La révolution, la guerre et la déclaration d'indépendance américaine

Exposition :  Versailles et l’Indépendance américaine  

5 juillet 2016 - 2 octobre 2016

Château de Versailles - Galerie des Batailles   :n,,;::::!!!:

Cette exposition se propose de montrer l'importance des relations franco-américaines à la fin de l'Ancien Régime. En aidant les insurgés, le roi Louis XVI montrait qu'il était favorable aux idées nouvelles. Et le château de Versailles, au centre du pouvoir et du gouvernement de la France, fut un lieu majeur de l'indépendance et de sa promotion pendant presque une décénnie. L'alliance politique et militaire entre la France et les Etats-Unis eut une influence durable sur les canons artistiques ; aucun art ne sera traité de majeur et de mineur, car l’engouement pour l’Amérique a trouvé un champ particulier dans les objets de la vie de Cour et dans les affiches populaires américaines, anglaises et françaises ...


La fameuse peinture d'Auguste Couder (1790–1873) illustre l'annonce de l'exposition . Elle se trouve dans la galerie des Batailles de Versailles. On y voit le général Rochambeau avec George Washington d'un côté et son aide de camp de l'autre.




Petit zoom pour Trianon  (    ) ,  selon Herman Lindqvist, l'aide de camp n'est autre qu'Axel de Fersen :

Ah ! Bonne nouvelle !
Nous en parlions justement dans le sujet Lafayette / Fersen !

Mme de Sabran a écrit:

Château de Versailles - Galerie des Batailles   :n,,;::::!!!:

Cette exposition se propose de montrer l'importance des relations franco-américaines à la fin de l'Ancien Régime. En aidant les insurgés, le roi Louis XVI montrait qu'il était favorable aux idées nouvelles.

M'ouais ! boudoi29
Il voulait surtout em...... les Anglais : , après l'humiliation de la guerre de 7 ans.

... bien d'accord avec toi ! :

Jean-Leon Gerome Ferris:  John Paul Jones and Benjamin Franklin at the Court of Louis XVI ..

17 décembre 1777
La France reconnaît l'indépendance de l'Amérique

En prévision du conflit qui s’annonce, Louis XVI ordonne le 30 janvier 1778, le rappel des milices provinciales. 75 000 hommes vont ainsi être disponibles pour servir dans les garnisons de métropole, patrouiller comme garde-côtes, et fournir des volontaires à l’armée régulière. L’armée française est donc fin prête lorsque le 6 février Louis XVI officialise avec Benjamin Franklin un traité de commerce et d’amitié entre la France et les États-Unis d’Amérique, écrit Jean Stiegel, fusilier du roi Louis XVI. C'est l'occasion de pouvoir se venger de la défaite de la guerre de Sept Ans ; de plus, convaincu par la victoire américaine de Saratoga, la France signera deux traités d’engagement avec les colonies, le 6 février 1778. Le premier engagera une amitié réciproque et une alliance commerciale. Le second, tenu secret, consistera en une alliance militaire. Ainsi, les Américains recevront des aides financières et matérielles considérables ainsi que des renforts terrestres et le concours de la flotte. Les Insurgents reprendront espoir puisqu’avec le soutien naval des Français, il sera désormais possible de mettre en déroute la flotte britannique.

http://heraldie.blogspot.fr/2014/09/la-guerre-dindependance-americaine-1775.html

La nuit, la neige a écrit:Ah ! Bonne nouvelle !  
Nous en parlions justement dans le sujet Lafayette / Fersen !

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N'est-ce pas !

Et je viens de retrouver dans mes profondes cet ouvrage :
La Fayette ou le Sortilège de l'Amérique, de Marion Vandal et Paul Lesourd !!!  :n,,;::::!!!:
Peut-être y trouverai-je des éléments de réponse pour notre ami Grand Canal ?

chic, un catalogue de plus dans la maison, peut-être sera-t'il évoqué la présence d'un certain GONZE DE ROUGEVILLE ?????? dans l'état major !!!!

MARIE ANTOINETTE8)

L'exposition que nous avions annoncée a ouvert ses portes ce 5 juillet, et durera jusqu'au 2 octobre 2016 :



Le propos de l'exposition
La France fut le premier pays à reconnaître l'existence d'une nouvelle nation, les Etats-Unis d'Amérique. Elle se devait de marquer l'événement à Versailles où cette décision fut prise, où la guerre d'Indépendance américaine fut soutenue et où le Traité de Paix avec l'Angleterre fut signé en 1783.
L'exposition s'attache à rappeler des faits souvent oubliés qui témoignent des circonstances, de l'ampleur et des conséquences de l'engagement français.

