Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
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Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
marie antoinette a écrit:Je viens d'écouter l'émission de FRANCK FERRAND toujours si agréable !!!
l'annonce d'un ouvrage sur ELEONORE me fait plaisir car je me suis intéressée à cette dame ... surtout qu'elle a refusé d'épouser FERSEN et de partir avec lui en SUEDE, c'est la preuve qu'elle n'éprouvait pas un très grand amour pour AXEL et préférait rester dans le MONDE !!!! J'avoue que Llung n'est pas d'une très gaité surtout en hiver.
Vous postiez dans le Boudoir, chère Marie-Antoinette :
Dans la collection des cartes de JIHEL (que vous n'aimez pas) voici la dernière se rapportant à MADAME SULLIVAN !!!!!!!!
la réflexion de la Reine pour "le boiteux" concerne Monsieur DE TALLEYRAND !!!!!!
Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Oups ! Le lien de l'émission est resté dans l'autre sujet !
Le voici, le voilà ! :n,,;::::!!!:
Cosmo a écrit:Je suis en train d'écouter l'émission de Franck Ferrand consacrée à Mellerio, joaillier de la reine, où il est question des bijoux de Marie-Antoinette. Il est également question de... Mme Craufurd et Fersen ! boudoi32
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Au-coeur-de-l-histoire/Sons/L-INTEGRALE-Mellerio-400-ans-de-joaillerie-1759303/
Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Voici le fameux portrait inédit que publie Vincent Meylan dans son fabuleux livre sur les Mellerio, dits Mellers Joaillers des Reines...L'auteur dit seulement que ce portrait fait partie de la collection Gramont et qu'il est conservé à Bayonne :
Quelle grâce, n'est-ce pas? boudoi30
S'il l'avait croisée, Ingres aurait eu du plaisir à portraiturer cette Vénus... :
Bien à vous.
Quelle grâce, n'est-ce pas? boudoi30
S'il l'avait croisée, Ingres aurait eu du plaisir à portraiturer cette Vénus... :
Bien à vous.
Dernière édition par Majesté le Mer 11 Nov 2015, 19:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Quelle grâce ...
Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Les prémisses de la liaison entre Axel et Eleonore seraient donc, selon Emile Dard, politiques ?... Voilà qui est très intéressant !
Ensuite seulement, Fersen joindra l'utile et l'agréable ... :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55611
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
On dirait davantage Yolande de Polignac qu'Eléonore Sullivan :marie antoinette a écrit:Dans la collection des cartes de JIHEL (que vous n'aimez pas) voici la dernière se rapportant à MADAME SULLIVAN !!!!!!!!
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Quentin Crawfurd est aussi dévoué au couple royal qu'Eléonore . :n,,;::::!!!:
Il n'a pas la reconnaissance posthume qu'il mérite !
C'est, répond la nuit, la neige, qu'il fait partie de ces hommes et femmes de l'ombre qui ont oeuvré pour Marie-Antoinette et restent en effet peu connus.
Marie-Antoinette , lettre à Fersen :
" Le 19 oct. 91
Je ne puis vous dire combien je suis touchée de ce qu'a fait ce bon M. Crawfurd pour nous, le roi aussi.
Je vous écrirai dans quelques jours ce qu'il faudra lui dire de notre part.
Nous serons bien heureux de pouvoir faire quelque chose pour lui. Il y a si peu de gens qui nous témoignent un vrai attachement ! On sait ici qu'il a été mêlé dans nos affaires, et j'ai eu bien peur pour sa maison . "
Et encore le 31 de la même année :
" J'ai été si pressée la dernière fois que je vous ai écrit, que je n'ai pu vous parler de M. Crawfurd. Dites-lui bien que nous savons la manière parfaite dont il est pour nous, que je me suis toujours plu à croire à son attachement, mais que, dans l'affreuse position où nous sommes, chaque nouvelle preuve d'intérêt est un titre de plus bien doux à notre reconnaissance. "
.
Il n'a pas la reconnaissance posthume qu'il mérite !
C'est, répond la nuit, la neige, qu'il fait partie de ces hommes et femmes de l'ombre qui ont oeuvré pour Marie-Antoinette et restent en effet peu connus.
