Le transit de Vénus devant le Soleil (1761 et 1769)
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Le transit de Vénus devant le Soleil (1761 et 1769)
Les Transits de Vénus sont des phénomènes extrêmement rares.
Depuis l'invention de la lunette astronomique et son utilisation par Galilée pour l'observation du ciel, seulement sept transits de Vénus se sont déroulés (1631, 1639, 1761, 1769, 1874, 1882 et 2004). On compte en effet environ 2 passages de Vénus devant le Soleil par siècle, mais aucun transit n'a eu lieu au cours du 20è siècle. Le dernier passage de la planète devant le disque solaire s'est produit le 08 Juin 2004.
C'est donc un événement exceptionnel à ne pas rater puisqu'il faudra ensuite patienter jusqu'au 11 Décembre 2117 pour assister au prochain passage de Vénus devant le disque solaire.
L'astronome allemand Johannes Kepler (1571-1630)
en étudiant les nombreuses observations de Tycho Brahé (1546-1601) relatives à la trajectoire de la planète Mars, découvre alors les célèbres lois sur le mouvement des planètes (1609-1619) : les planètes décrivent des ellipses et non des cercles.
Dans les dernières années de sa vie, Kepler se consacrera à l'élaboration de tables précises de positions des planètes. Les Tables Rudolphines, bien plus précises que les tables précédentes, seront publiées en 1627, et permettront de prévoir un passage de Mercure devant le Soleil pour le 07 Novembre 1631, ainsi qu'un transit de Vénus pour le 07 Décembre 1631.
En France, Joseph-Jérôme de Lalande (1732-1807)
publie en 1760 une carte du monde traduisant la visibilité du passage de Vénus le 3 juin 1769, au Nord de l'Europe, en Amérique, dans le Pacifique puis en Asie. Lalande écrit en titre "Figure du passage de Vénus".
Cette carte est une amélioration de celle incluse dans les Mémoires de l'Académie royale des sciences de 1757.
Lalande s'est particulièrement investi dans la prévision des passages de 1761 et de 1769.
En 1757, déjà !!! il publie un Mémoire sur les passages de Vénus, décrivant la méthode graphique qui permet de déterminer l'effet de parallaxe sur la durée du passage de Vénus. Il suppose la parallaxe solaire égale à 10" (p. 234). Il dessine ensuite (p. 239) une mappemonde où il indique par quelques arcs les valeurs de la parallaxe, permettant une lecture directe, sans calculs.
Pour le passage de 1769, Lalande prévoit (p. 244) que les écarts les plus grands se produiront vers [Saint] Petersbourg et vers Mexico. Il rappelle (p. 245) quelques propriétés géométriques de la projection stéréographique : un cercle de la sphère se transforme en un cercle sur le plan. Enfin (p. 249), il relie la parallaxe à la masse de la Terre par la "connaissance de l'attraction" gravitationnelle (à noter p. 249 que le mot "augmentera" est à corriger en "diminuera").
Histoire de l'Académie royale des sciences, année 1757, avec les mémoires de mathématique et de physique tirés des registres de cette Académie, Imprimerie Royale, Paris, p. 232-253.
https://vt2004.imcce.fr/CDs/CD-VT-histoire/html/venus-1769-prepa-fr.html
Diable ! ne me demandez pas de vous expliquer ... J'y pige couic, mais je suis très très admirative .
Et, pour la petite histoire, Lalande participa à la création du calendrier républicain.
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Bien entendu, l'Angleterre n'est pas en reste .
Monsieur de la Pérouse a écrit:
Au sujet du transit de Vénus de 1769 dont il vient d'être question dans le jeu du forum, son observation scientifique fut l'une des raisons du premier voyage de James Cook. L'équipage débarque à Tahiti, alors possession française, et construit un petit observatoire au nord de l'île à un endroit nommé depuis Pointe Vénus. L'astronome Charles Green réalise les observations.
En effet, cher Monsieur de la Pérouse, et vous m'avez donné-là l'idée de ce sujet.
Merci .
