Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
le capitaine Garcia aussi.....
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
... pas capitaine, sergent . le sémillant sergent Garcia !
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Mme de Sabran- Messages : 55305
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Mais oui bien sûr suis je tête en l'air !!!!!
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Mr de Talaru- Messages : 3186
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Cher LNLN, vous avez écrit : Bernard Chevallier, ancien directeur du musée du château de Malmaison
Petite rectification, il était conservateur en chef des domaines de Malmaison et Bois-Préau.
Petite rectification, il était conservateur en chef des domaines de Malmaison et Bois-Préau.
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Bientôt reviendra pirouetter dans la volière de Versailles notre petite chouette toute revigorée ! (Merci Lucius)
Nikko de Chissay- Messages : 388
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Ah, très bien !
Je n'ai fait que copier/coller l'introduction de la présentation de l'émission de Franck Ferrand, mais merci donc pour la correction...
Je n'ai fait que copier/coller l'introduction de la présentation de l'émission de Franck Ferrand, mais merci donc pour la correction...
La nuit, la neige- Messages : 18057
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
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Comtesse Diane- Messages : 7398
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
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Mme de Sabran- Messages : 55305
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Quand je pense que Napoléon Bonaparte n'a pas même de sujet biographique ici...
Enfin bon, passons, c'est peut-être mieux ainsi, il y aurait bien trop à dire dans un seul sujet.
Il y a d'autres forums voisins pour cela !
A nouveau un lot proposé lors des grandes ventes des collections Aristophil, que nous présentons au fur et à mesure des inspirations dans nos rubriques.
Ce lot-ci est sans doute celui dont l'estimation est la plus élevée ! Je ne les évoque généralement pas, mais je fais exception pour cette...
NAPOLÉON Ier (1769-1821) Empereur.
L.A.S. « Bonaparte », Millesimo 29 germinal [18 avril 1796], à SA FEMME JOSÉPHINE, « A la citoyenne Bonaparte Rue Chantrene N° 6 Paris »
2 pages in-8 sur double feuillet de papier bleuté, adresse autographe avec petit cachet de cire rouge.
Estimation : 100 000 / 120 000 Euros
Images : Ader
Note au catalogue :
Superbe lettre d’amour du général Bonaparte pendant la campagne d’Italie, se plaignant de ne pas recevoir de lettres de Joséphine, son épouse depuis quelques semaines, mais évoquant les nuits voluptueuses passées ensemble.
La lettre est écrite de Millesimo où le général Augereau a remporté une importante victoire le 13 avril, avant celle de Dego par Massena le 14 avril. En mars 1796, Bonaparte a pris le commandement de l’Armée d’Italie et en quelques semaines, il va révéler tout son génie militaire, organisant de grandes offensives contre les forces coalisées autour de l’Autriche.
Décidé à poursuivre et détruire l’armée piémontaise, il s’apprête à prendre le camp de Ceva, pris le lendemain de cette lettre.
Après la bataille de Mondovi (21 avril), c’est toute l’armée autrichienne qui va battre en retraite et la Cour de Turin proposer un armistice, signé le 28 avril à Cherasco.
En dix-huit jours, Bonaparte aura battu deux armées et remporté six victoires !
Mais le jeune général en chef, qui n’a pas encore 27 ans, fait place ici à l’amant fougueux. Le récent mariage de Napoléon Bonaparte et de Joséphine de Beauharnais a eu lieu à Paris le 9 mars 1796, deux jours avant le départ pour Nice puis pour l’Italie.
Joséphine, restée à son domicile de la rue Chantereine, ne rejoignit son époux que le 13 juillet. Elle était accompagnée dans ce voyage par le même colonel Junot, aide de camp de Bonaparte et chargé ici de ramener les drapeaux ennemis à Paris.
Photo : Ader
« Pas de lettres de toi, mon adorable amie ; tu as donc des occupations bien douces puisque tu en oublies ton mari qui au millieu des affaires et des fatigues les plus eccessives ne pense, ne desire que toi.
Tu auras vu les relations que j’ai envoyé des batailles que l’armée que je commande a remporté. Je serai aujourd’hui dans la ville de Ceva dont j’ai déjà attaqué le camp retranché. Demain je fais partir pour Paris JUNOT avec 10 drapeaux pris à l’ennemi.
Sais-tu qui j’attends au retour !!! une petite personne qui oublie un absent, dont j’ai toujours le portrait sur le cœur que j’aime à la fureur ce qui peut être… Je n’ose pas achever je sens que je lui ferais tort et à moi. Ma douce Joséphine vois tous les actes de l’amour franchis les distances et renouvelles les nuits les immorteles et ennivrantes nuits où la volupté, l’épanchement de l’âme, l’union du cœur, la comunauté d’esprit se réunissoient pour nous contenter.
Je suis triste de ne pas avoir de tes lettres. J’espère et je me dépêche de bien vite battre les ennemis. Je voudrois qu’il n’y en eut plus, enfin d’être sans autre pensée d’avenir d’autre but que de faire et jouir de ton bonheur.
Je suis isolé. Tu m’as oublié… Voyla huit jours que je suis toujours à cheval. Plus de nuit, plus de repos, plus de sommeil, cela est suportable. Mais malheur à l’instant où tu dirois… plus d’amour… Je n’ai point reçu de lettre de tes enfants je les aime je te le jure comme toi-même »...
* Source et informations complémentaires : Ader - Vente Feuillets d'Histoire (4 avril 2019)
Enfin bon, passons, c'est peut-être mieux ainsi, il y aurait bien trop à dire dans un seul sujet.
Il y a d'autres forums voisins pour cela !
A nouveau un lot proposé lors des grandes ventes des collections Aristophil, que nous présentons au fur et à mesure des inspirations dans nos rubriques.
Ce lot-ci est sans doute celui dont l'estimation est la plus élevée ! Je ne les évoque généralement pas, mais je fais exception pour cette...
NAPOLÉON Ier (1769-1821) Empereur.
L.A.S. « Bonaparte », Millesimo 29 germinal [18 avril 1796], à SA FEMME JOSÉPHINE, « A la citoyenne Bonaparte Rue Chantrene N° 6 Paris »
2 pages in-8 sur double feuillet de papier bleuté, adresse autographe avec petit cachet de cire rouge.
