Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
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Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
Sujet très littéraire et vaguement historique ...
A sa lecture, chacun pourra chercher et peut-être trouver des similitudes entre les états d'âme d'Emma et de Marie-Antoinette . Mais, à vrai dire, la description du terne M. Bovary, ses allures épaisses, suggèrent qu'en effet Emma pouvait se sentir Vénus auprès de Vulcain .
Gustave Flaubert
que point n'est besoin de présenter , 1821 - 1880.
Marqué par le scandale, le roman Madame Bovary est d'abord publié dans la prestigieuse revue littéraire La Revue de Paris en six feuilletons, d'octobre à décembre 1856, et choque la bourgeoisie bien pensante. Après plusieurs plaintes de lecteurs, et craignant un procès, le rédacteur en chef Léon Laurent-Pichat s'autorise quelques censures, sans l'accord de Flaubert, furieux. Après plusieurs mois de démêlés judiciaires, le livre est finalement publié en avril 1857.
Ce qui retient notre attention, c'est l'apparition soudaine de Marie-Antoinette, ou du moins le souvenir fantasmé et cathartique de ses prétendues innombrables aventures amoureuses qui va précipiter Emma Bovary sur la pente de l'adultère et de la déchéance.
Le texte qui suit est donc extrait de Madame Bovary . Son héroïne a donné son nom au comportement qui consiste à fuir dans le rêve l'insatisfaction éprouvée dans la vie : le bovarysme.
Le passage se situe dans le premier tiers du roman. Emma, jeune fille romanesque qui aspire au bonheur, a épousé un brave homme de médecin peu séduisant, plutôt médiocre même, et elle s'ennuie ... Un événement vient rompre la monotonie de son existence : les deux époux sont invités à un bal, au château de la Vaubyessard, chez le marquis d'Andervilliers.
Lors de cette sortie dans le monde, ce grand monde qu'elle ne connaît pas et qui l'attire irrésistiblement, l'attention de Mme Bovary se fixe sur un vieillard plutôt peu ragoûtant. Il la captive absolument .
C'est ce qu'Emma a appris par ouïe-dire sur l'existence passée du vieux duc qui excite son imagination : "une vie bruyante de débauches, pleine de duels, de paris, de femmes enlevées, d'un homme qui a dévoré toute sa fortune et effrayé toute sa famille". Emma est tout émoustillée par les exploits amoureux du vieux duc : "Il avait vécu à la Cour (noter la majuscule) et couché dans le lit des reines ! (noter la ponctuation expressive traduisant l'émerveillement d'Emma)... Cette dernière phrase qui substitue à l'expression adéquate un euphémisme et une métonymie d'amplification est caractéristique de la psychologie d'Emma, mélange de pruderie et d'excitation.
Analyse
Claudine Lanoë est professeur de Lettres classiques au lycée Antoine Watteau de Valenciennes. Elle enseigne le latin en hypokhâgne et en khâgne, et la littérature en terminale littéraire.
L'épisode du bal met en place tous les thèmes du roman, thèmes qui procèdent de l'état psychologique d'Emma, avant cette soirée, et que cette dernière va cristalliser.
Tout d'abord, déçue par le mariage avec Charles, « mari […] sans grand emportement », qui « ne cause de rien & ne la développe pas » au point qu'« elle en sent le besoin vague », besoin vague qui s'incarne lors de ses rêveries au chapitre 7 dans ce « mari vêtu d'un habit de velours noir à longues basques, et qui porte des bottes molles, un chapeau pointu et des manchettes ! », antithèse de Charles à « la conversation plate comme un trottoir de rue » .
Or le bal auquel assiste Emma, dans l'aristocratie si élégante, accentuant la déception la cristallise sur la figure de son mari. Le mari idéal prend vie dans la réalité avec ce « jeune beau quelconque qu'elle a vu au bal dans sa tête par désœuvrement et dans le besoin qu'elle est d'un centre où attacher ses aspirations ». Cette figure masculine réelle et non plus rêvée, cristallise ses aspirations à une autre vie, et devient, dans le roman, le vicomte.
