Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
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Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
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Mme Hillaire de Chanterenne est née "Renée, Elisabeth, Madeleine Hillaire de la Rochette", à Ondres, le 19 avril 1762.
Son père, Robert-Alexandre Hillaire de la Rochette était armateur. Il fut Trésorier général du gouvernement français à Québec. Il avait épousé Mademoiselle Marianne Levasseur, fille d'un inspecteur des bois et forêts du Canada, alors possession française. Ils ont un garçon et quatre filles, dont Renée.
Renée Hillaire de la Rochette épousa le 6 décembre 1794, à Paris, Jean Joseph Louis de Chanterenne. jeune veuf demeurant à Saint-Germain-sous-Couilly. Le mariage eut lieu en secret, la nuit, célébré par un prêtre réfractaire.
Trois jours après la mort de Louiis XVII, par un arrêté du 25 prairial An II, (13 juin 1795) les gouvernants décidèrent qu'une femme serait placée auprès de la fille de Louis Capet pour lui servir de compagne.
Plusieurs candidates se proposèrent, dont Renée de la Rochette, qui fut retenue. Ce choix fut fait sans doute en raison de l'excellence des références fournies ou connues, mais aussi en compensation d'une créance incomplètement payée à son père.
Elle prit son service le 15 juin 1795 auprès de la fille aînée de LOUIS XVI, Madame Royale. L'accord entre les deux femmes fut idéal et Renée de la Rochette apporta le réconfort dont l'orpheline avait grandement besoin dans son isolement.
Ceci dura jusqu'au I8 décembre 1795. Selon une décision du Directoire, en effet, au terme d'une longue négociation avec l'Empereur d'Autriche, un échange est organisé, qui permettra à Madame Royale de rejoindre la cour de VIENNE. En contrepartie, des prisonniers français seront libérés.
www.ondres-landes.net/url3_4.html
Madame de Créquy, toujours au taquet ( : ) :
On commençait à parler d'un espoir de libération pour Madame Royale, en disant que l'Autriche avait promis d'en faire un sujet de négociation ; mais depuis qu'on avait renouvelé le conseil de la commune, nous n'avions plus aucun moyen d'obtenir directement des nouvelles de cette chère princesse, et c'était un motif de grande affliction pour nous. Le seul document qu'on ait pu nous procurer pendant plus de six mois, fut la copie d'une lettre écrite à la Convention par une madame Chanterenne à qui l'on avait donné commission de lui tenir compagnie. Je ne sais pas si Madame Royale en fut satisfaite ; mais comme cette personne avait sollicité la recommandation des plus honnêtes gens de l'époque afin d'obtenir cette permission, tout donne à penser qu'elle avait une intention loyale, et dans tous les cas, voici les termes de son rapport au comité de sûreté générale.
A la tour du Temple, ce 18 fructidor an
III de la république.
Citoyens représentants,
Je ne veux pas tarder à vous informer de l'effet qu'a produit sur Marie-Thérèse-Charlotte la visite des citoyennes Tourzel, admises auprès d'elle d'après la permission qu'elles ont obtenu du comité. La jeune détenue a reçu ces citoyennes avec l'empressement et la joie de l'amitié ; cette première entrevue a renouvelé dans son âme des mouvements bien naturels d'une touchante sensibilité que son courage et sa fermeté ordinaires ont bientôt surmonté ; j'ai tout lieu de présumer que désormais la présence des citoyennes Tourzel ne produiront plus que l'effet d'une société douce et agréable à Marie-Thérèse-Charlotte.
Je vous préviens de plus, citoyens représentants, que la citoyenne Tourzel mère, m'ayant pressée vivement de l'informer de la véritable situation de la jeune détenue touchant les connaissances qu'elle avait des malheurs de sa famille, et ne pouvant douter que de telles instances ne fussent dirigées par les conseils du comité, je n'ai pas balancé de convenir avec cette citoyenne que Marie-Thérèse-Charlotte n'ignorait plus rien, et que c'était moi-même qui l'avais instruite de la vérité qu'elle désirait et qu'elle avait sollicitée vainement de moi pendant un mois.
Les chagrins déchirants qu'éprouvait Marie-Thérèse de l'incertitude où elle était plongée sur le sort de ses parents, la loi pleine d'humanité que le comité m'avait faite d'adoucir son sort autant qu'il dépendrait de moi ; enfin la liberté que votre honorable confiance m'avait donnée de faire et dire ce que je jugerais le plus convenable : tout a contribué à me déterminer à ne plus taire à mon infortunée compagne un secret que mon intimité avec elle me rendait chaque jour plus pénible et plus difficile à garder. J'ai l'espoir, citoyens représentants, que ma conduite en cette occasion aura votre approbation ; je la désire toujours, et le but de toutes mes actions est de la mériter.
