Marie-Antoinette, par Pierre-Michel Alix
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Marie-Antoinette, par Pierre-Michel Alix
Pierre-Michel Alix
Un des spécialistes de l'estampe en couleur, il est l’auteur de nombreuses illustrations de la vie parisienne et de la mode de son temps, mais aussi de caricatures. Il a réalisé des estampes de Voltaire, Helvétius, Buffon et Jean-Jacques Rousseau (1791).
Il est également l’auteur de représentations de figures de la Révolution française. Ainsi, en 1789, il réalise dix-huit estampes de membres de l’Assemblée nationale constituante, notamment Mirabeau, l'Abbé Grégoire, Charles et Alexandre de Lameth ou Antoine Barnave, publiées par Levacher de Charnois. Il a aussi portraituré Jean-Paul Marat, Pierre Louis Manuel, Marie Joseph Chalier, le général Custine, le général Dumouriez Antoine Lavoisier ou Charlotte Corday. Mais on connaît surtout ses portraits des enfants-héros Joseph Bara et Joseph Agricol Viala, que la propagande révolutionnaire a largement contribué à diffuser.
Sous le Directoire et le Consulat, il se tourne plutôt vers les sujets historiques et inspirés de l'Antiquité classique. Il réalise également des estampes représentant Benjamin Franklin (1795), le général Hoche, le général Augereau (1797), le général Bonaparte à l'armée d'Italie (1798), le général Kléber à la tête de l'armée de Sambre-et-Meuse (1798), le général Berthier au pont de Lodi le 10 mai 1796 (1798), le général Bernadotte, Antoine-François Fourcroy (1802), le Premier Consul (1803) et les trois consuls (Bonaparte, Cambacérès et Lebrun).
En 1815, lors de la Seconde Restauration, il réalise une estampe de Louis XVIII d'après un tableau de Pasquier et un « Retour du roi le 8 juillet 1815 » d'après Martinet.
Plusieurs de ses œuvres sont conservées au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale et au musée Carnavalet.
Pierre-Michel Alix est un graveur à I'aqua-tinte et au burin, né à Honfleur en 1762, mort à Paris le 27 décembre 1817, fut, avec Debucourt, Janinet, Sergent et autres, un de ces graveurs en couleurs dont les planches ont beaucoup de succès à la fin du XIXe s. Alix, toutefois, ne fut jamais qu'un pâle imitateur de Debucourt, et, n'était un portrait de la reine Marie-Antoinette assez harmonieux, ou devrait ranger Alix parmi les plus modestes de ces artistes spéciaux.
La Reine Marie Antoinette, c. 1789
Pierre-Michel Alix (1762-1817) d'après Élisabeth-Louise Vigée Le Brun
23.3 x 17.9 cm
(c) NGA, Washington
Il était filleul du célèbre Préville, ce qui explique, jusqu'à un certain point, cette suite d'acteurs, d'après le peintre Garnerey, où le graveur fit entrer successivement Mme Maillard, Baptiste, Mme Saint-Aubin, Michu.
Il touchait un peu à tous les genres : aux allégories, aux portraits, aux costumes, et cette fécondité ne devait pas cependant lui rapporter de gros bénéfices. Portalis et Béraldi citent un billet où Alix sollicite un acompte de dix livres sur une planche, pour une illustration de Don Quichotte : le travail, une fois terminé, avait rapporté 28 livres à son auteur.
Alix est le plus curieux exemple du graveur sans passion politique bien définie, et suivant les goûts du jour au fur et à mesure des changements survenus. Royaliste avant 1789, constituant, jacobin, terroriste, directorial, consulaire, impérialiste, et de nouveau royaliste, Alix grava tout. Il mourut juste au moment où il eût pu conserver une opinion pendant une douzaine d'années au moins.
Parmi les portraits les plus connus de Pierre-Michel Alix, il faut citer en première ligne celui de Marie-Antoinette, d'après Elisabeth Vigée-Lebrun. Il y a ceci de particulier pour ce portrait, comme pour beaucoup d'autres pièces royalistes d'Alix, qu'il dut détruire lui-même, au moment de la Terreur, le plus grand nombre possible d'épreuves, d'où leur extrême rareté aujourd'hui. On en voit une à la collection alphabétique des portraits de la Bibliothèque nationale, la demoiselle Maillard, qu'il fit entrer dans sa suite de comédiens; elle était la déesse Raison des fêtes Hébertistes. Alix grava les héros de ce temps : Barra, Lepelletier, Viala, puis les consuls, puis l'empereur, détruisant successivement les épreuves de ses oeuvres, quand le vent avait tourné pour l'une d'elles.
La dernière pièce d'Alix fut une allégorie d'après Laffitte, représentant la France sous les traits de la duchesse de Berry, avec cette légende :
" Français, un héritier des Bourbons vous est promis!"
Mais quand cet héritier vint, Alix était mort. (H. Bouchot).
http://www.cosmovisions.com/Alix.htm
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Mme de Sabran- Messages : 55309
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