Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
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Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
Un pied dans le XVIIIe et un autre dans le XIXe siècle...
Exposition Jean-Jacques Karpff, « Visez au sublime »
Jusqu'au 19 juin 2017
Musée Unterlinden de Colmar
Le Musée Unterlinden présente la première exposition consacrée à Jean-Jacques Karpff (1770–1829), dit Casimir, dessinateur et miniaturiste originaire de Colmar.
Cet élève de Jacques-Louis David a joué un rôle majeur pour le développement des arts de sa ville natale et figure parmi les portraitistes les plus talentueux de son temps.
Dans ses dessins et ses miniatures, la quête de la forme idéale est indissociable d’une maîtrise absolue des moyens d’expression.
La perfection qui distingue le portrait de l’impératrice Joséphine (Salon de 1808) valut à Karpff les éloges de son maître David qui considérait qu’« on ne peut pas pousser plus loin l’art du dessin ».
Ses miniatures, exécutées uniquement en grisaille, forment la contribution la plus originale de Karpff à la peinture de portrait du 19e siècle.
L’artiste traduit dans l’infiniment petit les sentiments les plus délicats grâce à une technique d’une virtuosité inégalée.
Jean-Jacques Karpff
Portrait de femme, miniature sur ivoire, vers 1800
Photo : Mathieu Bertola / Musées de la Ville de Strasbourg
Organisée en sept sections, l’exposition offre un panorama complet de cette création subtile mais restée méconnue.
Elle met en évidence le dialogue fructueux que Karpff entretient avec les oeuvres de ses illustres contemporains (David, Prud’hon, Girodet,Gros, Isabey, Boilly) et les codes artistiques de son temps, où se mêlent conceptions néoclassiques et préromantiques.
L’exposition embrasse l’oeuvre de Karpff dans toute sa diversité et rappelle son intérêt constant pour les thèmes littéraires et les arts décoratifs.
Sources et infos complémentaires : http://www.musee-unterlinden.com/expositions/jean-jacques-karpff/
Exposition Jean-Jacques Karpff, « Visez au sublime »
Jusqu'au 19 juin 2017
Musée Unterlinden de Colmar
Le Musée Unterlinden présente la première exposition consacrée à Jean-Jacques Karpff (1770–1829), dit Casimir, dessinateur et miniaturiste originaire de Colmar.
Cet élève de Jacques-Louis David a joué un rôle majeur pour le développement des arts de sa ville natale et figure parmi les portraitistes les plus talentueux de son temps.
Dans ses dessins et ses miniatures, la quête de la forme idéale est indissociable d’une maîtrise absolue des moyens d’expression.
La perfection qui distingue le portrait de l’impératrice Joséphine (Salon de 1808) valut à Karpff les éloges de son maître David qui considérait qu’« on ne peut pas pousser plus loin l’art du dessin ».
Ses miniatures, exécutées uniquement en grisaille, forment la contribution la plus originale de Karpff à la peinture de portrait du 19e siècle.
L’artiste traduit dans l’infiniment petit les sentiments les plus délicats grâce à une technique d’une virtuosité inégalée.
Jean-Jacques Karpff
Portrait de femme, miniature sur ivoire, vers 1800
Photo : Mathieu Bertola / Musées de la Ville de Strasbourg
Organisée en sept sections, l’exposition offre un panorama complet de cette création subtile mais restée méconnue.
Elle met en évidence le dialogue fructueux que Karpff entretient avec les oeuvres de ses illustres contemporains (David, Prud’hon, Girodet,Gros, Isabey, Boilly) et les codes artistiques de son temps, où se mêlent conceptions néoclassiques et préromantiques.
L’exposition embrasse l’oeuvre de Karpff dans toute sa diversité et rappelle son intérêt constant pour les thèmes littéraires et les arts décoratifs.
Sources et infos complémentaires : http://www.musee-unterlinden.com/expositions/jean-jacques-karpff/
Dernière édition par La nuit, la neige le Mar 28 Déc 2021, 17:29, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 17719
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
Super ! Encore une sacrée découverte ! Reportages captivants.
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Comtesse Diane- Messages : 7416
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
En complément, des extraits de l'article Karpff, le portraitiste de l’impératrice Joséphine retrouve Colmar, écrit par Alexandre Plateaux, et publié sur le site "Culture-Communication".
