Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Les lieux de Marie-Antoinette :: Versailles et Trianon :: Le domaine de Versailles
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Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
Lors de sa création en 1775-1776, le bosquet de la Reine fut nommé le "bosquet de Vénus" en raison de la Vénus pudique qui ornait son centre. Celui-ci succède au bosquet du labyrinthe.
Le bosquet de la Reine doit son nom en hommage à la reine Marie Amélie.

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Photo: http://bienvenue.chateauversailles.fr
Plan du bosquet de Vénus

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D'inspiration anglaise, il fut le théâtre de la fameuse histoire du collier.

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Photo: criminocorpus.hypotheses.org/
Le bosquet de la Reine doit son nom en hommage à la reine Marie Amélie.

Photo: http://bienvenue.chateauversailles.fr
Plan du bosquet de Vénus

D'inspiration anglaise, il fut le théâtre de la fameuse histoire du collier.

Photo: criminocorpus.hypotheses.org/
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"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
Monsieur de Coco a écrit:
D'inspiration anglaise, il fut le théâtre de la fameuse histoire du collier.
... en plus touffu alors !

_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45890
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
Une petite opération de mécénat organisée par le château de Versailles nous donne l'occasion de faire remonter ce sujet, aussi oublié que le bosquet qu'il présente.
Dans le cadre des appels à mécénat "Adoptez...", vous pouvez, si vous le souhaitez :


Présentation du château de Versailles :
À l’occasion des 20 ans de la tempête de 1999, cette campagne d’adoption ouverte au plus grand nombre, permettra au château de Versailles de poursuivre sa politique de restauration et de valorisation des jardins, véritable pendant végétal à la résidence royale.
Cette nouvelle campagne d’adoption marquera le début de la restauration végétale du bosquet avec la replantation de tulipiers dans le carré central de la composition, permettant ainsi de rendre au jardin transformé pour Marie-Antoinette toute sa richesse et sa diversité d’origine.
Un jardin réservé pour la reine Marie-Antoinette
Créé en 1776 à l’emplacement du Labyrinthe, ce jardin d’agrément prolongeant le parterre de l’Orangerie est composé spécialement pour la reine Marie-Antoinette afin qu’elle puisse disposer d’un lieu de promenade à l’écart des nombreux visiteurs.
Sa composition répond aux goûts de l’époque pour les jardins paysagers et associe la rigueur des tracés à la française, chers à la Cour, à la divagation d’allées serpentines inspirées des nouveaux modèles anglais.
En 1784, il est le théâtre de la rencontre nocturne entre le cardinal de Rohan et une prétendue Marie-Antoinette, épisode marquant de l’affaire du collier de la Reine.

Photo : Château de Versailles
Des essences rares et précieuses
Dans ce jardin de fleurs sont privilégiées les essences nord-américaines nouvellement introduites en France, comme le tulipier de Virginie, l’arbre à neige et l’arbre aux clochettes.
Les tulipiers furent disposés suivant une trame régulière au sein de l’espace central, conçu comme un véritable salon de verdure.
Autour, les boisements périphériques étaient composés d’arbres et d’arbustes d’essences variées, aux floraisons diversifiées et échelonnées.
Quatre allées d’accès offraient une promenade ombragée et fleurie, tandis que les petites allées sinueuses menaient à des salles de verdure agrémentées de bancs en bois.
Le tulipier de Virginie :
Arbre favori de la reine Marie-Antoinette, qu’elle fit également planter dans ses jardins de Trianon, le tulipier de Virginie (ou Liriodendron tulipifera) est originaire du sud et de l’est des Etats-Unis d’Amérique. Introduit en France au début du XVIIIe siècle, cet arbre majestueux peut vivre jusqu’à 500 ans et s’élève généralement entre 40 et 60 mètres.
Sa particularité réside dans ses fleurs si parfumées en forme de tulipe ainsi que dans ses larges feuilles, qui se teintent de roux et d’or une fois l’automne venu.


Photos : Château de Versailles
Fortement dégradé au cours des XIXe et XXe siècles, le bosquet de la Reine n’est plus aujourd’hui qu’une pâle évocation de ce qu’il fut.
Bien qu’il conserve encore l’essentiel de sa composition d’origine, ses allées aux frondaisons imposantes ont laissé place à des cheminements banalisés et la diversité botanique a disparu au profit de buissonnements uniformes.
Sa restauration permettra de retrouver la richesse végétale du bosquet telle que la Reine l’a connue et de recomposer les allées selon les tracés de l’époque.

