Cléopâtre, reine d'Egypte

Eddy2000 a écrit:

Je pencherais pour ça (coiffe s'apparentant à un sphinx, le haut ancêtre des "poufs")
Mais j'ai sans doute tout faux !  

Eddy2000 a écrit:

En fait je me moque de savoir à quoi ressemblait Cléopâtre...nous ne le saurons jamais...aucune description physique ne nous est parvenue et elle pourrait être encore fausse, fruit de telle ou telle propagande ou de tel ou tel fantasme...nous ne pouvons êtres sûrs de rien pour les bustes ni sans doute la monnaie...quant à Marie-Antoinette, elle a été décrite physiquement et beaucoup peinte...par un oeil humain, donc trompeur et trompé...ce qui m'intéresse chez Cléopâtre ou chez Marie-Antoinette, c'est de les imaginer, les concevoir comme des êtres de chair et de sang, dans ce que je peux lire sur elles, vivantes dans leurs actions et leurs éclats...si je peux être aidé par l'iconographie, c'est très bien, mais je sais aussi qu'elles seront toujours trompeuses...ma Cléopâtre et ma Marie-Antoinette sont en mouvement, insaisissables, leur esprit vivant au-delà d'une matière qui n'est plus...alors peu m'importe leur apparence physique, qu'elle provienne d'une iconographie que je peux apprécier et qui nourrisse mon imagination, ou d'une description volée dans un livre, elles s'inscrivent pour moi dans le mouvement de l'Histoire que je ne peux saisir, ne pouvant les voir évoluer de leur vivant, mais dans ce mouvement de l'Histoire qui est comme un tumulte, où le personnage historique, de par son individualité, son essence nous entraîne dans le tourbillon de son existence, dans le vertige de l'Histoire !

Mme de Sabran a écrit:

Marie-Jeanne a écrit:

Les mirza sont des anneaux avec une pendeloque, une pierre ou une perle. On les appelait aussi Cléopâtre.

Cela ne pourrait-il pas être en souvenir du fameux pari bien connu que firent Antoine et Cléopâtre ?  Cléopâtre paria avec Antoine de dépenser plus de dix millions de sesterces en un seul repas. Elle ôta l'une de ses boucles d'oreilles, détacha la perle de son anneau et la fit dissoudre dans un verre de vinaigre qu'elle avala.

Pline raconte beaucoup mieux que moi ! 

Il y eut deux perles, les plus grosses de tous les temps ; elles appartenaient toutes deux à Cléopâtre, dernière reine d’Égypte ; elles lui avaient été transmises après être passées par les mains des rois de l’Orient. Alors qu’Antoine s’engraissait tous les jours de mets recherchés, Cléopâtre, avec sa morgue hautaine et impudente, dénigrait, telle une royale putain, tout ce luxe et tout cet apparat ; quand il lui demanda ce qu’on pourrait bien ajouter à cette magnificence, elle répondit qu’elle engloutirait dix millions de sesterces en un seul repas. Il désirait apprendre comment, mais il ne pensait pas que cela fût possible. Ils parièrent donc, et le lendemain, jour où le jugement devait être rendu, un dîner par ailleurs magnifique (afin que cette journée ne fût pas perdue), mais habituel, fut servi à Antoine, lequel raillait et exigeait les comptes. Mais Cléopâtre lui affirma que ce n’était qu’une gratification, que le banquet coûterait le prix fixé et qu’à elle seule elle dînerait pour dix millions de sesterces ; elle ordonna qu’on apportât le second service. Conformément à ses instructions, les serviteurs posèrent simplement devant elle un vase de vinaigre, dont la puissante âcreté dissout les perles. Or elle portait aux oreilles cet ouvrage le plus extraordinaire et véritablement unique de la nature. Tandis qu’Antoine attendait de voir ce qu’elle allait faire, elle ôta l’une des perles, la plongea dans le vinaigre et, quand elle fut liquéfiée, elle l’avala. Alors qu’elle s’apprêtait à engloutir l’autre de la même manière, L. Plancus, arbitre de ce pari, leva la main et déclara Antoine vaincu, présage qui se réalisa. La renommée accompagne aussi l’autre perle de la paire : quand on eut capturé cette reine, qui avait remporté la victoire dans une si grande controverse, elle fut coupée en deux afin que la Vénus du Panthéon, à Rome, pût porter aux deux oreilles la moitié du dîner d’Antoine et de Cléopâtre.

Comtesse Diane a écrit:

C'est tout pareil dans Astérix .



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Mme de Sabran a écrit:

Vu, il y a deux jours, au château de Grignan : Cléopâtre sur le point de plonger sa perle dans le vinaigre.

Mme de Sabran a écrit:

...   et Cléopâtre toujours, noyant sa perle Mirza dans le vinaigre, sous les yeux amusés de Marc-Antoine .
Oeuvre de Pietro Dandini .
Ces jolies photos sont de notre envoyé spécial à Alexandrie.
   Merci,  mon cher Momo !