Picasso Mania, exposition au Grand Palais
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La nuit, la neige
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Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Gertrude Stein avait un physique très particulier, et elle le savait !Reinette a écrit:
Gertrude Stein, une de se sprincipales mécènes à cette époque encore de "vaches maigres".
L'a-t-elle mal pris ? En tout cas, de nombreux critiques l'ont pensé à sa place , et bien non au contraire !!! Cela la confirmait dans sa protection et son amitié.
Inutile de trop jouer à la "coquette". :
Son physique "impressionnant" a d'ailleurs subjugué Picasso.
Et puis elle s'intéressait à l'art, pas tant à son image.
Oui. Et c'est à peu près au moment où Picasso trouve l'une des clés artistiques qui le sauveront d'une très grosse angoisse face à l'art de la photographie (il dira qu'il a pensé se flinguer dans la crainte de ne pas être capable de dépasser la photographie).Reinette a écrit:Disons au moins simplement qu'au contraire d'une photo ou d'un portraitiste "classique", le caractère y transparaît sans détour.
Voilà l'intérêt premier de réclamer encore son portrait à un peintre (ou scultpeur) quand la photographie suffit à immortaliser désormais vos traits.
Il simplifie le trait et s'inspire alors du primitivisme (qu'il découvre, et qui le fascine).
Sur ce portrait (sage, tout de même, il ne la bouscule pas trop cette brave dame boudoi32), l'on voit naître ce visage-masque (primitif), et par extension encore...le cubisme.
Quelques mois plus tard, il y va donc à fond dans ce genre, avec justement Les demoiselles d'Avignon, que tu apprécies.
Peinture qu'il cache, tant elle est audacieuse dans sa forme radicale, et le sujet : ce sont des prostituées (pas Gertrude Stein, aussi calamity Jane soit-elle boudoi32). D'ailleurs, Picasso ne supportait pas ce titre qui n'était pas le sien. boudoi29
Quasi la même année, Gertrude Stein est peinte par Félix Vallotton (dont j'aime énormément l'esthétique, et le traitement des couleurs).
Bien. Propre. Rien à dire.
Mais en le comparant avec le Picasso, l'on voit poindre chez le "petit jeune" le primitivisme et le cubisme...
Il n'adoucit pas les traits de son visage, mais le fait plus "anguleux", déformé.
Le petit truc en plus que Gertrude capte, sans peut-être encore en mesurer la future portée ?
Dernière édition par La nuit, la neige le Jeu 29 Oct 2015, 17:26, édité 2 fois
La nuit, la neige- Messages : 17753
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Mme de Sabran a écrit:La nuit, la neige a écrit:
Pour le reste, il surclasse tout le monde.
C'est ton goût .
Bien sûr, bien sûr.
Mais pas seulement, puisqu'il est question dans ce sujet de Picasso mania, et donc, avec cette exposition, du dialogue artistique encore entretenu avec les peintres de la fin du XXè siècle, ou contemporains.
La nuit, la neige- Messages : 17753
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Mme de Sabran a écrit:Reinette a écrit:
Picasso est le maître du XXème siècle. Là, il n'y a pas de subjectivité de ma part, c'est un fait. Tous les artistes du XXème et encore ceux du XXIème siècles découlent de ce qu'il a lui créé. C'est même l'objet de l'expo en question. Même ceux qui ne l'aimaient pas vont créer à partir de lui. Par leur rejet, ils créent tout de même en fonction de Picasso.
Mais justement tout ce qui suit ou presque, enfin l'art contemporain en général, me débecte globalement ...
Moi aussi. C'est (très) rare quand j'apprécie. D'où encore ma déception pour cette expo. Mais je sais que si j'avais eu un guide qui s'y connaît, qui m'aurait expliqué, j'aurais certainement nettement plus apprécié.
C'est bien le problème de l'art d'aujourd'hui : c'est plus une démarche intellectuelle qu'une expérience des sens.
La faute à qui ? Picasso !:
Sans mes cours d'Histoire de l'Art, aucun doute que je serais passé à côté de Picasso, je n'aurais jamais rien compris.
Par goût, je n'apprécie pas. Par mes connaissances en Histoire de l'Art, je ne peux qu'affirmer qu'il est le plus grand depuis plus d'un siècle.
Ce n'est pas un dogme, une leçon bien apprise. Il suffit de reprendre les démonstrations de La Nuit La Neige pour l'admettre.