Photo : Château de Versailles
Le carré central sera replanté de tulipiers de Virginie et les allées d’accès bordées à nouveau d’arbres et d’arbustes à fleurs (gainiers du Canada, cerisiers de Virginie, sorbiers…). Les salles des franges du bosquet seront parées de sumacs de Virginie, d’arbres à neige, cytises…
* Source, infos complémentaires, et si vous souhaitez participer à cette opération, c'est ici :
Château de Versailles - Adoptez un tulipier de Virginie
Petit rappel historique :
Sous le règne de Louis XIV, les jardins de Versailles comptaient quinze bosquets. Contrepoint à la stricte régularité du tracé général des jardins, leur décor et leur forme différaient et ils avaient pour effet de surprendre le visiteur par leur diversité. André Le Nôtre créa la plupart des bosquets, mais quelques-uns furent modifiés par Jules Hardouin-Mansart.
Cependant, en raison de leur entretien coûteux et difficile, certains bosquets se détériorèrent rapidement et disparurent dès le XVIIIe siècle.
Un des plus célèbres, le Labyrinthe, fut détruit lors de la replantation des jardins en 1775-1776. D’autres comme les Bains d’Apollon furent transformés dans le goût anglo-chinois très en vogue sous le règne de Louis XVI et Marie-Antoinette.
Au XIXe siècle, l’Île Royale fut comblée et devint le Jardin du Roi, planté d’arbres rares et exotiques.
Le bosquet de la reine
Ce bosquet a remplacé le célèbre bosquet du Labyrinthe, tracé en 1665-1666 puis agrémenté, en 1677, d’un ensemble de trente-neuf fontaines en plomb peintes au naturel mettant en scène les animaux des fables d’Ésope.

Plan du bosquet du Labyrinthe dans les jardins de Versailles
Dessin anonyme, XVIIe siècle
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Franck Raux

L'entrée du bosquet du Labyrinthe : Esope et l'Amour
Jean Cotelle
Gouache sur tracé à la pierre noire et plume et encre grise sur papier crème
Avant 1693
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin

Esope le Phrygien, fabuliste grec, créé pour l'entrée du bosquet du Labyrinthe
Bailly Jacques (1629-1679) ; Legros Pierre I (1629-1714)
Plomb polychrome
Créé pour l'entrée du bosquet du Labyrinthe ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

L'amour dévidant la pelote du fil d'Ariane
Tuby, Jean-Baptiste (sculpteur) ; Bailly, Jacques I (peintre) ; Pallier, Alfred-Olivier (sculpteur)
Plomb polychrome
Créé pour l'entrée du bosquet du Labyrinthe ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Singe chevauchant un bouc (fontaine le combat des animaux), d'une paire, provenant de l'Ancien Bosquet du Labyrinthe
Legros Pierre I (1629-1714) ; Massou Benoît (1627-1684)
Plomb
Transféré après 1775 du bosquet du Labyrinthe dans les réserves de sculptures du château
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Jean-Marc Manaï

Trois singes supportant une vasque
Blanchard Etienne (vers 1633-1693) et Jacques (17e siècle), sculpteurs
Plomb
Statue provenant de la fontaine n° 11, " Le Singe et ses petits "
Créée pour le bosquet du Labyrinthe dans le jardin de Versailles ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin
Au sujet de ce bosquet, voir notre sujet : Le bosquet du Labyrinthe (château de Versailles)
Cette merveille fut détruite lors de la replantation des jardins en 1775-1776
, et remplacée par l’actuel bosquet qui prit d’abord le nom de bosquet de Vénus, puis de bosquet de la Reine.
Le nouveau tracé, simple mais élégant, avait été conçu pour mettre en valeur, au centre, une essence récemment introduite en France : le tulipier de Virginie.


