Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
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Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
... AVEC , DANS LES LIEUX-MEME, BIEN-SUR :
Reconstitution historique du Camp militaire de Vaussieux .
Le Camp de Vaussieux, première étape vers Yorktown
Écrit par Olivier CHALINE
Vaussieux fut à l’été 1778 près de Bayeux un important camp de manœuvres sous le commandement du maréchal-duc de Broglie et on y a tranché la longue querelle sur la tactique, au profit des partisans de l’ordre mince contre ceux de l’ordre serré.
Le camp de Vaussieux n’a pas été un épisode sans portée. Au printemps 1778, avec la tension croissante qui précéda la guerre franco-anglaise, des troupes nombreuses sous le commandement du maréchal-duc de Broglie, avaient été dirigées vers les côtes de la Manche afin de faire craindre à l’Angleterre un débarquement prochain. L’été venu, un camp fut formé afin d’exercer ces unités et trancher une querelle tactique vieille de plus d’un de mi-siècle. Le marquis d’Héricy, maréchal de camp, proposa son château à Vaussieux comme quartier général.
Le château se présente sous la forme d'un long bâtiment avec un pavillon central, et de deux ailes en avant-corps.
Les écuries, incendiées en 1866, ont été reconstruite en style néo-normand.
De fin août à début octobre 1778, loger plus de 30 000 hommes dans leur immense majorité sous des tentes fut en soi une performance logistique et sanitaire : c’était trois fois la population de Bayeux et presque l’équivalent de celle de Caen. Avec 24 régiments d’infanterie, six de dragons et 40 pièces d’artillerie, il y avait un bon cinquième de l’infanterie et un quart des dragons de l’armée de Louis XVI. Une bonne part de l’élite militaire française du temps était présente dont le comte de Rochambeau, M. de Gribeauval ou encore Axel Fersen. La famille de notre collègue Achard de Bonvouloir reçut ainsi bien des officiers dans ses hôtels bayeusains et dans son château de Magny-en-Bessin.
Sur les plateaux moissonnés qui dominent la vallée de la Seulles, entre les villages, vergers et jardins, les troupes purent manœuvrer et tester l’« ordre profond » proposé par M. de Mesnil-Durand. Celui-ci estimait qu’avec la généralisation du feu qui poussait à ranger les fantassins en longs dispositifs linéaires sur 3 rangs – l’ordre mince - afin de faire tirer le maximum de monde, l’infanterie avait perdu sa puissance du choc. Pour la lui rendre et enfoncer les lignes adverses, il proposait de former des colonnes épaisses et profondes. Les polémiques furent vives, d’autant plus que la récente guerre de Sept Ans avait montré l’importance du feu d’infanterie mais aussi de l’artillerie.
Au moment de Vaussieux du 9 au 28 septembre, les deux partis s’affrontent. Le 18 septembre, le maréchal-duc de Broglie avait repris la manœuvre que le prince de Soubise avait complètement ratée à Rossbach contre Frédéric II de Prusse en 1757. Le 21, contre un ennemi supposé débarqué et qu’il s’agit de chasser des hauteurs entre la mer et la Seulle, Broglie réédite ce qu’il avait fait en juillet 1760 avec succès contre le duc de Brunswick. Mais les généraux servant d’adversaires à Broglie sont loin d’être des faire-valoir complaisants : Luckner qui était à Rossbach dans les rangs prussiens se montre très menaçant le 18 septembre et, pire encore, le 21, Rochambeau qui commande une partie des Britanniques supposés, tient en échec Broglie et échappe à l’encerclement… Si la querelle tactique n’est pas éteinte, l’ordre mince l’a emporté en restant en vigueur, en attendant que la Révolution puis Napoléon parviennent à concilier le feu et le mouvement de l’infanterie.