Estimation : 100 000 / 120 000 Euros
Images : Ader
Note au catalogue :
Superbe lettre d’amour du général Bonaparte pendant la campagne d’Italie, se plaignant de ne pas recevoir de lettres de Joséphine, son épouse depuis quelques semaines, mais évoquant les nuits voluptueuses passées ensemble.
La lettre est écrite de Millesimo où le général Augereau a remporté une importante victoire le 13 avril, avant celle de Dego par Massena le 14 avril. En mars 1796, Bonaparte a pris le commandement de l’Armée d’Italie et en quelques semaines, il va révéler tout son génie militaire, organisant de grandes offensives contre les forces coalisées autour de l’Autriche.
Décidé à poursuivre et détruire l’armée piémontaise, il s’apprête à prendre le camp de Ceva, pris le lendemain de cette lettre.
Après la bataille de Mondovi (21 avril), c’est toute l’armée autrichienne qui va battre en retraite et la Cour de Turin proposer un armistice, signé le 28 avril à Cherasco.
En dix-huit jours, Bonaparte aura battu deux armées et remporté six victoires !
Mais le jeune général en chef, qui n’a pas encore 27 ans, fait place ici à l’amant fougueux. Le récent mariage de Napoléon Bonaparte et de Joséphine de Beauharnais a eu lieu à Paris le 9 mars 1796, deux jours avant le départ pour Nice puis pour l’Italie.
Joséphine, restée à son domicile de la rue Chantereine, ne rejoignit son époux que le 13 juillet. Elle était accompagnée dans ce voyage par le même colonel Junot, aide de camp de Bonaparte et chargé ici de ramener les drapeaux ennemis à Paris.
Photo : Ader
« Pas de lettres de toi, mon adorable amie ; tu as donc des occupations bien douces puisque tu en oublies ton mari qui au millieu des affaires et des fatigues les plus eccessives ne pense, ne desire que toi.
Tu auras vu les relations que j’ai envoyé des batailles que l’armée que je commande a remporté. Je serai aujourd’hui dans la ville de Ceva dont j’ai déjà attaqué le camp retranché. Demain je fais partir pour Paris JUNOT avec 10 drapeaux pris à l’ennemi.
Sais-tu qui j’attends au retour !!! une petite personne qui oublie un absent, dont j’ai toujours le portrait sur le cœur que j’aime à la fureur ce qui peut être… Je n’ose pas achever je sens que je lui ferais tort et à moi. Ma douce Joséphine vois tous les actes de l’amour franchis les distances et renouvelles les nuits les immorteles et ennivrantes nuits où la volupté, l’épanchement de l’âme, l’union du cœur, la comunauté d’esprit se réunissoient pour nous contenter.
Je suis triste de ne pas avoir de tes lettres. J’espère et je me dépêche de bien vite battre les ennemis. Je voudrois qu’il n’y en eut plus, enfin d’être sans autre pensée d’avenir d’autre but que de faire et jouir de ton bonheur.
Je suis isolé. Tu m’as oublié… Voyla huit jours que je suis toujours à cheval. Plus de nuit, plus de repos, plus de sommeil, cela est suportable. Mais malheur à l’instant où tu dirois… plus d’amour… Je n’ai point reçu de lettre de tes enfants je les aime je te le jure comme toi-même »...
* Source et informations complémentaires : Ader - Vente Feuillets d'Histoire (4 avril 2019)
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Après la lettre de Napoléon à Joséphine alors qu'il se trouve en Italie voici, toujours proposée en vente aux enchères, une lettre de Joséphine écrite à Paul Barras.
Napoléon est cette-fois ci en Egypte...
Paul-François-Jean-Nicolas, vicomte de Barras (1755–1829)
Général et homme politique français de la Révolution et du Premier Empire.
Estampe
Hilaire Le Dru (1769-1840), dessinateur du modèle
Pierre-Alexandre Tardieu (1756-1844), graveur.
Image : Wikipedia
- JOSÉPHINE de Beauharnais (1761-1814) Impératrice des Français, première femme de Napoléon.
L.A.S. « Lapagerie Bonaparte », Plombières 30 prairial [18 juin 1798], à Paul BARRAS
4 pages in-8 au liseré vert.
Photo : Ader
Note au catalogue :
Curieuse lettre à son ancien amant Barras, alors que Bonaparte est parti pour l’Égypte.
Elle lui a écrit mais ne savait pas qu’elle devait affranchir, et craint que sa lettre ne soit pas parvenue.
« Je vous priois, mon cher Barras, de me donner souvent de vos nouvelles, et de me faire passer de celles de Bonaparte aussitot que vous en auriez. J’ai besoin d’en avoir je suis si chagrine d’être séparée de lui, que j’ai une tristesse que je ne puis vaincre.
D’ailleurs son frere [Joseph] avec lequel il a une correspondance si suivie, est tellement abominable pour moi, que je suis toujours inquiète, loin de Bonaparte ; je sais qu’il a dit à un de ses amis qui me l’a repetter qu’il n’auroit de tranquillité que lorsqu’il m’aura brouillée avec mon mari ; c’est un être vil abominable »…
Elle n’est occupée à Plombières que de sa santé : « il n’y a point de société ». Elle est avec la citoyenne Cambis qui a bien voulu l’accompagner aux eaux : « Je ne vois qu’elle et le medecin des eaux ». Ses logeurs ressemblent à Philémon et Baucis.
« Je voudrois bien mon cher Barras que les eaux de Plombières vous fussent ordonné et que vous vous décidiez à venir les prendre, vous seriez réellement bien aimable d’avoir une maladie pour me faire plaisir. Je vous suis trop attachée, je vous aime pour vous, mon cher Barras, c’est un sentiment qui vous est du, lorsqu’on a le plaisir de vous connoitre, et personne plus que moi ne l’éprouve ».
Elle lui envoie une lettre à faire passer à Bonaparte : « Je vous adresserai toutes mes lettres pour lui. Je vous en prie soyez bien exact à les lui faire parvenir. Vous le connoissez et vous savez combien il m’en voudroit de ne pas recevoir de mes nouvelles ; la derniere lettre qu’il m’a ecrit est bien tendre et bien sensible. Il me dit de venir le rejoindre bien vite, qu’il ne peut vivre loin de moi. Aussi je me dépêche de faire les remèdes qui me sont ordonnés pour aller bien vite rejoindre Bonaparte , que j’aime bien malgré ses petits défauts.