James Cook, navigateur, explorateur et cartographe britannique, né le 7 novembre 1728 (27 octobre 1728 selon le calendrier grégorien) à Marton (Middlesbrough) et mort le 14 février 1779 à Hawaï.
En 1769, le capitaine James Cook avait été envoyé à Tahiti avec des télescopes spéciaux pour observer le transit astrologique (passage d’une planète sur une autre natale). Le but était d’obtenir des données qui puissent par la suite servir à mesurer la distance Terre-Soleil, unité de mesure pour toutes les autres distances entre les corps célestes.
Entre Cook et les populations indigènes s'étaient établies des relations difficiles bien que non tendues. Cook fit édifier un fortin qu’il baptisa Fort Vénus. Le 1er mai 1769, tout était en place. A l’intérieur, se dressait une douzaine de tentes, dont une pour Cook et ses officiers et une pour Banks et son équipe.
Sur un espace bien dégagé entre la plage et la rivière, un peu plus au nord de l’endroit où Wallis avait établi son camp, les hommes de l’Endeavour entreprirent de construire une véritable forteresse avec des murs d’enceinte épais d’un mètre et demi, des tranchées profondes et des palissades infranchissables ! En fait, en prenant ces précautions Cook redoutait moins une bien improbable attaque des Tahitiens que leurs excessives et permanentes démonstrations d’amitié qui risquaient de perturber les travaux astronomiques des Anglais. Depuis leur arrivée ils étaient en effet littéralement harcelés par les habitants de Haapape (Mahina). D’esprit pratique et pour mettre un peu d’ordre dans le commerce anarchique qui s’était instauré, Cook fit dresser près du camp un poste spécial destiné aux échanges.
Tout jusqu’alors s’était bien passé, mais, lorsque, le 2 mai, on voulut installer le grand octant dont Green avait besoin pour faire les observations destinées à établir la longitude, on s’aperçut qu’il avait disparu. Grâce à Banks qui entretenait les meilleures relations avec les indigènes et servait souvent d’intermédiaire entre eux et ses compatriotes, l’octant fut promptement retrouvé.
mahina-fort venus
Plan du Fort Venus à Royal Bay, Otaheite (Tahiti) d’après les croquis pris lors Premier voyage du capitaine Cook, 1768-1771. British Library
1769 le transit de Vénus
image WIKI.
This undated tinted lithograph is based on an original untinted lithograph that was published by Parkinson (1784).
Although it displays some artistic licence, it does show the general appearance of Fort Venus (Orchiston Collection).
dont on peut admirer la réplique fidèle dans le musée maritime du port de Sydney .
James Cook avait aussi secrètement reçu l’ordre de l’Amirauté britannique d’explorer les mers du sud à la recherche de la « terra australis incognita », la terre australe inconnue.
La théorie de l’époque était que la terre avait besoin d’une immense masse de terre émergée dans l’hémisphère sud pour parvenir à faire l’équilibre avec les vastes continents de l’hémisphère nord. Après avoir achevé sa mission à Tahiti, Cook est allé en Nouvelle-Zélande avant de jeter l’ancre dans une baie qu’il baptisa Botany Bay, en raison de sa végétation luxuriante, et qui abrite aujourd’hui le port de Sydney en Australie.
L’histoire de l’Australie aurait pu être complètement différente si James Cook n’avait pas été envoyé à l’autre bout du monde pour y observer le transit de Vénus.
https://www.tahitiheritage.pf/transit-venus/
___________________
Cette anecdote est extraite de la biographie La Du Barry
du duc de Castries
disions-nous, en effet, dans notre Jeu, cher la Pérouse.
Au mois de juin 1769, la Cour se rendit au château disparu de Saint-Hubert, dans la forêt des Yvelines, pour observer le passage de la planète Vénus devant le soleil. Louis XV se piquait d'aimer les sciences.
" On sait, disent les Mémoires secrets, que le roi, ami de tous les arts et initié aux spéculations les plus sublimes, a observé à Saint-Hubert le passage de Vénus sur le soleil. Mme la comtesse du Barry accompagnait Sa Majesté à ce voyage et le roi a daigné donner à cette dame quelques éléments d'astronomie capables de lui rendre le phénomène intéressant. "
Un courtisan a fait à cette occasion les vers suivants :
Que nous diront ce télescope
Cette Vénus et ce Soleil ?