Marie-Antoinette , lettre à Fersen :
" Le 19 oct. 91
Je ne puis vous dire combien je suis touchée de ce qu'a fait ce bon M. Crawfurd pour nous, le roi aussi.
Je vous écrirai dans quelques jours ce qu'il faudra lui dire de notre part.
Nous serons bien heureux de pouvoir faire quelque chose pour lui. Il y a si peu de gens qui nous témoignent un vrai attachement ! On sait ici qu'il a été mêlé dans nos affaires, et j'ai eu bien peur pour sa maison . "
Et encore le 31 de la même année :
" J'ai été si pressée la dernière fois que je vous ai écrit, que je n'ai pu vous parler de M. Crawfurd. Dites-lui bien que nous savons la manière parfaite dont il est pour nous, que je me suis toujours plu à croire à son attachement, mais que, dans l'affreuse position où nous sommes, chaque nouvelle preuve d'intérêt est un titre de plus bien doux à notre reconnaissance. "
.
Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
J'écrivais ( vous savez où : ) le mercredi 25 Avril 2012 :
Voici que je reçois, de la part d'un ami, deux pages d'un magazine ( j'ignore lequel ) consacrées à l'étrange destin de M. et Mme Crawfurd, à l'occasion d'une vente chez Christie's, le 17 avril dernier, à Paris, d'une paire de cabinets de Boulle .
J' y trouve bien sûr un rappel du rôle de premier plan du couple Crawfurd dans l'organisation du voyage vers Montmédy, et quelques éléments biographiques sur Eléonore .
Les voici :
Elle était née en Toscane, le 12 juin 1750 . Son père était le costumier d'une troupe de comédiens ambulants . A quinze ans , elle avait épousé un danseur de la troupe, le signor Martini . Personne ne savait, pas même elle, comment était mort ce premier époux . Toujours est-il qu'il avait initié Eléonora à l'art de la scène avant de disparaître .
Elle avait dix-sept ans lorsqu'elle rencontra, à Venise, l'homme qui devait marquer la première partie de son destin. Il en avait 40 et était duc régnant du Wurtemberg . Il séjournait dans la cité des Doges pour le temps du carnaval . Bon vivant, marié contre son gré à une épouse assez laide dont il était séparé, il multipliait les passades . Eléonora était ravissante, sensuelle, exotique . Il l'avait installée dans sa capitale de Stuttgart et lui avait fait deux enfants : un fils mort à l'âge d'un an en 1769 et une fille, née en 1771, prénommée Eléonore comme sa mère . Nous la retrouverons .
L'idylle avait tourné court peu après cette deuxième naissance . L'éducation de sa fille étant prise en charge par le duc, Eléonora avait quitté Stuttgart . D'un duc, elle était passée à un empereur .
Elle s'était installée à Vienne où elle était devenue la maîtresse de Joseph II .
Cette aventure n'avait pas plu à l'impératrice Marie-Thérèse qui surveillait de près les fréquentations de son fils . Eléonora avait été priée, très autoritairement, d'aller se faire pendre ailleurs . Pourquoi pas à Paris ?
Il semble bien que son étoile ait un peu pâli à cette époque . De ce premier séjour dans la capitale française on sait, en effet, fort peu de choses, sinon qu'elle y avait rencontré celui qui allait devenir son second époux, Mr Sullivan, le frère cadet d'un diplomate en poste à Paris . Il avait choisi de l'emmener aux Indes pour faire fortune . Il y était mort . Mais Eléonora en était revenue, fort riche et avec un amant qui l'était encore plus .
Son retour à Paris avait été spectaculaire . Elle était désormais la compagne d'un riche Ecossais, Quentin Crawfurd . D'un an son aîné, il l'avait installée dans un somptueux hôtel particulier, rue de Clichy .