À la fin du camp de Vaussieux, les troupes regagnent leurs cantonnements. Pour trois des régiments d’infanterie, c’est le début d’une longue route qui, via les ports bretons, les conduit vers l’Amérique : à Newport pour Saintonge et Soissonnais qui font partie du corps de Rochambeau ; aux Antilles pour Touraine qui arrive avec l’armée navale du comte de Grasse. Des éléments de tous les trois sont engagés au siège de Yorktown, là où les canons de Gribeauval se font entendre pour la première fois, engendrant un nouveau monde, celui de l’Indépendance américaine.
L’association Un nouveau monde a pour but de faire connaître l’histoire de ce camp militaire par l’organisation de reconstitutions.
L’Amérique y est rappelée parce que trois des unités présentes, les régiments de Saintonge, de Soissonnais et de Touraine, se retrouvèrent trois ans plus tard au siège de Yorktown. Grâce à l’énergie de son président, M. Bertrand Bailleul, et de son vice-président, notre collègue Didier Achard de Bonvouloir avec une équipe de bénévoles, beaucoup d’obstacles ont été surmontés pour offrir des manifestations à un large public.
Au nom de notre Société et comme historien, j’ai donné une conférence sur « Bayeux, le Bessin et le camp de Vaussieux au temps de l’Indépendance américaine ». Ce fut l’occasion de rappeler ce qu’avait été, 240 ans plus tôt, ce camp par des reconstitutions effectuées avec le plus grand soin les samedi 18 et dimanche 19 août au château de Vaussieux devant 3600 visiteurs : 120 «reconstituteurs » ont effectué des manœuvres et chacun a pu comprendre ce qu’était la vie du soldat au bivouac.
https://www.cincinnatidefrance.fr/histoire/600-le-camp-de-vaussieux-premiere-etape-vers-yorktown
__________________
Nous nous sommes rendus à cette troisième édition, hier samedi .
Ce fut une excellente après-midi . J'ai bien pensé à nos amis qui font eux aussi de la reconstitution historique . C'est toute une ambiance bien sympathique. Cela m'amuserait beaucoup !
Et tout d'abord, coup d'oeil sur le château et ses communs .
Le pavillon est orné d'un balcon surmonté d'un fronton orné de sculptures de style Louis XVI et arborant des armes parlantes où figurent trois hérissons (jeu de mot sur le patronyme familial des Héricy).
Au programme :
Arrivée du Maréchal de Camp qui passe en revue les bataillons .
1ère grande manœuvre
Démonstration de tir au canon
Démonstration équestre militaire
Manœuvres d'infanterie
Escarmouche
Quelques photos !
La fabrication des cordages a bien intéressé M. de Boufflers :
J'ai bien l'honneur de vous présenter M. de Sartines ...
Mais bien entendu, c'est le beau Fersen que je cherche, le coeur battant .
Facile ! ... un mélange de Tyrone Power et Richard Todd, ça ne court pas les rues : je ne peux pas me tromper !!!
Il doit donc être là, mais où ?!
Mais enfin quoi, Mesdames !!! On batifole ?!
Bon, assez ri, les amis ! Dans mon prochain post ( demain ) nous tirerons le canon, c'est promis !!!
... oui, oui, le fameux canon de Gribeauval.
L'ennemi n'a qu'à bien se tenir !!!
Quant à Fersen,
la Revue Hebdomadaire nous livre un extrait de son dagbok .
Voici comment il raconte lui-même ses souvenirs du camp de Vaussieux :
A SUIVRE !
Reconstitution historique du Camp militaire de Vaussieux .
Le Camp de Vaussieux, première étape vers Yorktown
Écrit par Olivier CHALINE
Vaussieux fut à l’été 1778 près de Bayeux un important camp de manœuvres sous le commandement du maréchal-duc de Broglie et on y a tranché la longue querelle sur la tactique, au profit des partisans de l’ordre mince contre ceux de l’ordre serré.
