Notre Jeu de l'Automne !

Non, mais vous avez employé le mot, car il s'agit de teinture.
Elle employait aussi autre chose pour ses cheveux ; un usage très fréquent au XVIIIe siècle.

Car de ses deux procédés, elle finit par avoir un problème....

Je donne la réponse, Lucius et Mr de Talaru ayant donné quelques mots clé qui correspondent à l'énigme.
Celle-ci se trouve dans Catherine la Grande de Henri Troyat, page 84 : 

"Un jour d'hiver, en 1747, elle ordonna que toutes les dames de la Cour se fassent raser la tête et leur envoie "des perruques noires mal peignees" quelles devront porter jusqu'à la repousse des cheveux. Jeunes et vieilles sacrifient leurs crinières pour obéir à la volonté impériale. C'est un concert de gémissements dans toutes les chambres ou les coiffeurs procèdent à la tonte. Quant aux dames de la ville, si elles ne sont pas tenues à se faire raser, il leur est néanmoins interdit de paraître dans les salons sans les mêmes perruques noires, posées au dessus de leurs cheveux. Cette coiffure à double étage leur donne un air "encore plus mal fagoté que les dames de la cour".
Motif de la nouvelle réglementation capillaire : l'impératrice, ne pouvant ôter la poudre de ses cheveux, a choisi de les noircir ; puis, la teinture refusant de s'en aller, elle a dû se raser la tête. Comment, dans ses conditions, accepterait-elle dans son sillage, toutes ces femmes aux tignasses arrogantes ? Non, le propre des bons sujets est d'imiter en tout leur souveraine. Cependant, Elisabeth fait une exception pour Catherine, qui ayant perdu ses cheveux à la suite d'une maladie, commence tout juste à se coiffer de nouveau."

Elisabeth Petrovna était tout à la fois, intelligente et frivole, courageuse et indolente, despotique et faible.
Deux traits lui sont continus : la coquetterie au sens propre et figure, et beaucoup de nonchalance. Elle était extrêmement sensible à la flatterie et à la grandeur de son rang. Elisabeth, marqua de son empreinte la passion des arts, surtout en matière d'architecture, mécénat que repris à son tour Catherine II. Elle adorait la comédie, le théâtre, la musique, les bals masqués ; la mode, la parure, les bijoux constituaient ce qu'on appelle aujourd'hui une addiction, elle battit sans doute sur ce terrain l'impératrice Joséphine, ce qui représente un exploit ! 
 En général, les sujets sérieux de longue haleine avaient tendance à l'ennuyer ; ayant perdu sa beauté et de plus en plus souvent malade, elle souffrit de dépression, qu'elle soignait à coup de vodka, ce qui n'arrangeait rien. 
Voilà pour ce bref portrait de la sphère privée de l'impératrice Elisabeth Petrovna. 

Quelle histoire !!! C'en est à peine croyable !
Il est fou que la multitude soit ainsi obligée de se soumettre aux caprices des grands .

Je me souvenais vaguement de cette anecdote, mais en revanche je ne me souvenais plus de la cause.
Cela rappelle un peu la perte de cheveux de la Reine et sa coupe à la garçonne.

Mme de Sabran a écrit:...   la même raison qu'à la Cour de Turin ?  

Eh quoi  ?!!   ça roupille, là-dedans !    pas d'énigmounette ?  
Le Jeu de l'Automne est terminé, calendrier oblige,  je vais vous en trouver une petite nouvelle pour démarrer notre Jeu de l'Hiver .
A tout de suite  !!!  

( enfin, dès que possible ... )

Ca vient oui ? !!!   ... Ca n'est pas le moment que je m'endorme !!!