Les preuves de bonté que j'ai déjà reçues du comité, m'enhardissent, citoyens représentants, à en solliciter de nouvelles ; je vous demande d'être la première à informer Marie-Thérèse-Charlotte de son sort ; j'ose aussi vous exprimer positivement ce que j'ai déjà témoigné au citoyen représentant Kervélégand ; c'est le désir de rester auprès de la jeune détenue, quelle que soit sa destinée. Si ces deux demandes sont indiscrètes, j'en demande pardon au comité en l'assurant que mes vues sont pures, et que sans égard au vœu de mon cœur, ma raison saura se conformer sans effort et avec soumission à la volonté et la décision du gouvernement.
Salut et fraternité.
Hillaire Chanterenne.
Madame de Chanterenne ne fut pas autorisée à suivre Madame Royale à Vienne.
Celle-ci eut un grand chagrin de devoir quitter Renée, sa petite Rénette comme elle l'appelait affectueusement, dont elle aurait voulu ne jamais se séparer. Au moment du départ elle lui remit, comme souvenirs, quelques bibelots ou objets ayant appartenu au Roi, son père ou au Dauphin, et lui communiqua, en cours de route, ses impressions de voyage vers Vienne.
Un fils naquit chez les Chanterenne le 7 avril 1797: Hillaire Louis, plus tard prénommé Charles, mais Monsieur de Chanterenne se retira à la campagne en 1798, chez la fille qu'il avait eu de son premier mariage.
Par ailleurs Renée de Chanterenne est restée en relation avec la Duchesse d'Orléans, Louise-Adélaïde épouse de Philippe Egalité.
Sa situation est difficile. Elle accepte d'être lectrice de Madame Laetitia , puis dame d'honneur de la Princesse Murat, reine des Deux-Siciles, jusqu'au retour des Bourbons en 1814. Elle vit à Paris sous la Restauration, puis se retire à la campagne à Ablis.
En 183O, Madame Royale, devenue Duchesse d'Angoulême à son retour de Vienne, doit quitter la France pour suivre son mari, dans le sillage de Charles X, et elle rejoint l'Angleterre. Renée de Chanterenne perd ses pensions.
Son fils Charles entre au service de Louis-Philippe 1er et épouse Mademoiselle de Colleville.
A partir de 1836, Madame de Chanterenne suit son fils dans diverses garnisons et s'éteint à Grenobleen 1838, âgée de 76 ans. Sans doute ne revint-elle jamais à Ondres.
Une rue du quartier Bouyères à Ondres porte son nom.
www.ondres-landes.net/url3_4.html
Madame Royale au Temple, rédigeant ses Mémoires en compagnie de Mme de Chanterenne .
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Mme Hillaire de Chanterenne est née "Renée, Elisabeth, Madeleine Hillaire de la Rochette", à Ondres, le 19 avril 1762.
Son père, Robert-Alexandre Hillaire de la Rochette était armateur. Il fut Trésorier général du gouvernement français à Québec. Il avait épousé Mademoiselle Marianne Levasseur, fille d'un inspecteur des bois et forêts du Canada, alors possession française. Ils ont un garçon et quatre filles, dont Renée.
Renée Hillaire de la Rochette épousa le 6 décembre 1794, à Paris, Jean Joseph Louis de Chanterenne. jeune veuf demeurant à Saint-Germain-sous-Couilly. Le mariage eut lieu en secret, la nuit, célébré par un prêtre réfractaire.
Trois jours après la mort de Louiis XVII, par un arrêté du 25 prairial An II, (13 juin 1795) les gouvernants décidèrent qu'une femme serait placée auprès de la fille de Louis Capet pour lui servir de compagne.
Plusieurs candidates se proposèrent, dont Renée de la Rochette, qui fut retenue. Ce choix fut fait sans doute en raison de l'excellence des références fournies ou connues, mais aussi en compensation d'une créance incomplètement payée à son père.
Elle prit son service le 15 juin 1795 auprès de la fille aînée de LOUIS XVI, Madame Royale. L'accord entre les deux femmes fut idéal et Renée de la Rochette apporta le réconfort dont l'orpheline avait grandement besoin dans son isolement.
Ceci dura jusqu'au I8 décembre 1795. Selon une décision du Directoire, en effet, au terme d'une longue négociation avec l'Empereur d'Autriche, un échange est organisé, qui permettra à Madame Royale de rejoindre la cour de VIENNE. En contrepartie, des prisonniers français seront libérés.
