Armoire des Archives

Lors de la nuit européenne des musées, je me suis rendue à l'hôtel de Soubise, car :











A voir


NB : l'hôtel de Rohan va ouvrir dans l'année.

Vraiment impressionnant, l'on en reste médusé !
Merci, chère Nikko !

Ce n'est donc pas l'Armoire de fer des Tuileries de Louise XVI?
J'ai toujours cru que c'était la même !
Merci Nikko


Bien à vous.

Merci Nikko....

Majesté a écrit:Ce n'est donc pas l'Armoire de fer des Tuileries de Louise XVI?
J'ai toujours cru que c'était la même !

Non. Nous en parlions ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t368p25-francois-gamain-et-l-armoire-de-fer-de-louis-xvi
L'armoire de fer (dite) des Tuileries est en fait un trou (pas très grand), fermé d'une feuille de tôle.

Oui, oui, c'est vrai, je m'en souviens à présent :


Bien à vous.

y avait-il du monde à Soubise ?

Cher Lucius

Enormément de monde, car mis à part, la visite des Grands dépôts, l'on pouvait baguenauder à sa guise, dans les jardins et les appartements.

Avez-vous assisté à l'extrait d'opéra de Campa dont il avait été question ? J'avais envie d'y aller pour cela, mais j'ai préféré profiter de Soubise plus tranquillement, hors de l'affluence ...

Wiki lui consacre un petit article :

L’armoire de fer a été réalisée par le serrurier Maguerit en 1790-1791, à la demande de l’Assemblée nationale, pour abriter les planches à assignats puis les documents essentiels produits par le nouveau régime (constitutions, minutes des lois et décrets). Indestructible et inviolable, elle est formée de deux énormes caissons métalliques emboîtés. Trois clefs la commandent qui sont réparties entre le président de l’Assemblée, son secrétaire et son archiviste. Installée en 1793 près de la salle des séances aux Tuileries, l’armoire de fer (qu’on ne doit pas confondre avec celle de Louis XVI dissimulant aux Tuileries les papiers qu’il tenait à garder secrets quelques mois avant sa chute) prend place en 1848 dans la salle des Gardes, au premier étage de l’hôtel de Soubise -où sa collecte révolutionnaire est augmentée par Michelet de pièces de l’Ancien Régime considérées comme essentielles-, puis au centre des "Grands dépôts" en 1866.





Son contenu, maintes fois remanié, continue aujourd'hui de s’enrichir : les textes constitutionnels (comme la loi sur la parité hommes-femmes) viennent y retrouver le mètre et le kilogramme étalons, le testament de Louis XIV, celui de Napoléon Ier, le journal de chasse de Louis XVI, la dernière lettre et la gazette des atours de Marie-Antoinette. On comprend que ce tabernacle de l’histoire nationale, en lui-même meuble au destin historique singulier, ne soit ouvert qu’en de rares occasions.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Armoire_de_fer_%28Archives_nationales%29

Dans le livre JUGEZ LA REINE, l'auteur nous explique la manière d'ouvrir l'armoire de fer avec trois clés particulières, avec un tour à gauche, un tour à droite  -  plan idéal pour une visite nocturne des lieux  !!!!! Explications pleines d'humour car se rendant à PIERREFITTE pour consulter le dossier "procès de la reine" il a eu la surprise de trouver une chemise vide contenant juste une petite note manuscrite indiquant que lesdits papiers sont dans l'armoire de Fer avec ceux du procès de LOUIS XVI et cela depuis le XIX° siècle.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

MARIE ANTOINETTE a écrit:Dans le livre JUGEZ LA REINE, l'auteur nous explique la manière d'ouvrir l'armoire de fer avec trois clés particulières, avec un tour à gauche, un tour à droite  -  plan idéal pour une visite nocturne des lieux  !!!!! Explications pleines d'humour car se rendant à PIERREFITTE pour consulter le dossier "procès de la reine" il a eu la surprise de trouver une chemise vide contenant juste une petite note manuscrite indiquant que lesdits papiers sont dans l'armoire de Fer avec ceux du procès de LOUIS XVI et cela depuis le XIX° siècle.

Oui... :

Ces passages plus "personnels" de ce livre sont plaisants à lire, et reste néanmoins intéressants, comme c'est le cas, en effet, du descriptif de l'ouverture si complexe de "l'armoire de fer" ; ou encore quelques-uns des objets préservés dans ce "coffre-fort" de l'histoire nationale...

Par exemple :



Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, pilonné par le mouton national en 1793.

Ce texte gravé sur une plaque d'airain, fut rangé dans un coffre de bois de cèdre encastré en juillet 1792 dans une des pierres de la colonne de la Liberté, qui devait être élevée sur les ruines de la Bastille ; il fut pilonné par le mouton national le 5 mai 1793, conformément au décret du 25 avril 1793, le texte étant rendu obsolète par le changement de régime survenu en septembre 1792 et l'élaboration concomitante d'une Nouvelle constitution et d'une déclaration révisée.