Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
+4
Mme de Sabran
hastur
Trianon
Comtesse Diane
8 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
ERMENONVILLE
la retraite campagnarde de Rousseau
la retraite campagnarde de Rousseau
Non loin de Senlis et de Chantilly, au cœur du parc naturel régional de l’Oise, le petit bourg d’Ermenonville abrite un trésor de verdure et d’histoire, le Parc Jean-Jacques Rousseau. Il a été nommé ainsi en hommage au philosophe qui vécut au village les six dernières semaines de son existence. Rousseau fut inhumé au sein même de ce parc, où il demeura pendant seize années jusqu’à son transfert au Panthéon. Les jardins d’Ermenonville, créés par le marquis de Girardin autour de son château, constituèrent pour le philosophe le lieu de ses ultimes promenades. Après sa mort, ils devinrent l’objet d’un véritable pèlerinage qui se prolongea jusqu’au XIXème siècle. Mais en vérité Jean-Jacques Rousseau est à Ermenonville bien avant de s’y installer : sa philosophie et sa conception de la nature influencent fortement le marquis et se reflètent dans les choix paysagers de ce dernier.
René de Girardin, le créateur du parc d'Ermenonville .
Portrait de Girardin avec le buste de Jean-Jacques Rousseau. Attribué à Jean-Baptiste Greuze,
abbaye de Chaalis.
C'est l'importante fortune que son grand-père René Hatte, fermier général, lui légua en 1762 qui permit à René de Girardin de racheter les parts des autres héritiers sur le domaine d'Ermenonville et de la réaménager par la suite. Le château n'était alors qu'un édifice assez banal et les fonds de vallée n'étaient que marécages.
... un édifice assez banal ...
Officier pour Stanislas Leszczyński, duc de Lorraine, René de Girardin devait d'abord attendre la fin de la Guerre de Sept Ans, qui intervint en 1763, et de ses obligations envers le duc. Entre temps, il put cependant se libérer pour effectuer des voyages d'études en Italie, Allemagne et Angleterre. Le marquis fut surtout impressionné par les jardins à l'anglaise, et notamment le parc de Leasowes (en) de l'écrivain William Shenstone : ce qu'il découvrit fut l'application de principes propres à la peinture et à la poésie au domaine du jardinage.
À la suite du décès de Leszczyński, Girardin pouvait se consacrer pleinement à l'élaboration de son projet de création d'un parc à l'anglaise. Dans un premier temps, ce dernier devait occuper une quarantaine d'hectares autour du château d'Ermenonville.
Le peintre Hubert Robert officiait comme conseiller artistique. Ah tiens ! C'est une ancienne connaissance .
Le terrain du domaine de Girardin présentait un inconvénient de taille, le sol marécageux, mais aussi des avantages : le relief légèrement accidenté se prêtait tout naturellement à la création d'un paysage varié, et un cours d'eau pour alimenter les lacs et étangs traversait déjà les lieux. Le marquis fit venir exprès deux cents ouvriers anglais.
L'assèchement des marais et le gros œuvre prirent une dizaine d'années ; M. de Girardin confia la direction de ces travaux au jardinier réputé Jean-Marie Morel. Leur collaboration cessa par la suite en raison de la divergence de leurs points de vue respectifs : Morel s'opposait à la plupart des fabriques et laissait une plus grande partie de la création à la nature, tandis que Girardin soutenait le bien-fondé des fabriques dont le rôle était de ramener l'homme vers la nature ou la philosophie.
Temple de la philosophie dans le parc d'Ermenonville, délibérément construit inachevé.
Le Temple de la philosophie à Ermenonville, Hubert Robert, 1800
En outre, Girardin voulait dépasser le simple jardinage et s'est fait créateur de paysages à la manière d'un peintre, et selon des règles de composition et des modes de composition picturaux.
Il s'inspirait des idées développées par Jean-Jacques Rousseau dans son roman épistolaire de 1761, Julie ou la Nouvelle Héloïse, sur un jardin redevable uniquement à la nature contrastant avec le jardin régulier.
Mais Girardin s'en éloignait en même temps quand il recherche une accentuation du sentiment romantique par certains types de fabriques, comme les grottes et ruines.
Girardin développa ses propres conceptions dans un essai au titre aussi long qu'explicite :
De la composition des paysages sur le terrain ou des moyens d'embellir la nature près des habitations en y joignant l'agréable à l'utile.