Le camp de Vaussieux n’a pas été un épisode sans portée. Au printemps 1778, avec la tension croissante qui précéda la guerre franco-anglaise, des troupes nombreuses sous le commandement du maréchal-duc de Broglie, avaient été dirigées vers les côtes de la Manche afin de faire craindre à l’Angleterre un débarquement prochain. L’été venu, un camp fut formé afin d’exercer ces unités et trancher une querelle tactique vieille de plus d’un de mi-siècle. Le marquis d’Héricy, maréchal de camp, proposa son château à Vaussieux comme quartier général.
Le château se présente sous la forme d'un long bâtiment avec un pavillon central, et de deux ailes en avant-corps.
Les écuries, incendiées en 1866, ont été reconstruite en style néo-normand.
De fin août à début octobre 1778, loger plus de 30 000 hommes dans leur immense majorité sous des tentes fut en soi une performance logistique et sanitaire : c’était trois fois la population de Bayeux et presque l’équivalent de celle de Caen. Avec 24 régiments d’infanterie, six de dragons et 40 pièces d’artillerie, il y avait un bon cinquième de l’infanterie et un quart des dragons de l’armée de Louis XVI. Une bonne part de l’élite militaire française du temps était présente dont le comte de Rochambeau, M. de Gribeauval ou encore Axel Fersen. La famille de notre collègue Achard de Bonvouloir reçut ainsi bien des officiers dans ses hôtels bayeusains et dans son château de Magny-en-Bessin.
Sur les plateaux moissonnés qui dominent la vallée de la Seulles, entre les villages, vergers et jardins, les troupes purent manœuvrer et tester l’« ordre profond » proposé par M. de Mesnil-Durand. Celui-ci estimait qu’avec la généralisation du feu qui poussait à ranger les fantassins en longs dispositifs linéaires sur 3 rangs – l’ordre mince - afin de faire tirer le maximum de monde, l’infanterie avait perdu sa puissance du choc. Pour la lui rendre et enfoncer les lignes adverses, il proposait de former des colonnes épaisses et profondes. Les polémiques furent vives, d’autant plus que la récente guerre de Sept Ans avait montré l’importance du feu d’infanterie mais aussi de l’artillerie.
Au moment de Vaussieux du 9 au 28 septembre, les deux partis s’affrontent. Le 18 septembre, le maréchal-duc de Broglie avait repris la manœuvre que le prince de Soubise avait complètement ratée à Rossbach contre Frédéric II de Prusse en 1757. Le 21, contre un ennemi supposé débarqué et qu’il s’agit de chasser des hauteurs entre la mer et la Seulle, Broglie réédite ce qu’il avait fait en juillet 1760 avec succès contre le duc de Brunswick. Mais les généraux servant d’adversaires à Broglie sont loin d’être des faire-valoir complaisants : Luckner qui était à Rossbach dans les rangs prussiens se montre très menaçant le 18 septembre et, pire encore, le 21, Rochambeau qui commande une partie des Britanniques supposés, tient en échec Broglie et échappe à l’encerclement… Si la querelle tactique n’est pas éteinte, l’ordre mince l’a emporté en restant en vigueur, en attendant que la Révolution puis Napoléon parviennent à concilier le feu et le mouvement de l’infanterie.
À la fin du camp de Vaussieux, les troupes regagnent leurs cantonnements. Pour trois des régiments d’infanterie, c’est le début d’une longue route qui, via les ports bretons, les conduit vers l’Amérique : à Newport pour Saintonge et Soissonnais qui font partie du corps de Rochambeau ; aux Antilles pour Touraine qui arrive avec l’armée navale du comte de Grasse. Des éléments de tous les trois sont engagés au siège de Yorktown, là où les canons de Gribeauval se font entendre pour la première fois, engendrant un nouveau monde, celui de l’Indépendance américaine.
L’association Un nouveau monde a pour but de faire connaître l’histoire de ce camp militaire par l’organisation de reconstitutions.
L’Amérique y est rappelée parce que trois des unités présentes, les régiments de Saintonge, de Soissonnais et de Touraine, se retrouvèrent trois ans plus tard au siège de Yorktown. Grâce à l’énergie de son président, M. Bertrand Bailleul, et de son vice-président, notre collègue Didier Achard de Bonvouloir avec une équipe de bénévoles, beaucoup d’obstacles ont été surmontés pour offrir des manifestations à un large public.
