Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand

Je plussoie ! Excellent souvenir de lecture malgré la sotte vanité de la (très intelligente pourtant !) margravine à rappeler son rang d'altesse royale toutes les 3 pages

Je me rappelle particulièrement une effroyable scène de strangulation, l'infâme roi-sergent plaquant sa fille contre la cloison

Ce type était un sinistre psychopathe ...

Et pourtant, un personnage très apprécié du bon Stanislas. Va comprendre...

Sans doute Stanislas  connaissait-il  Jekyll et ignorait-il Hyde ?

Le château de Charlottenburg publie aujourd'hui sur FB cette belle photo du portrait de la Barberina (dont on parle en première page de ce sujet) par Antoine Pesne.



(c) Thomas Weinberg

J'aime les tableaux de Pesne

Voici de quelle plume alerte notre cher cardinal de Bernis habille Frédéric II pour l'hiver !

Rien n'est sacré pour le roi de Prusse: il se fait des Etats de ceux de ses voisins, et les sujets des autres princes sont des recrues assurées pour lui. Dans le temps même où il accuse la France et la cour de Vienne de vouloir opprimer le parti protestant, et qu'il réussit à le persuader à la Hollande et à l'Allemagne, il ne se fait aucun scrupule d'écraser les plus puissants princes de cette religion, ni de s'emparer de leurs revenus, de leurs sujets et des productions de leurs Etats.   A tous les talents militaires, il joint les ressources d'une administration éclairée, d'une décision prompte et tous les moyens que la vigilance, l'adresse, la ruse et la connaissance profonde des hommes et des cabinets lui fournissent.    Ce n'est que par des talents égaux que l'on peut espérer d'en venir à bout.  

( Monique Cottret,    Choiseul, l'obsession du pouvoir )

Frédéric II, un vrai s*l**d

Postés dans notre rubrique "Le jeu de l'hiver", quelques clichés de la tombe du Grand roi à Sanssouci, entourée de celles de ses lévriers.

Malheureusement le Temps a fait son oeuvre et peu d'inscriptions sont désormais lisibles en ce qui concerne ces dernières :











Clichés personnels - juillet 2020

Pour ceux qui souhaiteraient voir le reste de mon reportage-photos sur le château de Sans-Souci :

https://marie-antoinette.forumactif.org/t5073-ma-visite-du-parc-et-du-palais-de-sans-souci-potsdam

En 1754, Frédéric II fit bâtir un monument dont le style était bien éloigné de ce roccoco auquel il resta fidèle jusqu'à la fin de ses jours, même quand il fut passé de mode.

Il s'agit de la porte de Nauen à Potsdam, bâtie dans un style si inattendu pour l'époque - on se croirait en Angleterre !!!  



(c) A.Savin (WikiCommons)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_de_Nauen

La porte de Brandebourg de la ville, bâtie 15 ans plus tard, est elle bien plus "frédéricienne" !



(c) Arild Vågen (Wikicommons)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_de_Brandebourg_(Potsdam)

Gouverneur Morris a écrit:

Il s'agit de la porte de Nauen à Potsdam, bâtie dans un style si inattendu pour l'époque - on se croirait en Angleterre !!!  

Ou a Euro Disney !!    

Gouverneur Morris a écrit:
La porte de Brandebourg de la ville, bâtie 15 ans plus tard, est elle bien plus "frédéricienne" !

Ben voilà, c'est mieux !

C’est ce que je n’osais pas dire, on se croirait dans Main Street en voyant la première

Pour revenir à la Barberina, il se peut que Frédéric II l'ait sincèrement aimé sans pour autant lui avoir fait reluire le manchon (amis de la poésie bonsoir...). On sait qu'en général, le roi de Prusse préférait s'adonner aux plaisirs de la flûte enchantée...

Il a peut-être fait une fixation sur elle, fixation d'autant plus forte qu'il ne se serait rien passé entre eux. L'inaccessible fait souvent plus fantasmer que l'accessible ou le connu. Le fait qu'il s'agisse d'une femme encore plus je dirais : s'il s'était agi d'un homme, Frédéric ne se serait pas gêné pour lui faire mordre l'oreiller, il avait visiblement l'habitude d'obtenir ce qu'il voulait.

