Le jeu de l'Eté

Comtesse Diane a écrit:
Cet adonis est-il un généreux donateur , un écrivain, un architecte ?

Non, comtesse.
Et je reviens à l'un de mes indices, ou question : semble-t-il prendre la pause d'un écrivain ou d'un architecte ?
Que vous inspire cette statue ? A première vue. Sa pause, son geste.
Oubliez ses avantages physiques, qui semblent troubler votre jugement !  :

Comtesse Diane a écrit:
... Une chapelle  mortuaire ?

Une statue, dans une église.
Zou ! Je prends.
Non pas une chapelle, mais il s'agit bien d'un hommage funéraire : la statue d'un tombeau.

La nuit, la neige a écrit:

Oubliez ses avantages physiques, qui semblent troubler votre jugement !  :

Je le crois ... oui ...  boudoi29 



A première vue, il a la pause d'un homme qui dit : " A la maison, femme " ! 

Je poste l'image à nouveau :



Et je récapitule les précédentes interventions.

Nous cherchons donc un homme du XVIIIè siècle, dont l'une de ces statues (il y en a au moins deux) agrémente un tombeau dans une église.

Indice 1 : voir les lieux de résidence favoris de Lucius cités auparavant. En France, mais pas en région parisienne.
Indice 2 : Qu'inspire la posture de l'homme représenté ?
Indice 3 : cette représentation statuaire illustre aussi une "histoire".

Alors...c'est qui ? et pourquoi ?
Vous trouverez où ensuite !

Comtesse Diane a écrit:
A première vue, il a la pause d'un homme qui dit : " A la maison, femme " ! 

Admettons. :
Alors, selon vous, de quelle manière semble-t-il le dire ?

Lucius a écrit:Celle de mon hôtel parisien, mon château sur le bord de Loire, celui de Normandie (pour la fraicheur en été) l'appartement de Londres ou le palais à Vienne ?

...  :::!!!ùùù^^^^: :!,,,!!!: 54385210 boudoi32 :3895:

... boudoi29

Vous avez, au pire, deux questions à me poser ! :

Donc, c'est un tombeau ... ça c'est sûr; on a le quoiquoi.

Allez comtesse ! Vous pouvez mieux faire !

Répondez à mes questions, au lieu de...

La Nuit, prévenez nous avant de nous soumettre à de pareilles images ! J'ai failli renverser mon thé !

Comme si il ne faisait pas déjà assez chaud !

Clément !
Et encore plus chaud demain....

Je m'accroche à mon thé et j'arrive ....

Désolée, j'occupe toute la place : : :

Eh bien, où en sommes-nous ? L'énigme est-elle trouvée ?

Je ne crois pas, non ....

Au boulot ! :

Je bosse aussi de mon côté...

En tous cas il me semble que le sculpteur est david d'angers

Mais ce pays ci est en Ile de France ! Donc, je doute ...

Oui j'ai effacé ma bévue mais tu avais posté ci devant !

Oups ! Je poste plus vite que Lucky Luke ...

Le Général Bonchamps
Pierre-Jean David

(1788 - 1856) | 829.1

Date : 1822 | Technique : Plâtre original pour le Monument à Bonchamps (église Saint-Florent-le-Vieil)

Ce plâtre, daté en bas à droite de 1822, est le modèle original de la statue du général vendéen Bonchamps pour le monument dressé en son honneur à l’église de Saint-Florent-le-Vieil sur les bords de la Loire, près d’Angers. C’est là qu’il meurt en 1793, non sans avoir demandé « Grâce aux prisonniers » républicains de son armée (citation reprise sur le bord du plâtre). En 1817, une souscription est ouverte pour la réalisation du monument dont la statue du général doit être la pièce maîtresse. David d’Angers était particulièrement motivé pour en être l’auteur car son père — républicain — avait précisément fait partie des 5 000 prisonniers graciés par Bonchamps.
David s’inscrit ici dans la lignée du néoclassicisme. Il est parmi les premiers à tirer la leçon du fronton du Parthénon d’Athènes, vu à Londres en 1815 : la pose générale du personnage rappelle celle du dieu-fleuve Illyssos. Et on retrouve la ligne de séparation de l’abdomen chère à Phidias. Ce corps magnifié dégage une impression de puissance souveraine qui acquiert une portée morale. David y ajoute une expressivité personnelle qui fraye avec le romantisme : la crispation du visage asymétrique, aux boucles défaites et à la bouche ouverte, a une humanité poignante.
Par cette héroïsation frappante d’une figure présentée seule et nue, dans une attitude décisive avec un geste au sens clair, David atteint ici au rôle de « Plutarque sculpteur » dont il rêve.

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Cette sculpture est un monument au chef vendéen Charles de Bonchamps (1759-1793), par Pierre Jean David, dit David d'Angers.
Moulage au plâtre de l'oeuvre originale, et conservé au Musée d'Angers.



Charles Melchior Artus de Bonchamps, né le 10 mai 1760 à Juvardeil en Anjou, mort le 18 octobre 1793 est un militaire français, fils de Charles Louis Artus, marquis de Bonchamp. Il est commandant des armées vendéennes pendant l'insurrection des royalistes contre la République durant la Révolution française.



Sa biographie complète Wikipédia, ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Bonchamps

Lors des guerres de Vendée (1793), après la terrible bataille de Cholet, le marquis de Bonchamps est mortellement blessé.
Il apprend que ses hommes s’apprêtent à mettre à mort les 5000 prisonniers républicains qui ne peuvent les suivre dans leur retraite.

Tandis qu’il agonise, le général gracie les 5000 républicains enfermés dans l’église de Saint-Florent-le-Vieil.
C'est l'épisode célèbre du "Pardon de Bonchamps".  

L’ordre lu aux vendéens :

« Camarades, vous m'avez obéi jusqu'à ce jour, qui est le dernier de ma vie; en qualité de votre commandant, je vous ordonne de pardonner à mes prisonniers.
Si l'ordre d'un chef mourant n'a plus de pouvoir sur vous, je vous en prie, au nom de l'humanité, au nom de Dieu, pour lequel vous combattez ! Camarades, si vous dédaignez mon ordre et ma prière, je vais me faire porter au milieu de mes prisonniers et de vous, et vos premiers coups tomberons sur moi »




Le prisonniers seront donc relâchés.

Parmi les graciés se trouve le père de l'artiste, qui réalisera donc, quelques années plus tard, sous la Restauration, la célèbre statue du "Pardon de Bonchamps" dont on peut voir le marbre original dans l’église de Saint Florent-le-Vieil.



Lors de sa visite à Saint-Florent, le 22 septembre 1823, la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, fut invitée à découvrir les travaux du monument de Bonchamps sur lequel travaillait le sculpteur David d’Angers.
Le corps du général vendéen, inhumé à la sauvette dans le cimetière de Varades le 19 octobre 1793, avait été exhumé le 20 octobre 1817 par le comte Arthur de Bouillé, gendre du général, puis déposé dans sa paroisse de La Chapelle-Saint-Florent

Infos complémentaires ici : http://www.vendeensetchouans.com/archives/2010/08/27/18908568.html

Trop fort !!! :\\\\\\\\: ... :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:

Il faut dire que le sculpteur m'a beaucoup aidé. C'est une des œuvres les plus connues de cet immense artiste.
je laisse la main

LNLN message perso : je viens de terminer une excellente bio sur Cixi qui la réhabilite. Je te posterais la couverture.