Pamphlets et libelles du XVIIIe siècle et de la Révolution

l'amour menaçant a écrit:

Dans le dernier livre d'Evelyne Lever: Le crépuscule des Rois ( chronique 1757.1789 ), j'ai fait une découverte assez émouvante: concernant le Roi Louis XVI et les pamplets sur la Reine, je cite l'auteur: "Assailli par de sombres pensées, le Roi se réfugie dans un mutisme inquiétant: ses compagnons de chasse l'ont récemment trouvé en pleine forêt, assis sur un talus, lisant en sanglotant un paquet de lettres calomnieuses contre la Reine.[...] De nouveaux pamphlets l'attaquent avec une violence encore jamais vue."

En effet, Amour plus menaçant que jamais  : , c'est le marquis de Bombelles qui note dans son journal qu'un jour de chasse, comme on remettait au roi un paquet de lettres,il s'est enfoncé dans un taillis pour les lire, et bientôt on l'a vu assis par terre, ayant son visage entre les mains et ses mains appuyées sur ses genoux . Ses écuyers et d'autres personnes, l'ayant entendu sangloter, ont été chercher M. de Lambesc. Il s'est approché . Le Roi lui a dit brusquement de se retirer. Il a insisté .  Alors le Roi, lui montrant un visage couvert de larmes, lui a répété mais d'un ton de bonté : "Laissez-moi ."  Peu de temps après, Sa Majesté pour remonter à cheval, a eu besoin qu'on l'y portât . En quelque sorte, elle s'y est trouvée mal .  On lui a amené une chaise, où elle s'est trouvée mal une seconde fois. Enfin elle est revenue à Versailles, ayant repris ses sens et l'extérieur de la tranquillité ainsi que celui de la bonne santé .

Les lettres accusaient Marie-Antoinette et Fersen . Louis XVI demanda une explication : " On veut donc nous enlever le seul ami sur lequel nous puissions compter... " soupira-t-elle, ajoutant qu'elle ne reverrait plus l'officier suédois . Mais le roi protesta et l'en dissuada .

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Merci Madame de Sabran pour ces éclaircissements qui me sont bien utiles.

L'amour doucement menaçant  3196910

Les "Essais historiques sur la vie de Marie-Antoinette" constituent l'un des pamphlets les plus "célèbres" sur Marie-Antoinette. Publié et republié maintes fois, il en existe une multitude d'éditions différentes, avec ou sans gravures.  Voici quelques-unes des gravures de ce pamphlet.

"Le premier baiser avec le jeune Commis de la guerre" :



"L'Attouchement de Dilon à Marie Antoinette au bal" :



"Le Descampativos de Vaudreuil" :

Oui mais alors Edouard, pas Arthur !   
Ah la la, nous nous y perdons ...

Oui, Edouard Dillon !

Mme de Sabran a écrit:

En effet, Amour plus menaçant que jamais  : , c'est le marquis de Bombelles qui note dans son journal qu'un jour de chasse, comme on remettait au roi un paquet de lettres,il s'est enfoncé dans un taillis pour les lire, et bientôt on l'a vu assis par terre, ayant son visage entre les mains et ses mains appuyées sur ses genoux . Ses écuyers et d'autres personnes, l'ayant entendu sangloter, ont été chercher M. de Lambesc. Il s'est approché . Le Roi lui a dit brusquement de se retirer. Il a insisté .  Alors le Roi, lui montrant un visage couvert de larmes, lui a répété mais d'un ton de bonté : "Laissez-moi ."  Peu de temps après, Sa Majesté pour remonter à cheval, a eu besoin qu'on l'y portât . En quelque sorte, elle s'y est trouvée mal .  On lui a amené une chaise, où elle s'est trouvée mal une seconde fois. Enfin elle est revenue à Versailles, ayant repris ses sens et l'extérieur de la tranquillité ainsi que celui de la bonne santé .

En effet ! J'ai lu ça dans votre magnifique livre Marie Antoinette et Mme de Polignac, une amitié fatale, que j'ai presque terminé.