Tous deux étaient de fervents royalistes . Eléonora, femme entretenue, n'était certes pas reçue à la cour . Elle se contentait d'apercevoir la reine de loin au théâtre, à l'opéra, lors de cérémonies publiques . Quentin, lui, était parfois convié à Trianon et même à Versailles . Les deux aventuriers avaient même un lien direct avec la souveraine puisqu'ils recevaient plusieurs fois par semaine, rue de Clichy, son amant de coeur Axel de Fersen . Pendant des années, Crawfurd ignorera la liaison de sa maîtresse avec le bel officier suédois.
Pourtant, si Fersen est fou de la reine, il l'est aussi d'Eléonora . Et son journal mentionne souvent ces mots " resté là " lors des visites qu'il fait rue de Clichy lorsque Quentin séjourne en Angleterre .
Le soir du 21 juin 1791, quelques heures avant que la famille royale quitte les Tuileries, Eléonora a quitté Paris, encore plus discrètement que les souverains . Elle rejoint Quentin à Bruxelles où il s'était installé quelques jours auparavant . C'est là qu'ils vont apprendre l'épilogue tragique de la fuite qu'ils organisaient depuis des mois .
C'est là aussi, semble-t-il, que Quentin ouvre les yeux . Il somme Fersen de quitter Eléonora et se décide enfin à épouser sa maîtresse .
... sur quoi, la nuit, la neige : Aux grands maux les grands remèdes...
Entre-temps, la fille d'Eléonora et du duc de Wurtemberg les a rejoints à Bruxelles . Elle est âgée de vingt ans et aussi jolie que sa mère . Son père lui a conféré le nom de baronne de Franquemont . Elle épouse un aristocrate émigré, le comte d'Orsay . Ils auront deux enfants : Alfred, l'un des plus grands dandys du XIXème siècle, et Ida, qui épousera le duc de Gramont .
( En somme, la petite-fille d'Eléonore épouse le petit-fils de Mme de Polignac ! )
... je le savais donc et l'avais oublié ! Shame on me !
La Terreur passée, M. et Mme de Crawfurd, souhaitent rentrer en France . C'est leur ami Talleyrand qui obtient leur radiation de la liste des émigrés .
Toujours riches, ils s'installent somptueusement à l'hôtel de Monaco qui n'est autre que notre hôtel Matignon .
En 1808, ils échangent avec Talleyrand leur hôtel de Monaco contre l'hôtel de Créquy, rue d'Anjou, plus petit .
Dans ces deux demeures, ils ont rassemblé de fabuleuses collections d'objets d'art dont une extraordinaire série de six meubles d'appui réalisée par Boulle . Ils sont présentés dans la galerie de la bibliothèque de l'hôtel de Créquy, avec une série de soixante-huit portraits historiques célébrant les gloires de l'Ancien-Régime .
Une grande partie de ces collections est dispersée après la mort de Quentin Crawfurd en 1819.
Les huit cabinets de Boulle font partie de sa vente après décès . On les retrouve quelque temps plus tard dans les collections de la famille de Vogüe .
Eléonora survivra quatorze ans à Quentin . Elle meurt discrètement le 14 septembre 1833. Aujourd'hui son nom et celui de son époux sont très largement oubliés .....
Ici, notre Lucius :
Je me permets d'ajouter un portrait du duc de Wurtemberg, tiré de ma collec'
C'est amusant, je connaissais ce lien entre le duc et les Gramont (un seul m, sinon vous parlez d'une autre famille !), et je retombe dessus, par la maitresse !
Merci, cher petit Lulu ! :n,,;::::!!!:
.
Voici que je reçois, de la part d'un ami, deux pages d'un magazine ( j'ignore lequel ) consacrées à l'étrange destin de M. et Mme Crawfurd, à l'occasion d'une vente chez Christie's, le 17 avril dernier, à Paris, d'une paire de cabinets de Boulle .
J' y trouve bien sûr un rappel du rôle de premier plan du couple Crawfurd dans l'organisation du voyage vers Montmédy, et quelques éléments biographiques sur Eléonore .
Les voici :
Elle était née en Toscane, le 12 juin 1750 . Son père était le costumier d'une troupe de comédiens ambulants . A quinze ans , elle avait épousé un danseur de la troupe, le signor Martini . Personne ne savait, pas même elle, comment était mort ce premier époux . Toujours est-il qu'il avait initié Eléonora à l'art de la scène avant de disparaître .