Ce bref ouvrage a été publié sous la forme d'un livre en petit format en 1777, quand l'aménagement du parc d'Ermenonville toucha à sa fin. La rupture avec la conception classique du jardin français est prononcée d'une façon des plus explicites :
« Le fameux Le Nôtre, qui fleurissoit au dernier siècle, acheva de massacrer la Nature en assujettissant tout au compas de l'Architecte; il ne fallut pas d'autre esprit que celui de tirer des lignes, & d'étendre le long d'une règle, celle des croisées du bâtiment; aussitôt la plantation suivit le cordeau de la froide symétrie (...), les arbres furent mutilés de toute manière (...), la vue fut emprisonnée par de tristes massifs (...), aussitôt la porte la plus voisine pour sortir de ce triste lieu, fut-elle bientôt le chemin le plus fréquenté» (p. IX-XI).
Le marquis René de Girardin, attribué à Georges-Frédéric Meyer (ou Mayer).
Huile sur toile, 1778-1779. Abbaye royale de Chaalis, Collection Jean-Jacques Rousseau.
Le marquis estime que dans un parc, ne doivent paraître ni clôtures ni jardins, car « tout arrangement affecté (...) ne peut jamais produire l'effet pittoresque d'un tableau ou d'une décoration ». Girardin s'intéresse au contraire à l'embellissement et à l'enrichissement de la nature, ce qui exclut tout de même de céder la place au désordre ou au caprice. « Si la nature mutilée et circonscrite, est triste & ennuyeuse, la nature vague & confuse n'offre qu'un pays insipide, & la nature difforme, n'est qu'un monstre » « Ce n'est donc ni en Architecte, ni en Jardinier, c'est en Poëte & en Peintre, qu'il faut composer les paysages, afin d'intéresser tout à la fois, l'œil & l'esprit».
L'effet pittoresque et la nature ne peuvent avoir qu'un même principe : « Que tout soit ensemble, et que tout soit bien lié ».
Concrètement, ce principe se traduit par la création de perspectives de vue comportant une transgression du proche au lointain en plusieurs échelons. Au premier plan, le parc proprement dit avec une fabrique ou des parties du village d'Ermenonville (qui était alors visible depuis le Petit Parc) ...
... au deuxième plan, des monuments architecturaux du voisinage d'Ermenonville comme notamment l'abbaye de Chaalis et le donjon de Montépilloy ; et au troisième plan, les forêts, villages et fermes éloignés. Toutefois, un certain nombre de fabriques n'entraient pas dans la composition de perspectives et ne devaient se découvrir qu'au fur et à mesure de la promenade.
L'expérience du promeneur devait se réaliser, selon M. de Girardin, en partant de trois registres de perception : par les yeux pour saisir le pittoresque ; par l'esprit pour s'approprier la poésie des lieux (plusieurs fabriques portant par ailleurs des citations de poésie) ; par l'âme pour ressentir le romantisme en émananta . Le marquis comptait aussi sur la connaissance des références picturales répandues et des métaphores courantes dans la peinture paysagère italienne et française.
La compréhension des messages que Girardin voulait adresser aux promeneurs n'est pas aisée. Les styles architecturaux des fabriques manquent d'unicité et les textes poétiques dispersés au parc avec l'aide de ces dernières sont empruntés de tous les époques de création, du Moyen Âge jusqu'au XVIIIeme siècle. En effet, le parc exprime les pensées de son créateur et tiennent de ses références culturelles, qu'il faudrait pouvoir tenir en compte. Mais dans son propre essai sur le jardinage mentionné ci-dessus, Girardin ne livre que peu de clés à l'interprétation car il cherche à éviter de mettre en avant ses goûts personnels.
Cependant, René de Girardin propose, dans le dernier chapitre de son essai, le modèle spatial de l'organisation d'un village rural, un modèle économique et sociologique d'une réforme agraire, ainsi que des idées pour la réforme du commerce. Son but n'est plus ici d'ordre métaphysique; il vise à réduire les déséquilibres entre riches et pauvres et à mettre fin à la misère dans les campagnes. Se fondant sur ses observations de la réforme agraire anglaise au début du siècle, le marquis voulait en faire la démonstration à Ermenonville.
Les petites parcelles devaient être réunies en redistribuant les propriétés, pour rendre l'exploitation plus rentable, et une pâture commune devait se trouver au centre du village; ceci afin de remédier au confinement des maisons (engendrant des maladies) et afin de pouvoir renoncer au gardiennage des animaux (une pâture commune peut être clôturé). Girardin imaginait également un espace de jeux et de vie sociale.