Photos : Bibliothèque municipale de Versailles
Ce bosquet est près de l'Orangerie. Son intérieure quoique simple est très pittoresque, par la distribution et la plantation de ses allées couvertes. Les arbres qui le décor, sont presque tous étrangers. Le centre est nommé la salle des Tulipiers. Il remplace le beau labyrinthe, qui était enrichi de 39 fontaines, représentant chacune une fable d'Esope, avec inscription de vers en letres d'or, sur une lame de bronze peinte en noir. La dernière fontaine étaient les cannes et le Barbet, dont l'effet de l'eau faisait aboyer ce dernier, et courir le tout ensemble. L'Economie sage de Louis 16 fit supprimer ce labyrinthe.
* Source : Bibliothèque municipale de Versailles / A. GARREAU, Le parc de Versailles en l'an 1816, page 305 (N°identification : Ms M 109_p 305)
Le décor sculpté actuel fut mis en place à la fin du XIXe siècle.

Photo : Yves Thevenin / Wikipedia

Photo : Château de Versailles

Photo : David Crochet / Wikipedia

Dans le cadre des appels à mécénat "Adoptez...", vous pouvez, si vous le souhaitez :


Présentation du château de Versailles :
À l’occasion des 20 ans de la tempête de 1999, cette campagne d’adoption ouverte au plus grand nombre, permettra au château de Versailles de poursuivre sa politique de restauration et de valorisation des jardins, véritable pendant végétal à la résidence royale.
Cette nouvelle campagne d’adoption marquera le début de la restauration végétale du bosquet avec la replantation de tulipiers dans le carré central de la composition, permettant ainsi de rendre au jardin transformé pour Marie-Antoinette toute sa richesse et sa diversité d’origine.
Un jardin réservé pour la reine Marie-Antoinette
Créé en 1776 à l’emplacement du Labyrinthe, ce jardin d’agrément prolongeant le parterre de l’Orangerie est composé spécialement pour la reine Marie-Antoinette afin qu’elle puisse disposer d’un lieu de promenade à l’écart des nombreux visiteurs.
Sa composition répond aux goûts de l’époque pour les jardins paysagers et associe la rigueur des tracés à la française, chers à la Cour, à la divagation d’allées serpentines inspirées des nouveaux modèles anglais.
En 1784, il est le théâtre de la rencontre nocturne entre le cardinal de Rohan et une prétendue Marie-Antoinette, épisode marquant de l’affaire du collier de la Reine.

Photo : Château de Versailles
Des essences rares et précieuses
Dans ce jardin de fleurs sont privilégiées les essences nord-américaines nouvellement introduites en France, comme le tulipier de Virginie, l’arbre à neige et l’arbre aux clochettes.
Les tulipiers furent disposés suivant une trame régulière au sein de l’espace central, conçu comme un véritable salon de verdure.
Autour, les boisements périphériques étaient composés d’arbres et d’arbustes d’essences variées, aux floraisons diversifiées et échelonnées.
Quatre allées d’accès offraient une promenade ombragée et fleurie, tandis que les petites allées sinueuses menaient à des salles de verdure agrémentées de bancs en bois.
Le tulipier de Virginie :
Arbre favori de la reine Marie-Antoinette, qu’elle fit également planter dans ses jardins de Trianon, le tulipier de Virginie (ou Liriodendron tulipifera) est originaire du sud et de l’est des Etats-Unis d’Amérique. Introduit en France au début du XVIIIe siècle, cet arbre majestueux peut vivre jusqu’à 500 ans et s’élève généralement entre 40 et 60 mètres.
Sa particularité réside dans ses fleurs si parfumées en forme de tulipe ainsi que dans ses larges feuilles, qui se teintent de roux et d’or une fois l’automne venu.


Photos : Château de Versailles
Fortement dégradé au cours des XIXe et XXe siècles, le bosquet de la Reine n’est plus aujourd’hui qu’une pâle évocation de ce qu’il fut.
Bien qu’il conserve encore l’essentiel de sa composition d’origine, ses allées aux frondaisons imposantes ont laissé place à des cheminements banalisés et la diversité botanique a disparu au profit de buissonnements uniformes.
Sa restauration permettra de retrouver la richesse végétale du bosquet telle que la Reine l’a connue et de recomposer les allées selon les tracés de l’époque.