Aussi sans ce vain appareil
Cherchons un plus sûr horoscope.
En ces délicieux jardins
Brillent nos astres véritables
Ces dans leurs regards adorables
Que nous trouverons nos destins.
Cette Vénus et ce Soleil ?
Aussi sans ce vain appareil
Cherchons un plus sûr horoscope.
En ces délicieux jardins
Brillent nos astres véritables
Ces dans leurs regards adorables
Que nous trouverons nos destins.
Ces platitudes prouveraient que l'astre de la favorite était en hausse .
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Legentil de la Galaisiere,
un destin hors du commun
Guillaume Joseph Hyacinthe Jean Baptiste Legentil de la Galaisiere (1725-1792),
parti en 1760, arrive devant Pondichéry, comptoir français des Indes. Les Anglais occupant la ville, il ne peut débarquer et reste au large sans pouvoir faire d'observations.
Legentil décide de rester, après la restitution de la ville à la France (1763), pour observer le prochain transit prévu pour Juin 1769. Passionné d'astronomie, il bâtit un observatoire, installe d'excellents instruments, apprend la langue du pays.
Il étudie également l'astronomie indienne et la flore.
Le 3 Juin 1769, jour du transit de Vénus, le mauvais temps l'empêche d'observer le phénomène.
De retour vers la France, son bateau est obligé de faire demi-tour en raison d'une tempête au Cap de Bonne-Espérance, et le dépose à l'Ile de la Réunion. Il dut attendre qu'un bateau espagnol consente à le ramener en Europe.
Finalement, de retour à Paris en 1771, il constate que, l'absence de toutes nouvelles ayant fait croire à sa mort, il est remplacé à l'Académie des Sciences, sa femme s'est remariée, ses biens ont été partagés entre ses héritiers. Il perd également le procès qu'il leur avait intenté pour récupérer ses biens !
Mais tout est bien qui finit bien, me dit WIKI :
Son siège à l’Académie royale des sciences lui fut rendu grâce à l'intervention du roi. Il se maria avec une jeune personne d'une famille qu'il connaissait depuis longtemps, eut une fille, Marie Adélaïde, et vécut encore une vingtaine d'années, logé dans l'Observatoire royal.
La France avait envoyé Alexandre Pingré et Fleurié à Saint-Domingue. Jean Chappe d'Auteroche, après avoir observé le transit de 1761 depuis la Sibérie, part à San José, en Californie, où il décédera, victime d'une épidémie, peu après avoir rempli sa mission. Véron s'embarque sur le bateau de Bougainville, en route pour le tour du monde, pour observer. Legentil de la Galaisiere, quant à lui, est toujours à Pondichéry.
https://pgj.pagesperso-orange.fr/transit_050612.htm
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Retour à Tahiti !
Ce phare rappelle à notre souvenir le fort de Vénus et la mission scientifique de Cook.
Le phare, initialement haut de 25 mètres – il a été surélevé de 7 mètres en 1963 – est une tour carrée de 7 étages, édifiée en moellons et coraux. Il a été construit par Thomas Stevenson, le père de l’auteur Robert Louis Stevenson et membre d’une importante famille d’ingénieurs.
C’est le comte Emile de la Roncière
gouverneur des Établissements Français de l'Océanie (EFO), autrement dit les Îles de la Société et ce qui constituera plus tard la Polynésie française. « commandant commissaire impérial aux Îles de la Société » sous le règne de la reine Pomare IV, qui a ordonné la construction de cet ouvrage.
____________
Le petit clin d'oeil mythologique !
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Et voici ( fatalement ! ) quelques produits commerciaux dérivés ... montre, jeu, médaille ...
