Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
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Trianon
Mme de Sabran
La nuit, la neige
7 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Le patrimoine de Marie-Antoinette :: Le mobilier et les arts décoratifs
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Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Je ne te le fais pas dire, Éléonore !!! :
Bien à vous.... pas à lui , en chemise rose ! :::!!!ùùù^^^^:
Bien à vous.... pas à lui , en chemise rose ! :::!!!ùùù^^^^:
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
La deuxième vie du meuble de Marie-Antoinette.
Serge Chaillou sera présent ce week-end à Bernay, lors des Journées européennes des métiers d'art. L'ébéniste a restauré un meuble ayant appartenu à Marie-Antoinette.
Serge Chaillou travaille avec les musées, les châteaux et domaines nationaux, mais aussi pour les particuliers (photo © Catherine Voisin). -
La passion de l’Histoire peut se vivre à travers les objets. Menuisier de formation, Serge Chaillou a pris « le goût des belles choses » et du mobilier ancien au contact d’un antiquaire. L’artisan s’est tourné vers l’ébénisterie, puis s’est formé comme restaurateur en mobilier d’art. En 2004, il décrochait même le titre de Meilleur ouvrier de France en restauration et conservation de mobilier ancien.
Dans son atelier installé à Margon, dans l’Eure-et-Loir, Serge Chaillou avoue sans peine son « amour » pour ce genre de mobilier. Il met aujourd’hui son savoir-faire au service des musées de France, auprès desquels il est habilité à intervenir par le ministère de la Culture, mais également pour les Monuments historiques et domaines nationaux. « Je travaille beaucoup pour le château de Chambord, le mobilier national et les musées », résume-t-il. Celui de Bernay, notamment. En 2010, il avait restauré une bergère Directoire se trouvant au musée. « En allant dans les réserves, j’ai vu cette encoignure qui m’a interpellée par son intérêt historique », relate Serge Chaillou.
Pratique. Journées européennes des métiers d’art, du 1er au 3 avril. Rendez-vous de 14h à 17 h 30 au musée de Bernay (entrée gratuite).
Bien à vous.
Serge Chaillou sera présent ce week-end à Bernay, lors des Journées européennes des métiers d'art. L'ébéniste a restauré un meuble ayant appartenu à Marie-Antoinette.
Serge Chaillou travaille avec les musées, les châteaux et domaines nationaux, mais aussi pour les particuliers (photo © Catherine Voisin). -
La passion de l’Histoire peut se vivre à travers les objets. Menuisier de formation, Serge Chaillou a pris « le goût des belles choses » et du mobilier ancien au contact d’un antiquaire. L’artisan s’est tourné vers l’ébénisterie, puis s’est formé comme restaurateur en mobilier d’art. En 2004, il décrochait même le titre de Meilleur ouvrier de France en restauration et conservation de mobilier ancien.
Dans son atelier installé à Margon, dans l’Eure-et-Loir, Serge Chaillou avoue sans peine son « amour » pour ce genre de mobilier. Il met aujourd’hui son savoir-faire au service des musées de France, auprès desquels il est habilité à intervenir par le ministère de la Culture, mais également pour les Monuments historiques et domaines nationaux. « Je travaille beaucoup pour le château de Chambord, le mobilier national et les musées », résume-t-il. Celui de Bernay, notamment. En 2010, il avait restauré une bergère Directoire se trouvant au musée. « En allant dans les réserves, j’ai vu cette encoignure qui m’a interpellée par son intérêt historique », relate Serge Chaillou.
Pratique. Journées européennes des métiers d’art, du 1er au 3 avril. Rendez-vous de 14h à 17 h 30 au musée de Bernay (entrée gratuite).
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Bernay : l’encoignure de Marie-Antoinette à découvrir au musée des Beaux-Arts
Le musée des Beaux-Arts de Bernay expose un meuble ayant appartenu à Marie-Antoinette. L’ébéniste Serge Chaillou expliquera comment il a restauré cette encoignure.
Bernay : l’encoignure de Marie-Antoinette à découvrir au musée des Beaux-Arts
Cédric Pannevel présente l’encoignure de Marie-Antoinette
À l’occasion des Journées européennes des métiers d’art (Jema), d’aujourd’hui vendredi à dimanche, le musée des Beaux-Arts de Bernay dévoile un de ses objets nouvellement restaurés : une encoignure ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette.
Petit meuble triangulaire, une encoignure est en général disposée dans l’angle d’une pièce. Cette encoignure-ci a « une histoire très longue que l’on peut quasiment restituer », commente Cédric Pannevel, directeur du musée.
Commandée par Marie-Antoinette, elle porte l’estampille de l’ébéniste Jean-Henri Riesener et les sceaux du garde-meuble de la reine et du domaine de Trianon.
Vendu aux ventes révolutionnaires, l’objet arrive au musée en 1924, grâce au legs Rayer, où il est exposé jusqu’en 1989.
En 2015, Serge Chaillou, ébéniste restaurateur et Meilleur ouvrier de France en restauration conservation de mobilier ancien, propose de prendre en charge sa restauration dans le cadre d’un concours d’artisans d’art. L’artisan sera présent lors des Jema pour présenter l’encoignure et sa démarche de restauration.