Photo : Château de Versailles
Le carré central sera replanté de tulipiers de Virginie et les allées d’accès bordées à nouveau d’arbres et d’arbustes à fleurs (gainiers du Canada, cerisiers de Virginie, sorbiers…). Les salles des franges du bosquet seront parées de sumacs de Virginie, d’arbres à neige, cytises…
* Source, infos complémentaires, et si vous souhaitez participer à cette opération, c'est ici :

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Sous le règne de Louis XIV, les jardins de Versailles comptaient quinze bosquets. Contrepoint à la stricte régularité du tracé général des jardins, leur décor et leur forme différaient et ils avaient pour effet de surprendre le visiteur par leur diversité. André Le Nôtre créa la plupart des bosquets, mais quelques-uns furent modifiés par Jules Hardouin-Mansart.
Cependant, en raison de leur entretien coûteux et difficile, certains bosquets se détériorèrent rapidement et disparurent dès le XVIIIe siècle.
Un des plus célèbres, le Labyrinthe, fut détruit lors de la replantation des jardins en 1775-1776. D’autres comme les Bains d’Apollon furent transformés dans le goût anglo-chinois très en vogue sous le règne de Louis XVI et Marie-Antoinette.
Au XIXe siècle, l’Île Royale fut comblée et devint le Jardin du Roi, planté d’arbres rares et exotiques.
Le bosquet de la reine
Ce bosquet a remplacé le célèbre bosquet du Labyrinthe, tracé en 1665-1666 puis agrémenté, en 1677, d’un ensemble de trente-neuf fontaines en plomb peintes au naturel mettant en scène les animaux des fables d’Ésope.

Plan du bosquet du Labyrinthe dans les jardins de Versailles
Dessin anonyme, XVIIe siècle
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Franck Raux

L'entrée du bosquet du Labyrinthe : Esope et l'Amour
Jean Cotelle
Gouache sur tracé à la pierre noire et plume et encre grise sur papier crème
Avant 1693
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin

Esope le Phrygien, fabuliste grec, créé pour l'entrée du bosquet du Labyrinthe
Bailly Jacques (1629-1679) ; Legros Pierre I (1629-1714)
Plomb polychrome
Créé pour l'entrée du bosquet du Labyrinthe ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

L'amour dévidant la pelote du fil d'Ariane
Tuby, Jean-Baptiste (sculpteur) ; Bailly, Jacques I (peintre) ; Pallier, Alfred-Olivier (sculpteur)
Plomb polychrome
Créé pour l'entrée du bosquet du Labyrinthe ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Singe chevauchant un bouc (fontaine le combat des animaux), d'une paire, provenant de l'Ancien Bosquet du Labyrinthe
Legros Pierre I (1629-1714) ; Massou Benoît (1627-1684)
Plomb
Transféré après 1775 du bosquet du Labyrinthe dans les réserves de sculptures du château
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Jean-Marc Manaï

Trois singes supportant une vasque
Blanchard Etienne (vers 1633-1693) et Jacques (17e siècle), sculpteurs
Plomb
Statue provenant de la fontaine n° 11, " Le Singe et ses petits "
Créée pour le bosquet du Labyrinthe dans le jardin de Versailles ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Cette merveille fut détruite lors de la replantation des jardins en 1775-1776

Le nouveau tracé, simple mais élégant, avait été conçu pour mettre en valeur, au centre, une essence récemment introduite en France : le tulipier de Virginie.


Photos : Bibliothèque municipale de Versailles
Parc de Versailles. Bosquet de Vénus. Plan du Bosquet de Vénus, ou du labyrinthe. Description.
Ce bosquet est près de l'Orangerie. Son intérieure quoique simple est très pittoresque, par la distribution et la plantation de ses allées couvertes. Les arbres qui le décor, sont presque tous étrangers. Le centre est nommé la salle des Tulipiers. Il remplace le beau labyrinthe, qui était enrichi de 39 fontaines, représentant chacune une fable d'Esope, avec inscription de vers en letres d'or, sur une lame de bronze peinte en noir. La dernière fontaine étaient les cannes et le Barbet, dont l'effet de l'eau faisait aboyer ce dernier, et courir le tout ensemble. L'Economie sage de Louis 16 fit supprimer ce labyrinthe.
* Source : Bibliothèque municipale de Versailles / A. GARREAU, Le parc de Versailles en l'an 1816, page 305 (N°identification : Ms M 109_p 305)
Le décor sculpté actuel fut mis en place à la fin du XIXe siècle.