Cosmo a écrit:Les "Essais historiques sur la vie de Marie-Antoinette" constituent l'un des pamphlets les plus "célèbres" sur Marie-Antoinette. Publié et republié maintes fois, il en existe une multitude d'éditions différentes, avec ou sans gravures.  Voici quelques-unes des gravures de ce pamphlet.

Merci Cosmo ! Bien que ce soit un livre odieux, j'avoue que j'adore les gravures avec la mode de l'époque dans ce petit livre boudoi30 
D'habitude, dans ce genre de torchons, les gravures sont de qualité médiocre...
J'ai d'ailleurs vu un exemplaire avec gravures en vente récemment, mais hors prix.

Ce ne sont que des petites gravures sans prétention. Rien d'érotique.
Cela étant, l'édition complète de toutes les gravures est assez rare et chère par conséquent.

FRANCE-INTER, aujourd'hui, la Marche de l'Histoire, Jean Lebrun :

Libelles et pamphlets de la Fronde à la Révolution / France Inter
www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-libelles-et-pamphlet...‎
Il y a 2 heures - visuel La marche de l'histoire ... Et encore, au Canard, ne franchit-on pas certaines frontières qu'outrepassaient allègrement les libelles ...
Les libelles de la fin de l'Ancien régime / France Inter
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Il y a 3 heures - visuel La marche de l'histoire. l'émission · (ré)écouter · archives ... Les libelles de la fin de l'Ancien régime. 0 commentaire. S'abonner à cette ...
La marche de l'histoire / France Inter
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Les libelles de la fin de l'Ancien régime · Démarrer le débat ... (Ré)ecouter 689 diffusions de La marche de l'histoire sont disponibles à l'écoute ...
La marche de l'histoire - prochaines diffusions / France Inter
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... de 13h30 à 14h. visuel La marche de l'histoire ... Les libelles de la fin de l'Ancien régime · Démarrer le ... Le comportement sexuel des Français · ré-écouter la ...

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Voici un pamphlet révolutionnaire, tout aussi rare que dépourvu d'ambiguïté (et de subtilité) :



Détail macabre :



Il est disponible en intégralité ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k41030z

Un exemplaire de ce pamphlet s'est vendu 3.107 GBP le 2 juin 2004 chez Christie's Londres.

Manifestement, il a été mis en circulation après l'enfermement du roi et de la reine, juste avant ou pendant le procès du roi.

Les insultes utilisées à l'endroit du roi et de la reine marquent une nouvelle escalade dans la violence pamphlétaire.

Voici la notice du catalogue de Christie's :

Lot Description
LOUIS XVI (1754-1793, King of France) and MARIE ANTOINETTE (1755-1793, Queen of France). Républicains, guillotinez-moi ce jean-foutre de Louis XVI et cette putain de Marie Antoinette, d'ici a quatre jours, si vous voulez avoir du pain [drop-head title]. [Paris]: de l'Imprimerie de la Republique, [n.d., c.1792-1793]

8° (217 x 127mm). 8-page pamphlet. Woodcut skull-and-crossbones ornaments at head of first page. (Edges lightly browned, a few spots, skillful repairs on folds.) Unbound as issued, modern box.

FIRST EDITION. A RARE, REVOLUTION-PERIOD PAMPHLET CALLING FOR THE EXECUTION OF LOUIS XVI AND MARIE-ANTOINETTE. The anonymous pamphlet--which is merely signed on the first page 'Par un Commissaire National' and on the last 'Par un vrai Républicain, vrai Patriote, vrai sans-Culotte'--opens with a denouncement of the 'Roi scélérat et stupide' and the 'Reine scélérat et perverse', for their folly, error and tyrannical conduct. Castigating the King and Queen for their vanity and debauchery, the author decries their behaviour as an insult to the honour of France, and compares it with that of Charlemagne, François I, Charles V and other previous monarchs ('toujours chers au souvenir de la posterité'), who have brought glory to the throne. He concludes with an admonition to the royalists of the Convention nationale that the people will no longer tolerate their actions, and that if they continue upon the same path they will meet the same fate as their master, the King. Following the incarceration of the King and Queen after the Revolution, the Convention nationale decreed on 3 December 1792 that Louis XVI should be tried and the trial began on 26 December 1792; it ended in the adoption of the death penalty, and Louis was guillotined on 21 January 1793.