Dans le secteur est du Petit Parc (ou parc nord), le marquis fit donc construire quelques maisons disposées de la sorte, qui furent réellement habitées par des cultivateurs.
Cela nous rappelle tout à fait le Hameau de Marie-Antoinette, n'est-ce pas ?
Rousseau et Girardin s'étaient connus pendant les années 1770 à Paris, quand le philosophe demeurait rue Plâtrière et que le marquis lui commandait des copies de partitions italiennes. Au printemps 1778, sa compagne Thérèse Levasseur avait la santé défaillante, et le médecin consulté avait conseillé de s'installer à la campagne avant les chaleurs de l'été. Le couple était alors à la recherche d'un nouveau domicile.
Sur l'invitation pressante du marquis, un de ses plus fervents admirateurs, Rousseau alors au faîte de sa gloire et son médecin, le docteur Le Bègue de Presle, arrivent à Ermenonville le 28 mai 1778 (Thérèse Levasseur suivant plus tard).
L’Etang du Désert à Ermenonville (détail). Dessin Constant Bourgeois, eau-forte par Guyot et Peydoux, 1808
Rousseau est représenté avec son tricorne, en admiration devant les paysages lui rappelant ceux de La Nouvelle Héloïse.
Rousseau y retrouve avec un enthousiasme extraordinaire la nature et des « arbres frais ». « Ah, monsieur ! s'écrie-t-il en se jetant à mon cou, il y a longtemps que mon cœur me faisait désirer de venir ici et mes yeux me font désirer d'y rester toujours », rapporte René de Girardin. S'adressant par la suite à l'épouse de Girardin : « Vous voyez mes larmes, ce sont les seules de joie que j'ai versées depuis bien longtemps, et je sens qu'elles me rappellent à la vie ». Si Rousseau avait décidé de s'installer provisoirement à Ermenonville, ce fut aussi pour son état de santé devenu préoccupant. Le nouvel environnement lui faisait du bien, l'écrivain semblait oublier la noire tristesse qui l'avait accablé pendant les précédentes années.
Pour témoigner de sa gratitude envers la famille de Girardin, il donna des leçons de chant et de botanique aux enfants. Rousseau herborisait aussi comme de son habitude, et passait parfois des journées entières dans une cabane située au sud-est de l'étang du Désert, dans la partie du parc qui portait le même nom.
Le caractère de Thérèse Levasseur causa toutes sortes de chagrins à son compagnon et des désagréments à René de Girardin, selon les souvenirs de son fils Stanislas. Le séjour du philosophe sera de courte durée : le 2 juillet vers midi, il subit une crise d'apoplexie dans son petit pavillon (disparu) du parc, et décède le soir même peu après 22 h 00. Cette disparition inattendue et les ombres pesant sur les relations humaines, imputables à la concubine de Rousseau, expliquent sans doute pourquoi la thèse du suicide, jamais corroborée, surgit au grand journote . C'est surtout les ennemis de Rousseau qui la répandent pour étayer le soupçon de sa prétendue folie, et ils clamaient même que Girardin aurait attiré le philosophe à Ermenonville par pure vanité, soutenu dans ce sens par Levasseur : selon elle, Rousseau aurait séjourné à Ermenonville qu'à regret.
Les Dernières paroles de J.J. Rousseau.
Estampe de H. Guttenberg, d’après un dessin de J. M. Moreau le jeune, 1783
Rousseau venait tout juste d'avoir 66 ans. Le 4 juillet 1778, il sera inhumé à minuit à la lumière des torches dans la petite île des peupliers, au cœur du parc qui porte aujourd'hui son nom. L'exécution du tombeau prendra encore presque dix-sept mois. Le cercueil en plomb avec la dépouille embaumée du philosophe sera transférée au Panthéon le 9 octobre 1794 à la suite d'un décret de la Convention: une concession de la part de René de Girardin en fut l'origine, pour être « relevé de la tache originelle de sa noblesse ».
Son tombeau sculpté par Jacques-Philippe Le Sueur sur les dessins d'Hubert Robert, n'est plus depuis ce jour qu'un cénotaphe.
Ce fut à contrecœur que le marquis s'était séparé de son ami.
Un récit assez complet du séjour de Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville nous vient de la plume de René-Louis de Girardin. Publié seulement dans les mémoires de son fils Stanislas parues à titre posthume en 1828, ce dernier encadre le récit de ses propres souvenirs.
