L'hôtel particulier de la Païva
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L'hôtel particulier de la Païva
C'est Noël, Mme de Sabran l'a souhaité, donc je vous y emmène ! (Joyeux Noël à toi Eléonore !
)
Commençons avec l'histoire du bâtiment par Wiki :
L'hôtel de la Païva est un hôtel particulier parisien construit entre 1856 et 1865 au 25, avenue des Champs-Élysées par la Païva, née Esther Lachman (1819-1884), aventurière russe d'origine polonaise très modeste, devenue marquise portugaise, puis comtesse prussienne. Elle y donnait des fêtes restées célèbres.
En 1903, le Travellers Club s'installa dans cette ancienne demeure luxueuse dont ce gentlemen's club est propriétaire depuis 1923. L'hôtel de la Païva est classé au titre des monuments historiques en 1980.
Histoire
Épouse du comte prussien Henckel von Donnersmarck, multimillionnaire et cousin de Bismarck, elle put réaliser son rêve de construire un somptueux hôtel avenue des Champs-Élysées. Selon la légende, pendant sa jeunesse difficile, cette rousse flamboyante avait été poussée hors de la voiture par un client pressé (son amant) et s'était légèrement blessée. Elle se serait alors promis de faire construire « la plus belle maison de Paris » en face du lieu où elle était tombée.
La Païva fit appel à l'architecte Pierre Manguin pour construire l'hôtel dans le style de la renaissance italienne avec un jardin suspendu. Son coût de 10 millions de francs or défraya alors la chronique comme la durée des travaux, près de dix ans.
À partir de 1866, la comtesse, pourtant exclue des salons aristocratiques du fait de son parcours singulier, y reçut des gens célèbres : les Goncourt, Théophile Gautier, Gambetta, Renan, Taine, Émile de Girardin...
Vers 1868, elle entreprend, avec le comte Henckel von Donnersmarck, de faire construire en Silésie, par l'architecte parisien Hector Lefuel, une vaste demeure, le château de Neudeck, à l'architecture et au décor intérieur similaires à ceux de son hôtel parisien, mais dans des proportions beaucoup plus vastes . Cette demeure a été incendiée en 1945 et rasée en 1962.
En 1877, soupçonnée d'espionnage, elle quitte la France pour se retirer au Château de Neudeck (aujourd'hui Świerklaniec, en Pologne), dont la construction venait de s'achever et où elle fait transférer une partie du mobilier de l'hôtel. Elle y meurt le 21 janvier 1884, âgée de soixante-cinq ans.
Son hôtel reste alors fermé pendant plusieurs années.
Devenu veuf, remarié avec Catherine von Slepzow (1862-1929), le comte Henckel von Donnersmarck vend l'hôtel en 1893 au banquier berlinois James Soloschin. Un ancien cuisinier du tsar, Pierre Cubat y installa un restaurant réputé dans lequel le Tout-Paris se retrouvait. Pour autant, en dépit de sa renommée, l'établissement ferme ses portes en 1898. Un projet d'installer la mairie du 8e arrondissement n'aura pas de suite.
Le Travellers Club, s'y installe en 1903 et en fait l'acquisition en 1923.
Bâtiment et mobilier
Depuis 1903, le bâtiment conserve son grand escalier d'onyx jaune, sa salle de bains de style mauresque, ses sculptures, ses peintures et le plafond de Paul Baudry dans le grand salon5. De même, subsiste la double entrée de la cour de l'hôtel avec une porte pour l'entrée des équipages et une autre pour leur sortie, leur évitant d'avoir à se croiser. En revanche, la cour de l'hôtel a été remplacée par des établissements commerciaux, guichet de change puis aujourd'hui restaurant.