Tout en reprenant le récit des événements, l'exposition met en lumière un contexte de rivalité franco-anglaise après la guerre de sept ans ainsi que les divisions internes dans les camps français, américains entre « patriotes » et « loyalistes » et anglais contre le traitement infligé aux colons.

Elle retrace le processus de prise de décisions à Versailles, la personnalité des protagonistes, dont Benjamin Franklin et les lieux précis du Château qui furent le cadre des discussions.

Enfin, elle explique la mondialisation du conflit qui s’étendit sur les mers, de l’Inde à la côte américaine en passant par la Méditerranée et les pertes humaines dues à la violence et à l’ampleur des batailles, les plus grandes du XVIIIe siècle et du XIXe siècle.


Combat naval devant la baie Chesapeake
Théodore Gudin RMN-Grand Palais (Château de Versailles)/ Daniel Arnaudet/ Gérard Blot


Des œuvres emblématiques
La guerre d'Indépendance ayant été interprétée par des artistes des trois pays, des œuvres emblématiques sortent pour la première fois des États-Unis et concourent à illustrer ce discours.
La générosité des prêts consentis pour cette exposition est exceptionnelle et pour en donner la mesure, il suffit d’évoquer celui de l’Aigle Diamants de George Washington de la prestigieuse collection des Cincinnati, la plus ancienne société patriotique américaine.


Portrait du marquis de Lafayette
Louis-Léopold Boilly RMN-Grand Palais (Château de Versailles)/ Agence Bulloz


Une collaboration scientifique internationale
L'exposition est le résultat d’une collaboration scientifique avec les chercheurs des musées et des universités américains, ceux du Congrès et de la société des Cincinnati ainsi qu'avec les historiens anglais espagnols et français. Le discours de l’exposition s’applique à traiter les différents points de vue afin de dépasser une vision trop univoque des événements.









* Sources images : http://paristempslibre.blogspot.fr/2016/07/mon-nouveau-perfecto-et-une-sortie.html

Merci. Grâce à toi, nous savons tout !

Durant les mêmes dates, et conjointement avec l'exposition au château, la Bibliothèque Centrale de Versailles présente :



Présentation :
À l’occasion du deux-cent-quarantième anniversaire de la signature de la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, et parallèlement à l’exposition présentée au Château de Versailles, la Bibliothèque Centrale de Versailles évoque le rôle que jouèrent les Français dans la guerre d’Indépendance américaine à travers une exposition intitulée L’ami américain : les Français et l’Indépendance américaine, 1776-1783.

Organisée par la bibliothèque de la Ville avec le soutien scientifique de la branche française des Sons of the American Revolution, de la Société française de numismatique et de Patrick Villiers, historien spécialiste de l’histoire maritime, cette exposition se déroulera dans la galerie de l’hôtel des Affaires étrangères et de la Marine, construit sous Louis XV, et bibliothèque municipale de Versailles depuis 1803.


Galerie de l'hôtel des Affaires Étrangères Ville de Versailles


Si cette exposition vous intéresse, vous retrouverez sur ce site les grands thèmes de cette exposition, avec des commentaires de visite et de nombreuses photos.
C'est ici : https://usindependancelexpo.wordpress.com

Quelques images de cette exposition, actuellement au château de Versailles, et ce jusqu'au 2 octobre...

Quelques jolies photos d'ambiance de cette exposition, copiée depuis le compte Facebook du Château de Versailles...





Photos : © EPV / Didier Saulnier

* Source : https://www.facebook.com/chateauversailles/photos/pcb.10154313126763674/10154313126138674/?type=3

Si le sujet vous intéresse, je vous recommande de télécharger, ou de consulter, le dossier de presse mis en ligne par le Château de Versailles.

Entre autres informations intéressantes, il présente quelques-uns des principaux protagonistes :


















Ainsi que quelques autres documents, objets, ou tableaux exposés, qui racontent cet évènement de la fin du XVIIIe siècle :








Le dossier de presse complet est accessible ici : http://presse.chateauversailles.fr/expositions/expositions-au-chateau/versailles-et-lindependance-americaine/

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Merci, cher la nuit, la neige, pour ce trombinoscope !
Bizarrement, je trouve que Washington et Rochambeau se ressemblent comme deux frères !!!
Est ce que j'ai la berlue ?

Mme de Sabran a écrit:Bizarrement, je trouve que Washington et Rochambeau se ressemblent comme deux frères !!!  
Est ce que j'ai la berlue ?  