À noter que le musée permettra également aux visiteurs de rencontrer Michel Dubois, canneur rempailleur installé à Toutainville, et Magali Langlois, créatrice de bijoux à Bierville (76). Un atelier créatif jeune public, « Tout se transforme », dès 6 ans, est organisé, samedi et dimanche.
Infos pratiques :
Jema, musée de Bernay, d’aujourd’hui vendredi à dimanche, de 14 h à 17 h 30. Renseignements au 02 32 46 63 23. Gratuit.
Bien à vous.
Le musée des Beaux-Arts de Bernay expose un meuble ayant appartenu à Marie-Antoinette. L’ébéniste Serge Chaillou expliquera comment il a restauré cette encoignure.
Bernay : l’encoignure de Marie-Antoinette à découvrir au musée des Beaux-Arts
Cédric Pannevel présente l’encoignure de Marie-Antoinette
À l’occasion des Journées européennes des métiers d’art (Jema), d’aujourd’hui vendredi à dimanche, le musée des Beaux-Arts de Bernay dévoile un de ses objets nouvellement restaurés : une encoignure ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette.
Petit meuble triangulaire, une encoignure est en général disposée dans l’angle d’une pièce. Cette encoignure-ci a « une histoire très longue que l’on peut quasiment restituer », commente Cédric Pannevel, directeur du musée.
Commandée par Marie-Antoinette, elle porte l’estampille de l’ébéniste Jean-Henri Riesener et les sceaux du garde-meuble de la reine et du domaine de Trianon.
Vendu aux ventes révolutionnaires, l’objet arrive au musée en 1924, grâce au legs Rayer, où il est exposé jusqu’en 1989.
En 2015, Serge Chaillou, ébéniste restaurateur et Meilleur ouvrier de France en restauration conservation de mobilier ancien, propose de prendre en charge sa restauration dans le cadre d’un concours d’artisans d’art. L’artisan sera présent lors des Jema pour présenter l’encoignure et sa démarche de restauration.
À noter que le musée permettra également aux visiteurs de rencontrer Michel Dubois, canneur rempailleur installé à Toutainville, et Magali Langlois, créatrice de bijoux à Bierville (76). Un atelier créatif jeune public, « Tout se transforme », dès 6 ans, est organisé, samedi et dimanche.
Infos pratiques :
Jema, musée de Bernay, d’aujourd’hui vendredi à dimanche, de 14 h à 17 h 30. Renseignements au 02 32 46 63 23. Gratuit.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Quel beau métier !
Ce musée est tout proche de chez François ...
Ce musée est tout proche de chez François ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55157
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
C'est une excellente nouvelle et je suis toujours extrêmement admirative du travail des artisans. Alors quand il s'agit de restaurer des meubles à provenance royale, là je deviens pire qu'une midinette.:n,,;::::!!!:
Par contre, c'est un peu exagéré de parler d'encoignure de Marie-Antoinette...:
Tous les meubles portant la marque de Trianon ne sont pas forcément destinés directement à la reine mais aussi pour tout son service !:
Par contre, c'est un peu exagéré de parler d'encoignure de Marie-Antoinette...:
Tous les meubles portant la marque de Trianon ne sont pas forcément destinés directement à la reine mais aussi pour tout son service !:
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Vente chez Christie's le 9 juillet 2018, d'un fauteuil en bois doré. Il faisait partie d'une suite de sièges pour le Pavillon de musique (Belvedère). C'est la seule pièce connue des SEIZE sièges vendus par la Révolution. Il est estimé au plus bas 425 000 Euros. De Foliot, Boncoin (Boboin of course!) et Babel. Est ce que le Château va essayer de l'acheter en faisant appel aux Amis ou à nos poches ? Viens vite Stéphane ! ( Nota bene : Mon bureau de tabac étant fermé, je n'ai même pas pu payer les 15 Euros de son loto). Je n'ai pas su prendre la photo du faiteuil, et d'ailleurs, je ne connais pas la Loi.
Curieux : une guide, sur la rive pelée par la sécheresse, face au pavillon de musique, à commencé une longue introduction pour ses touristes un peu asiatiques, sur les kiosques à musique dans Paris. De la musique Troisième République chez Antoinette, c'est drôle !
Curieux : une guide, sur la rive pelée par la sécheresse, face au pavillon de musique, à commencé une longue introduction pour ses touristes un peu asiatiques, sur les kiosques à musique dans Paris. De la musique Troisième République chez Antoinette, c'est drôle !
Correze- Messages : 94
Date d'inscription : 06/09/2018
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Correze a écrit:Vente chez Christie's le 9 juillet 2018, d'un fauteuil en bois doré. Il faisait partie d'une suite de sièges pour le Pavillon de musique (Belvedère). C'est la seule pièce connue des SEIZE sièges vendus par la Révolution. Il est estimé au plus bas 425 000 Euros.
...
C'est très légèrement au-dessus de mes moyens, mais merci pour l'information, chère Correze !
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Mme de Sabran- Messages : 55157
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Merci Correze.
Mais c'était en 2015...