Je cite :
Le musée Unter-Linden de Colmar, récemment agrandi, offre une tribune inédite à près de 80 œuvres issues de collections diverses de l’artiste natif de la ville.
(...)
La situation artistique de Colmar avant la Révolution
C’est une cité viticole et agricole de 13 000 habitants, qui s’ouvre rapidement à l’industrie de l’indiennage.
Après la fin de la prohibition des tissus imprimés en France (1759), des manufactures alsaciennes se développent grâce au soutien des places financières suisses et allemandes.
Faute d’artistes locaux, elles font appel à des dessinateurs et des graveurs venus d’ailleurs : c’est ainsi que les artistes parisiens Bonaventure Lebert et Philippe de Saint-Quentin, établis à Colmar, vont jouer un rôle déterminantdans l’apprentissage artistique du jeune Karpff, mis en contact assez jeune par le miniaturisme.
Un exemple type d’indienne « Vues et sites de la Vallée de Munster en Alsace » réalisée par Karpff et Lebert, imprimée par Haussmann et qui n’est pas, une fois n’est pas coutume, une miniature puisqu’il s’agit d’un assemblage de 10 morceaux pour une surface de 199 x 237 cm alors que les dimensions moyennes d’une miniature sont de 30 x 20 cm.
Crédit photo: Musée Unter-Linden
Un parcours qui connut une première période à Paris en tant qu’étudiant après avoir reçu une formation à Paris auprès de Jacques-Louis David jusqu’à la fin de 1793, ce dernier considérait d’ailleurs qu’ « on ne pouvait pas pousser plus loin l’art du dessin ».
C’est grâce à ce ponte des Arts qu’il s’essaiera au nu académique (dit les « académies ») et qui aura comme surnom auprès de ses camarades le sobriquet de « Casimir », pseudonyme par lequel il signera certaines de ses œuvres.
Cette première parisienne se déroula sous de bons hospices pour le jeune Jean-Jacques puisqu’il aura le privilège d’être hébergé par le comte de Narbonne-Lara au sein du Palais du Luxembourg.
Autoportrait au Pastel (1793 ou 1794)
Crédit photo: Musée Unter-Linden
De retour à Colmar entre 1793 et 1806, il devient artiste citoyen dès lors qu’il contribue aux œuvres artistiques à la gloire de cette république naissante et où il enseigne au sein de l’école Centrale de Colmar duquel émergeront quelques élèves qui firent carrière dans l’Art dont un chantre de la lithographie alsacienne Martin Rossbach ou encore Jean-Étienne Decker, établi plus tard en Autriche.
Durant sa période alsacienne, Karpff s’adonne également aux portraits dessinés et souvent rehaussés à la gouache.
Ce talent pour le portrait lui assure une renommée régionale qui lui offre l’opportunité de rencontrer l’impératrice Joséphine à Strasbourg en 1805, à qui lui sera commandé un portrait qui connut plusieurs retouches avant d’être présenté au Salon de Paris de 1808 et qui portera un prétexte pour un retour vers Paris où il restera jusqu’à la fin de sa vie, après s’être établi chez la poétesse Victoire de Babois.
Portrait de femme au voile » (1815)
Crédits photos: Musée Unter-Linden
En lieu et place, il s’efforcera de se concentrer sur sa carrière de miniaturiste représentant des éléments de famille nucléaire et s’intéressant tout particulièrement sur les détails physionomiques de ces personnages allant pousser vers l’extrême la précision dans l’expression du visage de ses modèles, symbole d’une prouesse digne d’un orfèvre à la vue des dimensions déjà étroites de ses réalisations.
On y retrouve ainsi des portraits à l’encre de Chine représentant de la famille de Reiset, un des plus gros commanditaires de l’artiste, précurseur dans le domaine du striage.
