Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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CLIOXVIII
La nuit, la neige
Mme de Sabran
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Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Hier, toujours dans les Mémoires de Mme de Boigne
je suis tombée sur une autre histoire de plume de héron . Je veux dire bien sûr autre que celle du duc de Lauzun aux pieds de Marie Antoinette ... Et je me suis souvenue que nous avions évoqué rapidement l'importance du métier de plumassier dans le sujet des coiffures au XVIIIème
https://marie-antoinette.forumactif.org/t115p25-les-coiffures-au-xviiieme-siecle
Les Maîtres Plumassiers font le commerce des plumes d'autruche , de celles du héron , des aigrettes , des queues de paon , de de toutes sortes d'autres plumes fines et précieuses qui servent à la parure des hommes et des femmes & aux ornements de certains emmeublement, comme aux hauts dais, aux impériales de lits et de quelques autres semblables ...
( Jacques Savary des Brûlons, Philémon-Louis Savary - 1723 )
Un atelier de plumassier, au XVIIIème siècle
Différents ouvrages du plumassier-panachier XVIIIe siècle
Que voulez vous ! la mode était aux plumes .
Elle venait de loin, cette mode : de la Cour de Henri IV, en passant par les mousquetaires du XVIIème siècle qui, faisant la révérence, balayaient le sol avec les plumes d'autruches de leurs chapeaux .
Avant le XVIIIème, en France, la plume ornait les coiffures militaires et les couvre chef masculins. À partir du XVIIIème siècle, elle devient un élément de garniture très prisé dans la mode féminine . C'est un véritable engouement !
" C'est avec une plume
que nous demandons des plumes à votre Majesté . "
Pierre de Nolhac, Marie Antoinette
L'estampe de Jean-François Janinet :
Les plumes servaient aussi de matière première dans le domaine décoratif. Elles étaient employées en éléments de décor dans l’ameublement et pouvaient par exemple coiffer richement les dais des souverains.
Des compositions décoratives réalisées en plumes pouvaient aussi reprendre les peintures représentant des natures mortes de fleurs, d’oiseaux et d’insectes.
Le plumassier
Héritiers d’un savoir-faire multi séculaire, les plumassiers reproduisent les gestes minutieux et les techniques spécialisées qu’ils associent à leur créativité et aux tendances de la mode pour inscrire la plume dans l’ornement contemporain.
Si le savoir-faire du plumassier n’a que très peu évolué au fil du temps, son outillage de base ne s’est pas non plus modifié. Il se compose d’un couteau à
parer, tranchant et bien affûté, d’un couteau à friser à lame non tranchante, d’une pince pour saisir les plumes et de ciseaux.
Pour chaque pièce réalisée, un travail de préparation et de sélection des plumes est indispensable. Les plumes sont d'abord nettoyées à l'eau savonneuse afin de les dégraisser et de les débarrasser de leurs impuretés puis rincées à l’eau claire. Ensuite, elles peuvent être teintes au moyen de teintures à tissus ou bien décolorées ou blanchies ou encore brûlées, trempées dans une solution basique afin de supprimer les barbules). Une fois séchées, les plumes sont passées au dessus d’une source de vapeur afin de les déployer, de leur redonner volume et souplesse, d’épanouir leurs barbules et de raccrocher leur barbe.
L’art de façonner la plume nécessite une connaissance approfondie de la matière, les plumes étant choisies une à une pour créer les effets recherchés. La sélection des plumes est une tâche primordiale qui fait appel au sens de l’observation et à la patience. En effet, toutes les plumes d’un oiseau sont par nature différentes tant au niveau de leur couleur, de leur motif que de leur texture, de leur taille et de leur inclinaison liée à leur implantation sur l’oiseau.
Autant que possible, le plumassier privilégie la couleur naturelle au détriment de la teinture.
Les plumes du chapeau à la Devonshire doivent impérativement être noires !