Nous avions présenté ce fauteuil, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1701p60-ventes-aux-encheres-annee-2015#55366
Mais c'était en 2015...
Nous avions présenté ce fauteuil, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1701p60-ventes-aux-encheres-annee-2015#55366
La nuit, la neige a écrit:Le 9 juillet prochain, la maison Christie's Londres proposera, à l'occasion d'une vente aux enchères, quelques très, très beaux lots.
Voir ici : http://www.christies.com/lotfinder/salebrowse.aspx?intSaleid=25407&viewType=grid
Et notamment :
- A royal Louis XVI Giltwood Fauteuil en Bergère
By François (II) Foliot, 1780-81, designed by Jacques Gondoin, probably carved by either Mme Pierre-Edme Babel or Toussaint Foliot.
Estimation : 400 000 € - 700 000 € (hors frais boudoi32 )
Extrait de la note de l'expert :
This magnificent armchair is the only known surviving fauteuil en bergère from the most expensive suite of seat furniture ordered by Queen Marie Antoinette, costing 20,000 livres, for the circular salon of Pavillon du Belvédère, one of her most personal retreats, in the 'Jardin Anglais' of the Petit Trianon, Versailles, in 1780.
THE PAVILLON DU BELVEDERE
The Pavillon du Belvédère (or Salon du Rocher) was one of several ornamental garden buildings or fabriques designed by Richard Mique, Architecte de la Reine, for the newly-created 'Jardin Anglais' at the Petit Trianon, Versailles, between 1779 and 1781 and remains one of the spaces at Versailles most closely associated with the queen.
The neo-classical octagonal building, with its domed roof and light-filled interior, is considered to be one of his masterpieces, set amongst an alpine garden complete with artificial rocky outcrop and a waterfall conceived by the artist Hubert Robert.
Internally the Belvédère is just as impressive: the window piers to the circular salon are decorated in polychrome with flower-filled Athenian vases and musical trophies by Chevalier and Le Riche; the ceiling painted by Louis-Jean-François Lagrenée (1724-1805) depicts putti frolicking amongst the clouds. An exquisite interior such as this demanded an exceptional suite of furniture to complete it.
The request for a suite of eight fauteuils and eight chaises (first published by P. de Nolhac, Trianon, Paris, 1927) is recorded in a letter dated 1780 to either Richard Mique or Jacques Gondoin from Pierre-Élisabeth de Fontanieu, Intendant Général des Meubles de la Couronne, who emphasised to his correspondent the requirement for speed:
"La Reine m’a ordonné de meubler le petit pavillon du Rocher à Trianon. J’ai répondu à Sa Majesté qu’il fallait que je vous voie et que nous arrangerions cela ensemble. Ainsi, mon cher Ami, voyez si vous voulez me donner un moment pour prendre un parti, car vous connaissez notre Maîtresse, elle aime bien à jouir promptement." :
La nuit, la neige- Messages : 18008
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Tu m'épateras toujours ! Quelle mémoire d'éléphant !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55157
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Annoncée prochainement en vente aux enchères...
- A ROYAL LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY, EBONY AND FRUITWOOD TABLE A ECRIRE
BY JEAN-HENRI RIESENER, CIRCA 1785
The rectangular top lined with a brown leather writing surface within a three quarter pierced gallery, above a frieze drawer with pierced fluted frieze cast with leaves and flowers centred with a pierced scrolling foliage panel on each side, on squared tapering legs mounted with spiralling stringing and terminating with foliate cast sabots, joined by a shaped undertier;
branded to the underside with the circular mark of the 'Garde-Meuble de la Reine', with a crowned 'C.T'
30 in. (76.2 cm.) high; 31.¾ in. (80.6 cm.) wide; 19 in. (48.3 cm.) deep
Provenance : Supplied to Queen Marie-Antoinette circa 1785, almost certainly for the Petit Trianon. Rothschild collection.
Catalogue Note (extraits) :
Jean-Henri Riesener, appointed ébéniste ordinaire du mobilier de la Couronne in 1774, maître in 1768.
This Royal mahogany table à écrire of superb elegant proportion and enriched with jewel-like ormolu mounts, bears the brand ‘Garde-Meuble de la Reine’ and ‘C.T.’ indicating it was commissioned by Queen Marie-Antoinette of France (1755-1793) for her personal domain of the Petit Trianon.
THE GARDE-MEUBLE DE LA REINE
The circular marque au feu with interlaced monogram ‘MA’, set within the circular brand ‘GARDE MEUBLE DE LA REINE’, was used for the personal Garde-Meuble of the Queen Marie-Antoinette from 1784, managed under the direction of Pierre-Charles Bonnefoy du Plan (1732-1824). Intendant de la Reine and concierge of the Trianon domain, Bonnefoy du Plan not only controlled the furniture’s movement but served as the main intermediary between the Queen and designers and craftsmen.
This institution was in charge of the furnishing of the Queen’s private apartments, which already existed under the reign of Queen Marie Lesczynska, Louis XV’s wife, but was at that time used very parsimoniously, the Garde-Meuble de la Couronne being responsible for the main commissions.