C’est assez vous ennuyer mon cher Barras, je finis en vous priant de m’écrire souvent, et de croire à la sincérité de mon amitié pour vous, elle ne finira qu’avec ma vie »...
* Source et infos complémentaires : Ader - Vente Feuillets d'Histoire (4 avril 2019)
Napoléon est cette-fois ci en Egypte...
Paul-François-Jean-Nicolas, vicomte de Barras (1755–1829)
Général et homme politique français de la Révolution et du Premier Empire.
Estampe
Hilaire Le Dru (1769-1840), dessinateur du modèle
Pierre-Alexandre Tardieu (1756-1844), graveur.
Image : Wikipedia
- JOSÉPHINE de Beauharnais (1761-1814) Impératrice des Français, première femme de Napoléon.
L.A.S. « Lapagerie Bonaparte », Plombières 30 prairial [18 juin 1798], à Paul BARRAS
4 pages in-8 au liseré vert.
Photo : Ader
Note au catalogue :
Curieuse lettre à son ancien amant Barras, alors que Bonaparte est parti pour l’Égypte.
Elle lui a écrit mais ne savait pas qu’elle devait affranchir, et craint que sa lettre ne soit pas parvenue.
« Je vous priois, mon cher Barras, de me donner souvent de vos nouvelles, et de me faire passer de celles de Bonaparte aussitot que vous en auriez. J’ai besoin d’en avoir je suis si chagrine d’être séparée de lui, que j’ai une tristesse que je ne puis vaincre.
D’ailleurs son frere [Joseph] avec lequel il a une correspondance si suivie, est tellement abominable pour moi, que je suis toujours inquiète, loin de Bonaparte ; je sais qu’il a dit à un de ses amis qui me l’a repetter qu’il n’auroit de tranquillité que lorsqu’il m’aura brouillée avec mon mari ; c’est un être vil abominable »…
Elle n’est occupée à Plombières que de sa santé : « il n’y a point de société ». Elle est avec la citoyenne Cambis qui a bien voulu l’accompagner aux eaux : « Je ne vois qu’elle et le medecin des eaux ». Ses logeurs ressemblent à Philémon et Baucis.
« Je voudrois bien mon cher Barras que les eaux de Plombières vous fussent ordonné et que vous vous décidiez à venir les prendre, vous seriez réellement bien aimable d’avoir une maladie pour me faire plaisir. Je vous suis trop attachée, je vous aime pour vous, mon cher Barras, c’est un sentiment qui vous est du, lorsqu’on a le plaisir de vous connoitre, et personne plus que moi ne l’éprouve ».
Elle lui envoie une lettre à faire passer à Bonaparte : « Je vous adresserai toutes mes lettres pour lui. Je vous en prie soyez bien exact à les lui faire parvenir. Vous le connoissez et vous savez combien il m’en voudroit de ne pas recevoir de mes nouvelles ; la derniere lettre qu’il m’a ecrit est bien tendre et bien sensible. Il me dit de venir le rejoindre bien vite, qu’il ne peut vivre loin de moi. Aussi je me dépêche de faire les remèdes qui me sont ordonnés pour aller bien vite rejoindre Bonaparte , que j’aime bien malgré ses petits défauts.
C’est assez vous ennuyer mon cher Barras, je finis en vous priant de m’écrire souvent, et de croire à la sincérité de mon amitié pour vous, elle ne finira qu’avec ma vie »...
* Source et infos complémentaires : Ader - Vente Feuillets d'Histoire (4 avril 2019)
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
... Barras qui avait été fiancé à la jeune soeur de la vrai-fausse comtesse de la Motte-Valois de sinistre mémoire, Barras que Teresa Tallien soufflera à Joséphine .
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
J'écrivais, il y a plusieurs mois :
Cela fait presque 30 ans que cette statue est donc sans sa tête. Hier, elle fut finalement mise à terre, puis incendiée.
Vous retrouverez sur le net plusieurs articles concernant cette actualité.
Notamment :
Pourquoi la statue de Joséphine de Beauharnais a-t-elle était déboulonnée ? CNEWS / Martinique - Mattis Meichler
Ceux qui déboulonnent les statues veulent un printemps arabe en France comme si notre pays était une dictature. LE FIGARO / Aziliz Le Corre : Entretien avec Loris Chavanette
La nuit, la neige a écrit:
La statue de l'impératrice Joséphine est un monument commémoratif en marbre blanc élevé en mémoire de Joséphine de Beauharnais, situé sur la place de la Savane à Fort-de-France, en Martinique.
La statue est inaugurée le 29 août 1859
Au début des années 1970, sous l'influence d'intellectuels qui critiquent le fait que, selon eux, Napoléon Bonaparte aurait rétabli l’esclavage dans les colonies françaises en 1802 à la demande de sa femme Joséphine, dont la mère possédait une habitation aux Trois-Îlets avec des esclaves, l’impératrice Joséphine est décriée par une partie des foyalais, bien que cette assertion soit historiquement fausse, puisque l’esclavage n’avait jamais été aboli en Martinique à la période concernée, vu que l’île était occupée par les Anglais depuis 1794.
Ainsi, lors des réaménagements du jardin de la Savane en 1974, l'administration municipale d'Aimé Césaire déplace la statue sur la bordure gauche du parc, au bord de la rue de la Liberté, sans son large socle de granit et sa belle grille ouvragée.
Ce déplacement, qui n'est pas dénué d'arrière-pensées politiques, permet de rendre la statue moins visible et vient répondre au ressentiment d'une partie de la population.
Ce désamour culmine en septembre 1991, lorsque la tête de la statue disparaît lors d'un attentat, œuvre probablement de vandales qui lui ont fait subir le sort de la guillotine, à laquelle elle échappa de justesse.
La statue est depuis laissée en l'état.
Article complet Wiki, ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_l%27imp%C3%A9ratrice_Jos%C3%A9phineDominique Poulin a écrit:Laisser ainsi la statue de l'impératrice sans tête à la vue de tous doit être considérée comme honteuse et stupide.
(....) Pourquoi n'a t-on pas restitué la tête de l'impératrice ?
Et enfin pourquoi les autorités n'ont-elles pas pris les mesures adéquates pour sauvegarder cette statue ??