Elle avait dix-sept ans lorsqu'elle rencontra, à Venise, l'homme qui devait marquer la première partie de son destin. Il en avait 40 et était duc régnant du Wurtemberg . Il séjournait dans la cité des Doges pour le temps du carnaval . Bon vivant, marié contre son gré à une épouse assez laide dont il était séparé, il multipliait les passades . Eléonora était ravissante, sensuelle, exotique . Il l'avait installée dans sa capitale de Stuttgart et lui avait fait deux enfants : un fils mort à l'âge d'un an en 1769 et une fille, née en 1771, prénommée Eléonore comme sa mère . Nous la retrouverons .
L'idylle avait tourné court peu après cette deuxième naissance . L'éducation de sa fille étant prise en charge par le duc, Eléonora avait quitté Stuttgart . D'un duc, elle était passée à un empereur .
Elle s'était installée à Vienne où elle était devenue la maîtresse de Joseph II .
Cette aventure n'avait pas plu à l'impératrice Marie-Thérèse qui surveillait de près les fréquentations de son fils . Eléonora avait été priée, très autoritairement, d'aller se faire pendre ailleurs . Pourquoi pas à Paris ?
Il semble bien que son étoile ait un peu pâli à cette époque . De ce premier séjour dans la capitale française on sait, en effet, fort peu de choses, sinon qu'elle y avait rencontré celui qui allait devenir son second époux, Mr Sullivan, le frère cadet d'un diplomate en poste à Paris . Il avait choisi de l'emmener aux Indes pour faire fortune . Il y était mort . Mais Eléonora en était revenue, fort riche et avec un amant qui l'était encore plus .
Son retour à Paris avait été spectaculaire . Elle était désormais la compagne d'un riche Ecossais, Quentin Crawfurd . D'un an son aîné, il l'avait installée dans un somptueux hôtel particulier, rue de Clichy .
Tous deux étaient de fervents royalistes . Eléonora, femme entretenue, n'était certes pas reçue à la cour . Elle se contentait d'apercevoir la reine de loin au théâtre, à l'opéra, lors de cérémonies publiques . Quentin, lui, était parfois convié à Trianon et même à Versailles . Les deux aventuriers avaient même un lien direct avec la souveraine puisqu'ils recevaient plusieurs fois par semaine, rue de Clichy, son amant de coeur Axel de Fersen . Pendant des années, Crawfurd ignorera la liaison de sa maîtresse avec le bel officier suédois.
Pourtant, si Fersen est fou de la reine, il l'est aussi d'Eléonora . Et son journal mentionne souvent ces mots " resté là " lors des visites qu'il fait rue de Clichy lorsque Quentin séjourne en Angleterre .
Le soir du 21 juin 1791, quelques heures avant que la famille royale quitte les Tuileries, Eléonora a quitté Paris, encore plus discrètement que les souverains . Elle rejoint Quentin à Bruxelles où il s'était installé quelques jours auparavant . C'est là qu'ils vont apprendre l'épilogue tragique de la fuite qu'ils organisaient depuis des mois .
C'est là aussi, semble-t-il, que Quentin ouvre les yeux . Il somme Fersen de quitter Eléonora et se décide enfin à épouser sa maîtresse .
... sur quoi, la nuit, la neige : Aux grands maux les grands remèdes...
Entre-temps, la fille d'Eléonora et du duc de Wurtemberg les a rejoints à Bruxelles . Elle est âgée de vingt ans et aussi jolie que sa mère . Son père lui a conféré le nom de baronne de Franquemont . Elle épouse un aristocrate émigré, le comte d'Orsay . Ils auront deux enfants : Alfred, l'un des plus grands dandys du XIXème siècle, et Ida, qui épousera le duc de Gramont .
( En somme, la petite-fille d'Eléonore épouse le petit-fils de Mme de Polignac ! )
... je le savais donc et l'avais oublié ! Shame on me !
La Terreur passée, M. et Mme de Crawfurd, souhaitent rentrer en France . C'est leur ami Talleyrand qui obtient leur radiation de la liste des émigrés .