Portrait conjugué de Frédéric, Jacques, Caroline et Colette de Reiset, Vers 1818,
Miniature à l’encre de Chine sur ivoire
Collection particulière 6 x 8 cm
Christian Kempf https://patrimoinedefrance.fr/-visez-au-sublime-jeanjacques-karpff-colmar
Portrait d’homme de trois quarts à droite », où la technique de striage est bien présente (vers 1800-1810)
Crédit photo: Musée Unter-Linden
Jean-Jacques Karpff dit Casimir (1770-1829)
Portrait d'homme au bonnet de fourrure
Ivoire monté dans une boîte en écaille brune et loupe d'amboine
Source : https://www.expertissim.com/jean-jacques-karpff-dit-casimir-portrait-homme-miniature-12217799#sthash.hWuK2bfy.dpuf
Détail
Source : https://www.expertissim.com/jean-jacques-karpff-dit-casimir-portrait-homme-miniature-12217799#sthash.hWuK2bfy.dpuf
Karpff et le mythe d’Ossian
Les thèmes d’inspiration évoluent et les sujets mythologiques tiennent une place de choix dans les miniatures de Karpff. L’artiste tombe sous le charme de l’épopée d’Ossian, barde écossais du 3ème siècle, qui serait l’auteur de poèmes gaéliques, traduits et publiés pour la première fois par James Macpherson entre 1760 et 1763.
Les poésies d’Ossian exaltent la pureté sublime de la nature, une antiquité primitive et septentrionale dont la nouveauté séduit de nombreux disciples de David.
Le dernier hymne d’Ossian
Jean-Jacques Karpff (1812)
* Source texte : http://culture-communication.fr/fr/karpff-le-portraitiste-de-limperatrice-josephine-retrouve-colmar/
Je cite :
Le musée Unter-Linden de Colmar, récemment agrandi, offre une tribune inédite à près de 80 œuvres issues de collections diverses de l’artiste natif de la ville.
(...)
La situation artistique de Colmar avant la Révolution
C’est une cité viticole et agricole de 13 000 habitants, qui s’ouvre rapidement à l’industrie de l’indiennage.
Après la fin de la prohibition des tissus imprimés en France (1759), des manufactures alsaciennes se développent grâce au soutien des places financières suisses et allemandes.
Faute d’artistes locaux, elles font appel à des dessinateurs et des graveurs venus d’ailleurs : c’est ainsi que les artistes parisiens Bonaventure Lebert et Philippe de Saint-Quentin, établis à Colmar, vont jouer un rôle déterminantdans l’apprentissage artistique du jeune Karpff, mis en contact assez jeune par le miniaturisme.
Un exemple type d’indienne « Vues et sites de la Vallée de Munster en Alsace » réalisée par Karpff et Lebert, imprimée par Haussmann et qui n’est pas, une fois n’est pas coutume, une miniature puisqu’il s’agit d’un assemblage de 10 morceaux pour une surface de 199 x 237 cm alors que les dimensions moyennes d’une miniature sont de 30 x 20 cm.
Crédit photo: Musée Unter-Linden
Un parcours qui connut une première période à Paris en tant qu’étudiant après avoir reçu une formation à Paris auprès de Jacques-Louis David jusqu’à la fin de 1793, ce dernier considérait d’ailleurs qu’ « on ne pouvait pas pousser plus loin l’art du dessin ».
C’est grâce à ce ponte des Arts qu’il s’essaiera au nu académique (dit les « académies ») et qui aura comme surnom auprès de ses camarades le sobriquet de « Casimir », pseudonyme par lequel il signera certaines de ses œuvres.
Cette première parisienne se déroula sous de bons hospices pour le jeune Jean-Jacques puisqu’il aura le privilège d’être hébergé par le comte de Narbonne-Lara au sein du Palais du Luxembourg.
Autoportrait au Pastel (1793 ou 1794)
Crédit photo: Musée Unter-Linden
De retour à Colmar entre 1793 et 1806, il devient artiste citoyen dès lors qu’il contribue aux œuvres artistiques à la gloire de cette république naissante et où il enseigne au sein de l’école Centrale de Colmar duquel émergeront quelques élèves qui firent carrière dans l’Art dont un chantre de la lithographie alsacienne Martin Rossbach ou encore Jean-Étienne Decker, établi plus tard en Autriche.
Durant sa période alsacienne, Karpff s’adonne également aux portraits dessinés et souvent rehaussés à la gouache.
Ce talent pour le portrait lui assure une renommée régionale qui lui offre l’opportunité de rencontrer l’impératrice Joséphine à Strasbourg en 1805, à qui lui sera commandé un portrait qui connut plusieurs retouches avant d’être présenté au Salon de Paris de 1808 et qui portera un prétexte pour un retour vers Paris où il restera jusqu’à la fin de sa vie, après s’être établi chez la poétesse Victoire de Babois.