Au nom de notre Société et comme historien, j’ai donné une conférence sur « Bayeux, le Bessin et le camp de Vaussieux au temps de l’Indépendance américaine ». Ce fut l’occasion de rappeler ce qu’avait été, 240 ans plus tôt, ce camp par des reconstitutions effectuées avec le plus grand soin les samedi 18 et dimanche 19 août au château de Vaussieux devant 3600 visiteurs : 120 «reconstituteurs » ont effectué des manœuvres et chacun a pu comprendre ce qu’était la vie du soldat au bivouac.
https://www.cincinnatidefrance.fr/histoire/600-le-camp-de-vaussieux-premiere-etape-vers-yorktown
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Nous nous sommes rendus à cette troisième édition, hier samedi .
Ce fut une excellente après-midi . J'ai bien pensé à nos amis qui font eux aussi de la reconstitution historique . C'est toute une ambiance bien sympathique. Cela m'amuserait beaucoup !
Et tout d'abord, coup d'oeil sur le château et ses communs .
Le pavillon est orné d'un balcon surmonté d'un fronton orné de sculptures de style Louis XVI et arborant des armes parlantes où figurent trois hérissons (jeu de mot sur le patronyme familial des Héricy).
Au programme :
Arrivée du Maréchal de Camp qui passe en revue les bataillons .
1ère grande manœuvre
Démonstration de tir au canon
Démonstration équestre militaire
Manœuvres d'infanterie
Escarmouche
Quelques photos !
La fabrication des cordages a bien intéressé M. de Boufflers :
J'ai bien l'honneur de vous présenter M. de Sartines ...
Mais bien entendu, c'est le beau Fersen que je cherche, le coeur battant .
Facile ! ... un mélange de Tyrone Power et Richard Todd, ça ne court pas les rues : je ne peux pas me tromper !!!
Il doit donc être là, mais où ?!
Mais enfin quoi, Mesdames !!! On batifole ?!
Bon, assez ri, les amis ! Dans mon prochain post ( demain ) nous tirerons le canon, c'est promis !!!
... oui, oui, le fameux canon de Gribeauval.
L'ennemi n'a qu'à bien se tenir !!!
Quant à Fersen,
la Revue Hebdomadaire nous livre un extrait de son dagbok .
Voici comment il raconte lui-même ses souvenirs du camp de Vaussieux :
A SUIVRE !
Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 15 Sep 2020, 12:26, édité 1 fois
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
CLIOXVIII a écrit:L'an dernier,à Vaussieux , la réplique exacte du fardier de Cugnot
Génial ! Pas trop de fumée dans le visage ?!
Monsieur de la Pérouse- Messages : 485
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
Chose promise, chose due ! Nous allons manoeuvrer maintenant et faire tonner le canon .
Les bataillons se déploient, bien rangés, en musique, sous l'oeil énamouré des dames qui n'en perdent pas une miette .
Il y eut ainsi cinq ou six tirs du fameux canon de Gribeauval.
S'inspirant de précédentes améliorations opérées dans les artilleries prussienne et autrichienne, Gribeauval s’attache à rationaliser l'artillerie de campagne et à la rendre à la fois plus mobile sur le champ de bataille et plus facilement réparable par l'interchangeabilité des pièces. Par ses travaux de rationalisation des dimensions, des tolérances, et l'utilisation d'instruments de précision et de gabarits pour la réception des pièces, Gribeauval peut être considéré comme le père de l'inspection qualité moderne. Ses Tables des constructions des principaux attirails de l'artillerie seront publiées en 1789, et les planches de dessins techniques en 1792.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Vaquette_de_Gribeauval
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
NonMonsieur de la Pérouse a écrit:CLIOXVIII a écrit:
L'an dernier,à Vaussieux , la réplique exacte du fardier de Cugnot
Génial ! Pas trop de fumée dans le visage ?!
