Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
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La nuit, la neige
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Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
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Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Oui, je pense aussi que le dossier bascule vers l'arrière. Par contre, comme dit Eléonore, ce "lit de voyage" (peut-être ancêtre du clic-clac..., qui sait ?) devait prendre une grande place, automatiquement dans de GRANDES voitures de l'époque. Je n'arrive pas à l'imaginer. L'essentiel, c'est que cela restait confortable.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
La nuit, la neige a écrit:
Je n'ai pas retrouvé notre sujet dédié aux lits
Et pour cause ...
Mais j'irai te le bouturer incessamment-sous-peu, foi d'Eléonore !
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Cette banquette lit était peut être dans un bateau, le jour salon, la nuit chambre.
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Oui, ce meuble n'est pas fait pour une voiture . J'opte résolument pour le bateau .
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Je vous propose pour ma part, ce petit nécessaire d'écriture de voyage de 1762 :
Enfermé dans un étui de galuchat, il comprend un petit encrier en argent, un petit crayon et une petite plume dans leurs compartiments dédiés.
Pratique, discret et so chic !
Poursuivons avec ce petit nécessaire en or, contenant "couteau anglais", petite paire de ciseaux, petite cuillère et pince à épiler :
L'ensemble est en or gravé de petits angelots lisant ou jouant de la musique, entourés de fleurs.
Photos : traditiondelecriture.com
Enfermé dans un étui de galuchat, il comprend un petit encrier en argent, un petit crayon et une petite plume dans leurs compartiments dédiés.
Pratique, discret et so chic !
Poursuivons avec ce petit nécessaire en or, contenant "couteau anglais", petite paire de ciseaux, petite cuillère et pince à épiler :
Photos : antiques-delaval.com
L'ensemble est en or gravé de petits angelots lisant ou jouant de la musique, entourés de fleurs.
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Je suis resté un peu surpris par cette plume métallique, pour moi, au XVIIIème on en était encore à la plume d'oie, je veux dire une vraie plume.
Mais Tatie Wiki nous apprend que La plume métallique apparaît dans l'Antiquité - plumes de cuivre en Égypte, plume de bronze à Rome, plumes d'or et d'argent au Moyen Âge - et tente de compenser le défaut de la plume d'oie dont la pointe s'use vite en grattant le papier (des pointes de plumes en corne ou en écaille de tortue font également cette tentative).
Donc...
Mais Tatie Wiki nous apprend que La plume métallique apparaît dans l'Antiquité - plumes de cuivre en Égypte, plume de bronze à Rome, plumes d'or et d'argent au Moyen Âge - et tente de compenser le défaut de la plume d'oie dont la pointe s'use vite en grattant le papier (des pointes de plumes en corne ou en écaille de tortue font également cette tentative).
Donc...
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Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Dans nos collections nous conservons un objet du même style mais c'est un vanity case. Outre les miroirs on y trouve flacons en cristal de roche, et pince à épiler. Je vais vous faire des photos dés que la lumière du jour voudra poindre.
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Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Vraiment la classe pour le prochain pique-nique, Eléo !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
j'adore le tire bouchon !
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
VOYAGE EN HOLLANDE -samedi 6 mai 1786
Une autre voiture devait nous amener à Utrecht et nous partions à 8 h du matin, suivant une route tant soit peu plus large que celle de la veille, mais toujours élevée entre deux fossés profonds, de sorte que je fus presque contente qu'un de nos chevaux, blessé au pied par un clou, nous obligeât à nous arrêter chez le forgeron d'un village à une lieue de Gorcum.
Pendant qu'on arrangeait le sabot du cheval, nous primes les devants, et je fis avec plaisir 2 miles à pied sur cette route étroite et désagréable, toujours la même jusqu'à Vienen, petite ville fortifiée,
Là, on devait donner de l'avoine à nos chevaux et nous en profitâmes pour prendre quelques rafraîchissements dans la cuisine de l'auberge, vrai paradis de propreté, mais dont tous les habitants ne parlaient que le hollandais.