Merci COSMO  je viens de prendre sur papier cet intéressant texte et cela m'a permis de trouver dans une revue LE CABINET HISTORIQUE un beau dossier sur l'affaire de VARENNES .....

Je viens de recevoir cet étrange et rare ouvrage apocalyptique, critique du gouvernement et surtout de la REINE MARIE ANTOINETTE
PROCES DES TROIS ROIS LOUIS XVI de FRANCE BOURBON, CHARLES III d'ESPAGNE-BOURBON, GEORGES III DE HANOVRE , fabricant de boutons - Plaidé au TRIBUNAL DES PUISSANCES EUROPEENNES.
édité à LONDRES en 1781 et arrivé en FRANCE en FEVRIER 1782
L'auteur est ANGE GOUDAR de son vrai nom PIERRE ANGE GOUDAR né en mars 1708 à MONTPELLIER DCD en 1791.
aventurier et littérateur français. Agent du gouvernement français, journaliste, escroc notoire.
il semble avoir parcouru toute l'Europe.

je l'ai parcouru à réception et j'avoue que le texte est très obscur - les allusions devaient , à l'époque être claires pour les lecteurs du temps, mais difficiles à comprendre pour une intelligence modeste du XXI° siècle.... aspirine à prévoir à côté du livre.


MARIE ANTOINETTE àè-è\': 

Très intéressante cette documentation. A lire à la loupe tout ce qui se publie.....

Déjà en 1778 ( !!! ), lorsque la saison des promenades du soir dans les jardins fut terminée, d'odieux couplets s'étaient répandus dans Paris, recueillis avec avidité par le public, et qui traitaient la reine de la manière la plus outrageante :

Quelques jours avant l'accouchement de la reine, on jeta dans l'Oeil de Boeuf un volume entier de chansons manuscrites sur elle et sur toutes les femmes remarquables par leurs rangs ou leurs places. Ce manuscrit fut à l'instant remis au roi qui en fut très offensé et dit qu'il avait été lui-même à ces promenades du soir; qu'il n'y avait rien vu que de très innocent; que de pareilles chansons troubleraient l'union de vingt ménages de la Cour et de la ville; que c'était un crime capital d'avoir osé en faire contre la reine elle-même, et qu'il voulait que l'auteur de ces infamies fût recherché, découvert et châtié. Quinze jours après, on savait publiquement que les couplets étaient de M. Champcenetz de Riquebourg, qui ne fut même pas inquiété .

( Mémoires de Mme Campan )

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On doit se souvenir que lorsque les pamphlets et les libelles prétendaient être publiés à Londres ou à Amsterdam c'était presque toujours faux – c'était une tentative d'éviter la loi française, mais le plupart de ces publications séditieuses et pornographiques étaient imprimées à Paris. Le Palais Royal est le plus souvent cité par les mémorialistes contemporains comme l'endroit où se trouvaient tous les éditeurs clandestins.

evelynfarr a écrit: Le Palais Royal est le plus souvent cité par les mémorialistes contemporains comme l'endroit où se trouvait tous les éditeurs clandestins.

Oui, oui, c'est certain .   
Mais Charles Théveneau de Morande, par exemple, était à Londres lorsqu'il décida d'intimider le roi de France et la comtesse du Barry. N'ayant pu obtenir son retour en France, le roi envoya Beaumarchais négocier le prix de son silence.
Et c'est en Angleterre que Louis XVI envoie successivement des émissaires pour empêcher la publication des Mémoires orduriers de la comtesse de la Motte .

Trouvé ce pamhlet dans le 'dictionnaire de la bêtise' de G.Bechtel et J.C. Carrière. La haine de ce pamphlet
est pariculèrement violente ; il est anonyme de 1792.