Dans la réalisation du projet, l'architecte Manguin s'est entouré des sculpteurs Louis-Ernest Barrias, Léon Cugnot, Eugène Delaplanche, Eugène Legrain, Albert-Ernest Carrier-Belleuse et Jules Dalou6. La Païva aurait servi de modèles à plusieurs œuvres, notamment pour la peinture du plafond « Le Jour pourchassant la Nuit » et plusieurs sculptures à l'extérieur comme à l'intérieur de l'hôtel.
L'hôtel est notamment célèbre pour son escalier en onyx jaune avec ses formes contournées, son lampadaire de bronze monumental, ses statues en marbre grandeur nature (statues de Dante, Pétrarque et Virgile, datée de 1865 et réalisée par Barrias), et au sommet dans quatre médaillons, des figurines peintes de Rome, Florence, Venise et Naples. Ce matériau rare, appelé « marbre onyx d'Algérie » provenait d'une carrière romaine redécouverte en 1849 près d'Oran par un marbrier de Carrare. Essentiellement utilisé à l'époque Napoléon III au bénéfice des constructions les plus prestigieuses, il a connu un grand succès lors de l'Exposition universelle de 1867.
L'hôtel de la Païva est aussi connu pour sa salle de bains mauresque ornée de carreaux de faïence de Théodore Deck où trône une baignoire très particulière (coffre en onyx blanc recouvrant une cuve en bronze argenté et ciselé, avec des robinets de bronze doré incrustés de six énormes turquoises, œuvre de Beboutoff) sauvée par miracle de la destruction. De style Napoléon III, sculptée par Donnadieu, marbrier à Paris, dans un bloc d'onyx comme l'escalier (1,85 m - 900 kg), la cuve est tapissée de bronze argenté tandis que trois robinets prévoient de verser, outre de l'eau, divers liquides exotiques. La marquise, dit-on, y prenait des bains de lait, tilleul et même de champagne.
Le grand salon donne sur l'avenue des Champs-Élysées. Il était garni de quatre magnifiques consoles d'un même modèle qui étaient placées symétriquement aux fenêtres et à la cheminée : dessus en marbre rouge, onyx et albâtre, piétement en forme d'atlantes en bronze doré et patiné par Jules Dalou (aujourd'hui au musée d'Orsay et aux Arts décoratifs à Paris). Sur le mur au-dessus de l'une de ces consoles, Antoine et Cléopatre de Lévy. De l'autre, figures de marbre par Eugène Delaplanche représentant "L'Harmonie" et "La Musique" assises en équilibre sur le manteau de la cheminée.
Dans la chambre à coucher, la splendide cheminée encadrée par deux nymphes en bronze doré, possède un entourage de cheminée en malachite (seul exemple d'entourage de cheminée en malachite, connu à Paris)9. Celle-ci est devenue le restaurant du cercle, la pièce a conservé son plafond oriental et la couronne de marquise qui surmontait le lit.
Le jardin d'hiver formait une extension sur l'arrière, aujourd'hui disparue. Les écuries pouvaient abriter neuf chevaux et six voitures à cheval.
Anecdote
Pendant la construction, les petits journaux annonçaient l’état des travaux et s'interrogeaient sur leur bonne marche, tel le journaliste chroniqueur Aurélien Scholl, revenant des Champs-Élysées. On lui demanda s’il était passé devant l’hôtel en construction de Mme de Païva : « Où en sont les travaux ? - Ça va, répondit Scholl. Le principal est fait. On a posé le trottoir ! ».
Lors du chantier qui dura dix ans, les Parisiens « s'entretinrent de l'Hôtel de la Païva » en voyant émerger à profusion ses plafonds peints, ses mosaïques, ses marbres. Le bâtiment enfin réceptionné en 1866, le Comte de Donnersmarck lorsqu'il « reçut la note à solder (...) put s'écrier, sans qu'on puisse en vérité le taxer de ladrerie : "cela aura coûté bien cher !" » (A. de Fouquières).

