur, de me mander le nom de votre femme et son état.
Oups !
Une veuve, d'un simple médecin, d'origine douteuse (et roturière en tous les cas), réputée pour avoir "la cuisse légère", et que Vergennes cache depuis 1760 (Vergennes savait qu'il n'aurait jamais obtenu l'autorisation du roi : une veuve du nom de Testa n'épouse pas un ambassadeur de France)...C'est le pompon !!
Mais c'est aussi (et probablement surtout) parce que Vergennes est déjà, depuis plus de quatorze ans, ambassadeur à Constantinople et que Choiseul, qui le trouve laborieux, désespère qu'il n'ait pas obtenu plus tôt la déclaration de guerre des Turcs contre la Russie.
Un changement d'ambassadeur (en l'occurence le chevalier de Saint-Priest, futur comte que nous connaissons bien), fraîchement nommé, et jugé plus "énergique", devrait faire l'affaire.
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Charles Gravier de Vergennes
Le baron de Goltz à Gustave III :
On a attribué en Suède à ce ministre l'esprit d'intrigue bien plus que le génie d'un homme d'état : d'ailleurs de la timidité et de l'irrésolution. L'épithète du bon phraséologiste que lui a donné le prince de Kaunitz ne m'étonne pas; on remarque en effet dans ce ministre de la recherche dans les expressions, mais ce qui doit faire plaisir à ceux qui ont à traiter avec lui, c'est qu'il n'a ni dans la physionomie, ni dans le ton, le ricannement ni la duplicité du duc d'Aiguillon, l'arrogance ni l'emportement du duc de Choiseul .
( Archives de Berlin, Dépêches du baron de Goltz, 31 juillet et 4 août 1774 )
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Mme de Sabran- Messages : 55609
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charles Gravier de Vergennes
Etrange quand-même tous ces jugements mitigés, voire négatifs, sur un ministre qui se révèlera quand-même plutôt exceptionnel sous Louis XVI...
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Calonne- Messages : 1147
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Charles Gravier de Vergennes
Oui, n'est-ce pas ! ... et peut-être le seul qui tenait la route, en fait .
En attendant de la prendre en grippe à cause de la Bavière, le cabinet de Vienne est bien disposé à son égard :
Kaunitz à Mercy:
Vienne, le 1er décembre 1774
Je suis charmé que M. de Vergennes sait obtenu enfin la petite satisfaction de voir sa femme présentée. Vous me ferez plaisir de le lui témoigner de ma part, et je vous avoue que j'en suis réellement fort aise, parce que cet homme pense et écrit sur notre sujet à tous les ministres du Roi dans les Cours étrangères comme nous pouvons le désirer, et qu'il me paraissait très fâcheux de le perdre .
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Mme de Sabran- Messages : 55609
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charles Gravier de Vergennes
Décidément, Mme de Vergennes est bien égratignée également par Bombelles !
Le 10 août ( 1786 )
Nous avons été ensemble, le baron de Mackau et moi, tenter de voir l'invisible comtesse de Vergennes. De toutes les femmes ou filles de ministres chargées de faire les honneurs de la maison de leur mari ou de leur père, c'est Mme de Vergennes qui se gène le moins et qui tire, pour sa commodité, le plus grand parti de sa mauvaise santé pour ne faire journellement que ce qui lui convient le mieux; et personne ne se plaint d'elle ni de la lésinerie avec laquelle sa maison est montée .
( Journal de Bombelles )
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Mme de Sabran- Messages : 55609
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charles Gravier de Vergennes
Hiver 1786. Le marquis de Bombelles nous raconte la préparation d'un camouflet à l'encontre du comte de Vergennes et de son épouse ( que la Cour affectait de tenir en grand mépris, nous nous en souvenons . )
... mais sont pris qui croyaient prendre !
Petit coup d'oeil sur ce que l'on peut encore voir à Paris, passage Sainte-Avoye, des vestiges de l'ancien Hôtel de Mesmes où, nous dit Bombelles, Vergennes est magnifiquement établi :
Un peu d'histoire
Le valeureux connétable Anne de Montmorency (1493-1567) possédait un hôtel au n°62 rue du Temple. Sur le jardin, la demeure était agrémentée d’une galerie décorée par Niccolo dell’Abatte où le militaire exposait ses riches collections (elle a été démolie en 1631-1632). Le connétable mourut dans son hôtel en 1567, des suites de ses blessures à la bataille de Saint-Denis contre les protestants.
En 1634, l’hôtel est vendu à Henri de Mesmes (1585-1650), 1er président au Parlement de Paris.
En 1704, Jean-Antoine III de Mesmes (1661-1723) fait remanier l’hôtel par les architectes Pierre Bullet et Germain Boffrand.
Les Mesmes ( c'est le cas de le dire ) conservent la propriété jusqu’en 1780.
Cette année là, Louis XVI rachète l’hôtel pour y installer la recette générale des Finances. En 1795, l’édifice héberge le bureau de liquidation des dettes des émigrés.
Les vestiges de l’hôtel de Mesmes :
l’arcade occupée par une agence immobilière était l’ancienne entrée de l’hôtel.
Le bâtiment sur rue est d’époque Louis XV.
L’hôtel reste le siège de l’administration des contributions indirectes jusqu’à sa vente en 1826 à M. Cogniet qui en démolit la plus grande partie pour lotir le terrain en 26 lots autour d'une rue ouverte sur la rue du Temple, le passage Sainte-Avoye, bouleversé en 1838 par le percement de la rue Rambuteau.
https://paris-promeneurs.com/les-vestiges-de-l-hotel-de-mesmes-ou-hotel-de-montmorency/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_h%C3%B4tel_de_Mesmes
... mais sont pris qui croyaient prendre !
Petit coup d'oeil sur ce que l'on peut encore voir à Paris, passage Sainte-Avoye, des vestiges de l'ancien Hôtel de Mesmes où, nous dit Bombelles, Vergennes est magnifiquement établi :
Un peu d'histoire
Le valeureux connétable Anne de Montmorency (1493-1567) possédait un hôtel au n°62 rue du Temple. Sur le jardin, la demeure était agrémentée d’une galerie décorée par Niccolo dell’Abatte où le militaire exposait ses riches collections (elle a été démolie en 1631-1632). Le connétable mourut dans son hôtel en 1567, des suites de ses blessures à la bataille de Saint-Denis contre les protestants.
En 1634, l’hôtel est vendu à Henri de Mesmes (1585-1650), 1er président au Parlement de Paris.
En 1704, Jean-Antoine III de Mesmes (1661-1723) fait remanier l’hôtel par les architectes Pierre Bullet et Germain Boffrand.
Les Mesmes ( c'est le cas de le dire ) conservent la propriété jusqu’en 1780.
Cette année là, Louis XVI rachète l’hôtel pour y installer la recette générale des Finances. En 1795, l’édifice héberge le bureau de liquidation des dettes des émigrés.
Les vestiges de l’hôtel de Mesmes :
l’arcade occupée par une agence immobilière était l’ancienne entrée de l’hôtel.
Le bâtiment sur rue est d’époque Louis XV.
L’hôtel reste le siège de l’administration des contributions indirectes jusqu’à sa vente en 1826 à M. Cogniet qui en démolit la plus grande partie pour lotir le terrain en 26 lots autour d'une rue ouverte sur la rue du Temple, le passage Sainte-Avoye, bouleversé en 1838 par le percement de la rue Rambuteau.
https://paris-promeneurs.com/les-vestiges-de-l-hotel-de-mesmes-ou-hotel-de-montmorency/
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