 Marie-Antoinette jugée par les révolutionnaires :

Cette affreuse Messaline, fruit d'un des plus licencieux concubinages,
est composée de matière hétérogène, fabriquée de plusieurs races ...
elle porte la redoutable chevelure du treizième apôtre, du même caractère que Judas.
Comme lui, elle mit les mains dans le plat pour voler et dissiper les trésors de la France.
Ses yeux, durs, traîtres, enflammés, ne respirent que feux et carnage
pour combler ses injustes vengeances; son nez et ses joues sont bourgeonnés et
pourprés par un sang corrompu, qui se distille en sa chair et son cuir déjà plombé;
sa bouche fétide et infecte recelle une langue cruelle qui se dit pour jamais
altérée de sang Français.

Majesté ! Sortez les armes ... aux citoyens !    boudoi26

Il est particulièrement ignoble en effet !!!

Je ne sortirais pas les armes pour un pamphlet raciste si ancré dans les faussetés qui circulaient dans le bas peuple...
Remarquez, cependant, qu'aucune des insultes récentes portées contre la Reine n'est même suggérée ici...
Alors que s'il y avait la moindre suspicion ils s'en seraient donné à coeur-joie ! : 

Bien à vous...pas à eux :::!!!ùùù^^^^:

Majesté a écrit:
Remarquez, cependant, qu'aucune des insultes récentes portées contre la Reine n'est même suggérée ici...
Alors que s'il y avait la moindre suspicion ils s'en seraient donné à coeur-joie ! : 

Je suis bien d'accord !!!

En matière de pamphlet et toujours tiré de l'Essai historique sur la vie de Marie-Antoinette ...




...   nous connaissons bien le Descampativo de Vaudreuil, prétendu jeu galant auquel s'adonnait la société de la reine, selon l'auteur, anonyme bien entendu .  boudoi29  boudoi29  boudoi29  



"On élisait un roi ...Il donnait ses audiences, tenait sa cour et rendait justice sur les plaintes qui lui étaient adressées par son peuple représenté par les gens de la Cour, par le roi et la reine qui venaient se dépouiller de leur grandeur au pied de ce trône factice.
"On faisait au nouveau roi des plaintes plus originales les unes que les autres ; les peines et les récompenses ne l'étaient pas moins. Mais au bout de ces plaisanteries, qui ne pouvaient faire qu'un bon effet, Sa Majesté, qui était presque toujours Vaudreuil, prenait fantaisie de faire des mariages ; il mariait le roi avec une femme de la Cour, la reine avec un des hommes (on a remarqué qu'il se l'appropriait presque toujours). Il en faisait de même pour les autres hommes et femmes de la société ; il les faisait approcher par couples au pied du trône, ordonnait que chacun se prît la main, et là ... on attendait le mot sacramentel qui était décamper. Aussitôt prononcé, chacun avec sa chacune fuyait à toutes jambes vers un des bosquets qu'il choisissait ; défense, de par le roi des Fougères, de rentrer avant deux heures dans la salle du Trône ; défense d'aller plus d'un couple ensemble ... défense de se voir, de se rencontrer, de se nuire, de se chercher, ni de se parler. On assure que ce jeu plaisait fort au roi, qui trouvait plaisant de se voir ainsi détrôner sur l'herbe par Vaudreuil."

Je ne vois pas où placer ailleurs cette anecdote que je subodore plus que douteuse, dieux merci ! àè-è\': àè-è\': àè-è\':


Au début de 1779, un petit hôtel de Versailles fut le théâtre d'un scandale qui devait, pour un temps, faire cesser les attaques contre Marie-Antoinette.

La marquise de Travenart, dont le robuste tempérament était bien connu à la Cour, non seulement des gentilshommes, mais encore des valets, des gardes et des cuisiniers, organisait plusieurs fois par semaine de joyeuses soirées au cours desquelles la morale était quelque peu malmenée.