Vue du tombeau de J. J. Rousseau dans l’Isle des peupliers à Ermenonville (détail). Gravure par Godefroy, dessin de Gaudat, 1781.
Tombeau de Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville,attribué à Nicolas Antoine TAUNAY,
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_Jean-Jacques-Rousseau
https://henryetraymond.wordpress.com/2016/08/31/jean-jacques-rousseau-a-ermenonville/
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Les jardins d’Ermenonville, déjà réputés, commencent avec la mort du philosophe à attirer les foules. Des visiteurs curieux accourent mais aussi des personnages illustres comme Gustave III, roi de Suède, ou la reine Marie-Antoinette qui fait le déplacement en 1780. Avec le succès de La Nouvelle Héloïse, et le retentissement de ses écrits plus polémiques, Rousseau était devenu une célébrité. On se presse pour venir en pèlerinage au tombeau du grand homme, y laisser un graffiti pour marquer son passage et repartir, non sans avoir soutiré une branche ou deux aux peupliers, pour le souvenir. De ce fait, le lieu se détériore et Girardin se voit contraint de retirer la passerelle menant à l’île.
On le voit, René-Louis de Girardin avait fait du « retour à la nature » prôné par Jean-Jacques Rousseau son crédo.
Selon Martin-Decaen, « Girardin, il faut lui rendre cette justice, s'était efforcé d'appliquer ses principes dans sa vie privée. Les visiteurs d'Ermenonville parlent sans cesse des vertus patriarcales du propriétaire, de sa simple vie familiale, entouré de quelques amis, digne d'un philosophe antique »
A la Révolution, René-Louis de Girardin participe régulièrement aux séances des clubs des Jacobins et des Cordeliers pour y défendre les principes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Au printemps 1791, il tient deux discours qui seront imprimées par la suite ; l'un le 29 mai sur « L'Institution de la force publique », condamnant l'armée de l'Ancien Régime, et l'autre le 7 juin, « Sur la nécessité de la ratification de la loi par la volonté générale », préconisant la démocratie directe.
Or, ses paroles pourtant clairement formulées ne sont pas comprises, et Girardin se confine à Ermenonville, avec la famille de son ami, le chevalier Tautest du Plain. Sous la Terreur, on n'honore plus Jean-Jacques Rousseau que pour la forme, tout en s'en éloignant de plus en plus. Son dernier protecteur ne peut pas s'empêcher de prendre position contre les nouveaux tyrans, ce qui lui vaut une dénonciation calomnieuse, avec la suspicion de comploter contre la République.
Il sera arrêté et emprisonné ainsi que sa femme et leurs enfants, et sauvés in extremis, comme tant d'autres, par le 9 thermidor.
On le voit, René-Louis de Girardin avait fait du « retour à la nature » prôné par Jean-Jacques Rousseau son crédo.
Selon Martin-Decaen, « Girardin, il faut lui rendre cette justice, s'était efforcé d'appliquer ses principes dans sa vie privée. Les visiteurs d'Ermenonville parlent sans cesse des vertus patriarcales du propriétaire, de sa simple vie familiale, entouré de quelques amis, digne d'un philosophe antique »
A la Révolution, René-Louis de Girardin participe régulièrement aux séances des clubs des Jacobins et des Cordeliers pour y défendre les principes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Au printemps 1791, il tient deux discours qui seront imprimées par la suite ; l'un le 29 mai sur « L'Institution de la force publique », condamnant l'armée de l'Ancien Régime, et l'autre le 7 juin, « Sur la nécessité de la ratification de la loi par la volonté générale », préconisant la démocratie directe.
Or, ses paroles pourtant clairement formulées ne sont pas comprises, et Girardin se confine à Ermenonville, avec la famille de son ami, le chevalier Tautest du Plain. Sous la Terreur, on n'honore plus Jean-Jacques Rousseau que pour la forme, tout en s'en éloignant de plus en plus. Son dernier protecteur ne peut pas s'empêcher de prendre position contre les nouveaux tyrans, ce qui lui vaut une dénonciation calomnieuse, avec la suspicion de comploter contre la République.
Il sera arrêté et emprisonné ainsi que sa femme et leurs enfants, et sauvés in extremis, comme tant d'autres, par le 9 thermidor.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
;
Cette anecdote mérite de figurer dans le sujet !
Cette anecdote mérite de figurer dans le sujet !