Comme l'a expliqué Trianon, c'est un sujet très sensible en Martinique, et plus ou moins revenu sur le devant de la scène avec les débats de cet été sur le devenir de certaines statues ou monuments.
Bernard Chevallier, ancien directeur du musée du château de Malmaison, expliquait aux micros de l'émission Au coeur de l'Histoire (il y a quelques jours à peine ), qu'il avait pourtant fait faire très rapidement (dès les années 90 donc) une copie de la tête de l'impératrice, d'après le monument "jumeau" de Ruel Malmaison (Parc du château de Bois Preau) :
Mais lorsqu'il a apporté et proposé la tête à Fort de France, les autorités civiles locales lui ont répondu ne pas souhaiter la restaurer, car selon elles, la statue serait très probablement à nouveau guillotinée.
Pousser le curseur temps à 20mn 15 sec, ici : http://www.europe1.fr/emissions/au-coeur-de-l-histoire/au-coeur-de-lhistoire-josephine-et-le-chateau-de-malmaison-220917-3443342
Cela fait presque 30 ans que cette statue est donc sans sa tête. Hier, elle fut finalement mise à terre, puis incendiée.
Vous retrouverez sur le net plusieurs articles concernant cette actualité.
Notamment :
Pourquoi la statue de Joséphine de Beauharnais a-t-elle était déboulonnée ? CNEWS / Martinique - Mattis Meichler
Ceux qui déboulonnent les statues veulent un printemps arabe en France comme si notre pays était une dictature. LE FIGARO / Aziliz Le Corre : Entretien avec Loris Chavanette
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Enfin, si le sujet vous intéresse, je vous recommande la lecture d'un article publié, en mai 2020, sur le site du Musée national des châteaux de Malmaison & Préau.
Rompre avec un silence : Joséphine et l'esclavage *
* par Christophe Pincemaille,
Chargé d’études documentaires principal, attaché à la conservation du musée national du château de Malmaison.
Robert Lefèvre, L’impératrice Joséphine en robe de cour, vers 1805.
Image : RMN-GP
Rompre avec un silence : Joséphine et l'esclavage *
* par Christophe Pincemaille,
Chargé d’études documentaires principal, attaché à la conservation du musée national du château de Malmaison.
Robert Lefèvre, L’impératrice Joséphine en robe de cour, vers 1805.
Image : RMN-GP
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
C'est un joli portrait de l'impératrice Joséphine qui sera prochainement présenté en vente aux enchères...
Portrait of the Empress Josephine of France (1763-1814), bust-length, wearing a white muslin dress ( )
Firmin Massot (Geneva 1766 - 1849)
oil on canvas, framed as an oval
unframed: 31.4 x 27.3 cm.; 12 3/8 x 10 3/4 in ; framed: 43.5 x 42.7 cm.; 17 1/4 x 16 7/8 in.
Catalogue Note
Empress Josephine (née Josephine Tascher de la Pagerie) was crowned Empress by Napoleon in the Cathedral Notre-Dame on 2 December 1804.
She married twice, firstly Alexandre vicomte de Beauharnais in 1779, who she lost to the guillotine during the terror in 1794, and secondly to the then General Napoleon Bonaparte in 1796, though persistent rumours of her infidelity plagued the marriage. ( C'est tout ce qu'ils ont à dire ??)
This is one of many versions of Massot's most prestigious portrait commission, dating from 1812 onward. Another version can be found at the Musée National des chateaux de Malmaison et de Bois-Preau.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - A Mayfair Pied-à-Terre by Alidad, 2 February 21
L'autre version évoquée dans le descriptif et conservée à Malmaison est celle-ci (présentée page 1 de notre sujet) :
Portrait de l'impératrice Joséphine
Firmin Massot
Huile sur toile, vers 1812
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau)
Portrait of the Empress Josephine of France (1763-1814), bust-length, wearing a white muslin dress ( )
Firmin Massot (Geneva 1766 - 1849)
oil on canvas, framed as an oval
unframed: 31.4 x 27.3 cm.; 12 3/8 x 10 3/4 in ; framed: 43.5 x 42.7 cm.; 17 1/4 x 16 7/8 in.
Catalogue Note
Empress Josephine (née Josephine Tascher de la Pagerie) was crowned Empress by Napoleon in the Cathedral Notre-Dame on 2 December 1804.
She married twice, firstly Alexandre vicomte de Beauharnais in 1779, who she lost to the guillotine during the terror in 1794, and secondly to the then General Napoleon Bonaparte in 1796, though persistent rumours of her infidelity plagued the marriage. ( C'est tout ce qu'ils ont à dire ??)
This is one of many versions of Massot's most prestigious portrait commission, dating from 1812 onward. Another version can be found at the Musée National des chateaux de Malmaison et de Bois-Preau.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - A Mayfair Pied-à-Terre by Alidad, 2 February 21
L'autre version évoquée dans le descriptif et conservée à Malmaison est celle-ci (présentée page 1 de notre sujet) :
Portrait de l'impératrice Joséphine
Firmin Massot
Huile sur toile, vers 1812
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau)
La nuit, la neige- Messages : 18057
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Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Ces pièces seront présentées lors de la vente aux enchères du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, organisée par la maison de vente Osenat, le 5 mai prochain.
Je cite (extraits) :
Jean-Baptiste Regnault, baron (1754 - 1829)
Portrait de l’Impératrice Joséphine portant le diadème du Sacre orné de diamants et d’émeraudes.
Huile sur toile, porte le cachet de cire rouge sur la châssis aux partis d’Almeida et Ferreira de Luis Augusto Ferreira de Almeida (1817-1900), 1er comte de Carvalhido.
60 x 48,5 cm 82 x 72 cm avec cadre
Note au catalogue (extraits) :
(...)
« Le tableau reprend le portrait de l’Impératrice dans la grande composition du mariage du Prince Jérôme Bonaparte et de la Princesse Frédérique-Catherine de Wurtemberg ». Cependant l’expressivité du visage a « laissé penser que l’œuvre avait été réalisée à la Malmaison, en suite d’une séance de pose.»
Nicolas Sainte Fare Garnot Conservateur
« Dans cette parure si précieuse décrite par le peintre Regnault, le diadème de l’Impératrice montre deux imposantes branches de lauriers en diamants se rejoignant au-dessus du front et prenant appui sur un bandeau fleuri serti de splendides émeraudes, un principe de composition naturaliste propre au style Empire »
Karine Huguenaud Fondation Napoléon
(...)