Portrait de femme au voile » (1815)
Crédits photos: Musée Unter-Linden
En lieu et place, il s’efforcera de se concentrer sur sa carrière de miniaturiste représentant des éléments de famille nucléaire et s’intéressant tout particulièrement sur les détails physionomiques de ces personnages allant pousser vers l’extrême la précision dans l’expression du visage de ses modèles, symbole d’une prouesse digne d’un orfèvre à la vue des dimensions déjà étroites de ses réalisations.
On y retrouve ainsi des portraits à l’encre de Chine représentant de la famille de Reiset, un des plus gros commanditaires de l’artiste, précurseur dans le domaine du striage.
Portrait conjugué de Frédéric, Jacques, Caroline et Colette de Reiset, Vers 1818,
Miniature à l’encre de Chine sur ivoire
Collection particulière 6 x 8 cm
Christian Kempf https://patrimoinedefrance.fr/-visez-au-sublime-jeanjacques-karpff-colmar
Portrait d’homme de trois quarts à droite », où la technique de striage est bien présente (vers 1800-1810)
Crédit photo: Musée Unter-Linden
Jean-Jacques Karpff dit Casimir (1770-1829)
Portrait d'homme au bonnet de fourrure
Ivoire monté dans une boîte en écaille brune et loupe d'amboine
Source : https://www.expertissim.com/jean-jacques-karpff-dit-casimir-portrait-homme-miniature-12217799#sthash.hWuK2bfy.dpuf
Détail
Source : https://www.expertissim.com/jean-jacques-karpff-dit-casimir-portrait-homme-miniature-12217799#sthash.hWuK2bfy.dpuf
Karpff et le mythe d’Ossian
Les thèmes d’inspiration évoluent et les sujets mythologiques tiennent une place de choix dans les miniatures de Karpff. L’artiste tombe sous le charme de l’épopée d’Ossian, barde écossais du 3ème siècle, qui serait l’auteur de poèmes gaéliques, traduits et publiés pour la première fois par James Macpherson entre 1760 et 1763.
Les poésies d’Ossian exaltent la pureté sublime de la nature, une antiquité primitive et septentrionale dont la nouveauté séduit de nombreux disciples de David.
Le dernier hymne d’Ossian
Jean-Jacques Karpff (1812)
* Source texte : http://culture-communication.fr/fr/karpff-le-portraitiste-de-limperatrice-josephine-retrouve-colmar/
La nuit, la neige- Messages : 17719
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
Rien que le titre de cette exposition me transporte d'émerveillement.... ce que confirme encore la délicatesse de ces portraits magnifiques.
J'espère qu'il y aura un bon catalogue à acquérir car je doute avoir l'occasion de me déplacer jusqu'à Colmar...
Bien à vous.
J'espère qu'il y aura un bon catalogue à acquérir car je doute avoir l'occasion de me déplacer jusqu'à Colmar...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
Un catalogue a été publié, en effet...
Jean-Jacques Karpff (1770-1829)
« Visez au sublime »
Sous la direction de Viktoria Brüggen (von der)
Editions Hazan (mars 17)
Présentation :
Catalogue officiel de l’exposition Jean-Jacques Karpff (1770-1829) « Visez au sublime », au musée Unterlinden de Colmar du 18 mars au 19 juin 2017.
Un des portraitistes les plus subtils de son temps dont l’importante production d’effigies, en partie inédite, reflète les transformations propres au genre du portrait autour de 1800.
Karpff invente en effet un procédé graphique original caractérisé par l’emploi de lignes diagonales saisissant de façon virtuose les effets de lumière, d’ombres et de matières.
Cette exposition et le catalogue qui l’accompagne permet de découvrir les péripéties de la carrière artistique passionnante de Jean-Jacques Karpff (1770-1829) entre Colmar, Paris et Versailles, en retraçant ses chapitres majeurs sous la Révolution. Son portrait de l’impératrice Joséphine a reçu une médaille d’or au Salon de 1809.
Sa parfaite maîtrise technique valut à Jean-Jacques Karpff les éloges de son maître Jacques-Louis David qui considérait qu’« on ne peut pas pousser plus loin l’art du dessin ».
Jean-Jacques Karpff (1770-1829)
« Visez au sublime »
Sous la direction de Viktoria Brüggen (von der)
Editions Hazan (mars 17)
Présentation :
Catalogue officiel de l’exposition Jean-Jacques Karpff (1770-1829) « Visez au sublime », au musée Unterlinden de Colmar du 18 mars au 19 juin 2017.