L’histoire du métier de plumassier en France est intimement liée à celle des métiers de fleuriste en fleurs artificielles et de modiste. "Chapeliers de paon" au
XIIIème siècle, "plumassiers de panaches" au XVIème siècle, la corporation des "maîtres plumassiers, panachiers, bouquetiers et enjoliveurs de Paris" établie sous Henri IV confectionne des ornements de tête, des guirlandes de fleurs, des panaches ou des chapeaux, des bonnets de mascarade, des bouquets pour les églises… Leurs statuts sont confirmés sous le règne de Louis XIII puis sous celui de Louis XIV. En 1776, les plumassiers et fleuristes se regroupent avec les modistes dans la corporation des "faiseuses ou marchandes de mode " suite à la Révolution, les corporations sont dissoutes. On distinguera désormais les métiers de plumassier, de fleuriste et de modiste. Les métiers de plumassier et de fleuriste demeureront toutefois très liés et complémentaires.
Quelques unes de leur réalisations :
POUR EN SAVOIR PLUS…
Institut National des Métiers d’art,
france.org
http://www.institut-metiersdart.org/
* * *
Héron héron petit patapon ... Alouette, gentille alouette, alouette, je te plumerai ...
boudoi26
Voici comment Mme Campan
rapporte la fameuse histoire de la plume de héron de Marie Antoinette :
Et maintenant voici l'extrait où Mme de Boigne
se souvient des plumes de héron de Joséphine, et dont la lecture hier m'a donné l'idée d'ouvrir ce sujet .
Je ne puis m'empêcher de raconter une petite circonstance qui confirme ce qui a été souvent dit de la futilité et de la légèreté de l'impératrice Joséphine. Madame Arthur Dillon, seconde femme du Dillon qui avait épousé mademoiselle de Rothe et qui a péri général des armées de la Convention, était une créole de la Martinique, cousine de l'Impératrice, qui la voyait souvent et qui aimait surtout beaucoup sa fille, Fanny Dillon. Nous étions dans une grande intimité avec toute cette famille. Madame de Fitz-James, fille de madame Dillon, d'un autre lit, était ma meilleure amie. Madame Dillon, étant établie chez moi à Beauregard, alla faire une visite à Saint-Cloud; l'Impératrice la leurrait de l'espoir de faire faire à Fanny un grand mariage. Au retour, elle me demanda si je voulais lui faire le sacrifice d'une plume de héron. Monsieur de Boigne en avait rapporté quelques-unes de l'Inde et me les avait données.
Le marchand de modes, Leroi, était venu le matin chez l'Impératrice en apporter une très médiocre, Madame Dillon avait dit que j'en avais de bien plus belles et aussitôt Sa Majesté avait eu une fantaisie extrême de les obtenir. Nous étions encore à table qu'un homme à cheval, à la livrée de l'Empereur, arrivait pour demander si la plume était accordée. Il n'y avait pas trop moyen de la refuser; je la donnai et madame Dillon l'expédia.
Le lendemain, nouveau message et billet impérial. Leroi trouvait la plume admirable mais elle était montée à l'indienne; pour faire un beau panache il en faudrait une seconde. Je donnai la seconde. Le lendemain, madame Dillon alla à Saint-Cloud. Au retour, elle m'annonça avec un peu d'embarras qu'une troisième compléterait l'aigrette. Je donnai la troisième en annonçant que je n'en avais plus à offrir. Troisième billet contenant un hymne de joie et de reconnaissance.
Quelques jours après, madame Dillon me dit que l'Impératrice faisait monter une parure de très beaux camées qu'elle voulait me donner. Je la priai de m'éviter ce cadeau en lui représentant que les plumes avaient été données à elle, madame Dillon, et non offertes à l'Impératrice. Après une nouvelle visite à Saint-Cloud, elle m'assura avoir vainement essayé de faire ma commission. L'Impératrice avait paru tellement blessée qu'il lui avait été impossible d'insister. La parure me serait remise sous peu de jours.
Mon frère alla faire sa cour le dimanche suivant. L'Impératrice le chargea de me remercier, vanta la beauté, la rareté des plumes, et lui dit:
«Je n'ai rien d'autre rare à lui offrir; mais je la prierai d'accepter quelques pierres auxquelles leur travail antique donne du prix.»
Mon frère s'inclina. À son retour à Beauregard, il n'eut rien de plus pressé que de me raconter cette conversation; nous tînmes conseil de famille pour savoir comment je recevrais cette faveur. De refuser il n'était pas possible; nous convenions même, malgré nos préventions, que le choix du cadeau était de très bon goût. Écrirai-je? demanderai-je une audience pour remercier? Cela entraînerait-il la nécessité d'une présentation?