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Madame de Créquy, toujours au taquet ( : ) :
On commençait à parler d'un espoir de libération pour Madame Royale, en disant que l'Autriche avait promis d'en faire un sujet de négociation ; mais depuis qu'on avait renouvelé le conseil de la commune, nous n'avions plus aucun moyen d'obtenir directement des nouvelles de cette chère princesse, et c'était un motif de grande affliction pour nous. Le seul document qu'on ait pu nous procurer pendant plus de six mois, fut la copie d'une lettre écrite à la Convention par une madame Chanterenne à qui l'on avait donné commission de lui tenir compagnie. Je ne sais pas si Madame Royale en fut satisfaite ; mais comme cette personne avait sollicité la recommandation des plus honnêtes gens de l'époque afin d'obtenir cette permission, tout donne à penser qu'elle avait une intention loyale, et dans tous les cas, voici les termes de son rapport au comité de sûreté générale.
A la tour du Temple, ce 18 fructidor an
III de la république.
Citoyens représentants,
Je ne veux pas tarder à vous informer de l'effet qu'a produit sur Marie-Thérèse-Charlotte la visite des citoyennes Tourzel, admises auprès d'elle d'après la permission qu'elles ont obtenu du comité. La jeune détenue a reçu ces citoyennes avec l'empressement et la joie de l'amitié ; cette première entrevue a renouvelé dans son âme des mouvements bien naturels d'une touchante sensibilité que son courage et sa fermeté ordinaires ont bientôt surmonté ; j'ai tout lieu de présumer que désormais la présence des citoyennes Tourzel ne produiront plus que l'effet d'une société douce et agréable à Marie-Thérèse-Charlotte.
Je vous préviens de plus, citoyens représentants, que la citoyenne Tourzel mère, m'ayant pressée vivement de l'informer de la véritable situation de la jeune détenue touchant les connaissances qu'elle avait des malheurs de sa famille, et ne pouvant douter que de telles instances ne fussent dirigées par les conseils du comité, je n'ai pas balancé de convenir avec cette citoyenne que Marie-Thérèse-Charlotte n'ignorait plus rien, et que c'était moi-même qui l'avais instruite de la vérité qu'elle désirait et qu'elle avait sollicitée vainement de moi pendant un mois.
Les chagrins déchirants qu'éprouvait Marie-Thérèse de l'incertitude où elle était plongée sur le sort de ses parents, la loi pleine d'humanité que le comité m'avait faite d'adoucir son sort autant qu'il dépendrait de moi ; enfin la liberté que votre honorable confiance m'avait donnée de faire et dire ce que je jugerais le plus convenable : tout a contribué à me déterminer à ne plus taire à mon infortunée compagne un secret que mon intimité avec elle me rendait chaque jour plus pénible et plus difficile à garder. J'ai l'espoir, citoyens représentants, que ma conduite en cette occasion aura votre approbation ; je la désire toujours, et le but de toutes mes actions est de la mériter.
Les preuves de bonté que j'ai déjà reçues du comité, m'enhardissent, citoyens représentants, à en solliciter de nouvelles ; je vous demande d'être la première à informer Marie-Thérèse-Charlotte de son sort ; j'ose aussi vous exprimer positivement ce que j'ai déjà témoigné au citoyen représentant Kervélégand ; c'est le désir de rester auprès de la jeune détenue, quelle que soit sa destinée. Si ces deux demandes sont indiscrètes, j'en demande pardon au comité en l'assurant que mes vues sont pures, et que sans égard au vœu de mon cœur, ma raison saura se conformer sans effort et avec soumission à la volonté et la décision du gouvernement.
Salut et fraternité.
Hillaire Chanterenne.
Madame de Chanterenne ne fut pas autorisée à suivre Madame Royale à Vienne.
Celle-ci eut un grand chagrin de devoir quitter Renée, sa petite Rénette comme elle l'appelait affectueusement, dont elle aurait voulu ne jamais se séparer. Au moment du départ elle lui remit, comme souvenirs, quelques bibelots ou objets ayant appartenu au Roi, son père ou au Dauphin, et lui communiqua, en cours de route, ses impressions de voyage vers Vienne.
Un fils naquit chez les Chanterenne le 7 avril 1797: Hillaire Louis, plus tard prénommé Charles, mais Monsieur de Chanterenne se retira à la campagne en 1798, chez la fille qu'il avait eu de son premier mariage.
Par ailleurs Renée de Chanterenne est restée en relation avec la Duchesse d'Orléans, Louise-Adélaïde épouse de Philippe Egalité.
