Le pilori des Halles de Paris, et la peine du pilori.
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Le pilori des Halles de Paris, et la peine du pilori.
C'est une illustration postée récemment dans l'un de nos sujet : Fêtes données à l'occasion de la naissance du premier dauphin, 1781 et 1782
...qui me donne l'idée de l'ouverture de ce sujet.
Réjouissances données par la ville de Paris aux Halles, le 21 janvier 1782, à l'occasion de la naissance du dauphin
Philibert-Louis Debucourt (1755-1832)
Huile sur toile, 1782
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Image : Publication de l'Ecole Nationale des Chartes
Présentation du Musée Carnavalet :
Le peintre a représenté très fidèlement la Place des Halles, à l'Est du chevet de l'église Saint-Eustache, telle qu'elle se présentait à la fin de l'Ancien Régime. Au centre de la composition, la Fontaine des Halles, datant de 1605.
Vers la droite, le point dominant de la composition est formé par le Pilori, au haut toit pointu, où étaient exposés les banqueroutiers, mendiants et valets insolents.
Derrière le pilori et la fontaine, les deux grands bâtiments en longueurs sont, à droite, la Halle à la Marée, à gauche, la Halle à la Saline.
Voici, d'après plusieurs sources, l'histoire et la description de ce pilori, dont l’installation à cet emplacement parisien daterait du Moyen-Âge.
Le pilori des Halles, désaffecté et en ruine (vers 1780)
Dessin anonyme à la mine de plomb et lavé au bistre.
Image : BNF, Estampes
La meilleure représentation qui existe du pilori reconstruit en maçonnerie en 1562 et qui fut démoli en 1785.
Document iconographique et commentaires extraits de Les Halles de Paris et leur quartier, de Anne Lombard-Jourdan, Ed. Publications de l’École nationale des chartes, p. 185 à 216
Je les cite :
LE PILORI DES HALLES
Ce pilori était situé aux Halles ; en 1295, était un puits appartenant à un bourgeois du nom de Lori et un gibet placé à côté en prit le nom.
On construisit sur l’emplacement du puits Lori comblé, une tour de pierre octogone, dont l’étage supérieur était percé de grandes fenêtres sur toutes ses faces.
Au milieu de cette tour était une roue en bois, tournant sur pivot et percée de trous par lesquels on faisait passer la tête et les bras de la personne condamnée.
Le pilori des Halles
Recueil iconographique, Bibliothèque historique de la ville de Paris
Source : Ville de Paris / BHVP
On l’exposait ainsi aux regards, aux quolibets et aux insultes de la foule pendant trois jours consécutifs de marché, durant l’espace de deux heures et, de demi-heure en demi-heure, on faisait tourner la roue, afin que le malheureux exposé pût être vu de tous côtés.
Il était permis de lui jeter de la boue et des ordures, mais non des pierres et autres objets de nature à le blesser.
Pilori des Halles
Claude-Louis Desrais (1746-1816)
Dessin à la plume et encre de Chine, lavis à l'encre brune
XVIIIe siècle
Image : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie
Souvent après l’exposition, le condamné était exécuté, soit qu’on lui tranchât la tête sur un billot, soit qu’on le pendit.
En 1516, la populace indignée de voir le bourreau Fleurant s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête d’un condamné, renversa le pilori sur lui et l’étouffa sous les décombres, mais en 1542, le pilori des Halles fut reconstruit.
Parfois, le pilori constituait la seule peine prononcée ; tel était le cas pour les concussionnaires, les valets convaincus d’insolence envers leurs maîtres, les soldats insubordonnés, les mendiants ; mais le plus souvent, il n’était que l’accessoire d’une peine plus forte, telle que le coupage d’un membre, des oreilles, etc. Un écriteau relatait quelquefois le nom et le crime du condamné.
Le pilori fut aboli en 1789 et remplacé par le carcan, qui lui-même, fit place à l’exposition publique qui avait lieu sur la place du Palais de Justice et fut supprimée en 1848.
* Source texte : Paris-anecdote - Le pilori des Halles
LE PILORI DES HALLES
Il fut construit sous Saint-Louis et perdura jusqu’en 1786 (sous le règne de Louis XVI).
Le pilori fut jadis situé à l’embouchure de la rue Rambuteau, à l’angle de la rue pirouette disparue (actuellement au Nord du Forum des Halles, le nom fut rendu à un passage du niveau -2 de la porte Lescot).
l s’agissait d’une tour de pierre octogonale d’environ 3 mètres de haut, le rez de chaussé portait un étage ajouré sur chaque face et le tout était coiffé d’un toit pointu.