Commençons avec l'histoire du bâtiment par Wiki :
L'hôtel de la Païva est un hôtel particulier parisien construit entre 1856 et 1865 au 25, avenue des Champs-Élysées par la Païva, née Esther Lachman (1819-1884), aventurière russe d'origine polonaise très modeste, devenue marquise portugaise, puis comtesse prussienne. Elle y donnait des fêtes restées célèbres.
En 1903, le Travellers Club s'installa dans cette ancienne demeure luxueuse dont ce gentlemen's club est propriétaire depuis 1923. L'hôtel de la Païva est classé au titre des monuments historiques en 1980.

Épouse du comte prussien Henckel von Donnersmarck, multimillionnaire et cousin de Bismarck, elle put réaliser son rêve de construire un somptueux hôtel avenue des Champs-Élysées. Selon la légende, pendant sa jeunesse difficile, cette rousse flamboyante avait été poussée hors de la voiture par un client pressé (son amant) et s'était légèrement blessée. Elle se serait alors promis de faire construire « la plus belle maison de Paris » en face du lieu où elle était tombée.
La Païva fit appel à l'architecte Pierre Manguin pour construire l'hôtel dans le style de la renaissance italienne avec un jardin suspendu. Son coût de 10 millions de francs or défraya alors la chronique comme la durée des travaux, près de dix ans.
À partir de 1866, la comtesse, pourtant exclue des salons aristocratiques du fait de son parcours singulier, y reçut des gens célèbres : les Goncourt, Théophile Gautier, Gambetta, Renan, Taine, Émile de Girardin...
Vers 1868, elle entreprend, avec le comte Henckel von Donnersmarck, de faire construire en Silésie, par l'architecte parisien Hector Lefuel, une vaste demeure, le château de Neudeck, à l'architecture et au décor intérieur similaires à ceux de son hôtel parisien, mais dans des proportions beaucoup plus vastes . Cette demeure a été incendiée en 1945 et rasée en 1962.
En 1877, soupçonnée d'espionnage, elle quitte la France pour se retirer au Château de Neudeck (aujourd'hui Świerklaniec, en Pologne), dont la construction venait de s'achever et où elle fait transférer une partie du mobilier de l'hôtel. Elle y meurt le 21 janvier 1884, âgée de soixante-cinq ans.
Son hôtel reste alors fermé pendant plusieurs années.
Devenu veuf, remarié avec Catherine von Slepzow (1862-1929), le comte Henckel von Donnersmarck vend l'hôtel en 1893 au banquier berlinois James Soloschin. Un ancien cuisinier du tsar, Pierre Cubat y installa un restaurant réputé dans lequel le Tout-Paris se retrouvait. Pour autant, en dépit de sa renommée, l'établissement ferme ses portes en 1898. Un projet d'installer la mairie du 8e arrondissement n'aura pas de suite.
Le Travellers Club, s'y installe en 1903 et en fait l'acquisition en 1923.