Tout cela me donnait une inquiétude et une agitation que j'aurais pu m'épargner, car, depuis ce jour, je n'ai entendu parler de rien, ni de plumes, ni de pierres, ni de quoi que ce soit. Des personnes qui connaissaient bien l'Impératrice ont pensé que, lorsque l'écrin lui a été reporté, elle a trouvé son contenu si joli qu'elle n'a pas eu le courage de s'en séparer dans le premier moment de la fantaisie. Un mois après, elle l'aurait donné très volontiers, mais le moment était passé.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Eh bien, voilà un dossier complet. Merci !
Dans toute l'Europe, ces pauvres volatiles devaient avoir le plus grand mal à garder leur plumage !
Pauvres bêtes... :
Dans toute l'Europe, ces pauvres volatiles devaient avoir le plus grand mal à garder leur plumage !
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La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Pour info, je vois que ce sujet est placé seul, hors rubrique, dans la section "Art et Artisanat".
Mais nous avons cette rubrique ci qui peut correspondre à ce sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/f24-la-mode-au-xviiie-siecle
Moi j'en mets partout et pour tout... :
Mais nous avons cette rubrique ci qui peut correspondre à ce sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/f24-la-mode-au-xviiie-siecle
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La nuit, la neige- Messages : 18133
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Tu es génial !!!
... encore ! encore !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
J'allais ajouter madame de Boigne mais dossier fort complet de notre chère Eléonore
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
La coiffure à plumes la plus populaire est sans conteste possible le « Ques’aco ? ». :n,,;::::!!!:
L'histoire de sa création ne manque pas de piquant .
La voici :
En 1770, après la mort de Joseph Paris Duverney, financier dont il était l’associé, Beaumarchais bénéficie, semble-t-il, des dispositions testamentaires formulées en sa faveur par ce dernier. Légataire universel du financier, le comte de la Blache porte l’affaire devant les tribunaux. Beaumarchais gagne le procès en première instance.
Mais, en 1773, le célèbre criminaliste Louis Valentin Goëzman de Thurn relance l’affaire. Il bénéficie en la circonstance du concours de Louis Marin, avocat au Parlement de Paris, secrétaire général de la Librairie, censeur royal, et directeur de la Gazette de France depuis 1771, ennemi juré du trop libre Beaumarchais.
Beaumarchais se déchaîne alors contre Goëzman et Marin dans quatre mémoires dont il donne lecture devant la Cour, en présence du Tout-Paris.
Louis Marin essuie là plus spécialement l’objet de ses sarcasmes. Natif de La Ciotat, Louis Marin usait à tout propos de la formule languedocienne « Ques’aco ? ». Observant, lors de son procès, que le Tout-Paris se rit d’un tel « Ques’aco ? », Beaumarchais fait du tic de l’homme de La Ciotat, in cauda venenum, la pointe de son quatrième mémoire :
« Nous avons vu de nos jours le corsaire [Louis Marin] allant à Versailles, tiré à quatre chevaux sur la route, portant pour armoiries aux panneaux de son carrosse, dans un cartel en forme de buffet d’orgues, une Renommée en champ de gueule, les ailes coupées, la tête en bas, raclant de la trompette marine ; et pour support une figure dégoûtée, représentant l’Europe ; le tout embrassé d’une soutanelle doublée de gazettes, et surmontée d’un bonnet carré, avec cette légende à la houpe : Ques-à-co ? Marin. »
http://belcikowski.org/publications/?p=4048
Dans les années 1770, à la Cour comme à la ville, le « Ques’aco ? » de Louis Marin fait fureur. Rose Bertin, toujours à la pointe de l'actualité, s'en empare . Elle crée la coiffure à la Quesaco dont le principal ornement se compose de trois plumes d'autruche plantées dans un petit bonnet, derrière le chignon, et dont toutes les dames, Marie Antoinette comme les autres, s'entichent aussi sec !
L'histoire de sa création ne manque pas de piquant .
La voici :
En 1770, après la mort de Joseph Paris Duverney, financier dont il était l’associé, Beaumarchais bénéficie, semble-t-il, des dispositions testamentaires formulées en sa faveur par ce dernier. Légataire universel du financier, le comte de la Blache porte l’affaire devant les tribunaux. Beaumarchais gagne le procès en première instance.