Re: Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
On dira ce qu'on voudra mais l'uniforme fait l'homme !
Monsieur de la Pérouse- Messages : 485
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
Voici un pastel d'Hoffmann qui illustre tout à fait bien la vie militaire quotidienne telle que la relate Fersen, au camp de Vaussieux .
... même alignement des tentes blanches, même décontraction apparente des hommes entre les manoeuvres !
Pour un peu l'on jurerait que ces messieurs se la coulent douce .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Reconstitution historique du camp militaire de Vaussieux (1778)
Vraiment, ce camp militaire de Vaussieux était the place to be !
Le comte d'Allonville y consigne même, dans ses Mémoires secrets, la visite de Mme du Barry :
... Hôtel de Bonvouloir que voici :
L’histoire de cet hôtel est marquée par plusieurs noms de famille très connus en Normandie: de Bricqueville, La Tour du Pin, Achard de Bonvouloir, Le Prévost de La Moissonnière.
Julien Achard de Bonvouloir a été l’un des émissaires du roi Louis XVI auprès des insurgés américains pendant la guerre d’indépendance américaine, et il a rencontré Benjamin Franklin à Philadelphie en 1775.
L’un des ascendants de la famille Achard de Bonvouloir a été l’un des compagnons de Guillaume le Conquérant durant l’invasion normande en 1066 (comme décrit par la Tapisserie de Bayeux).
Cet hôtel particulier, de style Louis XVI, classique, a été construit aux environs de 1770. Sa façade sur rue est bien ornementée avec des guirlandes et draperies. La porte d’entrée, d’époque, porte les initiales (MD/DV) de celui qui l’a fait construire, il est surmonté d’un balcon aux lignes géométriques.
Son escalier principal en pierre se déploie avec grandeur sur une base carrée. La rampe en fer forgé est tout à fait remarquable.
La cour intérieure est bordée par les anciennes écuries, le jardin s’appuie sur les anciens murs et fossés de la ville fortifiée du Moyen-Âge, et il est agrémenté d’une balustrade en pierre.
Nous connaissions déjà la Tour de Bonvouloir de la même vieille famille normande des Achard.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t5721-agent-secret-en-amerique-julien-alexandre-achard-de-bonvouloir-17491783?highlight=bonvouloir
Le comte d'Allonville y consigne même, dans ses Mémoires secrets, la visite de Mme du Barry :
... Hôtel de Bonvouloir que voici :
L’histoire de cet hôtel est marquée par plusieurs noms de famille très connus en Normandie: de Bricqueville, La Tour du Pin, Achard de Bonvouloir, Le Prévost de La Moissonnière.
Julien Achard de Bonvouloir a été l’un des émissaires du roi Louis XVI auprès des insurgés américains pendant la guerre d’indépendance américaine, et il a rencontré Benjamin Franklin à Philadelphie en 1775.
L’un des ascendants de la famille Achard de Bonvouloir a été l’un des compagnons de Guillaume le Conquérant durant l’invasion normande en 1066 (comme décrit par la Tapisserie de Bayeux).
Cet hôtel particulier, de style Louis XVI, classique, a été construit aux environs de 1770. Sa façade sur rue est bien ornementée avec des guirlandes et draperies. La porte d’entrée, d’époque, porte les initiales (MD/DV) de celui qui l’a fait construire, il est surmonté d’un balcon aux lignes géométriques.
Son escalier principal en pierre se déploie avec grandeur sur une base carrée. La rampe en fer forgé est tout à fait remarquable.
La cour intérieure est bordée par les anciennes écuries, le jardin s’appuie sur les anciens murs et fossés de la ville fortifiée du Moyen-Âge, et il est agrémenté d’une balustrade en pierre.
Nous connaissions déjà la Tour de Bonvouloir de la même vieille famille normande des Achard.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t5721-agent-secret-en-amerique-julien-alexandre-achard-de-bonvouloir-17491783?highlight=bonvouloir
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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