Résultat : après Matisse et Picasso, l'Art pour moi est un grand trou noir. :
Invité- Invité
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Ainsi ... vous m'appréciez ? ... Réciproque ...La nuit, la neige a écrit:vous savez que je ne lâche pas prise si facilement, du moins avec les gens que j'apprécie.Comtesse Diane a écrit:Je veux préciser à La nuit, que j'admire Picasso à sa période bleue particulièrement; il était magique et tout sauf Pipi-caca
Les autres, je m'en cogne ! boudoi29
Picasso est un génie absolu; merci pour la démo Sylvette! Là, j'ai appris, compris et vu.
Mais ... quand il la fait loucher ...j'aime moins bien.
La vision de PICASSO ne reste que la sienne; contrairement à vous je ne penserais pas
qu'il est le plus grand de tous les temps; mais je ne le nierais pas non plus considéré ses " coups de crayon "
inouis.
Mais Salvador DALI est immense de la même façon dans sa qualité picturale au moins égale bien que très différente.
je penche pour lui
Je vous remercie énormément d'avoir pris soin de moi et de mes connaissances ... très moyennes à vrai dire.
Je retourne à mes petites affaires, attendant de vous lire à nouveau.
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7415
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Oui, voilà.Reinette a écrit:
Il y a le goût : La Nuit la Neige ne le conteste pas pour Picasso, mais il y a aussi l'Art en général, ce dont je témoigne.
Par exemple toute l'école hollandaise me colle généralement un bourdon incommensurable... boudoi29
Rembrandt compris, évidemment. Quelle purge !
Cependant...il est là, dans l'histoire de l'art. Et pas par hasard. C'est sûr.
Idem pour David et Vigée Le brun, ben oui...c'est aussi mon opinion.
Ceci dit, je préfère aussi un bon Vigée à un mauvais David !
Et chaque artiste a ses faiblesses comme ses coups de génie, ou de virtuosité.
La nuit, la neige- Messages : 17753
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
La nuit, la neige a écrit:
Par exemple toute l'école hollandaise me colle généralement un bourdon incommensurable... boudoi29
Rembrandt compris, évidemment. Quelle purge !
Cependant...il est là, dans l'histoire de l'art. Et pas par hasard. C'est sûr.
Idem pour David et Vigée Le brun, ben oui...c'est aussi mon opinion.
Ceci dit, je préfère aussi un bon Vigée à un mauvais David !
Et chaque artiste a ses faiblesses comme ses coups de génie, ou de virtuosité.
Oui, justement ! Je me souviens d'une dissertation en license à propos d'un texte de je pense, si mes souvenirs sont bons, de Delacroix, à propos de Rembrandt et de Raphaël. A son époque, on en avait que pour Raphaël (il suffit de se plonger dans les Souvenirs de madame Vigée-Lebrun pour le constater). Lui démontre à quel point Rembrandt lui est supérieur. Or au XIXème siècle, on connaissait tout juste cet artiste.
En étudiant Rembrandt, il est clair qu'il était extraodinaire. Ses sujets ne sont guère guillerets mais ce qui est génial chez lui, c'est sa touche.
Invité- Invité
Comtesse Diane- Messages : 7415
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Ouh ! Non ! Je n'étais pas au courant...
Merci comtesse.
Cette expo me semble très intéressante !
Présentation :
Déployée sur les cinq niveaux de l’hôtel Salé, l’exposition anniversaire « ¡ Picasso ! » illustre la continuité et la profonde unité de la collection et de l’histoire du musée.
Le Musée national Picasso-Paris conserve une collection couvrant toutes les périodes de sa création et tous les domaines, dont les « Picasso de Picasso » venus directement de l’atelier de l’artiste (oui, on sait pourquoi... : ).
Les archives personnelles de Pablo Picasso, puis celles du musée, sont au cœur de ce projet d’exposition.
Elles résonnent avec les chefs-d’œuvre et, en vaste majorité inédites, permettent de lire autrement la vie, le processus créatif et la diffusion de l’œuvre du maître.
Dossier complet ici : http://www.museepicassoparis.fr/picasso-exposition-anniversaire/
Merci comtesse.
Cette expo me semble très intéressante !
Présentation :
Déployée sur les cinq niveaux de l’hôtel Salé, l’exposition anniversaire « ¡ Picasso ! » illustre la continuité et la profonde unité de la collection et de l’histoire du musée.
Le Musée national Picasso-Paris conserve une collection couvrant toutes les périodes de sa création et tous les domaines, dont les « Picasso de Picasso » venus directement de l’atelier de l’artiste (oui, on sait pourquoi... : ).
