Notre Jeu de l'Automne

Dominique Poulin a écrit:Le type d'exécution ? Le bourreau ?....
Avant la mort ? Pendant l'exécution ? Après la mort ?

Dominique Poulin a écrit:
Vous dites Eleonore, qu'il s'agit de la mort... S'agit-il de l'introduction d'un nouveau mode d'exécution ? Louis XVI aurait donné son accord à la décapitation par la guillotine pour les condamnés à mort, sans savoir qu'il perdrait plus tard la tête sur cet échafaud ... Est-ce cela ?

Mme de Sabran a écrit: Enguerrand de Marigny avait imaginé de dresser ce gibet de Montfaucon  sur lequel il fut supplicié lui-même.

Dominique Poulin a écrit:Oui, Eleonore, je vous donne le bon point.  

Voici ma réponse :
A la fin du printemps, puis au début de l'été de l'année 1786, au moment même ou l'Affaire du Collier se terminait avec l'acquittement du cardinal de Rohan et la condamnation de Jeanne de la Motte, Marie-Antoinette fut contrainte de recevoir et de faire les honneurs à des membres de sa famille maternelle, alors qu'elle n'en avait aucune envie, désolée et déprimée et de plus parvenue au terme d'une quatrième grossesse.
Fin mai et début juin, son frère Ferdinand et son épouse Marie-Béatrice étaient en villégiature en France et résidaient à Versailles. D'après ce que nous savons, elle n'avait pas d'atomes crochus avec l'archiduc, ni avec son épouse. Le couple archiducal dut se contenter du cadre et du rythme quotidien des activités de la Cour.
Marie-Antoinette, enceinte de huit mois, avait apparemment commandé des festivités en leur honneur mais Simone Bertiere dans son "Marie-Antoinette" nous dit page 427 "Elle n'avait pas le cœur à se réjouir et annula la fête nocturne prévue à Trianon en invoquant son état de santé. Elle touchait au terme de sa quatrième grossesse, non désirée."
Le 9 juillet, elle accouchait enfin d'une petite fille, Sophie-Hélène-Beatrice. Or, presque au même moment, sa sœur, Marie-Christine et son époux le duc Albert de Saxe-Teshen arrivaient à Versailles pour un voyage d'agrément, mais dicté peut être par des motifs moins légers. Une fois de plus, la reine fut gênée et contrariée de voir cette sœur aînée, avec qui elle n'avait pas de complicité et aucune fête particulière n'eut lieu pour eux dans le cadre du Petit Trianon.

Mais, pour chacune de ses visites familiales, des préparatifs festifs furent-ils néanmoins engagés ?
C'est ce que laisse supposer l'ouvrage de Alain-Charles Gruber "Les Grandes Fetes et leurs décors à l'époque de Louis XVI".
En effet, à la fin de ce livre figure un catalogue général recensant toutes les fêtes Versaillaises.
Au mois de mai, en 1786, le 11 exactement, il est mentionné "Voyage de l'archiduc Ferdinand, fetes à Trianon." avec la côte de documents aux Archives Nationales "K. 161 numéro 30."
Il en est de même pour le séjour en France de l'archiduchesse Marie-Christine avec la mention "Fête à Trianon, Documents Archives Nationales, O1 2812 A2, O1 3074, O1 1880, 01 1882, O1 1884.

Toutefois, il reste établi qu'il n'y eut pas de fêtes données à Trianon pour le frère et la sœur de Marie-Antoinette en 1786. Ces documents aux Archives Nationales attestent vraisemblablement des préparatifs festifs pour ces deux visites, préparatifs qui furent sans lendemain.

A vous la main Eleonore.

Gouverneur Morris a écrit:Lorsqu’elles portent un masque vénitien particulier, la moretta, comme sur ce tableau de Longhi ?




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