ARNOLD & SON HORNET HISTORY COLLECTION ‘JAMES COOK’
– Transit of Venus across the sun – mapping of coastline of complete New Zealand, first recorded encountering of eastern coastline of Australia by a European – first recorded direct observation of indigenous Australians – collecting of local plants and specimens activities.
https://i2.wp.com/masterhorologer.com/wp-content/uploads/2010/12/3481a-arnold2b25262bson2bhornet2bhistory2bcollection2b25e225802598james2bcook25e2258025992bhjc_rg_4n_1h6ap_d05a_c60b.jpg?ssl=1
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55168
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Guillaume Le Gentil et le transit de Vénus. Mauvaise étoile, de Christophe Migeon
Le " transit de Vénus ", ou le passage de la planète Vénus exactement entre la Terre et le Soleil, occultant une toute petite partie du disque solaire, est un phénomène rare (à échelle d'une vie humaine).
Le dernier passage remonte à 2012 (mais aucun durant tout le 20e siècle), et il faudra patienter jusqu'en 2117 pour assister au prochain " transit de Vénus ".
Animation of visible spectrum images of the 2012 transit of Venus
Image : NASA's Solar Dynamics Observatory - Wikipedia
On June 5 2012, Solar Dynamics Observatory (SDO) collected images of the transit of Venus across the face of the sun. This event lasted approximately 6 hours and happens in pairs eight years apart, which are separated from each other by 105 or 121 years. The last transit was in 2004 and the next will not happen until 2117.
En 1761 et 1769, quelques scientifiques et amateurs éclairés attendent ce moment avec impatience (voir messages ci-dessus), dont un certain Guillaume Le Gentil (1725 - 1792), astronome français.
En effet, cet évènement permettait de déterminer, avec la plus grande précision possible pour l'époque, la distance Terre-Soleil. Encore fallait-il être situé au meilleur endroit possible pour observer ce phénomène et prendre des mesures...
Lundi dernier, au micro de son émission sur Radio Classique, Franck Ferrand nous racontait donc, l'histoire romanesque de :
Guillaume Le Gentil, l'astronome malchanceux (Radio Classique, Franck Ferrand raconte)
Son récit est inspiré du livre récemment publié :
Mauvaise étoile
ou les calamiteuses mais véridiques tribulations d'un astronome dans les mers de L'inde
Christophe Migeon
Editions Paulsen (Fev. 2021)
392 pages - 22 illustrations
Présentation :
L'histoire de Guillaume Le Gentil ou comment la poursuite de l'étoile du Berger à tout prix peut mener loin, très loin, un astronaute qui a la poisse. Une aventure qui nous conduit de Coutances à Paris, des îles Bourbon en Inde, en passant par Madagascar.
Un beau jour de mars 1760, un jeune astronome de l’Académie des sciences, avide d’étoiles et de gloire, embarque pour les Indes. Sa mission : observer le transit de Vénus devant le Soleil afin d’es- timer avec précision la distance de la Terre au Soleil.
Mais rien ne se passe comme prévu.
L’escapade va durer onze ans, six mois et treize jours et se transformer en un véritable roman picaresque. La très véridique et très édifiante histoire de Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste Le Gentil de la Galaisière nous conduit de Coutances à Paris, de l’île Bourbon aux Indes, en passant par Madagascar et les Philippines.
Malmené par les aléas de la météo et les fièvres tropicales, soupçonné d’espionnage, victime de naufrages à répétition, tenu pour mort à son retour en France, notre héros va connaître une suite de mésaventures aussi longue que son patronyme.
Dans cette biographie précise et documentée, Christophe Migeon retrace la vie d’un poissard magnifique, un aventurier qui, esquinté par le destin, sut se remettre d’aplomb. L’auteur conte par la même occasion l’histoire scientifique du Grand Siècle, une époque où la coopération des savants prévalait sur les conflits mondiaux et où l’on parlait azimut ou parallaxe dans les salons de ces dames.
Le dernier passage remonte à 2012 (mais aucun durant tout le 20e siècle), et il faudra patienter jusqu'en 2117 pour assister au prochain " transit de Vénus ".
Animation of visible spectrum images of the 2012 transit of Venus
Image : NASA's Solar Dynamics Observatory - Wikipedia
On June 5 2012, Solar Dynamics Observatory (SDO) collected images of the transit of Venus across the face of the sun. This event lasted approximately 6 hours and happens in pairs eight years apart, which are separated from each other by 105 or 121 years. The last transit was in 2004 and the next will not happen until 2117.