* Source et infos complémentaires : Osenat - L'Empire à Fontainebleau (5 mai 2021)
François-Pascal-Simon Gérard, baron (1770-1837)
Portrait de l’Impératrice Joséphine en costume de sacre
Pierre noire avec rehaut de craie blanche sur papier bistre Cachet rouge de la collection Déséglise
Sous-verre, cadre doré empire 27 x 19 cm
Note au catalogue (extraits) :
Cet important dessin d’après nature représentant Joséphine en buste en costume de sacre est le portrait réalisé d’après nature par le Baron Gérard probablement en 1804, juste après son sacre par l’Empereur Napoléon Ier, et préparatoire au grand tableau de Joséphine en pied conservé au Musée national du Château de Fontainebleau.
Gérard fut plus que tout autre artiste proche de Joséphine de Beauharnais (1763-1814), mariée à Napoléon Bonaparte depuis 1796. Gérard rencontra la future impératrice en 1801, quand il reçut la commande, avec Girodet, de peindre deux tableaux sur le thème d’Ossian pour décorer la Malmaison, résidence personnelle de Joséphine.
Il devint rapidement l’un des portraitistes les plus recherché de l’entourage des Bonaparte et naturellement quand Joséphine se fit couronner impératrice par Napoléon Ier, le 2 décembre 1804, elle fit appel à Gérard pour peindre son portrait officiel.
Elle le nomma son peintre officiel en 1806.
Ne pouvant pas poser de longues heures pour le portrait officiel que Gérard termina en 1807, exposé au Salon de 1808 et maintenant conservé à Musée National du Château de Fontainebleau, Gérard réalisa ce présent dessin probablement au cours d’une seule pause. C’est probablement ce dessin qu’il réutilisa ensuite pour les nombreuses versions et réduction en buste qu’il peignit ensuite.
Dans ce portrait, Gérard figura l’Impératrice la bouche légèrement pincée, comme à son habitude, pour cacher ses dents gâtées.
Dans son portrait peint en pied, Gérard transforma cette légère affectation en un simple sourire. Gérard dessina délicatement non seulement le visage de son modèle mais aussi précisément le diadème, les pendants d’oreille et le collier, auquel il n’aurait probablement plus accès après la réalisation de ce dessin. Le reste du corps, un peu à la façon d’Ingres quelques années plus tard, n’est que très légèrement esquissé.
Le collier, d’émeraude, de diamants et de perles ainsi que les pendants, étaient la propriété personnelle de Joséphine. Le diadème par contre, constitué des diamants de la couronne, l’ancienne royauté française, ne lui appartenait pas.
(...)
Œuvres en rapport :
- Versailles, Domaine National du Château de Versailles, Portrait de l’Impératrice Joséphine impératrice des Français en buste (inv. MV 5135), en dépôt au château de Malmaison, Rueil-Malmaison - Versailles, Domaine National du Château de Versailles, Portrait de l’Impératrice Joséphine impératrice des Français en pied, esquisse (copie) (inv. MV4860)
- Fontainebleau, Musée National du Château de Fontainebleau, Portrait de l’Impératrice Joséphine impératrice des Français en pied (inv. N18)
L'impératrice Joséphine
Gérard François-Pascal-Simon, baron (1770-1837)
Huile sur toile, XIXe siècle
Image : RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau)
Buste en biscuit de porcelaine dure représentant l’Impératrice Joséphine d’après le buste de Joseph Chinard,
coiffée d’une couronne, sa robe ornée d’étoile et d’un visage d’amour entre des pétales, sur un socle carré.
Attribué à la manufacture de Nast.
Epoque Empire, vers 1806.
H. 25,5 cm. (…)
Note au catalogue (extraits)
Ce buste est directement inspiré du buste de Joséphine commandé par l’Impératrice à Joseph Chinard pour la Malmaison, sculpté par lui autour de 1805, et dont il réalise plusieurs exemplaires exposés aux Salons de 1806 et 1808.
Une version en marbre et une autre en terre cuite sont conservées au château de la Malmaison. Un autre buste en marbre par Chinard est conservé au musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa. Un autre buste en biscuit de porcelaine dure, similaire au nôtre, est conservé au musée du château de la Malmaison où il est attribué à la manufacture de Nast.
(...)
* Source et infos complémentaires : Osenat - La vente du bicentenaire, l'Empire à Fontainebleau (5 mai 2021)
Je cite (extraits) :
Jean-Baptiste Regnault, baron (1754 - 1829)
Portrait de l’Impératrice Joséphine portant le diadème du Sacre orné de diamants et d’émeraudes.
Huile sur toile, porte le cachet de cire rouge sur la châssis aux partis d’Almeida et Ferreira de Luis Augusto Ferreira de Almeida (1817-1900), 1er comte de Carvalhido.
60 x 48,5 cm 82 x 72 cm avec cadre
Note au catalogue (extraits) :
(...)
« Le tableau reprend le portrait de l’Impératrice dans la grande composition du mariage du Prince Jérôme Bonaparte et de la Princesse Frédérique-Catherine de Wurtemberg ». Cependant l’expressivité du visage a « laissé penser que l’œuvre avait été réalisée à la Malmaison, en suite d’une séance de pose.»
Nicolas Sainte Fare Garnot Conservateur
« Dans cette parure si précieuse décrite par le peintre Regnault, le diadème de l’Impératrice montre deux imposantes branches de lauriers en diamants se rejoignant au-dessus du front et prenant appui sur un bandeau fleuri serti de splendides émeraudes, un principe de composition naturaliste propre au style Empire »
Karine Huguenaud Fondation Napoléon
(...)
* Source et infos complémentaires : Osenat - L'Empire à Fontainebleau (5 mai 2021)
François-Pascal-Simon Gérard, baron (1770-1837)
Portrait de l’Impératrice Joséphine en costume de sacre
Pierre noire avec rehaut de craie blanche sur papier bistre Cachet rouge de la collection Déséglise
Sous-verre, cadre doré empire 27 x 19 cm
Note au catalogue (extraits) :
Cet important dessin d’après nature représentant Joséphine en buste en costume de sacre est le portrait réalisé d’après nature par le Baron Gérard probablement en 1804, juste après son sacre par l’Empereur Napoléon Ier, et préparatoire au grand tableau de Joséphine en pied conservé au Musée national du Château de Fontainebleau.