Les archives personnelles de Pablo Picasso, puis celles du musée, sont au cœur de ce projet d’exposition.
Elles résonnent avec les chefs-d’œuvre et, en vaste majorité inédites, permettent de lire autrement la vie, le processus créatif et la diffusion de l’œuvre du maître.
Dossier complet ici : http://www.museepicassoparis.fr/picasso-exposition-anniversaire/
La nuit, la neige- Messages : 17753
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Picasso , un talent fabuleux, et l'épithète est pauvre et bien inadaptée.......
J'ai suivi avec grand intérêt son parcours retracé par LNLN;
Pendant très longtemps, j'ai eu ceci sur mes murs, et ai été incapable d'y placer à proximité un autre tableau, "l'aura" de celui de Picasso détruisait toute autre représentation;
Pardon pour l'image que je mets elle n'est guère exceptionnelle, je n'ai que celle la;
J'ai suivi avec grand intérêt son parcours retracé par LNLN;
Pendant très longtemps, j'ai eu ceci sur mes murs, et ai été incapable d'y placer à proximité un autre tableau, "l'aura" de celui de Picasso détruisait toute autre représentation;
Pardon pour l'image que je mets elle n'est guère exceptionnelle, je n'ai que celle la;
Invité- Invité
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
C'est très beau. boudoi30
Ce n'est pas un vrai, rassurez-moi ? :
Ce n'est pas un vrai, rassurez-moi ? :
Invité- Invité
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
C'est le Picasso que j'aime encore .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54582
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Reinette a écrit:Ce n'est pas un vrai, rassurez-moi ?
Bien sûr que si ! Voyons, chère Reinette ! ( Aldebert, vous allez être fâché ! j'ai encore perdu le code de nos comptes planqués aux îles Caïman ) boudoi26
Me de Sabran a écrit:C'est le Picasso que j'aime encore
Bien sûr.......et moi de même ! mais sa quête est exceptionnelle, et visuellement difficile à ??? apprivoiser ? accepter ? fffff je n'ai pas de mot ! j'ai suivi son évolution jusqu'à la représentation des portraits "concassés" on va dire, comprenant que, oui, lorsqu'on pense mentalement à une personne, l'image immédiate produite par notre cerveau est une superposition de traits enchevêtrés, et en fait, nous l'acceptons très bien; ça c'était très fort de sa part; une sorte de "réalisme" très très neuf, suivant les découvertes sur le mental des années de l'entre deux guerres, et un peu avant; ensuite, j'ai suivi intellectuellement, mais pour l'intégrer visuellement, j'ai plus de mal;
Invité- Invité
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
"Picasso Naissance de l'icône" interview de la petite-fille de l'artiste sur le film
Un nouveau film sur Pablo Picasso est disponible en DVD !
La petite-fille de Picasso, Diana Widmaier Picasso, répond à nos questions.
Centré sur la figure publique, Picasso, Naissance de l’icône raconte combien l’artiste a participé à l’écriture de sa propre légende jusqu’à y englober sa vie privée, l’homme et le génie ne faisant qu’un. Un angle passionnant et original sur un artiste-star.
À cette occasion, le Grand Palais a rencontré Diana Widmaier Picasso, la petite-fille de Picasso (fille de Maya) qui est historienne de l’art et juriste spécialisée dans le monde de l’art. Elle est co-commissaire de l’exposition Picasso.mania, inaugurée à la veille des 30 ans de l’ouverture du Musée national Picasso-Paris.
Le Grand Palais :
"On ouvre l’exposition sur des interviews, sur la figure publique de Picasso. il agit presque en acteur devant l’objectif. Son impact est énorme… on pense à Clouzot, à Varda et d’autres. Comment peut-on le définir auprès des artistes et des arts ?"
Diana Widmaier Picasso :
"La série des 19 interviews que j’ai réalisée avec Laure de Clermont-Tonnerre spécialement pour l’exposition m’a permis de mesurer l’impact artistique et culturel qu’il a exercé sur les artistes contemporains. Il s’agit de témoignages inédits avec les plus grandes personnalités du monde de l’art d’aujourd’hui tels que John Baldessari, Lawrence Weiner, Ed Ruscha, Richard Prince, George Condo ou encore Frank Gehry. Je me suis longuement entretenue avec chacun d’eux et tous se sont livrés à moi avec une grande simplicité et humilité pour évoquer un sujet qu’il est souvent difficile d’aborder : leur relation à Picasso.
Mais il est intéressant de noter que son impact va au-delà du champ restreint de la peinture et de la sculpture, pour élargir le dialogue à la danse, au théâtre, et au cinéma.