Sa situation est difficile. Elle accepte d'être lectrice de Madame Laetitia , puis dame d'honneur de la Princesse Murat, reine des Deux-Siciles, jusqu'au retour des Bourbons en 1814. Elle vit à Paris sous la Restauration, puis se retire à la campagne à Ablis.
En 183O, Madame Royale, devenue Duchesse d'Angoulême à son retour de Vienne, doit quitter la France pour suivre son mari, dans le sillage de Charles X, et elle rejoint l'Angleterre. Renée de Chanterenne perd ses pensions.
Son fils Charles entre au service de Louis-Philippe 1er et épouse Mademoiselle de Colleville.
A partir de 1836, Madame de Chanterenne suit son fils dans diverses garnisons et s'éteint à Grenobleen 1838, âgée de 76 ans. Sans doute ne revint-elle jamais à Ondres.
Une rue du quartier Bouyères à Ondres porte son nom.
www.ondres-landes.net/url3_4.html
Madame Royale au Temple, rédigeant ses Mémoires en compagnie de Mme de Chanterenne .
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Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
Il ets vrai qu'on peut se demander pourquoi la Commune et la Convention choisiront de ne rien avouer pendant plusieurs mois à Marie-Thérèse du sort de sa mère, de sa tante et de son frère.
Par humanité ? J'en doute. C'est plutôt une torture psychologique assez terrible.
Madame Chanterenne mettra un mois pour tout lui dire et encore, elle prend sur elle et tente de se justifier par cette lettre.
Par humanité ? J'en doute. C'est plutôt une torture psychologique assez terrible.
Madame Chanterenne mettra un mois pour tout lui dire et encore, elle prend sur elle et tente de se justifier par cette lettre.
Invité- Invité
Re: Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
Merci, Eléonore, d'évoquer la mémoire de cette compagne de Madame Royale...
Quelle torture ce dût être pour elle d'échanger avec la captive sans pouvoir lui révéler tout ce qu'elle savait.
Je crois que c'est pour elle que la situation devait être la plus difficile !
Bien à vous.
Quelle torture ce dût être pour elle d'échanger avec la captive sans pouvoir lui révéler tout ce qu'elle savait.
Je crois que c'est pour elle que la situation devait être la plus difficile !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
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Tous les détails relatifs à cette jeune princesse, la seule plante royale qu'ait épargnée la tempête révolutionnaire, ayant le privilège d'émouvoir un cœur sensible et français, je crois devoir consigner ici certaines particularités aussi véridiques que peu connues, sur son séjour au Temple. Madame de Chantereine, qui fut placée auprès d'elle lorsqu'on cessa de la persécuter, les a communiqués à quelques personnes, en même temps qu'un journal historique, écrit par Madame Royale elle-même sur sa captivité, et dont elle n'avait donné copie à cette dame que sous la promesse de ne le laisser reproduire ni par impression, ni par écriture.
Madame de Nisines, qui m'a communiqué les diverses lettres où sont mentionnés ces détails, les tenait de sa mère, madame de la Ramière, amie de madame de Chantereine, qui avait bien voulu les lui donner copiées et certifiées par elles.
Fidèle à la parole qu'elle en avait donnée à Madame, elle n'eut pas la même complaisance pour le manuscrit précieux où la princesse a retracé, d'un style aussi noble que touchant, les malheurs de sa famille au Temple. Ces mémoires avaient été écrits pour madame de Tourzel. Avant de quitter leur prison, madame de Chantereine ayant supplié Madame de lui en laisser une copie, la princesse les réécrivit en entier de sa propre main. Ils n'ont qu'une cinquantaine de pages, mais la lecture en est on ne peut plus émouvante.
Plusieurs détails sont les mêmes que ceux donnés par Cléry, et prouvent l'exactitude de son journal. Madame y paraît persuadée que la mort du Dauphin n'était pas, comme on le croyait alors, le résultat d'un crime, mais une suite naturelle des privations et des mauvais traitements essuyés par le malheureux et intéressant enfant.( Comte d'Hézècques : Souvenirs d'un page )
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Tous les détails relatifs à cette jeune princesse, la seule plante royale qu'ait épargnée la tempête révolutionnaire, ayant le privilège d'émouvoir un cœur sensible et français, je crois devoir consigner ici certaines particularités aussi véridiques que peu connues, sur son séjour au Temple. Madame de Chantereine, qui fut placée auprès d'elle lorsqu'on cessa de la persécuter, les a communiqués à quelques personnes, en même temps qu'un journal historique, écrit par Madame Royale elle-même sur sa captivité, et dont elle n'avait donné copie à cette dame que sous la promesse de ne le laisser reproduire ni par impression, ni par écriture.