Depuis 1903, le bâtiment conserve son grand escalier d'onyx jaune, sa salle de bains de style mauresque, ses sculptures, ses peintures et le plafond de Paul Baudry dans le grand salon5. De même, subsiste la double entrée de la cour de l'hôtel avec une porte pour l'entrée des équipages et une autre pour leur sortie, leur évitant d'avoir à se croiser. En revanche, la cour de l'hôtel a été remplacée par des établissements commerciaux, guichet de change puis aujourd'hui restaurant.
Dans la réalisation du projet, l'architecte Manguin s'est entouré des sculpteurs Louis-Ernest Barrias, Léon Cugnot, Eugène Delaplanche, Eugène Legrain, Albert-Ernest Carrier-Belleuse et Jules Dalou6. La Païva aurait servi de modèles à plusieurs œuvres, notamment pour la peinture du plafond « Le Jour pourchassant la Nuit » et plusieurs sculptures à l'extérieur comme à l'intérieur de l'hôtel.
L'hôtel est notamment célèbre pour son escalier en onyx jaune avec ses formes contournées, son lampadaire de bronze monumental, ses statues en marbre grandeur nature (statues de Dante, Pétrarque et Virgile, datée de 1865 et réalisée par Barrias), et au sommet dans quatre médaillons, des figurines peintes de Rome, Florence, Venise et Naples. Ce matériau rare, appelé « marbre onyx d'Algérie » provenait d'une carrière romaine redécouverte en 1849 près d'Oran par un marbrier de Carrare. Essentiellement utilisé à l'époque Napoléon III au bénéfice des constructions les plus prestigieuses, il a connu un grand succès lors de l'Exposition universelle de 1867.
L'hôtel de la Païva est aussi connu pour sa salle de bains mauresque ornée de carreaux de faïence de Théodore Deck où trône une baignoire très particulière (coffre en onyx blanc recouvrant une cuve en bronze argenté et ciselé, avec des robinets de bronze doré incrustés de six énormes turquoises, œuvre de Beboutoff) sauvée par miracle de la destruction. De style Napoléon III, sculptée par Donnadieu, marbrier à Paris, dans un bloc d'onyx comme l'escalier (1,85 m - 900 kg), la cuve est tapissée de bronze argenté tandis que trois robinets prévoient de verser, outre de l'eau, divers liquides exotiques. La marquise, dit-on, y prenait des bains de lait, tilleul et même de champagne.
Le grand salon donne sur l'avenue des Champs-Élysées. Il était garni de quatre magnifiques consoles d'un même modèle qui étaient placées symétriquement aux fenêtres et à la cheminée : dessus en marbre rouge, onyx et albâtre, piétement en forme d'atlantes en bronze doré et patiné par Jules Dalou (aujourd'hui au musée d'Orsay et aux Arts décoratifs à Paris). Sur le mur au-dessus de l'une de ces consoles, Antoine et Cléopatre de Lévy. De l'autre, figures de marbre par Eugène Delaplanche représentant "L'Harmonie" et "La Musique" assises en équilibre sur le manteau de la cheminée.
Dans la chambre à coucher, la splendide cheminée encadrée par deux nymphes en bronze doré, possède un entourage de cheminée en malachite (seul exemple d'entourage de cheminée en malachite, connu à Paris)9. Celle-ci est devenue le restaurant du cercle, la pièce a conservé son plafond oriental et la couronne de marquise qui surmontait le lit.
Le jardin d'hiver formait une extension sur l'arrière, aujourd'hui disparue. Les écuries pouvaient abriter neuf chevaux et six voitures à cheval.

Pendant la construction, les petits journaux annonçaient l’état des travaux et s'interrogeaient sur leur bonne marche, tel le journaliste chroniqueur Aurélien Scholl, revenant des Champs-Élysées. On lui demanda s’il était passé devant l’hôtel en construction de Mme de Païva : « Où en sont les travaux ? - Ça va, répondit Scholl. Le principal est fait. On a posé le trottoir ! ».
Lors du chantier qui dura dix ans, les Parisiens « s'entretinrent de l'Hôtel de la Païva » en voyant émerger à profusion ses plafonds peints, ses mosaïques, ses marbres. Le bâtiment enfin réceptionné en 1866, le Comte de Donnersmarck lorsqu'il « reçut la note à solder (...) put s'écrier, sans qu'on puisse en vérité le taxer de ladrerie : "cela aura coûté bien cher !" » (A. de Fouquières).
Gouverneur Morris- Messages : 10884
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'hôtel particulier de la Païva
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Dernière édition par Gouverneur Morris le Sam 12 Déc 2020, 23:53, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 10884
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'hôtel particulier de la Païva
Gouverneur Morris a écrit:C'est Noël, Mme de Sabran l'a souhaité, donc je vous y emmène ! (Joyeux Noël à toi Eléonore !)


J'ai raté ma vocation. J'aurais dû être "poule de luxe" ...

_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 53838
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'hôtel particulier de la Païva
... mais je ne vois pas tes photos ! 

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Mme de Sabran- Messages : 53838
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'hôtel particulier de la Païva
Le post est en cours de construction


Gouverneur Morris- Messages : 10884
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'hôtel particulier de la Païva
Dernière édition par Gouverneur Morris le Sam 12 Déc 2020, 23:47, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 10884
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'hôtel particulier de la Païva
Grand salon et boudoir. Le Grand Salon fut décoré par Paul Baudry et Eugène Delaplanche. Le plafond représente Le Jour pourchassant la Nuit par le premier :










Clichés personnels.
On notera une première cheminée sous fenêtre dans le boudoir, dont la glace est d’origine et fut la plus grande réalisée en son temps.