En 1761 et 1769, quelques scientifiques et amateurs éclairés attendent ce moment avec impatience (voir messages ci-dessus), dont un certain Guillaume Le Gentil (1725 - 1792), astronome français.
En effet, cet évènement permettait de déterminer, avec la plus grande précision possible pour l'époque, la distance Terre-Soleil. Encore fallait-il être situé au meilleur endroit possible pour observer ce phénomène et prendre des mesures...
Lundi dernier, au micro de son émission sur Radio Classique, Franck Ferrand nous racontait donc, l'histoire romanesque de :
Guillaume Le Gentil, l'astronome malchanceux (Radio Classique, Franck Ferrand raconte)
Son récit est inspiré du livre récemment publié :
Mauvaise étoile
ou les calamiteuses mais véridiques tribulations d'un astronome dans les mers de L'inde
Christophe Migeon
Editions Paulsen (Fev. 2021)
392 pages - 22 illustrations
Présentation :
L'histoire de Guillaume Le Gentil ou comment la poursuite de l'étoile du Berger à tout prix peut mener loin, très loin, un astronaute qui a la poisse. Une aventure qui nous conduit de Coutances à Paris, des îles Bourbon en Inde, en passant par Madagascar.
Un beau jour de mars 1760, un jeune astronome de l’Académie des sciences, avide d’étoiles et de gloire, embarque pour les Indes. Sa mission : observer le transit de Vénus devant le Soleil afin d’es- timer avec précision la distance de la Terre au Soleil.
Mais rien ne se passe comme prévu.
L’escapade va durer onze ans, six mois et treize jours et se transformer en un véritable roman picaresque. La très véridique et très édifiante histoire de Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste Le Gentil de la Galaisière nous conduit de Coutances à Paris, de l’île Bourbon aux Indes, en passant par Madagascar et les Philippines.
Malmené par les aléas de la météo et les fièvres tropicales, soupçonné d’espionnage, victime de naufrages à répétition, tenu pour mort à son retour en France, notre héros va connaître une suite de mésaventures aussi longue que son patronyme.
Dans cette biographie précise et documentée, Christophe Migeon retrace la vie d’un poissard magnifique, un aventurier qui, esquinté par le destin, sut se remettre d’aplomb. L’auteur conte par la même occasion l’histoire scientifique du Grand Siècle, une époque où la coopération des savants prévalait sur les conflits mondiaux et où l’on parlait azimut ou parallaxe dans les salons de ces dames.
La nuit, la neige- Messages : 18016
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le transit de Vénus devant le Soleil (1761 et 1769)
La nuit, la neige a écrit:
Lundi dernier, au micro de son émission sur Radio Classique, Franck Ferrand nous racontait donc, l'histoire romanesque de :
Guillaume Le Gentil, l'astronome malchanceux (Radio Classique, Franck Ferrand raconte)
Merci, cher ami !
J'ai été ravie, comme toujours, d'écouter Frank Ferrand .
Ce pauvre Guillaume Le Gentil a tellement joué de malchance que c'est à croire que la fatalité s'acharnait sur lui !
Enfin, il a fini par couler des jours paisibles et heureux en appliquant le précepte de Pascal :
« tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre »
... un rapport familial avec le cousin de Mme de Polignac, Le Gentil de Paroy ?
... ou bien le chambellan de Stanislas ( qui, parfois , achevait pour lui les conférences très privées de son maître ) .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55168
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le transit de Vénus devant le Soleil (1761 et 1769)
Non, sans doute pas.
Google me dit qu'il y a de nombreuses familles Le Gentil .
J'ajoute ce lien :
https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/astronomie-transit-venus-fil-histoire-129/page/2/
Google me dit qu'il y a de nombreuses familles Le Gentil .
J'ajoute ce lien :
https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/astronomie-transit-venus-fil-histoire-129/page/2/
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Mme de Sabran- Messages : 55168
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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