Gérard fut plus que tout autre artiste proche de Joséphine de Beauharnais (1763-1814), mariée à Napoléon Bonaparte depuis 1796. Gérard rencontra la future impératrice en 1801, quand il reçut la commande, avec Girodet, de peindre deux tableaux sur le thème d’Ossian pour décorer la Malmaison, résidence personnelle de Joséphine.
Il devint rapidement l’un des portraitistes les plus recherché de l’entourage des Bonaparte et naturellement quand Joséphine se fit couronner impératrice par Napoléon Ier, le 2 décembre 1804, elle fit appel à Gérard pour peindre son portrait officiel.
Elle le nomma son peintre officiel en 1806.
Ne pouvant pas poser de longues heures pour le portrait officiel que Gérard termina en 1807, exposé au Salon de 1808 et maintenant conservé à Musée National du Château de Fontainebleau, Gérard réalisa ce présent dessin probablement au cours d’une seule pause. C’est probablement ce dessin qu’il réutilisa ensuite pour les nombreuses versions et réduction en buste qu’il peignit ensuite.
Dans ce portrait, Gérard figura l’Impératrice la bouche légèrement pincée, comme à son habitude, pour cacher ses dents gâtées.
Dans son portrait peint en pied, Gérard transforma cette légère affectation en un simple sourire. Gérard dessina délicatement non seulement le visage de son modèle mais aussi précisément le diadème, les pendants d’oreille et le collier, auquel il n’aurait probablement plus accès après la réalisation de ce dessin. Le reste du corps, un peu à la façon d’Ingres quelques années plus tard, n’est que très légèrement esquissé.
Le collier, d’émeraude, de diamants et de perles ainsi que les pendants, étaient la propriété personnelle de Joséphine. Le diadème par contre, constitué des diamants de la couronne, l’ancienne royauté française, ne lui appartenait pas.
(...)
Œuvres en rapport :
- Versailles, Domaine National du Château de Versailles, Portrait de l’Impératrice Joséphine impératrice des Français en buste (inv. MV 5135), en dépôt au château de Malmaison, Rueil-Malmaison - Versailles, Domaine National du Château de Versailles, Portrait de l’Impératrice Joséphine impératrice des Français en pied, esquisse (copie) (inv. MV4860)
- Fontainebleau, Musée National du Château de Fontainebleau, Portrait de l’Impératrice Joséphine impératrice des Français en pied (inv. N18)
L'impératrice Joséphine
Gérard François-Pascal-Simon, baron (1770-1837)
Huile sur toile, XIXe siècle
Image : RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau)
Buste en biscuit de porcelaine dure représentant l’Impératrice Joséphine d’après le buste de Joseph Chinard,
coiffée d’une couronne, sa robe ornée d’étoile et d’un visage d’amour entre des pétales, sur un socle carré.
Attribué à la manufacture de Nast.
Epoque Empire, vers 1806.
H. 25,5 cm. (…)
Note au catalogue (extraits)
Ce buste est directement inspiré du buste de Joséphine commandé par l’Impératrice à Joseph Chinard pour la Malmaison, sculpté par lui autour de 1805, et dont il réalise plusieurs exemplaires exposés aux Salons de 1806 et 1808.
Une version en marbre et une autre en terre cuite sont conservées au château de la Malmaison. Un autre buste en marbre par Chinard est conservé au musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa. Un autre buste en biscuit de porcelaine dure, similaire au nôtre, est conservé au musée du château de la Malmaison où il est attribué à la manufacture de Nast.
(...)
* Source et infos complémentaires : Osenat - La vente du bicentenaire, l'Empire à Fontainebleau (5 mai 2021)
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Portraits en buste de l'impératrice Joséphine, par Joseph Chinard
Je reviens sur le buste de Joséphine, d'après Joseph Chinard (ci-dessus), pour vous proposer la lecture de l'intéressant descriptif d'un autre buste, présenté aux enchères en 2018.
Je cite, et illustre avec des images complémentaires.
Joseph CHINARD (1756-1813)
L’Impératrice Joséphine
Buste en terre cuite signé sur le piédouche sur le devant « Chinard » et au dos « Chinard/ L’institut et membre de plusieurs académies »
Ht : 29,5 cm.
Epoque Premier Empire (Deux trous d’évent)
Historique :
Il s’agit d’un des plus gracieux et délicats portraits sculptés de l’impératrice Joséphine réalisé par le lyonnais Joseph Chinard (1756-1813), il l’a représentée en costume de cour, la robe terminée sur les épaules par une grande collerette appelée alors chérusque et la tête ceinte d’un diadème.
Chinard, qui vivait alors à Carrare, a probablement réalisé ce buste lors du séjour que fit Joséphine à Milan entre le 8 mai et le 12 juin 1805, plusieurs bustes étant signés de l’an XIII.
Il réalisa à cette occasion les bustes du prince Eugène de Beauharnais et de son épouse Auguste de Bavière, vice-roi et vice-reine d’Italie dont le musée de Malmaison conserve deux petits bustes également en terre cuite.
Portraits en buste du prince Eugène de Beauharnais et d'Augusta-Amélie de Bavière
Joseph Chinard
Terre cuite, c. 1805
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Franck Raux
Chinard entreprit de commercialiser son oeuvre et en tira des exemplaires en terre cuite et en marbre. Les petits bustes de Joséphine en terre cuite sont à peu près tous de la même taille et semblent assez peu nombreux, ils devaient servir de cadeaux que l’impératrice remettait aux personnes de son entourage.
Bust of Empress Josephine
Joseph Chinard
Terracotta, 1805
This bust of the Empress Josephine was sculpted in Milan in 1805 when she accompanied Napoleon to that city for his coronation as the King of Italy.
Overall: 29.6 x 17 x 11 cm
inscribed on front of base in ligature: "chinard a milan"; inscribed on back of base in ligature: "chinard/de/l'institut m(al?)/membre de plusiere [sp]/ academies/milan-an l (3?)"
Image : The Cleveland Museum of Art
Images : The Cleveland Museum of Art
Le musée de Malmaison en conserve un exemplaire en terre cuite qui proviendrait du miniaturiste Jean-Baptiste Isabey, et on en connait une autre version en plâtre bronzé dans une collection particulière.