Regardant autour de nous, nous aperçûmes de l'anguille et, par signes, fîmes comprendre que nous désirions en manger. L’hôtesse nous répondit de la même façon et enfin alla chercher un monsieur hollandais comprenant le français et qui par hasard se trouvait là. Il nous servit d’interprète et nous nous assîmes dans la cuisine pendant que la maîtresse de l'auberge , aidée de nos domestiques habitués à nos goûts et à notre manière d'arranger nos mets, préparait le dîner.
Quand tout fut prêt, on nous introduisit dans une petite salle également propre où la table était dressée et où l'on nous donna à chacun une chaufferette.
Le dîner était fort bon et la sauce des anguilles remarquablement réussie.
Vers 2 h, nous partions pour Utrecht, suivant jusqu’à cette ville une route charmante longeant un beau canal sur lequel passaient fréquemment des bateaux qui donnaient beaucoup d'animation au paysage.
Nous nous arrêtâmes au château d'Anvers, hôtel excellent où l'on nous fit traverser un vestibule dallé de marbre conduisant à des appartements fort élégants.
Le Maître de l’hôtel parlait un peu anglais; il nous traita non seulement avec politesse mais presque amicalement.
Voilà déjà plusieurs années qu'il tient cet hôtel et chose à noter, trois rois: Georges II roi d'Angleterre, le roi de Danemark, le roi de Suède, l'empereur d'Allemagne et plusieurs prince ont dormi sous son toit. La Comtesse d'Artois y donna une fête à un grand personnage et fut si contente du service qu'au milieu du souper, elle fit appeler l’hôtelier et devant ses invités lui donna un témoignage public de satisfaction, ajoutant que le roi de France lui-même ne pourrait être mieux servi.
Une autre voiture devait nous amener à Utrecht et nous partions à 8 h du matin, suivant une route tant soit peu plus large que celle de la veille, mais toujours élevée entre deux fossés profonds, de sorte que je fus presque contente qu'un de nos chevaux, blessé au pied par un clou, nous obligeât à nous arrêter chez le forgeron d'un village à une lieue de Gorcum.
Pendant qu'on arrangeait le sabot du cheval, nous primes les devants, et je fis avec plaisir 2 miles à pied sur cette route étroite et désagréable, toujours la même jusqu'à Vienen, petite ville fortifiée,
Là, on devait donner de l'avoine à nos chevaux et nous en profitâmes pour prendre quelques rafraîchissements dans la cuisine de l'auberge, vrai paradis de propreté, mais dont tous les habitants ne parlaient que le hollandais.
Regardant autour de nous, nous aperçûmes de l'anguille et, par signes, fîmes comprendre que nous désirions en manger. L’hôtesse nous répondit de la même façon et enfin alla chercher un monsieur hollandais comprenant le français et qui par hasard se trouvait là. Il nous servit d’interprète et nous nous assîmes dans la cuisine pendant que la maîtresse de l'auberge , aidée de nos domestiques habitués à nos goûts et à notre manière d'arranger nos mets, préparait le dîner.
Quand tout fut prêt, on nous introduisit dans une petite salle également propre où la table était dressée et où l'on nous donna à chacun une chaufferette.
Le dîner était fort bon et la sauce des anguilles remarquablement réussie.
Vers 2 h, nous partions pour Utrecht, suivant jusqu’à cette ville une route charmante longeant un beau canal sur lequel passaient fréquemment des bateaux qui donnaient beaucoup d'animation au paysage.
Nous nous arrêtâmes au château d'Anvers, hôtel excellent où l'on nous fit traverser un vestibule dallé de marbre conduisant à des appartements fort élégants.
Le Maître de l’hôtel parlait un peu anglais; il nous traita non seulement avec politesse mais presque amicalement.
Voilà déjà plusieurs années qu'il tient cet hôtel et chose à noter, trois rois: Georges II roi d'Angleterre, le roi de Danemark, le roi de Suède, l'empereur d'Allemagne et plusieurs prince ont dormi sous son toit. La Comtesse d'Artois y donna une fête à un grand personnage et fut si contente du service qu'au milieu du souper, elle fit appeler l’hôtelier et devant ses invités lui donna un témoignage public de satisfaction, ajoutant que le roi de France lui-même ne pourrait être mieux servi.
Madame de Guaita- Messages : 33
Date d'inscription : 19/12/2017
Age : 68
Localisation : Paris
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Merci, chère Madame de Guaïta, de vous être donné la peine de nous taper ce long extrait !