Photo : Yves Thevenin / Wikipedia

Photo : Château de Versailles

Photo : David Crochet / Wikipedia
La nuit, la neige- Messages : 14778
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
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"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
J'ai déjà signalé le lien dans mon précédent message.
La nuit, la neige- Messages : 14778
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
La nuit, la neige a écrit:J'ai déjà signalé le lien dans mon précédent message.
Oops Pardon, j'ai zappé.....

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"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
La nuit, la neige a écrit:
Le tulipier de Virginie :
Arbre favori de la reine Marie-Antoinette, cet arbre majestueux peut vivre jusqu’à 500 ans et s’élève généralement entre 40 et 60 mètres.
Le mien n'est donc qu'à la moitié de sa vie !!!

Je pense toujours, en l'admirant, qu'il a été le contemporain de Marie-Antoinette.
Merci, cher la nuit, la neige, pour ce bel exposé !

Ce bosquet de la reine dans lequel nous pouvons imaginer se dérouler l'entrevue furtive du cardinal et la petite d'Oliva, a inspiré un bijou à la maison Dior, une bague plutôt spéciale . Je ne suis pas très fan à vrai dire ...

Voici la bague « Bosquet de la Reine émeraude » de la nouvelle collection de haute joaillerie de Victoire de Castellane pour la maison Dior, s’inspirant de Versailles, de son château, de ses jardins, massifs, bassins, parterres et détails ornementaux. La bague en or rose se compose de diamants, émeraudes, tourmalines type Paraïba, saphirs oranges, jaunes et roses, grenats spessartites, diamants jaunes et rubis.

www.noblesseetroyautes.com/bague-bosquet-de-la-reine-emeraude-de-dior-joaillerie/
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Mme de Sabran- Messages : 45890
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le bosquet de la Reine (anciennement bosquet de Vénus et bosquet du Labyrinthe)
Quelques nouvelles de ce bosquet, je cite...
Le jardin privé de Marie-Antoinette en cours de restauration à Versailles
Laissé à l'abandon pendant des siècles, le Jardin de la Reine doit être restauré et replanté dans le cadre d’un projet courant sur plusieurs années.
Avec plus de 800 hectares de terrain et un palais de 2 300 pièces, le château de Versailles nécessite, il va sans dire, énormément d'entretien. Vu le contexte de pandémie actuel, certaines zones du domaine pourraient attendre un certain temps avant d’être restaurées à l’identique.
Pour sa part, le jardin privé de Marie-Antoinette, dit le Jardin de la Reine, était resté quasiment en l’état depuis le XVIIIe siècle et avait subi des dégâts majeurs lors de la tempête de 1999, qui avait vu quelque 15 000 arbres déracinés dans le domaine. Mais une restauration à hauteur 2 millions d’euros, prévue sur plusieurs années, est en cours.
Le jardin, situé à l'ouest de l'Orangerie, était à l'origine un labyrinthe construit sous Louis XIV au XVIIe siècle. Lorsque Marie-Antoinette résidait à Versailles au milieu du XVIIIe, il était déjà démodé et délabré.

Vue aérienne des jardins de Versailles
Photo: Getty Images/Jose Fuste Raga
La reine a alors engagé l'architecte Michel-Barthélemy Hazon pour repenser les lieux, non pas dans le style français linéaire du reste du château, mais inspiré par les jardins anglais plus naturels, alors en vogue outre-Manche. Ces jardins étaient son sanctuaire privé.
« Dans le jardin, Marie Antoinette se promenait et se détendait à sa guise », explique Abbie McLean, guide touristique de Versailles de l’organisme The Tour Guy.
« Dans ce domaine, elle goûtait une intimité véritable, chose inexistante à la cour de Versailles. »