In 1784, taking advantage of the departure of Pierre Elisabeth de Fontanieu (1731-1784), director of the Garde-Meuble de la Couronne, Marie-Antoinette frantically developed the Garde-Meuble de la Reine allowing her a greater independence vis-a-vis the Crown’s institution and more control over her luxurious commissions.
The creative process of her furniture was indeed submitted to her, ranging from the preparatory drawings to the models (sometime full-scale) of the pieces or to details of carving. An exigence, which was noted in the Souvenirs of her sister-in-law the Comtesse de Provence: ‘La Reine a une bonne qualité, quand elle veut une chose elle ne la quitte point’.
The independence of her personal Garde-Meuble also permitted her a greater freedom in the selection of the craftsmen involved in the commissions, and to keep her favourite cabinet-maker Jean-Henri Riesener (1734-1806) despite his disgrace in 1784.
The newly appointed Intendant du Garde-Meuble de la Couronne Thierry de Ville-d’Avray (1732-1792) profoundly reformed the institution and replaced the official ébéniste de la Couronne Riesener by Guillaume Benneman, as the former was considered too expensive.
Through her garde-meuble, Marie-Antoinette continued this collaboration during which Riesener’s most important pieces were produced. The present table is a fascinating testimony of this fruitful and longstanding relationship.
THE PETIT TRIANON
The Petit Trianon was built on the site of a botanical garden developed about a decade earlier by Louis XV, within the grounds of the Grand Trianon, Louis XIV's retreat, southeast of the château de Versailles. It was designed by Ange-Jacques Gabriel by the order of Louis XV for his long-term mistress, Madame de Pompadour, and was constructed between 1762 and 1768. Madame de Pompadour died four years before its completion, and the Petit Trianon was subsequently occupied by her successor, Madame du Barry.
Upon Louis XVI’s accession to the throne in 1774, the 20-year-old King gave the château and its surrounding park to his 19-year-old Queen Marie Antoinette for her exclusive use and enjoyment.
At the eve of the Revolution, Bonnefoy du Plan possibly destroyed a large part of the Queen’s archives in order to conceal her extraordinary expenses from the Tribunal Révolutionnaire or, more likely these were ceased by the revolutionaries as mentioned in a report dated 1793.
The crowned brand ‘CT’ for château de Trianon, visible on the present desk, was branded or painted on pieces which entered the Petit Trianon, then known as château de Trianon.
The absence of an inventory or journal of the furnishing of the château does not allow a precise location of the table in the Domain, but the outstanding quality of the mahogany and superbly chased and gilded ormolu mounts suggest it was delivered for Queen Marie-Antoinette’s own use or for an apartment in the Petit Trianon of a close relative.
In any case, with its undertier, the present table would have been tailored by the Queen to serve a very specific purpose.
(...)
* Source et infos complémentaires : Christie's Londres - Sale Masterpieces from a Rothschild Collection, July 4th 2019
Je poursuivrai avec la citation complète de la note au catalogue, car elle est intéressante pour ce sujet. Mais il me faudra un peu de temps pour l'illustrer...
A suivre !
- A ROYAL LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY, EBONY AND FRUITWOOD TABLE A ECRIRE
BY JEAN-HENRI RIESENER, CIRCA 1785
The rectangular top lined with a brown leather writing surface within a three quarter pierced gallery, above a frieze drawer with pierced fluted frieze cast with leaves and flowers centred with a pierced scrolling foliage panel on each side, on squared tapering legs mounted with spiralling stringing and terminating with foliate cast sabots, joined by a shaped undertier;
branded to the underside with the circular mark of the 'Garde-Meuble de la Reine', with a crowned 'C.T'
30 in. (76.2 cm.) high; 31.¾ in. (80.6 cm.) wide; 19 in. (48.3 cm.) deep
Provenance : Supplied to Queen Marie-Antoinette circa 1785, almost certainly for the Petit Trianon. Rothschild collection.
Catalogue Note (extraits) :
Jean-Henri Riesener, appointed ébéniste ordinaire du mobilier de la Couronne in 1774, maître in 1768.
This Royal mahogany table à écrire of superb elegant proportion and enriched with jewel-like ormolu mounts, bears the brand ‘Garde-Meuble de la Reine’ and ‘C.T.’ indicating it was commissioned by Queen Marie-Antoinette of France (1755-1793) for her personal domain of the Petit Trianon.
THE GARDE-MEUBLE DE LA REINE
The circular marque au feu with interlaced monogram ‘MA’, set within the circular brand ‘GARDE MEUBLE DE LA REINE’, was used for the personal Garde-Meuble of the Queen Marie-Antoinette from 1784, managed under the direction of Pierre-Charles Bonnefoy du Plan (1732-1824). Intendant de la Reine and concierge of the Trianon domain, Bonnefoy du Plan not only controlled the furniture’s movement but served as the main intermediary between the Queen and designers and craftsmen.
This institution was in charge of the furnishing of the Queen’s private apartments, which already existed under the reign of Queen Marie Lesczynska, Louis XV’s wife, but was at that time used very parsimoniously, the Garde-Meuble de la Couronne being responsible for the main commissions.