Madame de Nisines, qui m'a communiqué les diverses lettres où sont mentionnés ces détails, les tenait de sa mère, madame de la Ramière, amie de madame de Chantereine, qui avait bien voulu les lui donner copiées et certifiées par elles.
Fidèle à la parole qu'elle en avait donnée à Madame, elle n'eut pas la même complaisance pour le manuscrit précieux où la princesse a retracé, d'un style aussi noble que touchant, les malheurs de sa famille au Temple. Ces mémoires avaient été écrits pour madame de Tourzel. Avant de quitter leur prison, madame de Chantereine ayant supplié Madame de lui en laisser une copie, la princesse les réécrivit en entier de sa propre main. Ils n'ont qu'une cinquantaine de pages, mais la lecture en est on ne peut plus émouvante.
Plusieurs détails sont les mêmes que ceux donnés par Cléry, et prouvent l'exactitude de son journal. Madame y paraît persuadée que la mort du Dauphin n'était pas, comme on le croyait alors, le résultat d'un crime, mais une suite naturelle des privations et des mauvais traitements essuyés par le malheureux et intéressant enfant.
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Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
le meilleur livre sur Madame DE CHATERENNE est celui du VICOMTE DE REISET - exemplaire trouvé ce jour en vente sur AMAZON pour 10 EUROS - à acheter d'urgence car il est rare.
Un autre auteur l'avait appelée Madame DE CHANTEREINE la présentant comme une femme du peuple, veuve , faisant des ménages dans son quartier de la Rue des Rosiers, et mise au TEMPLE par l'intermédiaire d'un policier très bizarre !!!!!! Elle a du se retourner dans sa tombe !!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3718
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
Ces mots manuscrits avaient été présentés en vente aux enchères en 2015, je cite :
- MARIE-THERESE, princesse de France, Madame Royale (1778-1851)
Vers composés et rédigés de la main de la jeune princesse durant sa captivité à la prison du Temple adressés à Madame Renée Elisabeth Hilaire de Chanterenne, née de la Rochette (1762-1838), lors de l'été 1795,
1 page, in-8. Traces d'humidité et de pliures.
«Dans ce triste séjour d'horreur, la vertu qui plait à mon coeur me paraissait toujours bannie ; le ciel a retenu ma vie trop souvent prête à s'exhaler par les pleurs qu'il voyait couler ; il finit d'être inexorable, à cette vertu douce aimable il faut (qu'enfin il peut) la voir triompher d'un triste devoir elle apaise et calme mon âme l'échauffe de sa douce flamme et me console en ce séjour par la clarté d'un nouveau jour elle fuyait loin de ma vue, ce moment ci me l'a rendue le ciel m'en fait maintenant jouir tout ici me l'a fait sentir chaque chose me la rappelle Je n'y vois plus de coeur rebelle enfin elle vit près de moi tout en reçoit la douce loi, faudra-t-il donc que je la nomme cette vertu qui pare l'homme, qui console les malheureux qui change l'horreur de ces lieux, qui revient dans cette contrée, pour être à jamais adorée qui près de moi dans ces moments revient adoucir mes tourments elle vit dans la tour du temple toute à l'envie suit mon exemple, sensibilité c'est son nom elle règne dans ma prison de mon coeur elle fait le charme, il ne craint plus aucune larme depuis qu'il me voit près de lui qu'âmes sensibles pour appui.»
Historique : Madame de Chanterenne fut trois jours après la mort du jeune Louis XVII, selon l'arrêté du 25 prairial An II, (13 juin 1795), placée comme gouvernante auprès de Madame Royale. Elle prit son service le 15 juin 1795 et l'entente entre les deux femmes fut excellente. Madame de Chanterenne apporta le réconfort dont l'orpheline avait grandement besoin dans son isolement. Ceci dura jusqu'au 18 décembre 1795. La princesse, surnommait Madame de Chanterenne, ma chère Renète
Provenance : collection Jean-Baptiste Gomin (1757-1841), remis à son décès par sa veuve le 2 juin 1841, au Vicomte Alcide de Beauchesne.
Comme le précise la lettre qui accompagne ce document: «Sachant combien M. Gomin avait d'affection pour vous, je suis sûre de rendre hommage à sa mémoire et de remplir en quelques sorte ses intentions en vous léguant en son nom les papiers ci-joints auxquels il attachait un prix si grand et si légitime :
1°) un écrit de Madame Royale indiquant les postes de Paris à Huningue;
2°) la relation du voyage faite par S.A.R. et écrite également de sa main.