M'enfin bon, quand on voit sa jeunesse et ses relations avec les autres (son père surtout), je pense que, tout en étant un sacré personnage, il ne devait pas être toujours bien dans sa tête.

, Frederic Dard, ami de la poesie! ...on comprend la situation que vous faites.
je ne veux pas faire l'érudit mais j'ai cru lire qu'il a gardé longtemps sa mère près de lui?!?
Vrai ou pas?
Il semble qu'il avait objectivement un respect pour sa soeur, respect que n'a pu avoir son frère aussi.

Je pense que Frédéric II, comme beaucoup d'invertis, pouvait admirer de belles femmes artistes et vouloir en être entouré - on l'imaginerait volontiers aujourd'hui aduler Cher ou Madonna, et souhaiter les attirer à sa Cour, ainsi que leur montrer les plus grandes marques de respect et d'intérêt

Je ne sais pas s'il a gardé longtemps sa mère auprès de lui, mais ce qui est sûr, c'est qu'il a toujours gardé sa femme très loin de sa personne une fois sur le trône

Gouverneur Morris a écrit:Je pense que Frédéric II, comme beaucoup d'invertis, pouvait admirer de belles femmes artistes et vouloir en être entouré - on l'imaginerait volontiers aujourd'hui aduler Cher ou Madonna, et souhaiter les attirer à sa Cour, ainsi que leur montrer les plus grandes marques de respect et d'intérêt

Tu dois être dans le vrai car, étant donné l'orientation de ses goûts, il ne pouvait pas aimer une femme.

Il pouvait fort bien aimer une femme platoniquement.
Après tout, Louis XIII a aimé ainsi Marie de Hautefort et Mme de Lafayette avant de les envoyer voir ailleurs, en leur disant : "Parce que j'ai donné mon cœur à M. de Cinq-Mars".
(oui, il a bien dit qu'il lui a donné son cœur, pas son c... )

charlottenburg schloss. facebook
L'invitée d'honneur fréquente de ces plaisirs solennels était alors la reine Sophie Dorothea, la mère de Friedrich II. , avec qui il avait une relation étroite. La reine Elizabeth Christine, sa femme, a vécu pendant son rare séjour au Charlottenburg Hof, un appartement au rez-de-chaussée de la nouvelle aile, mais qui ne contenait que sept chambres. Ses sœurs Wilhelmine - la comtesse de Brandebourg-Bayreuth - et Luise Ulrike, la reine suédoise, ont également été invitées à plusieurs reprises à Charlottenburg.

Frederic II le Grand. Chateau de Charlottenbourg. Watteau

in Google.
Traduction par le logiciel QTranslate.PC

Malgré le fait qu'il était célèbre en tant qu'artiste de son vivant, Watteau n'a pas pu établir une existence sûre à Paris après 1702. Ses amis, dont le jeune marchand d'art Edmé François Gersaint, le riche collecteur d'impôts et mécène des arts Pierre Crozat, et Jean de Jullienne, un fabricant et mécène à succès, étaient de plus en plus troublés par l'indifférence de Watteau à sa situation financière et sa santé déclinante.
En 1719, Antoine Watteau, probablement atteint de tuberculose depuis un certain temps, décide de se rendre à Londres. Il voudra peut-être consulter Richard Mead là-bas; Mead était un médecin bien connu de son temps et également un admirateur de l'œuvre du peintre. Mais Watteau n'a pas non plus trouvé de remède ni d'amélioration durable de son état à Londres.
Après son retour à Paris au début de 1721, Watteau passe les derniers mois de sa vie à Nogent-sur-Marne dans le domaine de Philipe Le Fevre, chargé d'organiser les réjouissances de cour à la cour royale. Antoine Watteau serait décédé le 18 juillet dans les bras du marchand d'art Gersaint, dont la célèbre « enseigne de magasin » peinte par Watteau est ensuite passée en possession de Frédéric II de Prusse et est aujourd'hui, comme au XVIIIe siècle, exposée dans la Maison du Roi. deuxième appartement devient. .
Épilogue : Antoine Watteau est inhumé dans un tombeau ordinaire au cimetière de l'église Saint Saturnin de Nogent-sur-Marne. Cependant, le tombeau n'est plus conservé, car pendant la Révolution française - environ soixante-dix ans après sa mort - le cimetière de Nogent-sur-Marne a été profané, tous les ossements ont été retirés des tombes et jetés dans une fosse près de l'église. En 1865, un mémorial avec un buste en marbre de Watteau est inauguré dans le cimetière. La sculpture a été créée par Louis Auvray, également né à Valenciennes.
Dans notre exposition permanente ›Frédéric le Grand et son château‹ dans la nouvelle aile, vous pouvez voir diverses peintures d'Antoine Watteau et en apprendre davantage sur le collectionneur d'art royal Frederick.
Texte Thomas Weiberg / Photos SPSG
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Des scènes basées sur les peintures d'Antoine Watteau ont également trouvé leur place dans les arts décoratifs - par exemple sur la porcelaine du XVIIIe siècle.