Au centre de la Tour, se trouvait une roue horizontale en fer autour d’un axe vertical. Une courte palissade en forme de cercle était percée de trous dans lesquels le condamné passait sa tête et ses mains.
Le pilori des Halles
Recueil iconographique, Bibliothèque historique de la ville de Paris
Source : Ville de Paris / BHVP
Ces « patients » étaient exposés deux heures par jour durant trois marchés de suite (les marchés ouvraient à l’époque les mercredis, vendredis et samedis).
Ils étaient soumis à la raillerie et à la cruauté du public qui pouvait leur jeter toutes sortes de détritus (sauf des pierres ! restons humains).
Chaque demi-heure la roue tournait de 90°, de ce fait le condamné avait réalisé un tour complet ou une pirouette !
De plus, les échoppes attenantes à l'édifice étaient louée par le bourreau à divers marchands...
Le pilori des Halles
Recueil iconographique, Bibliothèque historique de la ville de Paris
Source : Ville de Paris / BHVP
La peine déshonorante de ce pilori était réservée en particulier aux commerçants utilisant de faux poids, arnaqueurs (banqueroutiers) et traîtres en tout genre, sans oublier les proxénètes et les blasphémateurs.
Cette exposition publique des condamnés fut officiellement statuée par Philippe VI le Valois en 1347 :
« Le condamné sera exposé au pilori depuis l’heure de prime (vers 9h) jusqu’à l’heure de none (vers 15h). Et on pourra lui jeter à la figure de la boue et d’autres ordures, mais pas de pierres et autres objet coupants ; ensuite, le condamné devra rester au pain et à l’eau. »
« En cas de récidive, nous voulons qu’il soit mis au pilori une journée entière un jour de marché important et qu’on lui fende la lèvre supérieure. »
(…)
* Source texte : Mon Paris médiéval - Le pilori des Halles. Par Séverine
PIROUETTE ET PILORI
Il était une petite rue qui s’appelait Pirouette, non loin des halles et ou se trouvait le pilori du roi. Pilori situé sur le passage de la rue Rambuteau, exactement vis-à-vis le pavillon 9 des Halles, pavillon affecté à la vente au détail du poisson et des huîtres.
Situation de la rue Pirouette dans le quartier des Halles, en 2011
Image : Paris1900.fr
A Paris seul le roi avait le droit d’utiliser un pilori. D’abord installé à proximité de la place de grève, le pilori qui pouvait contenir six place déménagea ensuite aux Halles sous Louis IX et sera maintenu jusqu’à la révolution.
C’était une tour de construction octogonale, percée de hautes fenêtres ogivales, n’ayant qu’un étage, d’un rez-de-chaussée, et au milieu de laquelle était une roue de fer, percée de trous, où l’on faisait passer la tête et les bras des criminels, voleurs, assassins, blasphémateurs, etc.. condamnés à cette exposition infamante.
(…)
Le pilori des Halles
Anonyme, XVIIIe siècle
Dessin à la mine de plomb et lavis à l'encre brune
Image : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie
Carrefour Pirouette, existait en 1241 sous Philippe Auguste sous le nom de Pirouette en Thérouenne. Le pilori des Halles s’y trouvait et le patient y faisant la Pirouette a donné son nom à la rue.
(…)
La peine du pilori, encore en vigueur au milieu du XVIIe siècle, fut atténuée en 1666, par décret de Louis XIV.
Mais il faudra attendre 1832, pour qu’elle soit remplacée par une simple exposition publique dans la cour du palais de Justice.
La Place des Halles - Le Pilori
Estampe d’Alliamet
XVIIIe siècle
Image : Bibliothèque historique de la ville de Paris
Mais d’où vient exactement ce nom de pilori ?
Henri Sauval historien français du XVIIème siècle, dans son livre antiquités de Paris, dit que dans un contrat de l’année 1295, le pilori des halles de Paris s’appelle puteus dictus lori; il conclut de là que « pilori » est un nom corrompu tiré de puits lori, c’est à dire puits d’une personne nommée Lori, et que ce gibet fut à la place ou aux environs de ce puits et qu’il en prit le nom.
(…)
* Source texte : Paris1900 - Pirouette et pilori. Par Djclone
Le Dictionnaire culturel Le Robert, donne une définition du nom « pilori » qui, à mon avis, est plus crédible que celle du puits de ce M. Lori présentée précédemment.
Pilori :
Emprunté au latin médiéval pillorium (attesté 1190), dérivé du latin classique pila « pilier » avec un suffixe -orium indiquant le lieu où l’on séjourne un certain temps.
Poteau, ou pilier à plate-forme portant une roue, où l’on attachait avec un carcan un ou une condamné(e) à l’exposition publique.