Buste de l'Impératrice Joséphine
Joseph Chinard
Terre cuite, 19e siècle
28 x 17 cm
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau)
Il connut un tel succès qu’une manufacture de porcelaine parisienne, vraisemblablement celle de Nast, en édita plusieurs copies en biscuit que l’on retrouve sur le marché de l’art et dont un exemplaire est conservé au musée de Malmaison.
Buste de l'impératrice Joséphine
Joseph Chinard
Biscuit de porcelaine, vers 1806
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau)
Notre buste est tout à fait exceptionnel, en effet il a la particularité de présenter toute une série de petits trous d’évent destinés à évacuer l’eau retenue à l’intérieur de la pièce afin d’éviter qu’elle n’éclate au moment de la cuisson. Ces trous peuvent également servir de repère afin de reproduire le buste en de plus grandes dimensions comme celui du musée des Beaux-Arts de Montréal aussi en terre cuite, et qui semble unique avec ses 70cm de hauteur.
A côté de ces bustes en terre cuite, Chinard, alors établi à Carrare, multiplia les exemplaires en marbre. On sait que Joséphine lui acheta le marbre original en 1806 pour 3000 f , peut-être s’agit-il de celui du musée de Malmaison qui est un don de l’impératrice Eugénie en 1906 et qui présente des différences dans le costume.
Buste de l'Impératrice Joséphine
Joseph Chinard
Marbre blanc, XIXe siècle
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau)
Elle lui en commanda par la suite trois répliques payées 2000 f pièce dont peut-être l’exemplaire destiné à son fils, le prince Eugène (Stockholm, National Museum).
The Empress Joséphine
Joseph Chinard
Marble, 19th century
H 72 cm
Image : Hans Thorwid / Nationalmuseum Stockholm
A côté de ces bustes sortis directement de l’atelier de l’artiste, les établissements carrarais en ont diffusé un certain nombre, de moindre qualité, présentant souvent des variantes dans le costume (Londres, Victoria & Albert Museum ; Ottawa, musée des beaux-arts du Canada ; Île d’Aix, musée napoléonien ; Tbilissi, musée d’art de Géorgie).
Josephine Bonaparte
Joseph Chinard
Marble, ca 1808
H 68 cm
This bust was apparently an official portrait of Josephine Bonaparte (1763-1814), wife of Napoleon, and several versions are known including in terracotta. A marble bust of Josephine by Chinard, similar to this one, was recorded as being shown at the official Salon in Paris in 1808.
Image : Victoria and Albert Museum, London
Images : Victoria and Albert Museum, London
Source texte : Osenat / Vente L’Empire à Fontainebleau (juillet 2018) - Bernard Chevallier, conservateur honoraire du Château de Malmaison
Je cite, et illustre avec des images complémentaires.
Joseph CHINARD (1756-1813)
L’Impératrice Joséphine
Buste en terre cuite signé sur le piédouche sur le devant « Chinard » et au dos « Chinard/ L’institut et membre de plusieurs académies »
Ht : 29,5 cm.
Epoque Premier Empire (Deux trous d’évent)
Historique :
Il s’agit d’un des plus gracieux et délicats portraits sculptés de l’impératrice Joséphine réalisé par le lyonnais Joseph Chinard (1756-1813), il l’a représentée en costume de cour, la robe terminée sur les épaules par une grande collerette appelée alors chérusque et la tête ceinte d’un diadème.
Chinard, qui vivait alors à Carrare, a probablement réalisé ce buste lors du séjour que fit Joséphine à Milan entre le 8 mai et le 12 juin 1805, plusieurs bustes étant signés de l’an XIII.
Il réalisa à cette occasion les bustes du prince Eugène de Beauharnais et de son épouse Auguste de Bavière, vice-roi et vice-reine d’Italie dont le musée de Malmaison conserve deux petits bustes également en terre cuite.
Portraits en buste du prince Eugène de Beauharnais et d'Augusta-Amélie de Bavière
Joseph Chinard
Terre cuite, c. 1805
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Franck Raux
Chinard entreprit de commercialiser son oeuvre et en tira des exemplaires en terre cuite et en marbre. Les petits bustes de Joséphine en terre cuite sont à peu près tous de la même taille et semblent assez peu nombreux, ils devaient servir de cadeaux que l’impératrice remettait aux personnes de son entourage.
Bust of Empress Josephine
Joseph Chinard
Terracotta, 1805
This bust of the Empress Josephine was sculpted in Milan in 1805 when she accompanied Napoleon to that city for his coronation as the King of Italy.
Overall: 29.6 x 17 x 11 cm
inscribed on front of base in ligature: "chinard a milan"; inscribed on back of base in ligature: "chinard/de/l'institut m(al?)/membre de plusiere [sp]/ academies/milan-an l (3?)"
Image : The Cleveland Museum of Art
Images : The Cleveland Museum of Art
Le musée de Malmaison en conserve un exemplaire en terre cuite qui proviendrait du miniaturiste Jean-Baptiste Isabey, et on en connait une autre version en plâtre bronzé dans une collection particulière.
Buste de l'Impératrice Joséphine
Joseph Chinard
Terre cuite, 19e siècle
28 x 17 cm
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau)
Il connut un tel succès qu’une manufacture de porcelaine parisienne, vraisemblablement celle de Nast, en édita plusieurs copies en biscuit que l’on retrouve sur le marché de l’art et dont un exemplaire est conservé au musée de Malmaison.
Buste de l'impératrice Joséphine
Joseph Chinard
Biscuit de porcelaine, vers 1806
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau)
Notre buste est tout à fait exceptionnel, en effet il a la particularité de présenter toute une série de petits trous d’évent destinés à évacuer l’eau retenue à l’intérieur de la pièce afin d’éviter qu’elle n’éclate au moment de la cuisson. Ces trous peuvent également servir de repère afin de reproduire le buste en de plus grandes dimensions comme celui du musée des Beaux-Arts de Montréal aussi en terre cuite, et qui semble unique avec ses 70cm de hauteur.
A côté de ces bustes en terre cuite, Chinard, alors établi à Carrare, multiplia les exemplaires en marbre. On sait que Joséphine lui acheta le marbre original en 1806 pour 3000 f , peut-être s’agit-il de celui du musée de Malmaison qui est un don de l’impératrice Eugénie en 1906 et qui présente des différences dans le costume.