Toujours riches, ils s'installent somptueusement à l'hôtel de Monaco qui n'est autre que notre hôtel Matignon .
En 1808, ils échangent avec Talleyrand leur hôtel de Monaco contre l'hôtel de Créquy, rue d'Anjou, plus petit .
Dans ces deux demeures, ils ont rassemblé de fabuleuses collections d'objets d'art dont une extraordinaire série de six meubles d'appui réalisée par Boulle . Ils sont présentés dans la galerie de la bibliothèque de l'hôtel de Créquy, avec une série de soixante-huit portraits historiques célébrant les gloires de l'Ancien-Régime .
Une grande partie de ces collections est dispersée après la mort de Quentin Crawfurd en 1819.
Les huit cabinets de Boulle font partie de sa vente après décès . On les retrouve quelque temps plus tard dans les collections de la famille de Vogüe .
Eléonora survivra quatorze ans à Quentin . Elle meurt discrètement le 14 septembre 1833. Aujourd'hui son nom et celui de son époux sont très largement oubliés .....
Ici, notre Lucius :
Je me permets d'ajouter un portrait du duc de Wurtemberg, tiré de ma collec'
C'est amusant, je connaissais ce lien entre le duc et les Gramont (un seul m, sinon vous parlez d'une autre famille !), et je retombe dessus, par la maitresse !
Merci, cher petit Lulu ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Cela fait penser à un Barry Lyndon en jupons :Mme de Sabran a écrit:Elle avait dix-sept ans lorsqu'elle rencontra, à Venise, l'homme qui devait marquer la première partie de son destin. Il en avait 40 et était duc régnant du Wurtemberg . Il séjournait dans la cité des Doges pour le temps du carnaval . Bon vivant, marié contre son gré à une épouse assez laide dont il était séparé, il multipliait les passades . Eléonora était ravissante, sensuelle, exotique . Il l'avait installée dans sa capitale de Stuttgart et lui avait fait deux enfants : un fils mort à l'âge d'un an en 1769 et une fille, née en 1771, prénommée Eléonore comme sa mère . Nous la retrouverons .
L'idylle avait tourné court peu après cette deuxième naissance . L'éducation de sa fille étant prise en charge par le duc, Eléonora avait quitté Stuttgart . D'un duc, elle était passée à un empereur .
Elle s'était installée à Vienne où elle était devenue la maîtresse de Joseph II .
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
... ou Rastignac en cotillon ! :
Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Mme de Sabran a écrit:
Son retour à Paris avait été spectaculaire . Elle était désormais la compagne d'un riche Ecossais, Quentin Crawfurd . D'un an son aîné, il l'avait installée dans un somptueux hôtel particulier, rue de Clichy .
Ah ! Le post juste avant le tien, il est né en 43 ! :
Et on se fixe sur quoi : Quintin ou Quentin ?
Crawford ou Craufurd ? boudoi32
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
La nuit, la neige a écrit:Mme de Sabran a écrit:
Son retour à Paris avait été spectaculaire . Elle était désormais la compagne d'un riche Ecossais, Quentin Crawfurd . D'un an son aîné, il l'avait installée dans un somptueux hôtel particulier, rue de Clichy .
Ah ! Le post juste avant le tien, il est né en 43 ! :
Eh bien oui ! Cela ne fait pas une différence d'âge conséquente ( rédhibitoire en amour ), n'est-ce pas !
Et puis, vois comme Eléonore n'est pas énormément plus âgée que Fersen lui-même . Pourquoi avons-nous toujours à l'esprit la vieille maîtresse avec de beaux restes ? C'est bizarre qu'il puisse être pris pour son fils par la servante !
La nuit, la neige a écrit:
Et on se fixe sur quoi : Quintin ou Quentin ?
Crawford ou Craufurd ? boudoi32
C'est drôle, Majesté et moi nous nous posions justement la question, pas plus tard qu'hier !
Eh bien, je t'avoue que j'en tiens plutôt pour Quentin Crawford parce que cela me paraît plus simple. Mais je croise tout aussi bien Craufurd . Le fuuuurrrrrd me heurte .