Par extension, la peine ainsi infligée : le pilori, peine infamante supprimée en 1789.
...qui me donne l'idée de l'ouverture de ce sujet.
Réjouissances données par la ville de Paris aux Halles, le 21 janvier 1782, à l'occasion de la naissance du dauphin
Philibert-Louis Debucourt (1755-1832)
Huile sur toile, 1782
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Image : Publication de l'Ecole Nationale des Chartes
Présentation du Musée Carnavalet :
Le peintre a représenté très fidèlement la Place des Halles, à l'Est du chevet de l'église Saint-Eustache, telle qu'elle se présentait à la fin de l'Ancien Régime. Au centre de la composition, la Fontaine des Halles, datant de 1605.
Vers la droite, le point dominant de la composition est formé par le Pilori, au haut toit pointu, où étaient exposés les banqueroutiers, mendiants et valets insolents.
Derrière le pilori et la fontaine, les deux grands bâtiments en longueurs sont, à droite, la Halle à la Marée, à gauche, la Halle à la Saline.
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Voici, d'après plusieurs sources, l'histoire et la description de ce pilori, dont l’installation à cet emplacement parisien daterait du Moyen-Âge.
Le pilori des Halles, désaffecté et en ruine (vers 1780)
Dessin anonyme à la mine de plomb et lavé au bistre.
Image : BNF, Estampes
La meilleure représentation qui existe du pilori reconstruit en maçonnerie en 1562 et qui fut démoli en 1785.
Document iconographique et commentaires extraits de Les Halles de Paris et leur quartier, de Anne Lombard-Jourdan, Ed. Publications de l’École nationale des chartes, p. 185 à 216
Je les cite :
LE PILORI DES HALLES
Ce pilori était situé aux Halles ; en 1295, était un puits appartenant à un bourgeois du nom de Lori et un gibet placé à côté en prit le nom.
On construisit sur l’emplacement du puits Lori comblé, une tour de pierre octogone, dont l’étage supérieur était percé de grandes fenêtres sur toutes ses faces.
Au milieu de cette tour était une roue en bois, tournant sur pivot et percée de trous par lesquels on faisait passer la tête et les bras de la personne condamnée.
Le pilori des Halles
Recueil iconographique, Bibliothèque historique de la ville de Paris
Source : Ville de Paris / BHVP
On l’exposait ainsi aux regards, aux quolibets et aux insultes de la foule pendant trois jours consécutifs de marché, durant l’espace de deux heures et, de demi-heure en demi-heure, on faisait tourner la roue, afin que le malheureux exposé pût être vu de tous côtés.
Il était permis de lui jeter de la boue et des ordures, mais non des pierres et autres objets de nature à le blesser.
Pilori des Halles
Claude-Louis Desrais (1746-1816)
Dessin à la plume et encre de Chine, lavis à l'encre brune
XVIIIe siècle
Image : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie
Souvent après l’exposition, le condamné était exécuté, soit qu’on lui tranchât la tête sur un billot, soit qu’on le pendit.
En 1516, la populace indignée de voir le bourreau Fleurant s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête d’un condamné, renversa le pilori sur lui et l’étouffa sous les décombres, mais en 1542, le pilori des Halles fut reconstruit.
Parfois, le pilori constituait la seule peine prononcée ; tel était le cas pour les concussionnaires, les valets convaincus d’insolence envers leurs maîtres, les soldats insubordonnés, les mendiants ; mais le plus souvent, il n’était que l’accessoire d’une peine plus forte, telle que le coupage d’un membre, des oreilles, etc. Un écriteau relatait quelquefois le nom et le crime du condamné.
Le pilori fut aboli en 1789 et remplacé par le carcan, qui lui-même, fit place à l’exposition publique qui avait lieu sur la place du Palais de Justice et fut supprimée en 1848.
* Source texte : Paris-anecdote - Le pilori des Halles
LE PILORI DES HALLES
Il fut construit sous Saint-Louis et perdura jusqu’en 1786 (sous le règne de Louis XVI).
Le pilori fut jadis situé à l’embouchure de la rue Rambuteau, à l’angle de la rue pirouette disparue (actuellement au Nord du Forum des Halles, le nom fut rendu à un passage du niveau -2 de la porte Lescot).
l s’agissait d’une tour de pierre octogonale d’environ 3 mètres de haut, le rez de chaussé portait un étage ajouré sur chaque face et le tout était coiffé d’un toit pointu.
Au centre de la Tour, se trouvait une roue horizontale en fer autour d’un axe vertical. Une courte palissade en forme de cercle était percée de trous dans lesquels le condamné passait sa tête et ses mains.