Majesté a écrit:
Comme je l'avais dit jadis.... j'ai tourné un court-métrage, en 2003, dans ce parc... et dans le temple de la philosophie en particulier...qui avait été transformé en monument funéraire pour l'occasion...
Il existe un banc dit "Banc de Marie-Antoinette"... et que l'équipe m'a aussi attribué, du coup...
Je ne suis évoqué dans le générique que comme costumier... j'ai pourtant été figurant...et même cascadeur : dans une scène de nuit, en chapeau haut-de-forme, j'étais sur une barque ( la plus balançante de toutes !!! ), portant, non pas une torche de feu... mais deux... Je devais être visible dans la nuit tant j'étais blême
Impossible de retrouver sur le net ce court-métrage que j'ai en cassette vidéo ( vintage ! ) ...
Véra
Rodolphe Bertrand
France / 2003 / Documentaire / 15'00
Dans le parc d'un château, une procession nocturne se réunit autour d'un tombeau. Le Comte d'Athol accompagne le cercueil de sa jeune épouse décédée, Véra. Il ferme la grille du tombeau à clef et jette celle-ci à l'intérieur. De retour au château, il décide de revivre comme si Véra n'était pas morte.
Véra est issue d'une nouvelle fantastique d'Auguste de Villiers de L'Isle-Adam.
Bien à vous.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Devenu un important lieu de pèlerinage intellectuel en Europe après la mort de Rousseau, le jardin du marquis de Girardin reçoit le 14 juin 1780 la visite de la reine Marie-Antoinette , accompagnée de sa Cour ainsi que d’autres membres de la famille royale.
Elle y trouve la vision d’un idéal pastoral et poursuivra le culte de Rousseau pour la simple vie rurale avec la construction de son Hameau, débuté en 1782.
C'est sur la cime des montagnes solitaires que l'homme sensible se plaît à contempler la nature. C'est la que tête à tête avec elle, il en reçoit des inspirations toutes puissantes qui élèvent l'âme au dessus de la région des erreurs et des préjugés.
( Rousseau )
Gustav III avait fait ce pèlerinage philosophique en 1781 :
Elle y trouve la vision d’un idéal pastoral et poursuivra le culte de Rousseau pour la simple vie rurale avec la construction de son Hameau, débuté en 1782.
C'est sur la cime des montagnes solitaires que l'homme sensible se plaît à contempler la nature. C'est la que tête à tête avec elle, il en reçoit des inspirations toutes puissantes qui élèvent l'âme au dessus de la région des erreurs et des préjugés.
( Rousseau )
Gustav III avait fait ce pèlerinage philosophique en 1781 :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Pèlerinages philosophiques d'accord . Mais Joseph II c'était bien avant que Girardin installe Rousseau au milieu de son île.
Qu'est-ce qui attirait l'empereur à Ermenonville ?
Qu'est-ce qui attirait l'empereur à Ermenonville ?
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
... mais la grande réputation de beauté de cet endroit marqué au coin de la zénitude ( ), peut-être une touche franc-maque aussi !
Sophie von la Roche est très diserte au sujet de cette excursion de Joseph .
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t72p50-joseph-ii?highlight=joseph
Sophie von la Roche est très diserte au sujet de cette excursion de Joseph .
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t72p50-joseph-ii?highlight=joseph
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Le lieu doit être idyllique à y ressentir jusqu'à l'âme de JJ Rousseau, certainement. Proche de Senlis et Chantilly..... que de la verdure, et une nature préservée où la solitude et le silence ne pèsent pas, au contraire ils vous transportent jusqu'à un bien-être puissant et enchanteur. Merci Eléonore pour ce beau reportage.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Magnifique reportage Mme de Sabran !
Merci ça donne envie de déambuler et de se laisser aller à la rêverie ...
Merci ça donne envie de déambuler et de se laisser aller à la rêverie ...
hastur- Messages : 541
Date d'inscription : 22/12/2013
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
J'accepte chère comtesse mais êtes-vous sûre de pouvoir parvenir à bon port avec cet équipage
hastur- Messages : 541
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
En août 1801, le premier Consul Napoléon Bonaparte est chez son frère Joseph à Mortefontaine. Il profite de cette occasion pour aller rendre visite au marquis de Girardin à Ermenonville. Après une partie de chasse aux lapins dans le parc du Désert, suivie d’un déjeuner au Château, Napoléon parcourt et admire les jardins. Comme les deux hommes sont pensifs devant l’Ile des Peupliers, Bonaparte fait remarquer à Girardin qu'il aurait été préférable pour la paix en France que ni lui ni Rousseau ne soient jamais nés. Girardin racontait cette histoire longtemps encore après le fait .