Au mois de mars, peu de temps avant la mi-carême, cette pétulante jeune femme, dont les yeux, nous dit-on, avaient le magnétisme des prunelles de chat, fit venir chez elle un peintre de ses amis et lui demanda de dessiner sur plaques de verre des scènes lubriques avec la plus grande exactitude.
L'artiste revint quelques jours plus tard avec son oeuvre.
La marquise le félicita. Chaque plaque constituait un petit tableau galant digne de figurer dans les oeuvres de l'Arétin.

- Nous allons en éprouver immédiatement les effets, dit-elle.

Elle envoya chercher une lanterne magique, ferma les volets, invita les trois hommes attachés aux écuries du roi et projeta sur le mur quelques-unes des scènes de débauche peintes par son ami.
Le résultat ne se fit pas attendre longtemps. Les trois palefreniers "sentant leur être pointer vers le plaisir" se jetèrent sur la marquise qui dut subir sur-le-champ "la manifestation de leur intérêt".

Après cette séance d'essai, Mme de Travenart, fort satisfaite, invita chez elle une trentaine d'amis dont elle espérait bien, nous dit M. de Fromentier, "exciter le désir et faire parler la nature".
Ce public, composé de courtisans vigoureux et de jeunes femmes peu farouches s'installa dans un salon où tout avait été prévu pour la projection et pour ses conséquences.

Mme de Travenart fit éteindre les flambeaux et confia le maniement de la lanterne magique au duc de Lauzun. Dès les premières images, l'assistance fut conquise. Elle commença à manifester bruyamment sa joie ; mais à mesure que les images devinrent plus licencieuses, les rires cessèrent et l'on n'entendit plus que "des froissements d'étoffes".

Enfin, des couples "cherchèrent sur le mol des tapis à reproduire les scènes et les postures que le duc projetait sur le mur ; mais tous n'y parvenaient point, l'artiste, dont l'imagination était grande, ayant conçu des figures souvent difficiles à exécuter...".
Mme de Travenart, qui s'était réservé un groupe d'hommes riches d'expérience, subissait avec ravissement des assauts compliqués.

Mais les forces humaines ont des limites. Au bout d'un moment, on s'aperçut que les images ne produisaient plus aucun effet sur les assistants dont le ressort intime paraissait s'être détendu. Le duc de Lauzun, qui avait dû trois fois de suite, quitter la lanterne pour se"régaler des charmes d'une spectatrice", crut bon d'annoncer que la séance allait se terminer et projeta la dernière plaque.

Dès que l'image parut sur le mur, il y eut un cri d'étonnement. La femme qui venait d'apparaître, nue et dans une posture fort inconvenante, avait les traits de Marie-Antoinette...

Cette apparition eut un résultat, surprenant. Tous les hommes, retrouvant leur vigueur, se jetèrent sur leurs voisines.
On apprit ainsi qu'un grand nombre de courtisans étaient amoureux de leur souveraine...

Dès le lendemain, la soirée de Mme de Travenart, fut connue dans les détails, et tout le monde s'accorda pour trouver que l'utilisation de la reine dans une telle réunion était de mauvais goût. Cet acte insensé eut d'ailleurs un effet inattendu : le peuple, épouvanté soudain par tant d'irrespect, arrêta ses attaques contre Marie-Antoinette, et certains qui la raillaient la veille se prirent à la défendre.
Cette accalmie devait être de courte durée...



mosaique.forum-actif.net/t2770p390-la-reine-margot-de-la-part-d-ephisto

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Après le parti du duc d'Aiguillon, Monsieur, Mesdames, puis plus tard le Palais-Royal et enfin les révolutionnaires, sans oublier semble-t-il désormais son propre mari, voilà le tour d'un Autrichien à s'adonner au plaisir semble-t-il très vite généralisé de plonger Marie-Antoinette dans la boue ! boudoi29

Correspondance secrète, 25 janvier 1779 :



Espérons que ce fut seulement un obscur sujet de Marie-Thérèse et non un lointain cousin... àè-è\':

4 novembre 1780 :

L'histoire dit-elle si Louis XVI en est le co-auteur ?!!



boudoi26 boudoi26 boudoi26

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