Jean-Luc Godard et François Truffaut par exemple, ont utilisé des œuvres de Picasso dans certains de leurs films, pour mettre en valeur le trait de caractère d’un personnage ou un élément clé de la narration. Agnès Varda, quant à elle, utilise le procédé du tableau vivant dans Lion’s Love (… and Lies) (1969), invitant ses acteurs à poser nus pour imiter un dessin de Picasso de la suite Vollard."
Le Grand Palais :
"Le documentaire explique bien comment Picasso a construit son image. Mais l’a-t-il toujours bien contrôlée ?"
Diana Widmaier Picasso :
"Picasso s’est très tôt préoccupé de son image. Dès les années trente, il se construit une figure d’homme public par ses nombreuses apparitions médiatiques. En 1939, Life magazine commande plusieurs portraits photographiques du maître à Brassaï, témoignant de l’intérêt des magazines Outre-Atlantique suscité par l’exposition du Museum of Modern Art de New York, Picasso : Forty Years of his Art. Mais c’est après la Seconde Guerre Mondiale que Picasso accède véritablement à la célébrité. Des magazines tels que Paris Match, Time ou encore Look s’emparent du succès de Picasso et mettent en scène à la fois l’artiste au travail, le mari et le père de famille. L’artiste ouvre les portes de sa villa La Californie à Cannes aux journalistes, afin d’immortaliser l’acte créateur ainsi que différents moments de sa vie privée. De même, les photographies de David Douglas Duncan, prises entre 1956 et 1973 à La Californie, montrent l’intimité du couple que forment Picasso et Jacqueline, à travers quelques instants privilégiés.
La sincérité de ces reportages photographiques, qui exhibent un quotidien presque ordinaire, ne fait qu’accroître la sympathie du public pour le peintre. Par ailleurs, les photographies de Gjon Mili publiées en janvier 1950 dans Life magazine, où l’on voit Picasso en train de réaliser des light paintings dans son atelier à Vallauris, participent à l’élaboration du mythe Picasso.
Si l’image du génie artistique de Picasso est essentiellement véhiculée à travers les photographies publiées dans les magazines, plusieurs films contribuent également à la construction de ce symbole. Dans Visite à Picasso, réalisé en 1949, Paul Haesaerts filme l’artiste en train de peindre sur de grandes plaques en verre, afin de rendre visible le processus créatif. En 1955, Henri-George Clouzot va encore plus loin avec Le mystère Picasso, dans lequel il enregistre les différentes étapes de la genèse d’un tableau. Ces films offrent aux spectateurs une expérience inédite, qui renforce l’idée de génie artistique associée à Picasso. Paradoxalement à ces mises en scène de l’artiste, Picasso n’a accordé qu’une seule interview de quelques minutes à la télévision française, en 1966. Face aux questions du journaliste, l’artiste de 84 ans feint encore d’être étonné de la sympathie que lui voue le public."
Le Grand Palais :
"Aujourd’hui, de quel artiste serait-il proche ?"
Diana Widmaier Picasso :
"Imaginer de quel artiste Picasso serait-il proche aujourd’hui est un exercice difficile, tant son œuvre est foisonnante et variée, et nous n’avons pas assez de recul sur les artistes d’aujourd’hui pour se risquer à faire une telle supposition. Néanmoins, des artistes comme James Brown, Tacita Dean, ou encore Philippe Parreno, entretiennent des liens étroits avec Picasso, liens qui s’expliquent par la pluridisciplinarité de leur travail. A l’instar de Picasso, animé par un désir de faire dialoguer les arts (peinture, sculpture, installations, théâtre, ballet), ces artistes contemporains manifestent un intérêt sans cesse renouvelé pour de nouveaux médiums. De la peinture à la performance, en passant par la sculpture, le dessin, le graphisme, la photographie, ou encore le cinéma, ils questionnent les frontières de l’art, guidés par la même curiosité qui a animé tout au long de sa vie Picasso".
- See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/article/picasso-naissance-de-licone-interview-de-la-petite-fille-de-lartiste-sur-le-film#sthash.6Zc3YYws.dpuf
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Mme de Sabran- Messages : 54582
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
“J'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant.“
Bien à vous.
Tout un programme àè-è\':
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
C'est une belle citation, je trouve = elle exprime un "refus" de ?? la technique, des règles esthétiques, et en "creux" une définition de l'Art = la spontanéité, le regard neuf, une vision du réel sans principes, ni préjugés......
Cela me rappelle la phrase de l'évangile " si vous ne redevenez pas semblables à des enfants, vous ne rentrerez pas au Royaume de Dieu"; l'Art quelque part est "divin" dans son inspiration......un don de Dieu, et Picasso qui a eu ce "don" si jeune, n'a cessé de vouloir s'en défaire dans ce qu'il avait de trop "travaillé" technique, "adulte" en un certain sens, pour retrouver la vision de l'enfant; une belle leçon de spiritualité......
Cela me rappelle la phrase de l'évangile " si vous ne redevenez pas semblables à des enfants, vous ne rentrerez pas au Royaume de Dieu"; l'Art quelque part est "divin" dans son inspiration......un don de Dieu, et Picasso qui a eu ce "don" si jeune, n'a cessé de vouloir s'en défaire dans ce qu'il avait de trop "travaillé" technique, "adulte" en un certain sens, pour retrouver la vision de l'enfant; une belle leçon de spiritualité......
Invité- Invité
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Totalement d'accord avec vous Louise-Adélaïde. Il existe des personnes qui ont très tôt un don extraordinaire, comme le fut Picasso. Don de Dieu, vous savez que je ne vous contredirai pas.
J'ai souvent essayé de voir en profondeur Picasso comme vous l'expliquez si bien dans le 1er paragraphe, car ce peintre aurait pu continuer sa période bleue, mais son talent et son imagination artistiques étaient trop puissants. Picasso a essayé de nous montrer une autre facette de la peinture. Certains ont tout de suite compris, et pour d'autres, c'est plus délicat. Les couleurs et les formes me touchent particulièrement sans que je tombe dans la "belle folie" du peintre.
J'ai souvent essayé de voir en profondeur Picasso comme vous l'expliquez si bien dans le 1er paragraphe, car ce peintre aurait pu continuer sa période bleue, mais son talent et son imagination artistiques étaient trop puissants. Picasso a essayé de nous montrer une autre facette de la peinture. Certains ont tout de suite compris, et pour d'autres, c'est plus délicat. Les couleurs et les formes me touchent particulièrement sans que je tombe dans la "belle folie" du peintre.
Trianon- Messages : 3291
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Série documentaire
“Les Aventuriers de l'art moderne” : Arte fait revivre Picasso et ses amis
Hélène Rochette Publié le 16/12/2015.
Mis à jour le 16/12/2015 à 18h22.
Dessins d’Amélie Harrault : Picasso.
Adaptée de Dan Franck, cette œuvre d'exception mêle animation, peinture, photos colorisées et archives pour mieux nous plonger dans l'effervescence créatrice du Paris du début du XXe siècle.
Des années 1900 aux prémices de la Seconde Guerre mondiale, Paris se métamorphose en capitale des arts. Fauvisme, révolution cubiste, surréalisme... Les avant-gardes s'ébauchent sous les verrières de Montmartre, dans les cafés enfumés de la Butte, aux terrasses de Montparnasse. Conquis par ces décennies d'ébullition créatrice, Dan Franck s'est fait le scribe, sur plus de mille pages, de cet extraordinaire bouillonnement. Rééditée ces jours-ci en un volume, sa trilogie Bohèmes, Libertad !, Minuit prend corps sur Arte sous la forme d'une exaltante série documentaire. Entremêlant animations, photographies colorisées ou remaniées, archives filmées, peintures, esquisses, cette adaptation virevoltante doit beaucoup au travail de la jeune réalisatrice Amélie Harrault. Auteur en 2013 de Mademoiselle Kiki et les Montparnos (césar 2014 du meilleur court métrage d'animation), qui retraçait la vie aventureuse de la muse des Années folles, cette artiste de 33 ans s'est emparée avec gourmandise du texte fleuve de Dan Franck.
« En travaillant une quinzaine d'années sur ces trois livres, je crois que Dan a fini par tomber amoureux de ses personnages, explique-t-elle. Mes coréalisatrices et moi, nous voulions transcrire en images la fraîcheur et l'allégresse de cette jeunesse du Bateau-Lavoir. Malgré les difficultés de la vie de bohème, je suis convaincue qu'entre Picasso, Braque, Apollinaire et Derain, l'amitié et la joie de vivre prévalaient. » Aux digressions enthousiastes du romancier qui cosigne la série, la trentenaire diplômée des Beaux-Arts et de l'école d'animation d'Angoulême substitue un séduisant langage visuel, aussi poétique que naïf et piquant. Alternant aquarelle, animation à l'encre, au crayon ou à la plume, séquences recréées à l'ordinateur, papiers découpés, son style graphique se nourrit d'une grande diversité. Cette adepte des techniques traditionnelles relève : « Dans mon équipe d'animateurs, nombreux sont ceux qui travaillent encore avec du papier, des plumes, des pinceaux. Selon les matières, on obtient des taches non voulues, des traits incontrôlables... Alors que sur l'ordinateur, en léchant un peu trop, on a tendance à perdre cette spontanéité. »
Dessins d’Amélie Harrault : Fernande Olivier, la compagne de Picasso, qui inspira nombre de ses œuvres cubistes.
Au sein de la troupe de dessinateurs — une huitaine de personnes —, chacun était affecté à des séquences précises. Une spécialiste de la peinture sur verre, Marie Juin, a notamment reçu pour mission de rendre palpable la virulence des toiles de Chaïm Soutine, revisitant la touche empâtée du peintre, qui ondule comme par magie à l'écran. Lucile Duchemin, 31 ans, avait pour sa part en charge les scènes entre Man Ray et son modèle bien-aimé Kiki, les séquences vives et mouvantes restituant le parcours de Sartre et Beauvoir pendant l'Occupation, ainsi qu'un long passage dialogué entre Gide et Malraux.
La jeune animatrice, qui a aussi sévi sur le court métrage Mademoiselle Kiki et les Montparnos, a aimé peaufiner les mimiques de Gide et Malraux, attablés au Flore, dans les années 1930. Mais cette férue du croquis à l'ancienne a surtout apprécié de renouer avec l'indomptable « reine de Montparnasse » : « Kiki est une sacrée bonne femme. A force de la dessiner, j'ai même fait des rêves où je me voyais danser avec elle ! Nous avions des écrits, beaucoup d'oeuvres, quelques photos, mais très peu de documents filmés pour imaginer sa gestuelle, explique-t-elle. C'était frustrant. J'aurais aimé avoir autant de vidéos que pour Malraux ! » A contrario, Pablo Picasso s'avère omniprésent dans les archives audiovisuelles, tout comme Salvador Dalí, André Breton, et bien sûr André Malraux. Quant aux silhouettes insaisissables du funambule Max Jacob (qui périt à Drancy en 1944) ou du séducteur et buveur impénitent Modigliani, prématurément disparu, elles ont mobilisé la patience et l'imagination des réalisatrices.
Jongler avec les exigences
Amélie Harrault reconnaît qu'elle a dû se documenter sans cesse, sur les deux ans et demi de fabrication, afin d'« affiner les caractères ». Pour elle qui s'était donné pour règle d'élaborer un code graphique et des couleurs propres à chaque univers artistique, la difficulté a surgi avec les conditions de reproduction et de manipulation des oeuvres : « Pour Matisse, nous ne pouvions que présenter ses toiles et ses collages, sans y toucher. Ses ayants droit nous ont même demandé de conserver un bord noir autour de ses tableaux. Les responsables de Picasso Administration nous ont en revanche autorisés à manipuler plusieurs œuvres, comme les esquisses qui ont servi aux décors et costumes du ballet Parade. Dans la séquence qui annonce le cubisme, Braque paraît en retrait par rapport à Picasso car nous n'avons eu que peu de contacts avec ses ayants droit. »
Contrainte de jongler avec ces exigences, la réalisatrice a choisi de recréer des atmosphères, en s'inspirant de la touche de chacun : « Pour Alcools, le recueil d'Apollinaire, je me suis rapprochée de l'esprit de ses manuscrits, pleins de taches et de petits croquis. J'ai réinterprété à la plume son écriture fleurie, sa ponctuation si riche. » Mi-romanesque, mi-biographique, la fresque des Aventuriers de l'art moderne abolit à raison les frontières entre l'art et la vie, un peu à la manière des disciples de Tzara et de Breton. En insufflant autant de ressemblance que de vraisemblance à ces héros nommés Picasso, Soutine, Sartre ou Desnos, les petites mains des Aventuriers de l'art moderne ont bâti un monde féerique, cohérent, et bien réel, dont les silhouettes tremblées racontent les tumultes intérieurs et les révolutions du temps.
http://television.telerama.fr/television/les-aventuriers-de-l-art-moderne-arte-fait-revivre-picasso-et-ses-amis,135208.php
“Les Aventuriers de l'art moderne” : Arte fait revivre Picasso et ses amis
Hélène Rochette Publié le 16/12/2015.
Mis à jour le 16/12/2015 à 18h22.
Dessins d’Amélie Harrault : Picasso.
Adaptée de Dan Franck, cette œuvre d'exception mêle animation, peinture, photos colorisées et archives pour mieux nous plonger dans l'effervescence créatrice du Paris du début du XXe siècle.
Des années 1900 aux prémices de la Seconde Guerre mondiale, Paris se métamorphose en capitale des arts. Fauvisme, révolution cubiste, surréalisme... Les avant-gardes s'ébauchent sous les verrières de Montmartre, dans les cafés enfumés de la Butte, aux terrasses de Montparnasse. Conquis par ces décennies d'ébullition créatrice, Dan Franck s'est fait le scribe, sur plus de mille pages, de cet extraordinaire bouillonnement. Rééditée ces jours-ci en un volume, sa trilogie Bohèmes, Libertad !, Minuit prend corps sur Arte sous la forme d'une exaltante série documentaire. Entremêlant animations, photographies colorisées ou remaniées, archives filmées, peintures, esquisses, cette adaptation virevoltante doit beaucoup au travail de la jeune réalisatrice Amélie Harrault. Auteur en 2013 de Mademoiselle Kiki et les Montparnos (césar 2014 du meilleur court métrage d'animation), qui retraçait la vie aventureuse de la muse des Années folles, cette artiste de 33 ans s'est emparée avec gourmandise du texte fleuve de Dan Franck.
« En travaillant une quinzaine d'années sur ces trois livres, je crois que Dan a fini par tomber amoureux de ses personnages, explique-t-elle. Mes coréalisatrices et moi, nous voulions transcrire en images la fraîcheur et l'allégresse de cette jeunesse du Bateau-Lavoir. Malgré les difficultés de la vie de bohème, je suis convaincue qu'entre Picasso, Braque, Apollinaire et Derain, l'amitié et la joie de vivre prévalaient. » Aux digressions enthousiastes du romancier qui cosigne la série, la trentenaire diplômée des Beaux-Arts et de l'école d'animation d'Angoulême substitue un séduisant langage visuel, aussi poétique que naïf et piquant. Alternant aquarelle, animation à l'encre, au crayon ou à la plume, séquences recréées à l'ordinateur, papiers découpés, son style graphique se nourrit d'une grande diversité. Cette adepte des techniques traditionnelles relève : « Dans mon équipe d'animateurs, nombreux sont ceux qui travaillent encore avec du papier, des plumes, des pinceaux. Selon les matières, on obtient des taches non voulues, des traits incontrôlables... Alors que sur l'ordinateur, en léchant un peu trop, on a tendance à perdre cette spontanéité. »
Dessins d’Amélie Harrault : Fernande Olivier, la compagne de Picasso, qui inspira nombre de ses œuvres cubistes.
Au sein de la troupe de dessinateurs — une huitaine de personnes —, chacun était affecté à des séquences précises. Une spécialiste de la peinture sur verre, Marie Juin, a notamment reçu pour mission de rendre palpable la virulence des toiles de Chaïm Soutine, revisitant la touche empâtée du peintre, qui ondule comme par magie à l'écran. Lucile Duchemin, 31 ans, avait pour sa part en charge les scènes entre Man Ray et son modèle bien-aimé Kiki, les séquences vives et mouvantes restituant le parcours de Sartre et Beauvoir pendant l'Occupation, ainsi qu'un long passage dialogué entre Gide et Malraux.
La jeune animatrice, qui a aussi sévi sur le court métrage Mademoiselle Kiki et les Montparnos, a aimé peaufiner les mimiques de Gide et Malraux, attablés au Flore, dans les années 1930. Mais cette férue du croquis à l'ancienne a surtout apprécié de renouer avec l'indomptable « reine de Montparnasse » : « Kiki est une sacrée bonne femme. A force de la dessiner, j'ai même fait des rêves où je me voyais danser avec elle ! Nous avions des écrits, beaucoup d'oeuvres, quelques photos, mais très peu de documents filmés pour imaginer sa gestuelle, explique-t-elle. C'était frustrant. J'aurais aimé avoir autant de vidéos que pour Malraux ! » A contrario, Pablo Picasso s'avère omniprésent dans les archives audiovisuelles, tout comme Salvador Dalí, André Breton, et bien sûr André Malraux. Quant aux silhouettes insaisissables du funambule Max Jacob (qui périt à Drancy en 1944) ou du séducteur et buveur impénitent Modigliani, prématurément disparu, elles ont mobilisé la patience et l'imagination des réalisatrices.