Tu ne dois rien couvrir de tel car j'ai eu le même sentiment
Ou alors ta berlue est contagieuse !


Bien à vous.

Mais oui, c'est vrai... :



Il s'agit du même peintre : Charles Wilson Peale.
Disons qu'il ne semble pas très doué pour les visages.  

Ici d'autres portraits de Rochambeau, aux traits plus fins, plus aiguisés...







Et nous pouvons faire confiance au talentueux Augustin de Saint-Aubin, dont voici le profil au crayon du comte de Rochambeau.


Photo (C) RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda


Nous nous rappelons que Charles Wilson Peale nous a également laissé un portrait de Lafayette, guère plus flatteur... :



Voir notre sujet consacré au marquis de Lafayette et à Axel de Fersen, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2385-axel-de-fersen-et-le-marquis-de-lafayette#67963

La nuit, la neige a écrit:


Nous nous rappelons que Charles Wilson Peale nous a également laissé un portrait de Lafayette, guère plus flatteur... :

La Fayette a comme un air de famille, lui aussi, avec Washington et Rochambeau !  


Alors là, va savoir lequel des trois s'est costumé en autochtone ?!! : : :
Ce pourrait être l'objet de notre prochaine énigme !




boudoi26

J'ajoute qu'au contraire je trouve fort beau le dessin de Saint Aubin .  

Comme si nous y étions ! :n,,;::::!!!:
Voici un exposé illustré qui a le mérite d'être très simple, très clair .

On a souvent reproché Louis XVI de s'être trop investi dans la guerre d'indépendance américaine contre l'Angleterre, la France n'étant pas au meilleur de sa forme économique, précédemment il y eut la guerre de sept ans qui l'avait déjà amoindrie financièrement.  Tout cela (avec la pauvreté grandissante) fût un moyen  pour les révolutionnaires de s'établir plus facilement aux yeux du peuple.
Je me trompe peut-être, mais je suis aussi un peu étonnée que l'on fasse si peu cas du Marquis de Lafayette en France, alors que c'est une personnalité reconnue et appréciée en Amérique. Peut-être n'a-t-on vu en lui qu'un royaliste de plus.
Cet exposé est fort intéressant LNLN. Merci.

Trianon a écrit:
Je me trompe peut-être, mais je suis aussi un peu étonnée que l'on fasse si peu cas du Marquis de Lafayette en France, alors que c'est une personnalité reconnue et appréciée en Amérique. .

Comme nous digressions, j'ai scindé le sujet . La nuit, la neige vous répond donc ici, ma chère Trianon :

https://marie-antoinette.forumactif.org/t772p75-gilbert-du-motier-marquis-de-la-fayette#81245

Ce que j'aurai aimé voir à cette exposition ( : ), c'est le fameux pot de chambre que Louis XVI, facétieux, offre à la comtesse Diane, au fond duquel était peint le portrait en médaillon de Benjamin Franklin ...
avec la légende :

Eripuit coelo fulmen, sceptrum que tyrannis . ( Il arracha sa foudre au ciel et aux tyrans leur sceptre ! )


Sacré Loulou !!!

Eh bien, oui ! Qu'en avez vous fait, Diane, de ce pot de chambre ?
Comment avez vous pris la royale plaisanterie ?!! :

Mme de Sabran a écrit:Eh bien, oui !  Qu'en avez vous fait, Diane, de ce pot de chambre ?  
Comment avez vous pris la royale plaisanterie ?!!  :

Eh bien Eléo ... j'avoue que sur le moment ça m'a fait ... ch.. :::!!!ùùù^^^^: mais depuis, je lui ai pardonné ! 

L'anecdote est amusante, mais faut-il y croire ? :

On imagine mal Louis XVI offrir ce type d'objet.
Qui plus est avec pareil décor, non ?

Oui, c'est sûr !    :  Mais tu te souviens de ce que nous disait notre Marie Antoinette : ses frères n'auraient pas coupé eux non plus à ses blagues de potache :

MARIE ANTOINETTE a écrit:

En ce qui concerne les porcelaines de SÈVRES !!!!! LOUIS XVI aimait "aider" les ouvriers de la manufacture qui venaient déballer les précieux objets !!!
et il cassait beaucoup en riant !!!!!!

Il aimait faire des cadeaux très grivois - une année il a offert à ses deux frères un superbe pot de chambre avec un oeil au fond qui disait : "je te regarde" ou "je te vois !!!!!"