Alors, bah ! Never mind ! De toute façon, nous nous comprenons ... :
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Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Pour les fouineurs parisiens - une petite visite à faire au PERE LA CHAISE - 41 DIVISION - la tombe de Monsieur QUINTIN, c'est plus facile pour l'écrire !!!!!
Mais Madame est-elle avec lui ?????
BONNE CHASSE
MARIE ANTOINETTE :
PS j'ai reçu ce matin le livre de VINCENT MEYLAN
sur les bijoux - c'est un énorme pavé très lourd
impossible d'envisager de le lire dans le métro.
Je commence à le parcourir ce soir !!!!!
Mais Madame est-elle avec lui ?????
BONNE CHASSE
MARIE ANTOINETTE :
PS j'ai reçu ce matin le livre de VINCENT MEYLAN
sur les bijoux - c'est un énorme pavé très lourd
impossible d'envisager de le lire dans le métro.
Je commence à le parcourir ce soir !!!!!
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3733
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 79
Localisation : P A R I S
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Eh bien, il est né en 43 ou en 49 ? :Mme de Sabran a écrit:
Eh bien oui ! Cela ne fait pas une différence d'âge conséquente ( rédhibitoire en amour ), n'est-ce pas !
Mais, dans tous les cas, c’est vrai que la différence d’âge n’est pas énorme.
On l’imaginait davantage.
Alors, tu penses que c’est « rédhibitoire en amour » ? :
C’est vrai !Mme de Sabran a écrit: Et puis, vois comme Eléonore n'est pas énormément plus âgée que Fersen lui-même . Pourquoi avons-nous toujours à l'esprit la vieille maîtresse avec de beaux restes ? C'est bizarre qu'il puisse être pris pour son fils par la servante !
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
La nuit, la neige a écrit:
Alors, tu penses que c’est « rédhibitoire en amour » ? :
Eh bien, il me semble, oui, qu'une grande différence d'âge est un sérieux obstacle à l'amour . Disons que je ne crois pas qu'il soit fréquent/facile d'être amoureux de quelqu'un de nettement plus âgé que soi ( pire encore s'il y a une génération de différence ) .
Le désir ne doit pas être échevelé, j'en ai peur ... :
Henri II et Diane de Poitiers me semblent un cas rarissime .
.
Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Cela m’a toujours étonné aussi, mais enfin, oui, je crois que cela existe...Mme de Sabran a écrit:
Eh bien, il me semble, oui, qu'une grande différence d'âge est un sérieux obstacle à l'amour . Disons que je ne crois pas qu'il soit fréquent/facile d'être amoureux de quelqu'un de nettement plus âgé que soi ( pire encore s'il y a une génération de différence ) .
Le désir ne doit pas être échevelé, j'en ai peur ...
Enfin, c’est un autre débat, car pour en revenir à Eléonore : je crois qu’elle se préoccupait davantage de la situation financière de son ami, que de son âge ! :
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
La nuit, la neige a écrit:
Cela m’a toujours étonné aussi, mais enfin, oui, je crois que cela existe...
Who knows ? Could be ....
La nuit, la neige a écrit:
Enfin, c’est un autre débat, car pour en revenir à Eléonore : je crois qu’elle se préoccupait davantage de la situation financière de son ami, que de son âge ! :
Oui, ce n'est pas douteux ! : Pourtant son deuxième mariage, avec M. Sullivan, lui assurait une très confortable fortune .
Et puis, son passage par la case Wurtemberg lui a rapporté mieux que 20 000 francs !
Va savoir, peut-être les riches ne le sont-ils jamais assez ?
Sans doute aussi avait-elle de la tendresse pour Crawford, puisqu'elle finira tout de même par l'épouser, cet homme !
.
Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Sacrées Eléonore !!!Mme de Sabran a écrit:Sans doute aussi avait-elle de la tendresse pour Crawford, puisqu'elle finira tout de même par l'épouser, cet homme !.