In 1784, taking advantage of the departure of Pierre Elisabeth de Fontanieu (1731-1784), director of the Garde-Meuble de la Couronne, Marie-Antoinette frantically developed the Garde-Meuble de la Reine allowing her a greater independence vis-a-vis the Crown’s institution and more control over her luxurious commissions.
The creative process of her furniture was indeed submitted to her, ranging from the preparatory drawings to the models (sometime full-scale) of the pieces or to details of carving. An exigence, which was noted in the Souvenirs of her sister-in-law the Comtesse de Provence: ‘La Reine a une bonne qualité, quand elle veut une chose elle ne la quitte point’.
The independence of her personal Garde-Meuble also permitted her a greater freedom in the selection of the craftsmen involved in the commissions, and to keep her favourite cabinet-maker Jean-Henri Riesener (1734-1806) despite his disgrace in 1784.
The newly appointed Intendant du Garde-Meuble de la Couronne Thierry de Ville-d’Avray (1732-1792) profoundly reformed the institution and replaced the official ébéniste de la Couronne Riesener by Guillaume Benneman, as the former was considered too expensive.
Through her garde-meuble, Marie-Antoinette continued this collaboration during which Riesener’s most important pieces were produced. The present table is a fascinating testimony of this fruitful and longstanding relationship.
THE PETIT TRIANON
The Petit Trianon was built on the site of a botanical garden developed about a decade earlier by Louis XV, within the grounds of the Grand Trianon, Louis XIV's retreat, southeast of the château de Versailles. It was designed by Ange-Jacques Gabriel by the order of Louis XV for his long-term mistress, Madame de Pompadour, and was constructed between 1762 and 1768. Madame de Pompadour died four years before its completion, and the Petit Trianon was subsequently occupied by her successor, Madame du Barry.
Upon Louis XVI’s accession to the throne in 1774, the 20-year-old King gave the château and its surrounding park to his 19-year-old Queen Marie Antoinette for her exclusive use and enjoyment.
At the eve of the Revolution, Bonnefoy du Plan possibly destroyed a large part of the Queen’s archives in order to conceal her extraordinary expenses from the Tribunal Révolutionnaire or, more likely these were ceased by the revolutionaries as mentioned in a report dated 1793.
The crowned brand ‘CT’ for château de Trianon, visible on the present desk, was branded or painted on pieces which entered the Petit Trianon, then known as château de Trianon.
The absence of an inventory or journal of the furnishing of the château does not allow a precise location of the table in the Domain, but the outstanding quality of the mahogany and superbly chased and gilded ormolu mounts suggest it was delivered for Queen Marie-Antoinette’s own use or for an apartment in the Petit Trianon of a close relative.
In any case, with its undertier, the present table would have been tailored by the Queen to serve a very specific purpose.
(...)
* Source et infos complémentaires : Christie's Londres - Sale Masterpieces from a Rothschild Collection, July 4th 2019
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Je poursuivrai avec la citation complète de la note au catalogue, car elle est intéressante pour ce sujet. Mais il me faudra un peu de temps pour l'illustrer...
A suivre !
La nuit, la neige- Messages : 18008
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Magnifique. J'espère que Versailles est sur les rangs.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3201
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Comme convenu, je poursuis la citation de l'intéressante note au catalogue de Christie's (concernant la précédente table à écrire), qui liste 7 "bureaux", par Riesener, connus à ce jour, et livrés au Petit Trianon :
Approximately twenty-five pieces branded ‘CT’ and ‘Garde-Meuble de la Reine’ are known, seven of them desks:
- The magnificent marquetry writing-table by Riesener delivered through the official Garde-Meuble de la couronne in 1780 for the Queen at the Trianon and later marked with the Queen’s personal garde-meuble brand, subsequently in the collection of the Dukes of Hamilton and acquired by Baron Ferdinand de Rothschild, now at Waddesdon Manor (W1/38/1).
Writing table (table à écrire)
By Jean-Henri Riesener
Paris, c. 1780-85
Oak carcase veneered with purpleheart; with marquetry of satinee, satinwood, boxwood, ebony, sycamore and other woods and gilt-bronze mounts
Collection Waddesdon (National Trust) ; Bequest of James de Rothschild, 1957
Image : Waddesdon Manor National Trust
- A mahogany table delivered in 1777 by the Garde-Meuble de la couronne for the cabinet d’entresol de la dame d’honneur de la Reine, sold at Sotheby’s, Monaco, 23 June 1985 lot 770 and and Christie’s London, 7 July 2011, lot 45.
Table à écrire
Jean-Henri Riesener
France, 1777
Bâti de chêne ; acajou et placage d'acajou ; bronze vernis ; marbre blanc.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Historique : Livrée pour le cabinet en entresol de la dame d'honneur de la Reine au Petit Trianon, le 6 août 1777.
La table, non estampillée, porte, inscrit à l’encre et raturé, le n° 1909, correspondant à son enregistrement au Garde-Meuble royal, la marque CT couronnée du Petit Trianon, ainsi que le n° 17-1, de l’inventaire de ce château sous Marie-Antoinette ; sous la tablette inférieure, la marque circulaire du garde-meuble de la reine apparaît deux fois. Le 6 août 1777, Riesener livrait parmi d’autres meubles « pour servir au Roi au château de Trianon », une table dont la description correspond tout à fait (...)