Un des portraitistes les plus subtils de son temps dont l’importante production d’effigies, en partie inédite, reflète les transformations propres au genre du portrait autour de 1800.
Karpff invente en effet un procédé graphique original caractérisé par l’emploi de lignes diagonales saisissant de façon virtuose les effets de lumière, d’ombres et de matières.
Cette exposition et le catalogue qui l’accompagne permet de découvrir les péripéties de la carrière artistique passionnante de Jean-Jacques Karpff (1770-1829) entre Colmar, Paris et Versailles, en retraçant ses chapitres majeurs sous la Révolution. Son portrait de l’impératrice Joséphine a reçu une médaille d’or au Salon de 1809.
Sa parfaite maîtrise technique valut à Jean-Jacques Karpff les éloges de son maître Jacques-Louis David qui considérait qu’« on ne peut pas pousser plus loin l’art du dessin ».
La nuit, la neige- Messages : 17719
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
C'est magnifique, quelle finesse ! boudoi30
ça mérite un détour par Colmar... :n,,;::::!!!:
ça mérite un détour par Colmar... :n,,;::::!!!:
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4360
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
Sera prochainement présenté aux enchères le portrait d'un notable de Colmar, Jean-Jacques de Reiset (Conseiller du Roi, Subdélégué de l'intendant d'Alsace, Avocat au Conseil souverain d'Alsace, Maître des eaux et forêts, Receveur général des finances du département du Haut-Rhin...) dessiné par un artiste rare, originaire de la même ville, que nous présentons dans ce sujet.
Jean-Jacques Reiset (1730-1804) seated by a desk
Jean-Jacques Karpff, called Casimir (Colmar 1770-1829 Versailles)
inscribed ‘Au citoy[en] Recev’ (on the letter on the desk); inscribed ‘Jean Jacque Reiset, vivant/ Bailli de la Province d'Alsace/ avocat au conseil Souverain d’Alsace/ Receveur Général du Haut Rhin/ ne à Colmar en 1731 mort dans cette/ ville en 1804./ Casimir Karpff./ Colmar.’ (on the backing)
12 x 9 in. (30.3 x 23.1 cm)
graphite, on paper mounted on board
Lot Essay
The elegant man seated at his desk depicted here is Jean-Jacques de Reiset (1730-1804) who, like Casimir, came from Colmar and who held several official position in Alsace, and was also the grandfather of Frederic Reiset, the famous collector and and curator of the Louvre’s drawings collection. Another version of the drawing, with a pendant portrait of Reiset’s wife, Marie-Thérèse Carré de Baudouin, is also known (Von der Brüggen and Mariani, op. cit., nos. 52, 53, ill.).
The drawing offered here drawing is still preserved on the tablet, or a cardboard with the sheet wrapped around it, on which it was made.
* Source et infos complémentaires : Christie's NV - Auction Collection of Pierre Durand (27 January 2022)
Le format de cette oeuvre est assez grand (30.3 x 23.1 cm) si on le compare à quelques autres oeuvres de cet artiste, d'une grande finesse d'exécution...
Jean-Jacques KARPFF, dit CASIMIR (1770-1829)
« Portrait d'homme de trois-quarts à droite, les bras croisé », vers 1800-1810.
Miniature à l'encre de Chine et rehauts de gouache, sur ivoire.
Miniature octogonale. Signée à droite : « Casimir ft ».
6,8 x 5,3 cm.
Image : Eric Caudron SVV, vente du 31 mars 2021)
Note :
Miniature exposée en 2017 à Colmar, au Misée Unterlinden, numéro 89 du catalogue de l'Exposition, reproduite page 179 et en couverture du catalogue.
Voir nos messages ci-dessus.