Toutes les mêmes ! boudoi30
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Ah oui ? Je pensais que les affaires, aux Indes, n’avaient pas été si florissantes...Mme de Sabran a écrit:
Pourtant son deuxième mariage, avec M. Sullivan, lui assurait une très confortable fortune.
Anyway, je pense que tu as tout dit, là :
Mme de Sabran a écrit:Va savoir, peut-être les riches ne le sont-ils jamais assez ?
Mme de Sabran a écrit:Sans doute aussi avait-elle de la tendresse pour Crawford, puisqu'elle finira tout de même par l'épouser, cet homme !
Who knows... :
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
La nuit, la neige a écrit:Ah oui ? Je pensais que les affaires, aux Indes, n’avaient pas été si florissantes...Mme de Sabran a écrit:
Pourtant son deuxième mariage, avec M. Sullivan, lui assurait une très confortable fortune.
Eh bien, il faut croire qu'il y avait une marge douillette !
De ce premier séjour dans la capitale française on sait, en effet, fort peu de choses, sinon qu'elle y avait rencontré celui qui allait devenir son second époux, Mr Sullivan, le frère cadet d'un diplomate en poste à Paris . Il avait choisi de l'emmener aux Indes pour faire fortune . Il y était mort . Mais Eléonora en était revenue, fort riche et avec un amant qui l'était encore plus .
Eléonore est une jeune veuve fort riche lorsqu'elle prend Quentin pour amant, un amant à peine plus vieux qu'elle de surcroît . Qu'il soit plein aux as ne la rebute pas ( : ) .
Comme disait Guy Bedos, gigolo dans l'un de ses sketchs :
" Je l'aime malgré ses millions . "
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Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
invité a écrit:
Les Craufurd s'établirent au 18 de la rue de Clichy, à Paris, dans une confortable maison que Quintin remplit des oeuvres qu'il avait ramenées de ses voyages. Leur salon devint incontournable, animé par les grâces d'Eleonore et tenu par le goût tout anglais de Quintin, à cette époque où l'anglomanie faisait fureur.
Les meubles de la belle collection Craufurd furent intégrés dans celle de la famille de Vogüe, meublant leur hôtel des Invalides, ci-dessous .
Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
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Mme de Sabran- Messages : 55611
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Splendides !!!
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
J'aimerais attirer votre attention concernant une des maîtresses de fersen: l'italienne Eleonora Franchi épouse de Quintin Craufurd (richissime écossais).
Vincent Meylan dans son livre: Mellerio dits Meller, joaillier des Reines et aussi au micro de Franck Ferrand, nous dresse un portrait d'elle aussi atypique que remarquable:
Eleonora fut la maîtresse de Joseph II à 18 ans mais l'impératrice voyant ceci d'un mauvais oeil, la fiche à la porte et donc elle part en exil en France. Elle épouse d'abord un irlandais Sullivan puis rencontre en 1780 Axel de Fersen, l'auteur dit que leur relation était très sensuelle. Elle est décrite par Meylan avec un peu d'ironie comme une "bombe sexuelle" ("belle à damner un saint...Une Vénus brune, qui s'avançait d'un pas langoureux dans un envol de satin et de dentelles...")
Eleonora deviendra un vrai personnage historique, car c'est elle qui avance l'argent à Fersen pour financer la fuite à Varennes (elle était donc dans la confidence) elle lui verse les 300 000 livres nécessaires pour l'achat de la berline et les provisions. Elle met elle même les provisions dans le coffre de la berline et c 'est également elle qui va à l'embassade de Russie, récupérer les passeports de Madame de Korff. Cela prouve son attachement à Fersen et son admiration pour la Reine. Elle partira en exil avec Craufurd et ils réussirent à passer la frontière sans encombre.
Elle restera en Angleterre pendant 10 ans, se séparera de Fersen qui repartit alors en Suède. Elle retournera en France et s'installera à l'hôtel Matignon au début du Premier Empire. Matignon deviendra un nid à espions, Eleonora espionnera pour les royalistes et son époux espionnera pour les Anglais, ils seront très surveillés par Napoléon.
On prétendait à l'époque, que cette femme était une garce alors qu'elle tenait un vrai rôle politique !