( Mémoires de Meneval )
( Mémoires de Meneval )
La nuit, la neige a écrit:
Entre-temps j'ai retrouvé les phrases exactes (enfin, celles que Girardin rapporte, si on les admet comme vraiment prononcées par Bonaparte).
Il aurait mieux valu pour le repos de la France que cet homme n'eût pas existé.
Girardin lui demandant pourquoi ?
Bonaparte aurait répondu que Rousseau avait préparé la Révolution française.
Et Stanislas de Girardin aurait eu alors le culot de rétorquer (j'en doute ) si son interlocuteur avait sincèrement à se plaindre d'une révolution sans laquelle il n'aurait pu monter si haut ?
Bonaparte aurait encore ajouté :
Eh bien, l'avenir apprendra s'il n'eût pas mieux valu, pour le repose de la terre, que ni Rousseau ni moi n'eussions jamais existé.
M'ouais, cela sent bon le roman tout ça !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
hastur a écrit:J'accepte chère comtesse mais êtes-vous sûre de pouvoir parvenir à bon port avec cet équipage
Chi va piano va sano .
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Voici un bel exemple du lyrisme de Germaine !
Que le séjour enchanteur où sa cendre repose s'accorde avec les sentiments que son souvenir inspire! cet aspect mélancolique prépare doucement au recueillement du cœur que demande l'hommage qu'on va lui rendre. On ne lui a pas élevé en marbre un fastueux mausolée; mais la nature sombre, majestueuse et belle, qui environne son tombeau, semble un nouveau genre de monument qui rappelle et le caractère et le génie de Rousseau: c'est dans une île que son urne funéraire est placée on n'en approche pas sans dessein; et le sentiment religieux.qui fait traverser le lac qui l'entoure prouve que l'on est digne d'y porter son offrande.
Je n'ai point jeté de fleurs sur cette triste tombe; je l'ai longtemps considérée, les yeux baignés de pleurs; je l'ai quittée en silence, mais sans pouvoir m'arracher au souvenir qu'elle rappelait. Vous qui êtes heureux, ne venez pas insulter à son ombre! laissez au malheur un asile où le spectacle de la félicité ne le poursuive pas. On s'empresse de montrer aux étrangers qui se promènent dans ces bois les sites que Rousseau préférait, les lieux où il se reposait longtemps, les inscriptions de ses ouvrages, d'Héloïse surtout, qu'il avait gravées sur les arbres ou sur les rochers. Les paysans du village se joignent à l'enthousiasme des voyageurs, par des louanges sur la douceur, sur la bienfaisance de ce pauvre Rousseau. Il était bien triste, disent-ils, mais il était bien bon.
Dans ce séjour qu'il a habité, dans ce séjour qui lui est consacré, on dérobe à la mort tout ce que la mémoire peut lui arracher; mais l'impression de la perte d'un tel homme n'est que plus terrible on le voit presque, on l'appelle, et les abîmes répondent. Ah! Rousseau! défenseur des faibles, ami des malheureux, amant passionné de la vertu, toi qui peignis tous les mouvements de l'âme, et t'attendris sur tous les genres d'infortune, tu es bien digne à ton tour de ce sentiment de compassion que ton cœur sut si bien exprimer et ressentir puisse une voix, digne de toi, s'élever pour te défendre! et puisque tes ouvrages ne te garantissent pas des traits de la calomnie, puisqu'ils ne suffisent pas à ta justification, puisqu'on trouve des âmes qui résistent encore aux sentiments qu'ils inspirent pour leur auteur, que l'ardeur de te louer enflamme du moins ceux qui t'admirent! Les larmes des malheureux effacent chaque jour les simples inscriptions que l'amitié fit graver sur la tombe de Rousseau....
http://www.espace-rousseau.ch/f/textes/stael1788.pdf
Que le séjour enchanteur où sa cendre repose s'accorde avec les sentiments que son souvenir inspire! cet aspect mélancolique prépare doucement au recueillement du cœur que demande l'hommage qu'on va lui rendre. On ne lui a pas élevé en marbre un fastueux mausolée; mais la nature sombre, majestueuse et belle, qui environne son tombeau, semble un nouveau genre de monument qui rappelle et le caractère et le génie de Rousseau: c'est dans une île que son urne funéraire est placée on n'en approche pas sans dessein; et le sentiment religieux.qui fait traverser le lac qui l'entoure prouve que l'on est digne d'y porter son offrande.