Portrait de femme, coiffure dite à la Titus
Jean-Jacques Karpff
Miniature en grisaille, fin 18e début 19e
Image : Musées de la ville de Strasbourg
Portrait of Jean-Philippe Bronner, in profile
Jean-Jacques Karpff, called Casimir (1770-1829)
Watercolour and pen and encre de chine on ivory, 1810
gilt-metal mount, rectangular wood frame;
signed lower right: Casimir f:t
framed: 167 by 142 mm ; unframed: 84 by 68 mm
Images : Sotheby's
Portrait of a gentleman;Portrait of a lady
Jean-Jacques Karpff, called Casimir (1770-1829)
Image : Sotheby's
Sapho and Phaon or L’amour de Sapho
Jean-Jacques Karpff, called Casimir
Grey-brown wash heightened with white on ivory, gilt-metal frame;
signed lower right: Casimir invt. & f.; inscribed Sapho. Un frisson me saisit; je tombe, je me meurs
112 by 135 mm
Image : Sotheby's
A group portrait of the countess of Montmarie, with her mother and daughter
Watercolour on ivory, circa 1805
stamped gilt-metal frame
signed lower right: Casimer f.t
framed: 194 by 161 mm ; unframed: 154 by 118 mm
Image : Sotheby's
Portrait de Louisa de Saint Ange
Jean-Jacques Karpff dit Casimir (1770-1829)
Miniature rectangulaire à l’encre de chine et rehauts de gouache blanche sur ivoire
Signée en bas à gauche: Casimir f
Au dos, une inscription : A Monsieur Bourlat/Si j’ai bien su montrer dans ce petit portrait/De l’aimable candeur (...) charmante/La bonté simple, vive et toujours agissante/Si mon pinceau sut rendre avec tout son attrait/Ce regard qui toujours interroge votre âme/Ce regard où se peint le sentiment si doux/D’un coeur qui ne respire et ne craint que pour vous/Enfin de l’amitié si j’exprimai la flamme/Et son charme si vrai, si pur, si précieux/Qui s’ignore et n’en vaut que mieux/Si j’ai de tous en vous saisi l’heureux mélange/Pour embellir ses traits, pour animer ses yeux/Qui ne reconnaitra Saint-Ange ?
103 X 80 MM
Image : Tajan
Jean-Jacques Reiset (1730-1804) seated by a desk
Jean-Jacques Karpff, called Casimir (Colmar 1770-1829 Versailles)
inscribed ‘Au citoy[en] Recev’ (on the letter on the desk); inscribed ‘Jean Jacque Reiset, vivant/ Bailli de la Province d'Alsace/ avocat au conseil Souverain d’Alsace/ Receveur Général du Haut Rhin/ ne à Colmar en 1731 mort dans cette/ ville en 1804./ Casimir Karpff./ Colmar.’ (on the backing)
12 x 9 in. (30.3 x 23.1 cm)
graphite, on paper mounted on board
Lot Essay
The elegant man seated at his desk depicted here is Jean-Jacques de Reiset (1730-1804) who, like Casimir, came from Colmar and who held several official position in Alsace, and was also the grandfather of Frederic Reiset, the famous collector and and curator of the Louvre’s drawings collection. Another version of the drawing, with a pendant portrait of Reiset’s wife, Marie-Thérèse Carré de Baudouin, is also known (Von der Brüggen and Mariani, op. cit., nos. 52, 53, ill.).
The drawing offered here drawing is still preserved on the tablet, or a cardboard with the sheet wrapped around it, on which it was made.
* Source et infos complémentaires : Christie's NV - Auction Collection of Pierre Durand (27 January 2022)
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Le format de cette oeuvre est assez grand (30.3 x 23.1 cm) si on le compare à quelques autres oeuvres de cet artiste, d'une grande finesse d'exécution...
Jean-Jacques KARPFF, dit CASIMIR (1770-1829)
« Portrait d'homme de trois-quarts à droite, les bras croisé », vers 1800-1810.
Miniature à l'encre de Chine et rehauts de gouache, sur ivoire.
Miniature octogonale. Signée à droite : « Casimir ft ».
6,8 x 5,3 cm.
Image : Eric Caudron SVV, vente du 31 mars 2021)
Note :
Miniature exposée en 2017 à Colmar, au Misée Unterlinden, numéro 89 du catalogue de l'Exposition, reproduite page 179 et en couverture du catalogue.
Voir nos messages ci-dessus.