Buste de l'Impératrice Joséphine
Joseph Chinard
Marbre blanc, XIXe siècle
Image : RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau)
Elle lui en commanda par la suite trois répliques payées 2000 f pièce dont peut-être l’exemplaire destiné à son fils, le prince Eugène (Stockholm, National Museum).
The Empress Joséphine
Joseph Chinard
Marble, 19th century
H 72 cm
Image : Hans Thorwid / Nationalmuseum Stockholm
A côté de ces bustes sortis directement de l’atelier de l’artiste, les établissements carrarais en ont diffusé un certain nombre, de moindre qualité, présentant souvent des variantes dans le costume (Londres, Victoria & Albert Museum ; Ottawa, musée des beaux-arts du Canada ; Île d’Aix, musée napoléonien ; Tbilissi, musée d’art de Géorgie).
Josephine Bonaparte
Joseph Chinard
Marble, ca 1808
H 68 cm
This bust was apparently an official portrait of Josephine Bonaparte (1763-1814), wife of Napoleon, and several versions are known including in terracotta. A marble bust of Josephine by Chinard, similar to this one, was recorded as being shown at the official Salon in Paris in 1808.
Image : Victoria and Albert Museum, London
Images : Victoria and Albert Museum, London
Source texte : Osenat / Vente L’Empire à Fontainebleau (juillet 2018) - Bernard Chevallier, conservateur honoraire du Château de Malmaison
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Aujourd'hui, au micro de son émission sur Radio Classique, Franck Ferrand nous racontait l'histoire de celle que nul ne nommait encore...Joséphine !
Rose Tascher de La Pagerie, vicomtesse de Beauharnais (future impératrice Joséphine)
Michel Garnier
Huile sur bois, 1790
Image : 2021 University of Notre Dame
Présentation :
Avant de devenir l’épouse du général Bonaparte, la dame en vue du Consulat, l’impératrice des Français Joséphine, a connu une vie bien remplie – et même haletante.
Emission à écouter, ici (durée 23 mn) : Joséphine avant Bonaparte
Rose Tascher de La Pagerie, vicomtesse de Beauharnais (future impératrice Joséphine)
Michel Garnier
Huile sur bois, 1790
Image : 2021 University of Notre Dame
Présentation :
Avant de devenir l’épouse du général Bonaparte, la dame en vue du Consulat, l’impératrice des Français Joséphine, a connu une vie bien remplie – et même haletante.
Emission à écouter, ici (durée 23 mn) : Joséphine avant Bonaparte
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Image très séduisante et pour moi inédite de la future impératrice en Bleu, Blanc, Rouge!
Merci la nuit, la neige!
Merci la nuit, la neige!
_________________
" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Mais oui merci LNLN ! Joséphine en dame du XVIIIe, une tenue cintrée à la taille et non pas sous les seins, le rêve
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
J'avais déjà présenté ce portrait dans le sujet dédié à son auteur, un peintre de " scènes de genre ", que j'aime beaucoup, mais aussi de natures mortes de fruits et plantes exotiques.
Michel Garnier, peintre méconnu de la fin du 18e siècle
Michel Garnier, peintre méconnu de la fin du 18e siècle
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Gouverneur Morris a écrit: Joséphine en dame du XVIIIe, une tenue cintrée à la taille et non pas sous les seins, le rêve
Comme des quantités de femmes pendant la période révolutionnaire, elle porte la redingote mise à la mode par Marie-Antoinette bien des années auparavant, et alors dite « Nationale » !
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Il y avait eu l'affaire du collier de la reine, dans le numéro d'avril 1965 de la Revue des deux mondes André Gavoty raconte l'affaire peu connue du collier de l'impératice. L'impératrice, c'est Joséphine et encore des histoires de diamants.
Si ça vous intéresse, voici le lien, bonne lecture.
L'affaire du collier de l'impératrice (Revue des Deux Mondes)
Si ça vous intéresse, voici le lien, bonne lecture.
L'affaire du collier de l'impératrice (Revue des Deux Mondes)
Monsieur de la Pérouse- Messages : 485
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
Merci pour cet article.
Voici quelques images du serre-bijou de l'impératrice. Livré en 1809, la même année que le larcin. A quoi bon commander pareil coffre-fort ?!!
Serre-bijoux de l'Impératrice Joséphine, dit Grand écrin
Atelier de François-Honoré-Georges Jacob, dit aussi Jacob-Desmalter.
d'après Charles Percier et Antoine-Denis Chaudet
1809
Acajou, amarante, loupe de thuya, ébène, if, nacre, bronze doré
Hauteur : 2,76 m ; Largeur : 2 m ; Profondeur : 0,6 m
Image : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Cette armoire à bijoux était destinée à la chambre à coucher de l'impératrice Joséphine (1763-1814) au château des Tuileries. Les bronzes dissimulent les serrures et des mécanismes permettent d'actionner tiroirs et compartiments secrets. Ces secrets ont tous été changés quand le meuble fut donné en 1810 à l'impératrice Marie-Louise (1791-1847).
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Il comporte plusieurs serrures (la plupart dissimulées sous les décors de bronze) et non pas une seule, comme le suggère cet article. Et, je suppose, autant de clés différentes.
Ainsi :
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Voici quelques images du serre-bijou de l'impératrice. Livré en 1809, la même année que le larcin. A quoi bon commander pareil coffre-fort ?!!
Serre-bijoux de l'Impératrice Joséphine, dit Grand écrin
Atelier de François-Honoré-Georges Jacob, dit aussi Jacob-Desmalter.
d'après Charles Percier et Antoine-Denis Chaudet
1809
Acajou, amarante, loupe de thuya, ébène, if, nacre, bronze doré
Hauteur : 2,76 m ; Largeur : 2 m ; Profondeur : 0,6 m
Image : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Cette armoire à bijoux était destinée à la chambre à coucher de l'impératrice Joséphine (1763-1814) au château des Tuileries. Les bronzes dissimulent les serrures et des mécanismes permettent d'actionner tiroirs et compartiments secrets. Ces secrets ont tous été changés quand le meuble fut donné en 1810 à l'impératrice Marie-Louise (1791-1847).
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Il comporte plusieurs serrures (la plupart dissimulées sous les décors de bronze) et non pas une seule, comme le suggère cet article. Et, je suppose, autant de clés différentes.
Ainsi :
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
Images : Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
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