3°) Deux pièces de vers composées par Madame dans la Tour du Temple et écrites de la main de S.A.R.
4°) un mot d'audience pour M. Gomin de la main de Madame.
5°) Des cheveux du Roi, de la Reine, de Madame Royale, et de Louis XVII.
Veuillez recevoir, Monsieur, et conserver ce legs comme le souvenir et conserver ce legs comme un souvenir de mon excellent mari, et comme un témoignage de la haute estime avec laquelle j'ai l'honneur d'être, votre très humble et servante très affectionnée, Pontoise, le 2 juin 1841».
Au dos le Vicomte a noté des informations biographiques sur M. Gomin. Puis collection du Vicomte Alcide-Hyacinthe du Bois de Beauchesne (1804-1873).
Presentation : lors de l'exposition Louis XVII organisée par le Musée Lambinet à l'Hôtel de Ville de Versailles de mai à juillet 1989.
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie MDV - Vente Souvenirs historiques, mars 2015
Un document à nouveau proposé à la vente prochainement, et décrit comme suit (avec une bien moins belle image au catalogue) :
- Marie-Thérèse-Charlotte de France, duchesse d'Angoulême, dite Madame Royale, fille de Louis XV
Manuscrit autographe, [été 1795]
1 page in-4 montée sur un feuillet in-fol. (traces de pliures); sous cadre.
Émouvante pièce de vers évoquant sa captivité au Temple.
Ces vers ont été composés à la prison du Temple et adressés à Madame Renée Elisabeth Hilaire de CHANTERENNE, née de la Rochette (1762-1838), qui fut, trois jours après la mort du jeune Louis XVII, placée comme gouvernante auprès de Madame Royale. Elle prit son service le 15 juin 1795 et l'entente entre les deux femmes fut excellente.
Madame de Chanterenne apporta, jusqu'au 18 décembre 1795, le réconfort dont l'orpheline avait grandement besoin dans son isolement.
La princesse surnommait Madame de Chanterenne “ma chère Renète”.
“Dans ce triste séjour d'horreur, la vertu qui plait à mon coeur me paroissoit toujours bannie; le ciel a retenu ma vie, trop souvent prête à s'exhaler par les pleurs qu'il voyoit couler [...] faudra-t-il donc que je la nomme, cette vertu qui pare l'homme, qui console les malheureux, qui change l'horreur de ces lieux, qui revient dans cette contrée, pour être à jamais adorée, qui près de moi dans ces momens revient adoucir mes tourmens.
elle vit dans la tour du Temple, tout à l'envie suit son exemple, sensibilité, c'est son nom.
elle règne dans ma prison de mon coeur elle fait le charme, il ne croit plus aucune allarme depuis qu'il ne voit près de lui qu'âmes sensibles pour appui.”
Provenance : Mme de CHANTERENNE; Jean-Baptiste GOMIN (1757-1841), l'un des gardiens du Temple; remis à son décès par sa veuve, le 2 juin 1841, au vicomte Alcide de BEAUCHESNE.
Exposition Louis XVII (Musée Lambinet, Hôtel de Ville de Versailles, mai-juillet 1989).
On joint une P.A.S. sur 1 page in-8 : “Je me souviens toujours avec reconnaissance de Pontgerville. Je désire que Pontgerville vienne me voir. T”.
Archives du vicomte Alcide de BEAUCHESNE (1804-1873; vente 3-4 mars 2015, nos 189 et 186).
* Source et infos complémentaires : Thierry de Maigret MDV - Vente Collection Amaury Taittinger, Souvenirs historiques, le 24 juin 2019
- MARIE-THERESE, princesse de France, Madame Royale (1778-1851)
Vers composés et rédigés de la main de la jeune princesse durant sa captivité à la prison du Temple adressés à Madame Renée Elisabeth Hilaire de Chanterenne, née de la Rochette (1762-1838), lors de l'été 1795,
1 page, in-8. Traces d'humidité et de pliures.
