Exposition à Remiremont

Exposition pour le tricentenaire de la naissance d'ANNE CHARLOTTE DE LORRAINE, abbesse de Remiremont (lorraine) et tante par son père de MARIE ANTOINETTE.

Cette exposition présentée dans le MUSEE CHARLES DE BRUYERES - 70, rue charles de gaulle - REMIREMONT
évoque la vie de cette princesse grâce aux multiples portraits dont elle a fait l'objet en réunissant l'ensemble des représentations conservées en LORRAINE, BELGIQUE,AUTRICHE,
histoire de cette abbesse qui aura un destin européen et qui permet de se pencher sur l'art, l'usage et la diffusion
du portrait au XVIII°siècle.

du 12 mai au 21 septembre 2014 - entrée libre  - tous les jours de 10 H/12 H et 14H/18H sauf le MARDI.


Lors de son voyage de VIENNE à VERSAILLES, en 1770, MARIE ANTOINETTE s'arrêta trois jours à GUNZBURG et y fut reçu par sa tante ... elle avait besoin de repos et avait pris froid .....
on battait monnaie pour l'Autriche dans cette ville qui lui appartenait et à cette occasion le premier jeton portant le profil de la dauphine a été frappé !!!!!!!!!

MARIE ANTOINETTE 

Merci chère MARIE-ANTOINETTE pour cette information.     

Le palais d'Anne-Charlotte de Lorraine à Remiremont :





Le dossier de presse de l'exposition :

http://www.remiremont.fr/documents/dossier_presse.pdf

Gouverneur Morris a écrit:Le palais d'Anne-Charlotte de Lorraine à Remiremont :

C'est très beau !   

Il faut visiter une demi-journée, le TGV Est y passe grâce au lobbying de Poncelet (vive les normes d'aménagement du territoire  boudoi26 ).

Oui, joli but pour une prochaine escapade !   

Merci cher Momo pour le lien vers le dossier de presse !!!     

En complément du catalogue de cette exposition, j'ai acquis le livre de l'exposition de 1996 présentant une biographie de la princesse et un catalogue détaillé.

ANNE CHARLOTTE dans son testament avait fait des cadeaux à ses différentes nièces - filles de FRANCOIS ETIENNE et MARIE THERESE
dont un pour MARIE ANTOINETTE  il s'agit d'un garde-vue en porcelaine cerclé d'or.
il s'agit du nom donné au XVIII° siècle aux écrans de lumières et l'abat-jour conservera cette appellation jusqu'au début du XIX° siècle.
La première description date de 1750
c'est un écran de satin translucide qui a d'abord été adapté aux chandeliers de bronze fixés au secrétaire.


Une réclame en 1762  " le sieur MAUNOURY ferblantier sous la porte du Palais, du côté de la place Dauphine, fait de nouveaux CHANDELIERS A GARDE-VUE (invariable) très commodes et peu coûteux.
Le pied et la tige de ces chandeliers sont de bois et proprement faits.
Deux boetes de fer-blanc coulent le long de la tige et s'arrêtent où l'on veut, ensemble ou séparément : l'une porte la Bougie ou Chandelle et l'autre le Garde-vue qui est léger et suffisamment solide, quoiqu'il ne soit composé que de trois feuilles de papier, blanc en dedans, pour réfléchir la lumière sur l'ouvrage et vert en dehors, pour ne pas fatiguer la vue.
Vente en 1762 à la Princesse de TRIVULCE " garde-vue de bronze doré d'or moulu sur une figure de Saxe et fleurs de Vincennes - 156 livres.

On avait employé dès le principe un certain nombre de matières pour la confection de l'abat-jour : papier, métal, porcelaine ou verrerie opaque


garde-vue du XIX° siècle ; je n'ai point trouvé d'autres photos de pièces XVIII°

MARIE ANTOINETTE àè-è\':