Ce personnage « centre » fait entrer Emma dans la passion dont elle rêve, d'abord dans le tourbillon de la valse, enfin en s'échappant à Paris par la rêverie sur le plan qu'elle achète : « Elle était à Tostes. Lui, il était à Paris. » Dans ses lectures les personnages se confondent avec lui : « Le souvenir du Vicomte revenait toujours dans ses lectures », « Les langueurs de la tendresse ne se séparaient donc pas du balcon des grands châteaux qui sont pleins de loisirs […] » .
La figure du Vicomte s'oppose à celle de Charles ; le mari d'Emma lui est devenu insupportable et ce changement psychologique est dû au bal : elle est « irritée […] surtout de son mari dont la vulgarité émane de par tous ses pores - manière animale dont il mange sa soupe […] habitude de se curer les dents avec la pointe de son couteau & de couper le bouchon des bouteilles » : « Elle se sentait, d'ailleurs plus irritée de lui. Il prenait, avec l'âge, des allures épaisses ; il coupait, au dessert, le bouchon des bouteilles vides ; il faisait, en avalant sa soupe, un gloussement à chaque gorgée […] ». Elle est dans la « longue attente d'une passion » . Le bal, par la figure du vicomte, par le billet doux échangé à l'occasion de la chute d'un éventail , par le personnage du vieux duc de Laverdière, amant dans sa jeunesse de la reine Marie-Antoinette, renforce en Emma le désir de la passion, préparant l'amour platonique avec Léon I et les futurs adultères, avec Rodolphe et Léon II.
http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/2017/01/flaubert-madame-bovary-aide-au-commentaire-d-un-extrait-le-bal-chez-le-marquis-d-andervilliers.html
http://pierre.campion2.free.fr/lanoe_corrige.htm
Gustave Flaubert, Madame Bovary, commentaire d'un extrait (Le bal chez le marquis d'Andervilliers) - Le blog de Robin Guilloux
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J'ajoute que Flaubert débordant d'imagination, à Coigny, Lauzun et le duc de Laverdière, ajoute allègrement Philippe de Noailles ( Monsieur l'Etiquette ) , amant supposé lui aussi de Marie-Antoinette, avant le duc de Laverdière.
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Mais que vient faire Noailles dans la liste des amants supposés de Marie-Antoinette ?
Ben oui, comme tu dis, pourquoi Noailles ?
Effectivement , bonne question .
Il faut demander à Flaubert lui-même, je ne vois que ça .
Et tiens, en plus de Noailles, il ajoute Jules de Polignac .
http://flaubert.univ-rouen.fr/bovary/atelier/noms_propres/histoire.htm
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Par ailleurs, tu me demandais, Notre Grâce, ce que c'était que cette histoire d'éventail .
C'est tout simple .
La scène qu'observe Emma se déroule lors du fameux bal toujours . Une jeune dame laisse tomber son éventail derrière un divan ou canapé et demande à un monsieur proche d'avoir l'extrême amabilité de le lui ramasser ...
Le monsieur se précipite trop heureux, ôte son chapeau pour se pencher derrière le divan et attraper l'éventail . La dame jette prestement dans le chapeau du monsieur un petit papier blanc plié en triangle, un billet doux à n'en pas douter .
Et voilà notre Emma, qui n'en a pas perdu une miette, troublée au plus profond d'elle-même .
Elle se met à rêver ... à rêver ...
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FLAUBERT SUR LA SELLETTE
RÉQUISITOIRE DE M. L’AVOCAT IMPÉRIAL, M. ERNEST PINARD : MINISTÈRE PUBLIC CONTRE M. GUSTAVE FLAUBERT
Auteur(s) : PINARD Ernest (Maître)
Je tiens, messieurs, à vous préciser le cachet de l'oeuvre littéraire de M. Flaubert et ses coups de pinceau. Il a quelquefois des traits qui veulent beaucoup dire, et ces traits ne lui coûtent rien.