«Dans ce triste séjour d'horreur, la vertu qui plait à mon coeur me paraissait toujours bannie ; le ciel a retenu ma vie trop souvent prête à s'exhaler par les pleurs qu'il voyait couler ; il finit d'être inexorable, à cette vertu douce aimable il faut (qu'enfin il peut) la voir triompher d'un triste devoir elle apaise et calme mon âme l'échauffe de sa douce flamme et me console en ce séjour par la clarté d'un nouveau jour elle fuyait loin de ma vue, ce moment ci me l'a rendue le ciel m'en fait maintenant jouir tout ici me l'a fait sentir chaque chose me la rappelle Je n'y vois plus de coeur rebelle enfin elle vit près de moi tout en reçoit la douce loi, faudra-t-il donc que je la nomme cette vertu qui pare l'homme, qui console les malheureux qui change l'horreur de ces lieux, qui revient dans cette contrée, pour être à jamais adorée qui près de moi dans ces moments revient adoucir mes tourments elle vit dans la tour du temple toute à l'envie suit mon exemple, sensibilité c'est son nom elle règne dans ma prison de mon coeur elle fait le charme, il ne craint plus aucune larme depuis qu'il me voit près de lui qu'âmes sensibles pour appui.»
Historique : Madame de Chanterenne fut trois jours après la mort du jeune Louis XVII, selon l'arrêté du 25 prairial An II, (13 juin 1795), placée comme gouvernante auprès de Madame Royale. Elle prit son service le 15 juin 1795 et l'entente entre les deux femmes fut excellente. Madame de Chanterenne apporta le réconfort dont l'orpheline avait grandement besoin dans son isolement. Ceci dura jusqu'au 18 décembre 1795. La princesse, surnommait Madame de Chanterenne, ma chère Renète
Provenance : collection Jean-Baptiste Gomin (1757-1841), remis à son décès par sa veuve le 2 juin 1841, au Vicomte Alcide de Beauchesne.
Comme le précise la lettre qui accompagne ce document: «Sachant combien M. Gomin avait d'affection pour vous, je suis sûre de rendre hommage à sa mémoire et de remplir en quelques sorte ses intentions en vous léguant en son nom les papiers ci-joints auxquels il attachait un prix si grand et si légitime :
1°) un écrit de Madame Royale indiquant les postes de Paris à Huningue;
2°) la relation du voyage faite par S.A.R. et écrite également de sa main.
3°) Deux pièces de vers composées par Madame dans la Tour du Temple et écrites de la main de S.A.R.
4°) un mot d'audience pour M. Gomin de la main de Madame.
5°) Des cheveux du Roi, de la Reine, de Madame Royale, et de Louis XVII.
Veuillez recevoir, Monsieur, et conserver ce legs comme le souvenir et conserver ce legs comme un souvenir de mon excellent mari, et comme un témoignage de la haute estime avec laquelle j'ai l'honneur d'être, votre très humble et servante très affectionnée, Pontoise, le 2 juin 1841».
Au dos le Vicomte a noté des informations biographiques sur M. Gomin. Puis collection du Vicomte Alcide-Hyacinthe du Bois de Beauchesne (1804-1873).
Presentation : lors de l'exposition Louis XVII organisée par le Musée Lambinet à l'Hôtel de Ville de Versailles de mai à juillet 1989.
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie MDV - Vente Souvenirs historiques, mars 2015
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Un document à nouveau proposé à la vente prochainement, et décrit comme suit (avec une bien moins belle image au catalogue) :
- Marie-Thérèse-Charlotte de France, duchesse d'Angoulême, dite Madame Royale, fille de Louis XV
Manuscrit autographe, [été 1795]
1 page in-4 montée sur un feuillet in-fol. (traces de pliures); sous cadre.
Émouvante pièce de vers évoquant sa captivité au Temple.
Ces vers ont été composés à la prison du Temple et adressés à Madame Renée Elisabeth Hilaire de CHANTERENNE, née de la Rochette (1762-1838), qui fut, trois jours après la mort du jeune Louis XVII, placée comme gouvernante auprès de Madame Royale. Elle prit son service le 15 juin 1795 et l'entente entre les deux femmes fut excellente.
Madame de Chanterenne apporta, jusqu'au 18 décembre 1795, le réconfort dont l'orpheline avait grandement besoin dans son isolement.
La princesse surnommait Madame de Chanterenne “ma chère Renète”.
“Dans ce triste séjour d'horreur, la vertu qui plait à mon coeur me paroissoit toujours bannie; le ciel a retenu ma vie, trop souvent prête à s'exhaler par les pleurs qu'il voyoit couler [...] faudra-t-il donc que je la nomme, cette vertu qui pare l'homme, qui console les malheureux, qui change l'horreur de ces lieux, qui revient dans cette contrée, pour être à jamais adorée, qui près de moi dans ces momens revient adoucir mes tourmens.
elle vit dans la tour du Temple, tout à l'envie suit son exemple, sensibilité, c'est son nom.
elle règne dans ma prison de mon coeur elle fait le charme, il ne croit plus aucune allarme depuis qu'il ne voit près de lui qu'âmes sensibles pour appui.”