C'est si vivant !!! Je crois passer la soirée dans cette auberge et goûter ces anguilles .
C'est si vivant !!! Je crois passer la soirée dans cette auberge et goûter ces anguilles .
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Morceau choisi exprès pour Vous.... pour une fois pas de punaises ou de vermine.....d'ailleurs elle en reparle juste au retour dans un hôtel à Londres, donc en Belgique et Hollande tout est beau, propre et charmant Même les Trekschuyt sont luxueux propres et confortables .......
Madame de Guaita- Messages : 33
Date d'inscription : 19/12/2017
Age : 68
Localisation : Paris
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Merci, Madame du Guaita, pour cet extrait "sur le vif"...
La nuit, la neige- Messages : 18096
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Merci pour ces extraits. Du point de vue de l'hostellerie, la France fait figure de "tiers monde" par rapport à la Hollande au XVIIIème siècle.
Dans certaines auberges, on entassait parfois deux ou trois voyageurs dans le même lit ..
Dans certaines auberges, on entassait parfois deux ou trois voyageurs dans le même lit ..
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Nous sommes bien sédentaires, bougeons un peu !
Je vous propose le voyage de Caen ( mon fief ) à Paris
Long et inconfortable, il faut vraiment être motivé ...
C'était précisément le cas de Charlotte Corday, à qui nous empruntons ces détails :
Détails sur les conditions de transports
(Sources : Almanach Royal de 1781, Almanach Royal de 1788, Almanach National de 1793, Almanach National de 1802, Itinéraire complet de la France ou Tableau Général de toutes les routes et chemins de traverse de ce Royaume 1788, L'Indicateur fidèle ou Guide du voyageur par Michel et Desnos 1765.)
La distance de Caen à Paris en diligence est de 53 lieues (1). En 1793, avec 16 relais la durée du parcours est de 33 heures sur route + 12 heures à l'auberge de Lisieux.
Les relais prévus : Vimont, Etréez-en-Auge, Lisieux, L'Hôtellerie, Le Marché-Neuf, La Rivière-Thibouville, La Commanderie, Evreux, Pacy-sur-Eure, Bonnières, Mantes, Meulan, Triel, St-Germain, Nanterre et Paris où l'arrivée est prévue pour le jeudi vers 11h/midi, rue des Victoires Nationales, proche de la Place de la Victoire Nationale.
(En 1722, de Paris à Caen, il y avait 24 relais. En 1765, Michel et Desnos nous apprennent que le voyage durait 5 jours).
En 1785, le prix est de 40 livres et 8 sols (2). En 1793, le prix est de 12 sols par place et par lieue de poste.
La fréquence des départs de Caen vers Paris est de 2 par semaine en 1781, de 3 par semaine en 1785 (mercredi, jeudi, dimanche), de 3 par semaine en 1793 (mardi, jeudi, dimanche), tous les jours en 1802.
De 1775 jusqu'en 1794, les diligences sont des "turgotines" voitures de 4 à 8 places tirées par 6 à 8 chevaux. Les relais sont placés toutes les 4 lieues environ.
Trente-trois heures sur route , et nous osons nous plaindre de la S.N.C.F. !!!
http://c.corday.free.fr/index.php?page=normandie/caen-paris
Je vous propose le voyage de Caen ( mon fief ) à Paris
Long et inconfortable, il faut vraiment être motivé ...
C'était précisément le cas de Charlotte Corday, à qui nous empruntons ces détails :
Détails sur les conditions de transports
(Sources : Almanach Royal de 1781, Almanach Royal de 1788, Almanach National de 1793, Almanach National de 1802, Itinéraire complet de la France ou Tableau Général de toutes les routes et chemins de traverse de ce Royaume 1788, L'Indicateur fidèle ou Guide du voyageur par Michel et Desnos 1765.)
La distance de Caen à Paris en diligence est de 53 lieues (1). En 1793, avec 16 relais la durée du parcours est de 33 heures sur route + 12 heures à l'auberge de Lisieux.
