Notre Jeu de l'Automne

C'est bien ce prince de Conti 1734-1814.

Et à qui doit-on cette épithète de "nul"?

Le prince de Ligne ? Le comte de Creutz ?

Frederic II ?

Récapitulons :

Vous avez trouvé les deux personnalités qualifiées de "nulles" par deux de leurs contemporains :
Les "nuls" sont la comtesse d'Artois 1756-1805 et le prince de Conti 1734-1814.

En revanche, vous buttez sur leurs détracteurs.
Aucun des noms que vous citez ne correspondent, et il ne s'agit pas de souverains.
Je vais vous aider.
Pour la femme du comte d'Artois, il s'agit d'un diplomate qui devint un ecclésiastique à la plume prolifique.
Pour le prince de Conti, il s'agit d'un ministre de Louis XVI, peu connu et peu considéré, auteur de Mémoires.

Le moment venu, je donnerai les citations exactes.

Montmorin ? Castries ? Saint-Priest ?

Non, un ministre avant 1781.

Turgot ? Cela m'étonnerait de sa part , mais enfin ...

Maurepas ?

Ce ministre eut le département de la Guerre...

Ségur ?

Montbarrey ?

L’irascible comte de Saint-Germain ?

Quel suspens !

Mais oui !  

J’en profite pour rappeler qu’on est toujours l’altesse nulle d’une autre    : ainsi, à l’époque où le tsar Alexandre qualifiait de tel Louis XVIII en exil, ce dernier exprimait le même jugement sur Gustave IV Adolphe fraîchement détrôné

Montbarrey oui !!

Donc, vous avez trouvé la comtesse d'Artois, le prince de Conti, le prince de Montbarrey.
Il reste 1 personnage :
Qui a qualifié la comtesse d'Artois de nulle ?
C'est un contemporain archiconnu ici, diplomate puis ecclésiastique, de l'entourage de Madame Élisabeth...

Bombelles ?!

Bravo à Eleonore et à Gouverneur, à égalité sur le podium !
Je vous donne les citations de ces Altesses qui ont été qualifiées de "nulles" à tort ou à raison.
D'abord la comtesse d'Artois !
Dans son monumental Journal, le marquis de Bombelles écrit en février 1789, lorsque sa sœur la comtesse de Provence est séparée de son amie, Mme de Gourbillon, sur l'injonction d'une lettre de cachet :
"Mme la comtesse d'Artois, princesse piémontaise, est bonne et douce, mais nulle"!.

Quant au dernier prince de Conti 1734-1814, le prince de Montbarrey, Secrétaire d'Etat à la Guerre de 1777 à 1780, auteur de Mémoires autographes publiés en 1826, on trouve la citation suivante :
"Le prince de Conti était nul sous tous les rapports et l'avait toujours été, même d'après le témoignage de son père".

Comme quoi, prince ou pas, les hommes sont toujours la proie des mauvaises langues...

... même d'après le témoignage de son père ...

Mon cher Momo, s'il te vient une idée avant moi, à toi l'honneur !

Voici une nouvelle énigme !

Au cours du premier hiver de son règne, le froid ( la neige, peut-être ? ) inspira à Marie-Antoinette une idée de divertissement franchement originale.
Laquelle

Patinage à glace ?  Luge ?

Lecréateur a écrit:
Patinage à glace ?  Luge ?

Non non, cher Créateur, mais il y a de l'idée...

Je vous donne une précision d'importance, les amis.   Ce n'est pas le divertissement en soi qui est original   ( pas du tout même, au contraire ) , mais la manière dont il est traité.

Est-ce une activité physique sportive ?

Dominique Poulin a écrit:Est-ce une activité physique sportive ?

... sportive, non, pas au XVIIIe.
C'est une activité qui oscille entre divertissement et art plastique.