Et puis, au château de la Vaubyessard, savez-vous ce qui attire les regards de cette jeune femme, ce qui la frappe le plus ? C'est toujours la même chose, c'est le duc de Laverdière, amant, disait-on, de Marie-Antoinette, entre MM. de Coigny et de Lauzun , et sur lequel les yeux d'Emma revenaient d'eux-mêmes, comme sur quelque chose d'extraordinaire et d'auguste ; il avait vécu à la cour et couché dans le lit des reines !
Ce n'est là qu'une parenthèse historique, dira-t-on ? Triste et inutile parenthèse ! L'histoire a pu autoriser des soupçons, mais non le droit de les ériger en certitude. L'histoire a parlé du collier dans tous les romans, l'histoire a parlé de mille choses, mais ce ne sont là que des soupçons, et, je le répète, je ne sache pas qu'elle ait autorisé à transformer ces soupçons en certitude. Et quand Marie- Antoinette est morte avec la dignité d'une souveraine et le calme d'une chrétienne, ce sang versé pourrait effacer des fautes, à plus forte raison des soupçons. Mon Dieu, M. Flaubert a eu besoin d'une image frappante pour peindre son héroïne, et il a pris celle-là pour exprimer tout à la fois et les instincts pervers et l'ambition de madame Bovary !
... les instincts pervers !
Madame Bovary doit très bien valser, et la voici valsant : " Ils commencèrent lentement, puis allèrent plus vite. Ils tournaient ; tout tournait autour d'eux, les lampes, les meubles, les lambris et le parquet, comme un disque sur un pivot. En passant auprès des portes, la robe d'Emma par le bas s'ériflait au pantalon ; leurs jambes entraient l'une dans l'autre, il baissait ses regards vers elle, elle levait les siens vers lui ; une torpeur la prenait, elle s'arrêta. Ils repartirent, et, d'un mouvement plus rapide, le vicomte l'entraînant, disparut avec elle, jusqu'au bout de la galerie où, haletante, elle faillit tomber et, un instant, s'appuya la tête sur sa poitrine. Et puis, tournant toujours, mais plus doucement, il la reconduisit à sa place ; elle se renversa contre la muraille et mit la main devant ses yeux. "
Je sais bien qu'on valse un peu de cette manière, mais cela n'en est pas plus moral !
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DEFENSE DE FLAUBERT
https://books.google.fr/books?id=jdaurz07GwkC&pg=PA458&lpg=PA458&dq=GUSTAVE+FLAUBERT+ET+MARIE-ANTOINETTE&source=bl&ots=1SVhwPVKzR&sig=X1f86UejTzosCaSDEIVTbMu9odI&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjK6--12ZvdAhXKKVAKHcXcDQgQ6AEwCHoECAIQAQ#v=onepage&q=GUSTAVE%20FLAUBERT%20ET%20MARIE-ANTOINETTE&f=false
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Peut-être l'auteur n'a-t-il pas voulu qu'il en fût ainsi. - Alors pourquoi son Bovary est-il si bête, qu'après lui, il n'y a plus que le crétin? -S'il l'avait fait intelligent et timide, savant qui n'ose se produire, amoureux qui se recroqueville en lui-même et rougit de s'épancher, même devant le plus intime témoin !
Mais non, et autant qu'il a été en lui, il a justifié madame Bovary, non d'avoir mal choisi, mais d'avoir cherché des compensations.
Ben oui ...
J. Habans, Article paru dans Le Figaro du 28 juin 1857. http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/11/03/03002-20151103ARTFIG00275--madame-bovary-decouvrez-la-premiere-critique-du-figaro-de-1857.php
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
Mme de Sabran a écrit:
il a justifié madame Bovary, non d'avoir mal choisi, mais d'avoir cherché des compensations.
Cela me rappelle quelqu'un.
Le réquisitoire du procureur Pinard est à peine croyable. Flaubert fut finalement acquitté : http://www.amis-flaubert-maupassant.fr/article-bulletins/052_030/
J'aime beaucoup la description de Charles comme un personnage ayant une "conversation plate comme un trottoir de rue".