Clichés personnels.
On notera une première cheminée sous fenêtre dans le boudoir, dont la glace est d’origine et fut la plus grande réalisée en son temps.
Dernière édition par Gouverneur Morris le Dim 13 Déc 2020, 00:09, édité 2 fois
Gouverneur Morris- Messages : 10884
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'hôtel particulier de la Païva
Extraordinaire, mon cher Momo, vraiment fastueux !!!
Merci, merci !
Il ne manque là que le Trône du Paon transformé en Chabanais Chair ...

Merci, merci !

Il ne manque là que le Trône du Paon transformé en Chabanais Chair ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 53838
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'hôtel particulier de la Païva
J'aime énormément le jardin d'hiver ( je suis jalouse ...
) et sa reposante simplicité .
Il est de très bon goût.

Il est de très bon goût.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 53838
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'hôtel particulier de la Païva
Oui, n’est-ce pas ?
D’ailleurs, l’un des bustes qui y est présenté ne nous serait-il pas connu ?
Traversons le cabinet de toilette et terminons notre visite avec la trop fameuse salle de bains, hélas utilisée comme garde-meuble aujourd’hui. Cheminée, lavabo et table de massage complètent l’équipement.
Le troisième robinet de la baignoire d’argent permettait-il de faire couler du champagne comme le veut la légende ?















Clichés personnels

D’ailleurs, l’un des bustes qui y est présenté ne nous serait-il pas connu ?
Traversons le cabinet de toilette et terminons notre visite avec la trop fameuse salle de bains, hélas utilisée comme garde-meuble aujourd’hui. Cheminée, lavabo et table de massage complètent l’équipement.
Le troisième robinet de la baignoire d’argent permettait-il de faire couler du champagne comme le veut la légende ?















Clichés personnels
Gouverneur Morris- Messages : 10884
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'hôtel particulier de la Païva
... terminons notre visite ? ... déjà ?!Gouverneur Morris a écrit:
Traversons le cabinet de toilette et terminons notre visite avec la trop fameuse salle de bains

Elle était merveilleuse, mon cher Momo, un grand merci !

( mais je ne crois pas trop au robinet de champagne ... )
Quelle chance que les photos soient autorisées et que tu aies pu t'en donner ainsi à coeur joie !
J'aime beaucoup cette cheminée, que je dirais " Art Nouveau ", n'est-ce pas ?

_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 53838
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'hôtel particulier de la Païva
Oui, cette cheminée annonce effectivement l’Art Nouveau !
J’ai été ravi de partager cette visite
et non, les photos n’étaient pas autorisées, j’ai encore risqué une nouvelle fois l’expulsion pour vous
(dur dur la vie de grand reporter
).
J’ai été ravi de partager cette visite



Gouverneur Morris- Messages : 10884
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'hôtel particulier de la Païva
Notons que sur le plafond peint, Le jour chassant la nuit, c'est la maîtresse de maison elle-même qui représente la nuit.
On peut aussi rappeler le commentaire pas très flatteur des frères Goncourt sur cet hôtel : "Cet hôtel finalement, c'est un peu le Louvre du cul"...
Sinon, sur la première photo qui nous décrit la salle à manger et le bar, je trouve le couloir plutôt étroit, surtout pour les amples crinolines de l'époque... Après, c'est vrai qu'en 1866, la crinoline commençait à décliner au profit de la tournure, plus étroite.
On peut aussi rappeler le commentaire pas très flatteur des frères Goncourt sur cet hôtel : "Cet hôtel finalement, c'est un peu le Louvre du cul"...
Sinon, sur la première photo qui nous décrit la salle à manger et le bar, je trouve le couloir plutôt étroit, surtout pour les amples crinolines de l'époque... Après, c'est vrai qu'en 1866, la crinoline commençait à décliner au profit de la tournure, plus étroite.
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 974
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 51
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: L'hôtel particulier de la Païva
... un trop rapide tout petit coup d'oeil !

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Mme de Sabran- Messages : 53838
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

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