Portrait de femme, coiffure dite à la Titus
Jean-Jacques Karpff
Miniature en grisaille, fin 18e début 19e
Image : Musées de la ville de Strasbourg
Portrait of Jean-Philippe Bronner, in profile
Jean-Jacques Karpff, called Casimir (1770-1829)
Watercolour and pen and encre de chine on ivory, 1810
gilt-metal mount, rectangular wood frame;
signed lower right: Casimir f:t
framed: 167 by 142 mm ; unframed: 84 by 68 mm
Images : Sotheby's
Portrait of a gentleman;Portrait of a lady
Jean-Jacques Karpff, called Casimir (1770-1829)
Image : Sotheby's
Sapho and Phaon or L’amour de Sapho
Jean-Jacques Karpff, called Casimir
Grey-brown wash heightened with white on ivory, gilt-metal frame;
signed lower right: Casimir invt. & f.; inscribed Sapho. Un frisson me saisit; je tombe, je me meurs
112 by 135 mm
Image : Sotheby's
A group portrait of the countess of Montmarie, with her mother and daughter
Watercolour on ivory, circa 1805
stamped gilt-metal frame
signed lower right: Casimer f.t
framed: 194 by 161 mm ; unframed: 154 by 118 mm
Image : Sotheby's
Portrait de Louisa de Saint Ange
Jean-Jacques Karpff dit Casimir (1770-1829)
Miniature rectangulaire à l’encre de chine et rehauts de gouache blanche sur ivoire
Signée en bas à gauche: Casimir f
Au dos, une inscription : A Monsieur Bourlat/Si j’ai bien su montrer dans ce petit portrait/De l’aimable candeur (...) charmante/La bonté simple, vive et toujours agissante/Si mon pinceau sut rendre avec tout son attrait/Ce regard qui toujours interroge votre âme/Ce regard où se peint le sentiment si doux/D’un coeur qui ne respire et ne craint que pour vous/Enfin de l’amitié si j’exprimai la flamme/Et son charme si vrai, si pur, si précieux/Qui s’ignore et n’en vaut que mieux/Si j’ai de tous en vous saisi l’heureux mélange/Pour embellir ses traits, pour animer ses yeux/Qui ne reconnaitra Saint-Ange ?
103 X 80 MM
Image : Tajan
La nuit, la neige- Messages : 17719
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
Ces miniatures sont splendides
Si le Père Noël ne m'avait pas oublié cette année, j'aurais misé sur une d'entre elles.
Si le Père Noël ne m'avait pas oublié cette année, j'aurais misé sur une d'entre elles.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4360
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
D'accord avec toi, mon cher Félix, vraiment admirables !Comte d'Hézècques a écrit:Ces miniatures sont splendides
Je choisirais bien celle-ci, qui ressemblerait étonnamment à John Lennon avec le nez un peu busqué et les petites lunettes de Robespierre :
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54458
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
S'il s'agissait à nouveau de démontrer le talentueux coup de crayon de cet artiste...
Miniatures prochainement présentées en vente aux enchères :
Portrait d'homme et Portrait de femme
Jean-Jacques Karpff, dit Casimir (Colmar, 1770 - Versailles, 1829)
Paire de miniatures à l'encre de Chine sur ivoire
Signées 'Casimir.' en bas à droite et en bas à gauche
11 x 9,50 cm
Portrait de Marie-Thérèse Carré de Baudouin
Jean-Jacques Karpff, dit Casimir (Colmar, 1770 - Versailles, 1829)
Crayon noir, estompe et rehauts de blanc. (Insolé)
Signé 'dessiné d'après Nature / par J. J. Casimir Karpff.' en partie inférieure
39 x 30 cm
* Source et infos complémentaires : Artcurial - Paris, vente du 22 novembre 2023
Miniatures prochainement présentées en vente aux enchères :
Portrait d'homme et Portrait de femme
Jean-Jacques Karpff, dit Casimir (Colmar, 1770 - Versailles, 1829)
Paire de miniatures à l'encre de Chine sur ivoire
Signées 'Casimir.' en bas à droite et en bas à gauche
11 x 9,50 cm
Portrait de Marie-Thérèse Carré de Baudouin
Jean-Jacques Karpff, dit Casimir (Colmar, 1770 - Versailles, 1829)
Crayon noir, estompe et rehauts de blanc. (Insolé)
Signé 'dessiné d'après Nature / par J. J. Casimir Karpff.' en partie inférieure
39 x 30 cm
* Source et infos complémentaires : Artcurial - Paris, vente du 22 novembre 2023
La nuit, la neige- Messages : 17719
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Jacques Karpff (1770-1829), dessinateur et miniaturiste
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4360
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
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