Je n'ai point jeté de fleurs sur cette triste tombe; je l'ai longtemps considérée, les yeux baignés de pleurs; je l'ai quittée en silence, mais sans pouvoir m'arracher au souvenir qu'elle rappelait. Vous qui êtes heureux, ne venez pas insulter à son ombre! laissez au malheur un asile où le spectacle de la félicité ne le poursuive pas. On s'empresse de montrer aux étrangers qui se promènent dans ces bois les sites que Rousseau préférait, les lieux où il se reposait longtemps, les inscriptions de ses ouvrages, d'Héloïse surtout, qu'il avait gravées sur les arbres ou sur les rochers. Les paysans du village se joignent à l'enthousiasme des voyageurs, par des louanges sur la douceur, sur la bienfaisance de ce pauvre Rousseau. Il était bien triste, disent-ils, mais il était bien bon.
Dans ce séjour qu'il a habité, dans ce séjour qui lui est consacré, on dérobe à la mort tout ce que la mémoire peut lui arracher; mais l'impression de la perte d'un tel homme n'est que plus terrible on le voit presque, on l'appelle, et les abîmes répondent. Ah! Rousseau! défenseur des faibles, ami des malheureux, amant passionné de la vertu, toi qui peignis tous les mouvements de l'âme, et t'attendris sur tous les genres d'infortune, tu es bien digne à ton tour de ce sentiment de compassion que ton cœur sut si bien exprimer et ressentir puisse une voix, digne de toi, s'élever pour te défendre! et puisque tes ouvrages ne te garantissent pas des traits de la calomnie, puisqu'ils ne suffisent pas à ta justification, puisqu'on trouve des âmes qui résistent encore aux sentiments qu'ils inspirent pour leur auteur, que l'ardeur de te louer enflamme du moins ceux qui t'admirent! Les larmes des malheureux effacent chaque jour les simples inscriptions que l'amitié fit graver sur la tombe de Rousseau....
http://www.espace-rousseau.ch/f/textes/stael1788.pdf
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Sacrée Germaine ! Quel vaudeville cela eût fait si elle avait épousé Fersen
Gouverneur Morris- Messages : 11817
Date d'inscription : 21/12/2013
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
;
Olympe de Gouges a-t-elle visité Ermenonville ? C’est en tous cas ce que suggère sa biographie en bande dessinée par Catel et Boquet, qui figure cette éminente féministe des Lumières en promenade, étape obligée à Ermenonville.
« Femme réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la Nature n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpation. L’homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. »
(Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne, 1791)
http://parc-rousseau.fr/le-jardin/girardin-rousseau-et-les-hotes-celebres/
Olympe de Gouges a-t-elle visité Ermenonville ? C’est en tous cas ce que suggère sa biographie en bande dessinée par Catel et Boquet, qui figure cette éminente féministe des Lumières en promenade, étape obligée à Ermenonville.
« Femme réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la Nature n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpation. L’homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. »
(Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne, 1791)
http://parc-rousseau.fr/le-jardin/girardin-rousseau-et-les-hotes-celebres/
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Chère Olympe de Gouges, ton féminisme est toujours d'actualité. Moi qui ne le suis pas, j'avoue que certains lieux dans ce monde saignent de vérité et donnent un sens à tes paroles. Non, pas spécialement en Europe, mais je pense surtout à l'Inde et certains pays d'Orient. Heureusement, en France, les choses ont quelque peu changé depuis ta déclaration. Ta très grande sensibilité a dû être exacerbée si tu passas par Ermenonville.
Ceci dit, je note cette BD dans mes livres à acheter, par curiosité. Merci Eléonore.
Ceci dit, je note cette BD dans mes livres à acheter, par curiosité. Merci Eléonore.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
;
Gérard de Nerval à Ermenonville
Le Temple de la Philosophie
Lorsque je vis briller les eaux du lac à travers les branches des saules et des coudriers, je reconnus tout à fait un lieu où mon oncle, dans ses promenades, m'avait conduit bien des fois : c'et le Temple de la philosophie, que son fondateur n'a pas eu le bonheur de terminer. Il a la forme du temple de la sibylle Tiburtine, et, debout encore, sous l'abri d'un bouquet de pins, il étale tous ces grands noms de la pensée qui commence par Montaigne et Descartes, et qui s'arrêtent à Rousseau. Cet édifice inachevé n'est déjà plus qu'une ruine, le lierre le festonne avec grâce, la ronce envahit les marches disjointes. Là, tout enfant, j'ai vu des fêtes où les jeunes filles vêtues de blanc venaient recevoir des prix d'étude et de sagesse.