Jongler avec les exigences
Amélie Harrault reconnaît qu'elle a dû se documenter sans cesse, sur les deux ans et demi de fabrication, afin d'« affiner les caractères ». Pour elle qui s'était donné pour règle d'élaborer un code graphique et des couleurs propres à chaque univers artistique, la difficulté a surgi avec les conditions de reproduction et de manipulation des oeuvres : « Pour Matisse, nous ne pouvions que présenter ses toiles et ses collages, sans y toucher. Ses ayants droit nous ont même demandé de conserver un bord noir autour de ses tableaux. Les responsables de Picasso Administration nous ont en revanche autorisés à manipuler plusieurs œuvres, comme les esquisses qui ont servi aux décors et costumes du ballet Parade. Dans la séquence qui annonce le cubisme, Braque paraît en retrait par rapport à Picasso car nous n'avons eu que peu de contacts avec ses ayants droit. »
Contrainte de jongler avec ces exigences, la réalisatrice a choisi de recréer des atmosphères, en s'inspirant de la touche de chacun : « Pour Alcools, le recueil d'Apollinaire, je me suis rapprochée de l'esprit de ses manuscrits, pleins de taches et de petits croquis. J'ai réinterprété à la plume son écriture fleurie, sa ponctuation si riche. » Mi-romanesque, mi-biographique, la fresque des Aventuriers de l'art moderne abolit à raison les frontières entre l'art et la vie, un peu à la manière des disciples de Tzara et de Breton. En insufflant autant de ressemblance que de vraisemblance à ces héros nommés Picasso, Soutine, Sartre ou Desnos, les petites mains des Aventuriers de l'art moderne ont bâti un monde féerique, cohérent, et bien réel, dont les silhouettes tremblées racontent les tumultes intérieurs et les révolutions du temps.
http://television.telerama.fr/television/les-aventuriers-de-l-art-moderne-arte-fait-revivre-picasso-et-ses-amis,135208.php
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Mme de Sabran- Messages : 54582
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Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Goya ! Je vois Goya ! en regardant le portrait d'Hélène R de Picasso !
Et ... vous ???
Et ... vous ???
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Comtesse Diane- Messages : 7415
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Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Tous sur Arte !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 54582
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Mme de Sabran- Messages : 54582
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
“Picasso.mania” au Grand Palais : une exposition anecdotique et approximative
Notre journaliste (de Télérama) n'a pas franchement apprécié l'exposition proposée par le Grand Palais. Il s'en explique.
Que peut-on dire de nouveau sur Picasso aujourd'hui ? Le nom, comme Poubelle ou Zeppelin, est devenu du vivant même de l'artiste un nom commun. Il désignait — et désigne parfois encore — une peinture dans laquelle ses contempteurs pensent reconnaître les maladresses de l'enfance — « C'est du Picasso. » Récemment, la famille a vendu son nom à une marque de voitures, confortant la popularité du patronyme — « C'est une Picasso. » Les salles des ventes new-yorkaises, enfin, battent des records : le 11 mai dernier, chez Christie's, un tableau de la série des Femmes d'Alger, peint en 1954-55, est devenu l’œuvre la plus chère du monde : 160 millions d'euros. Ainsi se bâtissent les petites mythologies contemporaines, nourries d'ignorance, de marketing et de spéculation.
L'héritage Picasso en questions
Aussi aurait-on apprécié qu'une exposition consacrée à la postérité actuelle du peintre et de l’œuvre échappât à cette trivialité pour ne s'intéresser qu'à l’œuvre. Comment irrigue-t-elle l'art depuis la mort de Picasso en 1973 ? Comment fut-elle, avec celle de Matisse, l'une des grandes influences de l'art américain ? Pourquoi certains artistes s'en sont-ils inspirés et d'autres, beaucoup plus nombreux, l'ont-ils évitée et l'évitent toujours ? Et, corollaire de cette dernière question : quel effroi l’œuvre de Picasso cause-t-elle pour que tant d'artistes se dérobent et élaborent des stratégies d'esquive dont cette exposition aurait pu dresser un inventaire instructif ?
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Picasso Mania, exposition au Grand Palais
Décidément, les critiques sont-ils toujours bien prompts à dézinguer les expositions !!!
Ce soir, la suite de l'émission d'hier sur Arte, dont j'ai bien aimé le premier volet, et heureusement après ma série Occupied qui est elle en prime time ! :n,,;::::!!!:
Sinon, j'aurais enregistré .
Ce soir, la suite de l'émission d'hier sur Arte, dont j'ai bien aimé le premier volet, et heureusement après ma série Occupied qui est elle en prime time ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 54582
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