Le chemin conduisant au Bosquet de la Reine avant le début des travaux.
Photo : Angus McComiskey / Alamy
Contrairement aux autres jardins de Versailles, dans le Jardin de la Reine, les plantes, et non la conception formelle, étaient à l’honneur. Marie Antoinette a apporté des arbres, des arbustes et des fleurs d'Amérique du Nord à son jardin, son préféré étant le tulipier de Virginie.
Après la restauration, la vision de la reine pourra de nouveau se réaliser. Des recherches archéologiques effectuées avant la replantation ce printemps ont en effet confirmé la disposition précise du Jardin de la Reine tel qu'il était en 1776, l'année de sa création.
Les espèces végétales d'origine seront replantées. Des reproductions des sculptures et du mobilier d'origine sont aussi au programme.
Alors que les premiers tulipiers ont été plantés cet hiver, les travaux de restauration devraient se poursuivre au cours des deux prochaines années, même si les portes de Versailles sont actuellement fermées en raison de la pandémie de coronavirus. Mais les Jardins de la Reine en ont vu d’autres, et après sa restauration, ils devraient être plus sublimes que jamais, réalisant ainsi l’un des vœux de cette reine qui n’en finit pas de faire parler d’elle.
* Source origine / Article de Stefanie Waldek paru sur le site : Architectural Digest - Marie-Antoinettes private garden at Versailles is being restored
* Texte traduit : AD Magazine - Le jardin privé de Marie-Antoinette en cours de restauration à Versailles
Le jardin privé de Marie-Antoinette en cours de restauration à Versailles
Laissé à l'abandon pendant des siècles, le Jardin de la Reine doit être restauré et replanté dans le cadre d’un projet courant sur plusieurs années.
Avec plus de 800 hectares de terrain et un palais de 2 300 pièces, le château de Versailles nécessite, il va sans dire, énormément d'entretien. Vu le contexte de pandémie actuel, certaines zones du domaine pourraient attendre un certain temps avant d’être restaurées à l’identique.
Pour sa part, le jardin privé de Marie-Antoinette, dit le Jardin de la Reine, était resté quasiment en l’état depuis le XVIIIe siècle et avait subi des dégâts majeurs lors de la tempête de 1999, qui avait vu quelque 15 000 arbres déracinés dans le domaine. Mais une restauration à hauteur 2 millions d’euros, prévue sur plusieurs années, est en cours.
Le jardin, situé à l'ouest de l'Orangerie, était à l'origine un labyrinthe construit sous Louis XIV au XVIIe siècle. Lorsque Marie-Antoinette résidait à Versailles au milieu du XVIIIe, il était déjà démodé et délabré.

Vue aérienne des jardins de Versailles
Photo: Getty Images/Jose Fuste Raga
La reine a alors engagé l'architecte Michel-Barthélemy Hazon pour repenser les lieux, non pas dans le style français linéaire du reste du château, mais inspiré par les jardins anglais plus naturels, alors en vogue outre-Manche. Ces jardins étaient son sanctuaire privé.
« Dans le jardin, Marie Antoinette se promenait et se détendait à sa guise », explique Abbie McLean, guide touristique de Versailles de l’organisme The Tour Guy.
« Dans ce domaine, elle goûtait une intimité véritable, chose inexistante à la cour de Versailles. »

Le chemin conduisant au Bosquet de la Reine avant le début des travaux.
Photo : Angus McComiskey / Alamy
Contrairement aux autres jardins de Versailles, dans le Jardin de la Reine, les plantes, et non la conception formelle, étaient à l’honneur. Marie Antoinette a apporté des arbres, des arbustes et des fleurs d'Amérique du Nord à son jardin, son préféré étant le tulipier de Virginie.
Après la restauration, la vision de la reine pourra de nouveau se réaliser. Des recherches archéologiques effectuées avant la replantation ce printemps ont en effet confirmé la disposition précise du Jardin de la Reine tel qu'il était en 1776, l'année de sa création.
Les espèces végétales d'origine seront replantées. Des reproductions des sculptures et du mobilier d'origine sont aussi au programme.
Alors que les premiers tulipiers ont été plantés cet hiver, les travaux de restauration devraient se poursuivre au cours des deux prochaines années, même si les portes de Versailles sont actuellement fermées en raison de la pandémie de coronavirus. Mais les Jardins de la Reine en ont vu d’autres, et après sa restauration, ils devraient être plus sublimes que jamais, réalisant ainsi l’un des vœux de cette reine qui n’en finit pas de faire parler d’elle.
* Source origine / Article de Stefanie Waldek paru sur le site : Architectural Digest - Marie-Antoinettes private garden at Versailles is being restored
* Texte traduit : AD Magazine - Le jardin privé de Marie-Antoinette en cours de restauration à Versailles
La nuit, la neige- Messages : 14778
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