La destination réelle de la table dans le Petit Trianon est connue : le cabinet en entresol de la dame d’honneur de la reine.
- A parquetry table by Riesener delivered in 1782 for the Duchess of Polignac’s apartment at Petit Trianon, sold at M° Beaussant-Lefèvre, Paris, 28 June 2000, lot 161, acquired by the musée du château de Versailles.
Table à écrire
Attribuée à Jean-Henri Riesener
France, 1782
Bâti : chêne. Placage : bois de rose, amarante, ébène. Bronze doré, cuir
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Historique : Livrée le 2 août 1782 par Riesener "pour servir à Madame la Duchesse de Polignac au Château de Trianon" ; probablement intégrée au garde-meuble privé de la Reine en 1784. Porte un étiquette mentionnant qu'elle aurait appartenu à Marie-Louise de Parme, petite-fille de Louis XV, épouse du roi d'Espagne Charles IV, lors de son exil à Marseille de 1808 à 1812. (...)
- A marquetry table and a secrétaire à abattant by Riesener delivered in 1777 for the cabinet of Louis XVI at Petit Trianon, subsequently in the collections of the Dukes of Hamilton and acquired by baron Ferdinand de Rothschild, now at Waddesdon Manor (W1/38/2 and W1/25/6).
Writing table (table à écrire)
By Jean-Henri Riesener
Paris, 1777
Collection Waddesdon (National Trust) ; Bequest of James de Rothschild, 1957
Voir ici le descriptif détaillé.
Image : Waddesdon Manor National Trust
Fall-front desk
Jean-Henri Riesener
Paris, c. 1777-1806
Voir ici le descriptif détaillé.
Collection Waddesdon (National Trust) ; Bequest of James de Rothschild, 1957
Image : Waddesdon Manor National Trust
- Auxquels s'ajoute :
Bureau plat
Jean-Henri Riesener
France, 1777
Bâti : chêne. Placage : bois de rose, amarante. Bronze doré, cuir
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Historique : Bureau plat livré au Garde-Meuble de la Couronne, par l'ébéniste Riesener, le 6 août 1777 ( n° 2905 ) " pour servir au Roy au château de Trianon ".
Commandé en 1777 pour le cabinet de Louis XVI au Petit Trianon, ce bureau était accompagné d'une commode (château de Versailles), d'un secrétaire et d'une table à écrire (tous deux à Waddesdon Manor, Angleterre).
- A mahogany and trellis parquetry table sold at Ader, Paris, 18 March 1980, acquired by the musée du château de Versailles in 1999.
Table à écrire
Livraison de Jean-henri Riesener
France, vers 1784
Bâti : chêne, sapin. Placage : acajou, buis, ébène. Cuir, bronze doré
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
Historique : Cette simple table à écrire à plateau avait été sous-traitée par Riesener auprès d'un autre ébéniste mais suivant son dessin.
Livrée vers 1784, cette table à écrire figura ensuite dans la maison de la reine au Hameau du Petit Trianon.
- A mahogany, bois satiné and marquetry table delivered in 1784 for Madame Elisabeth’s apartment at Petit Trianon (now at the musée du château de Versailles, inv. num. V5288).
Table à écrire
Jean-Henri Riesener
France, vers 1785
Bâti : chêne. Marqueterie : sycomore, satiné, citronnier, érable, houx, buis, ébène. Bronze ciselé et doré.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Daniel Arnaudet / Hervé Lewandowski
Historique : Table à écrire livrée pour le service de Marie-Antoinette et probablement pour l'usage de Madame Elisabeth, soeur de Louis XVI, au Petit Trianon ; vendue le 13 septembre 1793 au citoyen Collignon (?)
Most of these pieces were marked with an inventory number probably applied as part of an inventory, now lost.
The absence of such numbers on the present table would suggest it is a delivery made after this inventory was compiled. The absence of the official Garde-Meuble de la Couronne's numbering also demonstrates it was delivered after 1784 when Marie-Antoinette’s brand was created.
One of the rare late 18th century surviving documents regarding the furnishings of the Petit Trianon during the reign of Marie-Antoinette is a bill of the ébéniste ‘Paquet’ from Versailles, which lists some repairs he undertook on fourteen writing desks in the Petit Trianon (Archives nationales, O1 3629):
n°10 avoir raclé et repoli une commode et une table à écrire…
N°11. Raclé et repoli une table à double dessus et une table à écrire
N°12. Raclé raboté une table à écrire, une commode
Chez madame roialle dans l’antichambre rétabli deux tables à écrire, une commode …une petite table à écrire…
N°13. Rétabli une grande table de placage… et une table à écrire..
Cabinet du roi : un grand bureau à table, une table à écrire … antichambre : une table à écrire une commode, le tout raclé et mis à neuf.
Chez la reine : raclé et poli 3 commodes, donné du jeu au tiroir d’une table chinoise ; l’antichambre : 2 tables à écrire et une commode, le tout poli et mis à neuf.’
The table mentioned under no. 11 with ‘double tops’ might refer to the Rothschild desk, the undertier could be considered as a ‘second dessus’.
(...)