Mais, en 1773, le célèbre criminaliste Louis Valentin Goëzman de Thurn relance l’affaire. Il bénéficie en la circonstance du concours de Louis Marin, avocat au Parlement de Paris, secrétaire général de la Librairie, censeur royal, et directeur de la Gazette de France depuis 1771, ennemi juré du trop libre Beaumarchais.
Beaumarchais se déchaîne alors contre Goëzman et Marin dans quatre mémoires dont il donne lecture devant la Cour, en présence du Tout-Paris.
Louis Marin essuie là plus spécialement l’objet de ses sarcasmes. Natif de La Ciotat, Louis Marin usait à tout propos de la formule languedocienne « Ques’aco ? ». Observant, lors de son procès, que le Tout-Paris se rit d’un tel « Ques’aco ? », Beaumarchais fait du tic de l’homme de La Ciotat, in cauda venenum, la pointe de son quatrième mémoire :
« Nous avons vu de nos jours le corsaire [Louis Marin] allant à Versailles, tiré à quatre chevaux sur la route, portant pour armoiries aux panneaux de son carrosse, dans un cartel en forme de buffet d’orgues, une Renommée en champ de gueule, les ailes coupées, la tête en bas, raclant de la trompette marine ; et pour support une figure dégoûtée, représentant l’Europe ; le tout embrassé d’une soutanelle doublée de gazettes, et surmontée d’un bonnet carré, avec cette légende à la houpe : Ques-à-co ? Marin. »
http://belcikowski.org/publications/?p=4048
Dans les années 1770, à la Cour comme à la ville, le « Ques’aco ? » de Louis Marin fait fureur. Rose Bertin, toujours à la pointe de l'actualité, s'en empare . Elle crée la coiffure à la Quesaco dont le principal ornement se compose de trois plumes d'autruche plantées dans un petit bonnet, derrière le chignon, et dont toutes les dames, Marie Antoinette comme les autres, s'entichent aussi sec !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:... détail : voilette ou moustiquaire ? boudoi26
Ce n'est pas une burka ? :
Bien à vous.
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
A l'instar de la plume de héron ou de la plume d'autruche, quoique pas du tout dans le même registre, la plume d'oie tient un rôle de première importance ! Mais nous avons oublié que les plumes de corbeau, de coq de bruyère et de canard étaient également utilisées pour l'écriture fine ainsi que les plumes de vautour et d'aigle pour l'écriture à traits larges.
Portrait de Boileau à la plume d'oie ...
Le bout de la penne est durci par chauffage puis taillé en bec pour retenir la goutte d'encre, le porte-plume est la penne elle-même. Elle disparaît pratiquement à la fin du XIXe siècle.
Chaque oiseau produit environ cinq pennes utilisables sur chaque aile : les rémiges.
La tige de la plume est recouverte d’une graisse qui empêche que l’encre puisse y adhérer ; pour l’éliminer les extrémités des tiges étaient plongées dans de la cendre ou du sable chaud.
Elles étaient ensuite grattées avec une lame ...
... puis laissées à vieillir pendant environ un an.
Leur taille, dernière étape avant utilisation, nécessite une connaissance et une habileté particulière, elle se fait à l’aide d’un taille-plume.
Diderot y consacre une planche entière dans l’Encyclopédie.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
;
Après deuxième café, petits travaux pratiques du matin, les amis ! ;;;; la taille de la plume d'oie .
Courons tous à nos basses cours , attrapons une oie , piquons lui une plume, et taillons la dans les règles de l'art, comme ceci :
Après deuxième café, petits travaux pratiques du matin, les amis ! ;;;; la taille de la plume d'oie .
Courons tous à nos basses cours , attrapons une oie , piquons lui une plume, et taillons la dans les règles de l'art, comme ceci :
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Saul Dibb... je ne sais pas... c'est plutôt Michael O'Connor qui poursuivit le grand oiseau ... :
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Too much et pas assorti à la toilette . Pauvres bestioles....
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
La vengeance, des autruches ! :\\\\\\\\:
Archiduc- Messages : 11
Date d'inscription : 09/12/2016
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
:\\\\\\\\:Archiduc a écrit:La vengeance, des autruches ! :\\\\\\\\:
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
;
C'est tout à fait ça !
C'est tout à fait ça !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Localisation : TOURAINE
Mme de Sabran- Messages : 55497
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