Exposition
https://www.spsg.de/aktuelles/ausstellung/neu-in-szene/

Extrait de la Chronique de la Révolution  ( Larousse )
Un incident diplomatique avec le roi de Prusse est évité de justesse.  

Paris, février 1789.

On ne peut guère plaisanter avec les Grands. C'est ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Montmorin, a été contraint de présenter les excuses du gouvernement français au prince Henri de Prusse de passage à Paris. Et pour cause ! Son frère, le roi Frédéric-Guillaume II, se trouve être le héros involontaire de " l'histoire secrète de la Cour de Berlin " un livre que les Parisiens s'arrachaient sous ses yeux. Cet ouvrage anonyme, dont chacun sait qu'il est de Mirabeau (    ) , a le tort de révéler les ragots de la Cour de Prusse. Il retrace en effet, d'une plume vive et alerte,  les amours du souverain allemand avec sa favorite, Mme de Vosse (    ) et brosse un portrait osé des plus hauts personnages de son entourage. Si l'incident diplomatique est clos, les ennuis ne font pourtant que commencer pour Mirabeau qui vient d'être condamné par le Parlement.

Merci pour l"anecdote Eléo !

Les Chroniques de la Révolution font cependant une petite erreur, le prince Henri, ce fameux francophile qui séjourna si longtemps en France, n'était pas le frère mais l'oncle de Frédéric-Guillaume II .

...  que me dis-tu là ?

Selon Wiki :
Henri de Prusse (1726-1802)
Frédéric Henri Louis (en allemand : Heinrich Friedrich Ludwig), communément connu sous le nom de Henri de Prusse (Berlin, 18 janvier 1726 – Rheinsberg, 3 août 1802), est le fils de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse et le frère de Frédéric le Grand. Il servit comme général et homme d'État. En 1786, il fut pressenti pour être roi ou président des nouveaux États-Unis d'Amérique.

I agree with mister Gouverneur Morris.
Henri de Prusse a bcp aimé la france et son militaire vernaculaire.

Thank you Char' !

Mme de Sabran a écrit:
...  que me dis-tu là ?

Selon Wiki :
Henri de Prusse (1726-1802)
Frédéric Henri Louis (en allemand : Heinrich Friedrich Ludwig), communément connu sous le nom de Henri de Prusse (Berlin, 18 janvier 1726 – Rheinsberg, 3 août 1802), est le fils de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse et le frère de Frédéric le Grand. Il servit comme général et homme d'État. En 1786, il fut pressenti pour être roi ou président des nouveaux États-Unis d'Amérique.

Tss tss tsss Eléonore, c'est le soleil du jardin intérieur qui a du taper sur vos têtes...

L'anecdote que tu rapportes concerne, en français dans le texte, Frédéric-Guillaume II de Prusse (roi de 1786 à 1797), neveu de Fréderic II, et non ce dernier. Et Henri, pour être le frère de celui-ci, est donc bien l'oncle du premier

Mme de Sabran a écrit:Et pour cause ! Son frère, le roi Frédéric-Guillaume II, se trouve être le héros involontaire de " l'histoire secrète de la Cour de Berlin " un livre que les Parisiens s'arrachaient sous ses yeux.

Voici un peu d'ombre pour te reposer