* Source texte (extraits) et infos complémentaires : Christie's - Sale Masterpieces from a Rothschild collection, 4 July 2019.
Approximately twenty-five pieces branded ‘CT’ and ‘Garde-Meuble de la Reine’ are known, seven of them desks:
- The magnificent marquetry writing-table by Riesener delivered through the official Garde-Meuble de la couronne in 1780 for the Queen at the Trianon and later marked with the Queen’s personal garde-meuble brand, subsequently in the collection of the Dukes of Hamilton and acquired by Baron Ferdinand de Rothschild, now at Waddesdon Manor (W1/38/1).
Writing table (table à écrire)
By Jean-Henri Riesener
Paris, c. 1780-85
Oak carcase veneered with purpleheart; with marquetry of satinee, satinwood, boxwood, ebony, sycamore and other woods and gilt-bronze mounts
Collection Waddesdon (National Trust) ; Bequest of James de Rothschild, 1957
Image : Waddesdon Manor National Trust
- A mahogany table delivered in 1777 by the Garde-Meuble de la couronne for the cabinet d’entresol de la dame d’honneur de la Reine, sold at Sotheby’s, Monaco, 23 June 1985 lot 770 and and Christie’s London, 7 July 2011, lot 45.
Table à écrire
Jean-Henri Riesener
France, 1777
Bâti de chêne ; acajou et placage d'acajou ; bronze vernis ; marbre blanc.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Historique : Livrée pour le cabinet en entresol de la dame d'honneur de la Reine au Petit Trianon, le 6 août 1777.
La table, non estampillée, porte, inscrit à l’encre et raturé, le n° 1909, correspondant à son enregistrement au Garde-Meuble royal, la marque CT couronnée du Petit Trianon, ainsi que le n° 17-1, de l’inventaire de ce château sous Marie-Antoinette ; sous la tablette inférieure, la marque circulaire du garde-meuble de la reine apparaît deux fois. Le 6 août 1777, Riesener livrait parmi d’autres meubles « pour servir au Roi au château de Trianon », une table dont la description correspond tout à fait (...)
La destination réelle de la table dans le Petit Trianon est connue : le cabinet en entresol de la dame d’honneur de la reine.
- A parquetry table by Riesener delivered in 1782 for the Duchess of Polignac’s apartment at Petit Trianon, sold at M° Beaussant-Lefèvre, Paris, 28 June 2000, lot 161, acquired by the musée du château de Versailles.
Table à écrire
Attribuée à Jean-Henri Riesener
France, 1782
Bâti : chêne. Placage : bois de rose, amarante, ébène. Bronze doré, cuir
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Historique : Livrée le 2 août 1782 par Riesener "pour servir à Madame la Duchesse de Polignac au Château de Trianon" ; probablement intégrée au garde-meuble privé de la Reine en 1784. Porte un étiquette mentionnant qu'elle aurait appartenu à Marie-Louise de Parme, petite-fille de Louis XV, épouse du roi d'Espagne Charles IV, lors de son exil à Marseille de 1808 à 1812. (...)
- A marquetry table and a secrétaire à abattant by Riesener delivered in 1777 for the cabinet of Louis XVI at Petit Trianon, subsequently in the collections of the Dukes of Hamilton and acquired by baron Ferdinand de Rothschild, now at Waddesdon Manor (W1/38/2 and W1/25/6).
Writing table (table à écrire)
By Jean-Henri Riesener
Paris, 1777
Collection Waddesdon (National Trust) ; Bequest of James de Rothschild, 1957
Voir ici le descriptif détaillé.
Image : Waddesdon Manor National Trust
Fall-front desk
Jean-Henri Riesener
Paris, c. 1777-1806
Voir ici le descriptif détaillé.
Collection Waddesdon (National Trust) ; Bequest of James de Rothschild, 1957
Image : Waddesdon Manor National Trust
- Auxquels s'ajoute :
Bureau plat
Jean-Henri Riesener
France, 1777
Bâti : chêne. Placage : bois de rose, amarante. Bronze doré, cuir
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Historique : Bureau plat livré au Garde-Meuble de la Couronne, par l'ébéniste Riesener, le 6 août 1777 ( n° 2905 ) " pour servir au Roy au château de Trianon ".
Commandé en 1777 pour le cabinet de Louis XVI au Petit Trianon, ce bureau était accompagné d'une commode (château de Versailles), d'un secrétaire et d'une table à écrire (tous deux à Waddesdon Manor, Angleterre).
- A mahogany and trellis parquetry table sold at Ader, Paris, 18 March 1980, acquired by the musée du château de Versailles in 1999.
Table à écrire
Livraison de Jean-henri Riesener
France, vers 1784
Bâti : chêne, sapin. Placage : acajou, buis, ébène. Cuir, bronze doré
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
Historique : Cette simple table à écrire à plateau avait été sous-traitée par Riesener auprès d'un autre ébéniste mais suivant son dessin.
Livrée vers 1784, cette table à écrire figura ensuite dans la maison de la reine au Hameau du Petit Trianon.
- A mahogany, bois satiné and marquetry table delivered in 1784 for Madame Elisabeth’s apartment at Petit Trianon (now at the musée du château de Versailles, inv. num. V5288).