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
J'ai gardé un souvenir intense de cette scène de bal, et ce même si la lecture du roman m'a été d'un ennui profond .
Pauvre Emma, à peine en voiture devant le perron du château, que voilà son mari qui se débotte comme un paysan . Et, les jours et semaines suivants, d'égrener avec nostalgie les anniversaires de cette soirée incroyable : c'était il y a une semaine... c'était il y a quinze jours... c'était il y a un mois... puis revient la saison du bal au bout d'une année. Mais pas l'invitation
Pauvre Emma, à peine en voiture devant le perron du château, que voilà son mari qui se débotte comme un paysan . Et, les jours et semaines suivants, d'égrener avec nostalgie les anniversaires de cette soirée incroyable : c'était il y a une semaine... c'était il y a quinze jours... c'était il y a un mois... puis revient la saison du bal au bout d'une année. Mais pas l'invitation
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
... le Vésuve, à l'aube !
Merci, mon cher Momo, pour ce joli instant de cinéma .
Je confirme, aucune danse n'est aussi grisante que la valse .
Qui m'invite ?
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
Si tu veux que je te marche sur les pieds
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
Quel régal ! ... à l'endroit, à l'envers ... tu vois comme c'est facile !!!
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
Vienne valsait déjà pendant la Révolution :
A Vienne, je suis allée à plusieurs bals, particulièrement à ceux que donnaient l'ambassadeur de Russie, le comte de Rasowmoffski ( sic ), qu'on pouvait appeler des fêtes charmantes. On y dansait la valse avec une telle fureur, que je ne pouvais concevoir comment toutes ces personnes, en tournant de la sorte, ne s'étourdissaient pas au point de tomber; mais les hommes et les femmes sont tous si bien habitués à ce violent exercice qu'ils ne s'en reposent pas un seul moment, tant que dure le bal .
( Mme Vigée Le Brun, Mémoires d'une portraitiste )
Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé n'est pas entièrement fortuite.
Et ce billet doux prestement déposé dans le chapeau, cela ne te rappelle rien ?
Les accessoires vestimentaires servaient décidément souvent de boites aux lettres du tendre .
Le procès fit grand bruit, scandale énorme . Le livre d'abord proscrit ne fut publié qu'après avoir été soumis à la censure .
Et que le nom de Marie-Antoinette soit mêlé à cette histoire jugée " lascive " n'est pas le moindre des griefs du procureur Pinard .
A Vienne, je suis allée à plusieurs bals, particulièrement à ceux que donnaient l'ambassadeur de Russie, le comte de Rasowmoffski ( sic ), qu'on pouvait appeler des fêtes charmantes. On y dansait la valse avec une telle fureur, que je ne pouvais concevoir comment toutes ces personnes, en tournant de la sorte, ne s'étourdissaient pas au point de tomber; mais les hommes et les femmes sont tous si bien habitués à ce violent exercice qu'ils ne s'en reposent pas un seul moment, tant que dure le bal .
( Mme Vigée Le Brun, Mémoires d'une portraitiste )
Bien sûr .Duc d'Ostrogothie a écrit:Mme de Sabran a écrit:
il a justifié madame Bovary, non d'avoir mal choisi, mais d'avoir cherché des compensations.
Cela me rappelle quelqu'un.
Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé n'est pas entièrement fortuite.
Et ce billet doux prestement déposé dans le chapeau, cela ne te rappelle rien ?
Les accessoires vestimentaires servaient décidément souvent de boites aux lettres du tendre .
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Le réquisitoire du procureur Pinard est à peine croyable. Flaubert fut finalement acquitté : http://www.amis-flaubert-maupassant.fr/article-bulletins/052_030/
Le procès fit grand bruit, scandale énorme . Le livre d'abord proscrit ne fut publié qu'après avoir été soumis à la censure .
Et que le nom de Marie-Antoinette soit mêlé à cette histoire jugée " lascive " n'est pas le moindre des griefs du procureur Pinard .
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Gustave Flaubert, Emma Bovary et Marie-Antoinette
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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