Provenance : Mme de CHANTERENNE; Jean-Baptiste GOMIN (1757-1841), l'un des gardiens du Temple; remis à son décès par sa veuve, le 2 juin 1841, au vicomte Alcide de BEAUCHESNE.
Exposition Louis XVII (Musée Lambinet, Hôtel de Ville de Versailles, mai-juillet 1989).
On joint une P.A.S. sur 1 page in-8 : “Je me souviens toujours avec reconnaissance de Pontgerville. Je désire que Pontgerville vienne me voir. T”.
Archives du vicomte Alcide de BEAUCHESNE (1804-1873; vente 3-4 mars 2015, nos 189 et 186).
* Source et infos complémentaires : Thierry de Maigret MDV - Vente Collection Amaury Taittinger, Souvenirs historiques, le 24 juin 2019
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
Bonjour à tous,
Je reviens sur le sujet des rapports de Marie Thérèse avec Mme de Chanterenne, en particulier ce billet écrit de la main de la Princesse au Temple.
En son temps, Stéphane Bern l’avait présenté à l’occasion de l’émission TV qu’il avait consacré à Madame Royale - Duchesse d’Angoulême. Plus bas, vous trouverez la photo de ce billet, à partir duquel j’ai tenté un déchiffrage, pas si facile car l’écriture est incertaine… Voici en tout cas ce que j’en ai extrait, de haut en bas, et de gauche à droite :
- à sa majesté impériale auguste (comme toujours)
- au grand Turc constantinople
- donnez moi mes mauvais vers.
- où ça va me mener (?)
- st. 4B. m. m. mène autre maman.
- a Conn, C est 4b st. mGn. st.
- Chantrenne chrétienne.
- Gomin Pongerville.
- la tour du temple triste prison, vers /
Donc des signes assez énigmatiques, qui renvoient aus vers que Marie - Thérèse écrivait. Le billet date de la période de 6 mois pendant laquelle elle côtoyait Mme de Chanterenne. Avait-elle déjà appris la mort de la Reine de Mme. Elisabeth et de son frère ? Elle nomme Gomin, son gardien bienfaiteur ( qui s’appelait aussi Pongerville ) … Et ces signes cabalistiques, encore à résoudre…
Bon courage, et bien amicalement à vous tous …
Je reviens sur le sujet des rapports de Marie Thérèse avec Mme de Chanterenne, en particulier ce billet écrit de la main de la Princesse au Temple.
En son temps, Stéphane Bern l’avait présenté à l’occasion de l’émission TV qu’il avait consacré à Madame Royale - Duchesse d’Angoulême. Plus bas, vous trouverez la photo de ce billet, à partir duquel j’ai tenté un déchiffrage, pas si facile car l’écriture est incertaine… Voici en tout cas ce que j’en ai extrait, de haut en bas, et de gauche à droite :
- à sa majesté impériale auguste (comme toujours)
- au grand Turc constantinople
- donnez moi mes mauvais vers.
- où ça va me mener (?)
- st. 4B. m. m. mène autre maman.
- a Conn, C est 4b st. mGn. st.
- Chantrenne chrétienne.
- Gomin Pongerville.
- la tour du temple triste prison, vers /
Donc des signes assez énigmatiques, qui renvoient aus vers que Marie - Thérèse écrivait. Le billet date de la période de 6 mois pendant laquelle elle côtoyait Mme de Chanterenne. Avait-elle déjà appris la mort de la Reine de Mme. Elisabeth et de son frère ? Elle nomme Gomin, son gardien bienfaiteur ( qui s’appelait aussi Pongerville ) … Et ces signes cabalistiques, encore à résoudre…
Bon courage, et bien amicalement à vous tous …
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Renée Hillaire de Chanterenne et Madame Royale (prison du Temple)
Bonjour, cher Févicq? Quel plaisir de vous retrouver !
La lecture de ce petit billet est très ardue. Bravo . Je n'arrive pas à déchiffrer plus que vous. Nous pouvons imaginer, à la maladresse de l'écriture, des conditions de rédaction périlleuses. La princesse se cachait peut-être pour écrire. Cela semble être une dédicace ( à untel, à unetelle ... ), ou bien un appel, une requête ?
La lecture de ce petit billet est très ardue. Bravo . Je n'arrive pas à déchiffrer plus que vous. Nous pouvons imaginer, à la maladresse de l'écriture, des conditions de rédaction périlleuses. La princesse se cachait peut-être pour écrire. Cela semble être une dédicace ( à untel, à unetelle ... ), ou bien un appel, une requête ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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