Table à écrire
Jean-Henri Riesener
France, vers 1785
Bâti : chêne. Marqueterie : sycomore, satiné, citronnier, érable, houx, buis, ébène. Bronze ciselé et doré.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Daniel Arnaudet / Hervé Lewandowski
Historique : Table à écrire livrée pour le service de Marie-Antoinette et probablement pour l'usage de Madame Elisabeth, soeur de Louis XVI, au Petit Trianon ; vendue le 13 septembre 1793 au citoyen Collignon (?)
Most of these pieces were marked with an inventory number probably applied as part of an inventory, now lost.
The absence of such numbers on the present table would suggest it is a delivery made after this inventory was compiled. The absence of the official Garde-Meuble de la Couronne's numbering also demonstrates it was delivered after 1784 when Marie-Antoinette’s brand was created.
One of the rare late 18th century surviving documents regarding the furnishings of the Petit Trianon during the reign of Marie-Antoinette is a bill of the ébéniste ‘Paquet’ from Versailles, which lists some repairs he undertook on fourteen writing desks in the Petit Trianon (Archives nationales, O1 3629):
n°10 avoir raclé et repoli une commode et une table à écrire…
N°11. Raclé et repoli une table à double dessus et une table à écrire
N°12. Raclé raboté une table à écrire, une commode
Chez madame roialle dans l’antichambre rétabli deux tables à écrire, une commode …une petite table à écrire…
N°13. Rétabli une grande table de placage… et une table à écrire..
Cabinet du roi : un grand bureau à table, une table à écrire … antichambre : une table à écrire une commode, le tout raclé et mis à neuf.
Chez la reine : raclé et poli 3 commodes, donné du jeu au tiroir d’une table chinoise ; l’antichambre : 2 tables à écrire et une commode, le tout poli et mis à neuf.’
The table mentioned under no. 11 with ‘double tops’ might refer to the Rothschild desk, the undertier could be considered as a ‘second dessus’.
(...)
* Source texte (extraits) et infos complémentaires : Christie's - Sale Masterpieces from a Rothschild collection, 4 July 2019.
La nuit, la neige- Messages : 18008
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Merci LNLN !
Cette belle table à écrire serait parfaite dans le boudoir aux glaces mouvantes. Pourvu que Versalles s'en porte acquéreur !
Cette belle table à écrire serait parfaite dans le boudoir aux glaces mouvantes. Pourvu que Versalles s'en porte acquéreur !
Gouverneur Morris- Messages : 11596
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Gouverneur Morris a écrit:
(... ) Pourvu que Versalles s'en porte acquéreur !
La table est - gentiment - estimée entre 510 000 et 765 000 USD...hors frais !
Tout de même.
Reste-t-il encore assez de sous dans les caisses du château et/ou celles des généreux mécènes ?
Tu nous donneras ton expertise lors de ta visite de l'exposition avant vente !
Car il y a aussi, un tapis intéressant (le voir : ICI), ainsi qu'un minuteur mécanique et cadran solaire aux armes de Louis XV (le découvrir : ICI)
Ne les oubliez pas, les gars...
La nuit, la neige- Messages : 18008
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11596
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Quel travail d'ébénisterie remarquable !Gouverneur Morris a écrit:Vu au Getty, le fauteuil de toilette (avec assise tournante) livré avec le mobilier aux épis, mais aujourd'hui dissocié de l'ensemble (et malheureusement décapé) :
Etonnante assise tournante !
... et puis fraîcheur délicieuse de la chambrinette du Petit Trianon, aux roses et barbeaux...
Tu nous gâtes, mon cher Momo .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55157
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Merci Eléo , merci LNLN !!!
Toujours au Getty, quatre chaises livrées par Jacob pour le pavillon du Belvédère, provenant de l'ensemble mobilier présenté plus haut par notre cher LNLN :
Clichés personnels
Elles ont malheureusement perdu la frise sculptée de leur ceinture (très fragile), que conserve encore la chaise que possède Versailles :
cliché Forum de Marie-Antoinette
Toujours au Getty, quatre chaises livrées par Jacob pour le pavillon du Belvédère, provenant de l'ensemble mobilier présenté plus haut par notre cher LNLN :
Clichés personnels
Elles ont malheureusement perdu la frise sculptée de leur ceinture (très fragile), que conserve encore la chaise que possède Versailles :
cliché Forum de Marie-Antoinette
Dernière édition par Gouverneur Morris le Lun 10 Avr 2023, 19:34, édité 2 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11596
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Merci pour ces images...
Et l'écran de cheminée que l'on distingue à côté du fauteuil ? Une copie ?
Aïe, aïe, aïe ! Quelle erreur et quel dommage !Gouverneur Morris a écrit:Vu au Getty, le fauteuil de toilette (avec assise tournante) livré avec le mobilier aux épis, mais aujourd'hui dissocié de l'ensemble (et malheureusement décapé) :
Et l'écran de cheminée que l'on distingue à côté du fauteuil ? Une copie ?
La nuit, la neige- Messages : 18008
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11596
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18008
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11596
Date d'inscription : 21/12/2013
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