Comme elle a essayé de sauver la Reine et qu'elle est restée fidèle aux royalistes jusqu'au bout, elle deviendra une héroïne nationale (bien que l'histoire l'ait oubliée). A la restauration, Louis XVIII versera une indemnisation au couple Craufurd de l'ordre de 1 million 700 mille livres de l'époque.
Ce qui est surprenant, c'est que devenue un personnage important, sa petite fille fera un mariage remarquable, car elle épousera vers 1820, le petit fils de la Duchesse de Polignac (le Duc de Gramont) et de ce fait reste encore dans l'entourage de Marie Antoinette.
L'actuelle duchesse de Gramont encore en vie a déclaré à Meylan posseder deux tableaux de Madame de Craufurd.
L'auteur est actuellement en recherche afin d'écrire sur Eleonora (affaire à suivre !!!)
Dans son livre on peut voir un des portraits de Madame de Craufurd.
Vincent Meylan dans son livre: Mellerio dits Meller, joaillier des Reines et aussi au micro de Franck Ferrand, nous dresse un portrait d'elle aussi atypique que remarquable:
Eleonora fut la maîtresse de Joseph II à 18 ans mais l'impératrice voyant ceci d'un mauvais oeil, la fiche à la porte et donc elle part en exil en France. Elle épouse d'abord un irlandais Sullivan puis rencontre en 1780 Axel de Fersen, l'auteur dit que leur relation était très sensuelle. Elle est décrite par Meylan avec un peu d'ironie comme une "bombe sexuelle" ("belle à damner un saint...Une Vénus brune, qui s'avançait d'un pas langoureux dans un envol de satin et de dentelles...")
Eleonora deviendra un vrai personnage historique, car c'est elle qui avance l'argent à Fersen pour financer la fuite à Varennes (elle était donc dans la confidence) elle lui verse les 300 000 livres nécessaires pour l'achat de la berline et les provisions. Elle met elle même les provisions dans le coffre de la berline et c 'est également elle qui va à l'embassade de Russie, récupérer les passeports de Madame de Korff. Cela prouve son attachement à Fersen et son admiration pour la Reine. Elle partira en exil avec Craufurd et ils réussirent à passer la frontière sans encombre.
Elle restera en Angleterre pendant 10 ans, se séparera de Fersen qui repartit alors en Suède. Elle retournera en France et s'installera à l'hôtel Matignon au début du Premier Empire. Matignon deviendra un nid à espions, Eleonora espionnera pour les royalistes et son époux espionnera pour les Anglais, ils seront très surveillés par Napoléon.
On prétendait à l'époque, que cette femme était une garce alors qu'elle tenait un vrai rôle politique !
Comme elle a essayé de sauver la Reine et qu'elle est restée fidèle aux royalistes jusqu'au bout, elle deviendra une héroïne nationale (bien que l'histoire l'ait oubliée). A la restauration, Louis XVIII versera une indemnisation au couple Craufurd de l'ordre de 1 million 700 mille livres de l'époque.
Ce qui est surprenant, c'est que devenue un personnage important, sa petite fille fera un mariage remarquable, car elle épousera vers 1820, le petit fils de la Duchesse de Polignac (le Duc de Gramont) et de ce fait reste encore dans l'entourage de Marie Antoinette.
L'actuelle duchesse de Gramont encore en vie a déclaré à Meylan posseder deux tableaux de Madame de Craufurd.
L'auteur est actuellement en recherche afin d'écrire sur Eleonora (affaire à suivre !!!)
Dans son livre on peut voir un des portraits de Madame de Craufurd.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
l'amour menaçant a écrit:
Vincent Meylan dans son livre: Mellerio dits Meller, joaillier des Reines et aussi au micro de ferrand, nous dresse un portrait d'elle aussi atypique que remarquable:
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Eléonore est un caractère admirable et une femme de tête .
Nous avons ouvert un sujet pour elle, vous le trouverez dans la section des contemporains Autres proches et amis .
Nous y parlons, du reste, de l'émission de Franck Ferrand et de son interview de Vincent Meylan .
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Mme de Sabran- Messages : 55611
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