Le pilori des Halles
Recueil iconographique, Bibliothèque historique de la ville de Paris
Source : Ville de Paris / BHVP
Ces « patients » étaient exposés deux heures par jour durant trois marchés de suite (les marchés ouvraient à l’époque les mercredis, vendredis et samedis).
Ils étaient soumis à la raillerie et à la cruauté du public qui pouvait leur jeter toutes sortes de détritus (sauf des pierres ! restons humains).
Chaque demi-heure la roue tournait de 90°, de ce fait le condamné avait réalisé un tour complet ou une pirouette !
De plus, les échoppes attenantes à l'édifice étaient louée par le bourreau à divers marchands...
Le pilori des Halles
Recueil iconographique, Bibliothèque historique de la ville de Paris
Source : Ville de Paris / BHVP
La peine déshonorante de ce pilori était réservée en particulier aux commerçants utilisant de faux poids, arnaqueurs (banqueroutiers) et traîtres en tout genre, sans oublier les proxénètes et les blasphémateurs.
Cette exposition publique des condamnés fut officiellement statuée par Philippe VI le Valois en 1347 :
« Le condamné sera exposé au pilori depuis l’heure de prime (vers 9h) jusqu’à l’heure de none (vers 15h). Et on pourra lui jeter à la figure de la boue et d’autres ordures, mais pas de pierres et autres objet coupants ; ensuite, le condamné devra rester au pain et à l’eau. »
« En cas de récidive, nous voulons qu’il soit mis au pilori une journée entière un jour de marché important et qu’on lui fende la lèvre supérieure. »
(…)
* Source texte : Mon Paris médiéval - Le pilori des Halles. Par Séverine
PIROUETTE ET PILORI
Il était une petite rue qui s’appelait Pirouette, non loin des halles et ou se trouvait le pilori du roi. Pilori situé sur le passage de la rue Rambuteau, exactement vis-à-vis le pavillon 9 des Halles, pavillon affecté à la vente au détail du poisson et des huîtres.
Situation de la rue Pirouette dans le quartier des Halles, en 2011
Image : Paris1900.fr
A Paris seul le roi avait le droit d’utiliser un pilori. D’abord installé à proximité de la place de grève, le pilori qui pouvait contenir six place déménagea ensuite aux Halles sous Louis IX et sera maintenu jusqu’à la révolution.
C’était une tour de construction octogonale, percée de hautes fenêtres ogivales, n’ayant qu’un étage, d’un rez-de-chaussée, et au milieu de laquelle était une roue de fer, percée de trous, où l’on faisait passer la tête et les bras des criminels, voleurs, assassins, blasphémateurs, etc.. condamnés à cette exposition infamante.
(…)
Le pilori des Halles
Anonyme, XVIIIe siècle
Dessin à la mine de plomb et lavis à l'encre brune
Image : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie
Carrefour Pirouette, existait en 1241 sous Philippe Auguste sous le nom de Pirouette en Thérouenne. Le pilori des Halles s’y trouvait et le patient y faisant la Pirouette a donné son nom à la rue.
(…)
La peine du pilori, encore en vigueur au milieu du XVIIe siècle, fut atténuée en 1666, par décret de Louis XIV.
Mais il faudra attendre 1832, pour qu’elle soit remplacée par une simple exposition publique dans la cour du palais de Justice.
La Place des Halles - Le Pilori
Estampe d’Alliamet
XVIIIe siècle
Image : Bibliothèque historique de la ville de Paris
Mais d’où vient exactement ce nom de pilori ?
Henri Sauval historien français du XVIIème siècle, dans son livre antiquités de Paris, dit que dans un contrat de l’année 1295, le pilori des halles de Paris s’appelle puteus dictus lori; il conclut de là que « pilori » est un nom corrompu tiré de puits lori, c’est à dire puits d’une personne nommée Lori, et que ce gibet fut à la place ou aux environs de ce puits et qu’il en prit le nom.
(…)
* Source texte : Paris1900 - Pirouette et pilori. Par Djclone
_________________
Le Dictionnaire culturel Le Robert, donne une définition du nom « pilori » qui, à mon avis, est plus crédible que celle du puits de ce M. Lori présentée précédemment.
Pilori :
Emprunté au latin médiéval pillorium (attesté 1190), dérivé du latin classique pila « pilier » avec un suffixe -orium indiquant le lieu où l’on séjourne un certain temps.
Poteau, ou pilier à plate-forme portant une roue, où l’on attachait avec un carcan un ou une condamné(e) à l’exposition publique.
Par extension, la peine ainsi infligée : le pilori, peine infamante supprimée en 1789.
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Date d'inscription : 21/12/2013
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