Les relais prévus : Vimont, Etréez-en-Auge, Lisieux, L'Hôtellerie, Le Marché-Neuf, La Rivière-Thibouville, La Commanderie, Evreux, Pacy-sur-Eure, Bonnières, Mantes, Meulan, Triel, St-Germain, Nanterre et Paris où l'arrivée est prévue pour le jeudi vers 11h/midi, rue des Victoires Nationales, proche de la Place de la Victoire Nationale.
(En 1722, de Paris à Caen, il y avait 24 relais. En 1765, Michel et Desnos nous apprennent que le voyage durait 5 jours).
En 1785, le prix est de 40 livres et 8 sols (2). En 1793, le prix est de 12 sols par place et par lieue de poste.
La fréquence des départs de Caen vers Paris est de 2 par semaine en 1781, de 3 par semaine en 1785 (mercredi, jeudi, dimanche), de 3 par semaine en 1793 (mardi, jeudi, dimanche), tous les jours en 1802.
De 1775 jusqu'en 1794, les diligences sont des "turgotines" voitures de 4 à 8 places tirées par 6 à 8 chevaux. Les relais sont placés toutes les 4 lieues environ.
Trente-trois heures sur route , et nous osons nous plaindre de la S.N.C.F. !!!
http://c.corday.free.fr/index.php?page=normandie/caen-paris
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Quel cauchemar !!Mme de Sabran a écrit:
La distance de Caen à Paris en diligence est de 53 lieues. En 1793, avec 16 relais la durée du parcours est de 33 heures sur route + 12 heures à l'auberge de Lisieux.
Le site internet Mappy nous propose aujourd'hui un parcours d'environ 15 heures à vélo, et de 54 heures...à pieds !
Sans l'arrêt à l'auberge de Lisieux, évidemment.
La nuit, la neige- Messages : 18096
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
La nuit, la neige a écrit:
Quel cauchemar !!
Et pourtant le progrès est immense !
Songe donc :
- 1765, tu fais le voyage en 5 jours
- 1793, le même en 33 heures de route .
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
La carte judiciaire d'aujourd'hui est héritée de la longueur des déplacements d'autrefois. Sous la révolution, on a parsemé la France de tribunaux pour permettre aux gens de plaider leur affaire le plus près de chez eux.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Tiens ! Comme c'est inattendu et intéressant !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Niveau hostellerie et souper, je vous propose une halte à l'auberge du Griffon d'or, à Toulouse :
Nous eûmes un premier service de soupes variées, un deuxième de fricassées et de rôtis, un troisième de légumes, suivi de crèmes, pâtisseries, fruits et biscuits. A côté de moi, un monsieur se servit de dix-sept plats différents sans compter la soupe. A chaque instant, je m'attendais à voir craquer son gilet bleu brodé d'argent... (Témoignage de Mme Cradock, dame anglaise en voyage avec son mari).
De son côté, le voyageur anglais Arthur Young reste surpris du prix modique payé à l'auberge de La Croix-Blanche, à Aire : pour 40 sous à peine, il a de la soupe, des anguilles, du pain blanc, des pois verts, un pigeon, un poulet, des côtelettes de veau, des biscuits et fruits, une bouteille de vin, un petit verre de liqueur et une ration d'avoine pour sa jument...
Nous eûmes un premier service de soupes variées, un deuxième de fricassées et de rôtis, un troisième de légumes, suivi de crèmes, pâtisseries, fruits et biscuits. A côté de moi, un monsieur se servit de dix-sept plats différents sans compter la soupe. A chaque instant, je m'attendais à voir craquer son gilet bleu brodé d'argent... (Témoignage de Mme Cradock, dame anglaise en voyage avec son mari).
De son côté, le voyageur anglais Arthur Young reste surpris du prix modique payé à l'auberge de La Croix-Blanche, à Aire : pour 40 sous à peine, il a de la soupe, des anguilles, du pain blanc, des pois verts, un pigeon, un poulet, des côtelettes de veau, des biscuits et fruits, une bouteille de vin, un petit verre de liqueur et une ration d'avoine pour sa jument...
Calonne- Messages : 1098
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Voyager en France au XVIIIe siècle : moyens de transport et réseaux routiers
Quel goinfre ! Rassure-moi, il n'a pas mangé tout ça, c'était pour lui et ses gens ...
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Mme de Sabran- Messages : 55383
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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