Les Filles du feu (1834), Gérard de Nerval
Voici les peuplier de l'île, et la tombe de Rousseau, vide de ses cendres. Ô sage ! tu nous avais donné le lait des forts, et nous étions trop faibles pour qu'il pût nous profiter. Nous avons oublié tes leçons que savaient nos pères, et nous avons perdu le sens de ta parole, dernier écho des sagesses antiques. Pourtant ne désespérons pas, et comme tu fis à ton suprême instant, tournons nos yeux vers le soleil !
Gérard de Nerval à Ermenonville
Le Temple de la Philosophie
Lorsque je vis briller les eaux du lac à travers les branches des saules et des coudriers, je reconnus tout à fait un lieu où mon oncle, dans ses promenades, m'avait conduit bien des fois : c'et le Temple de la philosophie, que son fondateur n'a pas eu le bonheur de terminer. Il a la forme du temple de la sibylle Tiburtine, et, debout encore, sous l'abri d'un bouquet de pins, il étale tous ces grands noms de la pensée qui commence par Montaigne et Descartes, et qui s'arrêtent à Rousseau. Cet édifice inachevé n'est déjà plus qu'une ruine, le lierre le festonne avec grâce, la ronce envahit les marches disjointes. Là, tout enfant, j'ai vu des fêtes où les jeunes filles vêtues de blanc venaient recevoir des prix d'étude et de sagesse.
Les Filles du feu (1834), Gérard de Nerval
Voici les peuplier de l'île, et la tombe de Rousseau, vide de ses cendres. Ô sage ! tu nous avais donné le lait des forts, et nous étions trop faibles pour qu'il pût nous profiter. Nous avons oublié tes leçons que savaient nos pères, et nous avons perdu le sens de ta parole, dernier écho des sagesses antiques. Pourtant ne désespérons pas, et comme tu fis à ton suprême instant, tournons nos yeux vers le soleil !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
La maman à Gérard se prénommait Marie-Antoinette !!!
je n'ai jamais tellement apprécié cet écrivain; il me faisait suer !
je n'ai jamais tellement apprécié cet écrivain; il me faisait suer !
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Ah bon ! ... même sa " Main enchantée " ? Moi, elle me glaçait le sang .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Oui ! Franchement ? un esprit hermétique et compliqué pour moi !
Pas la franche rigolade ... Je ne suis jamais entrée dans son monde.
Pas la franche rigolade ... Je ne suis jamais entrée dans son monde.
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
Il est obsédé par les mains coupées, ce gars-là ! Le Temple de la Philosophie d'Ermenonville lui fait penser à la sibylle Tiburtine ( ou de Tibur, comprenez Tivoli, tout de suite cela nous parle davantage ) : elle porte un gant, ou une main coupée qui symbolise la main du garde qui a souffleté le Christ au cours de la Passion.
Eh ben, tu m'en diras tant ...
Eh ben, tu m'en diras tant ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le " Parc Rousseau ", à Ermenonville
..
Notre précieux Gouverneur Morris, dans le Jeu de l'été vient de poster quelques croquis anciens, des vues d'Ermenonville que, sur sa suggestion, j'inserre ici dans le sujet idoine .
Notre précieux Gouverneur Morris, dans le Jeu de l'été vient de poster quelques croquis anciens, des vues d'Ermenonville que, sur sa suggestion, j'inserre ici dans le sujet idoine .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55572
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Le parc et le pavillon du comte de Provence et de la comtesse de Balbi à Versailles, aujourd'hui Parc Balbi
» André Michaux, l’extraordinaire voyage d’un botaniste en Perse
» Le petit Mont-Louis, refuge de J.-J. Rousseau à Montmorency
» La mort de Jean-Jacques Rousseau
» Le Parc-aux-Cerfs de Louis XV
» André Michaux, l’extraordinaire voyage d’un botaniste en Perse
» Le petit Mont-Louis, refuge de J.-J. Rousseau à Montmorency
» La mort de Jean-Jacques Rousseau
» Le Parc-aux-Cerfs de Louis XV
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum