Louis Léon Théodore Gosselin
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Louis Léon Théodore Gosselin
G. Lenotre,
... de son vrai nom Louis Léon Théodore Gosselin, né le 7 octobre 1855 au château de Pépinville, à Richemont, près de Metz et mort le 7 février 1935 à Paris, est un historien et auteur dramatique français.
Il est l'arrière petit-neveu du jardinier du roi André Le Nôtre.
.................... .
Il est né dans le château de Pépinville situé sur la commune de Richemont, château que son grand-père maternel Nicolas Bertrand a acheté en 1850. Il est le fils de Charles Gosselin (1824-1904), directeur des douanes de Moselle, et de Françoise Pauline Léonie Bertrand.
Après des études chez les pères jésuites à Metz, où il a pour condisciple le futur maréchal Foch, il émigre à Paris où sa famille s'installe après la guerre de 1870. Il entre à 19 ans comme employé au bureau des statistiques des douanes du ministère des finances mais s'échappe souvent de son poste pour aller se documenter et écrire, avec un humour souvent noir, des chroniques d’histoire d'abord dans Le Figaro en 1880 puis collabore comme journaliste dans la Revue des deux Mondes, Le Monde illustré à partir de 1882 et Temps à partir de 1898.
Il découvre les ruines des Tuileries brûlées par la Commune.
Spécialiste de l’histoire de la Révolution française en utilisant des sources primaires, il publie un nombre important d’ouvrages sur le sujet, dans un style narratif et anecdotique propre à la petite histoire, qui ont influencé des historiens tels qu'André Castelot et Alain Decaux : il est à ce titre considéré dès son vivant comme le « pape de la petite histoire ».
Il écrit comme Dumas, mais travaille avec la minutie de Renan. (source : L'EXPRESS du 2 au 9/12/1978, p. 64).
Sa chasse aux documents et sa boulimie d'archives le fait accumuler une documentation impressionnante dans son appartement à l'angle de la rue Vaneau et de la rue de Babylone qu'il occupe près de cinquante-sept ans.
Il ne parle jamais d'un lieu, sans s'y être promené, fouille maisons, meubles, familles. Il a dessiné des centaines de maisons du vieux Paris, la chambre de Danton, de Camille Desmoulins... Sa curiosité le pousse à l'exactitude. Il s'est attaché aux personnages secondaires ou inconnus, qui disent mieux l'air du temps. C'était le meilleur connaisseur des Archives Nationales.
Parfois il n'était alerté que par une signature, comme celle de cet abbé qui passait pour mort et ...
qui signait ses lettres "Feu de Goy".
Lenotre suit sa trace et le distingue au milieu des cent quatorze prêtres entassés dans la crypte de l'église des Carmes, à l'été 1792. Cet abbé, laissé pour mort est emmené au cimetière de Vaugirard, "mais le charretier s'aperçoit qu'il bouge encore et le confie à l'inspecteur du cimetière. L'abbé est sauvé."
Lenotre disait aussi se méfier des documents officiels et préférer le document "accessoire" ... qui présente l'avantage de montrer les faits sous un aspect encore inaperçu (source, L'Express du 2 décembre 1978).
Il écrit également des pièces de théâtre comme Les Trois Glorieuses, Varennes, Les Grognards.
Après avoir tenté une première fois d’entrer à l’Académie française en 1909, au fauteuil de Victorien Sardou, il est élu en 1932 au fauteuil de René Bazin par 20 voix, mais meurt le 7 février 1935 d'une crise cardiaque, sans y avoir prononcé son discours de réception en hommage à René Bazin.
Après avoir tant écrit sur les guillotinés de la Terreur, c'est auprès d'une partie de ces suppliciés qu'il repose désormais.
Il est enterré au cimetière historique de Picpus, dont il a rédigé l'histoire : Le Jardin de Picpus.
On peut y lire l'épitaphe suivante, extraite de l'Évangile de Saint-Jean :
Qui credit in me, etiam si mortuus fuerit, vivet (Celui qui croit en moi, même s'il est mort, vivra).
Émile Gaborit lui rend hommage en ces termes :
« Il avait le culte du parfait détail et la foi dans une impalpable survivance du passé. »
... de son vrai nom Louis Léon Théodore Gosselin, né le 7 octobre 1855 au château de Pépinville, à Richemont, près de Metz et mort le 7 février 1935 à Paris, est un historien et auteur dramatique français.
Il est l'arrière petit-neveu du jardinier du roi André Le Nôtre.
.................... .
Il est né dans le château de Pépinville situé sur la commune de Richemont, château que son grand-père maternel Nicolas Bertrand a acheté en 1850. Il est le fils de Charles Gosselin (1824-1904), directeur des douanes de Moselle, et de Françoise Pauline Léonie Bertrand.
Après des études chez les pères jésuites à Metz, où il a pour condisciple le futur maréchal Foch, il émigre à Paris où sa famille s'installe après la guerre de 1870. Il entre à 19 ans comme employé au bureau des statistiques des douanes du ministère des finances mais s'échappe souvent de son poste pour aller se documenter et écrire, avec un humour souvent noir, des chroniques d’histoire d'abord dans Le Figaro en 1880 puis collabore comme journaliste dans la Revue des deux Mondes, Le Monde illustré à partir de 1882 et Temps à partir de 1898.
Il découvre les ruines des Tuileries brûlées par la Commune.
Spécialiste de l’histoire de la Révolution française en utilisant des sources primaires, il publie un nombre important d’ouvrages sur le sujet, dans un style narratif et anecdotique propre à la petite histoire, qui ont influencé des historiens tels qu'André Castelot et Alain Decaux : il est à ce titre considéré dès son vivant comme le « pape de la petite histoire ».
Il écrit comme Dumas, mais travaille avec la minutie de Renan. (source : L'EXPRESS du 2 au 9/12/1978, p. 64).
Sa chasse aux documents et sa boulimie d'archives le fait accumuler une documentation impressionnante dans son appartement à l'angle de la rue Vaneau et de la rue de Babylone qu'il occupe près de cinquante-sept ans.
Il ne parle jamais d'un lieu, sans s'y être promené, fouille maisons, meubles, familles. Il a dessiné des centaines de maisons du vieux Paris, la chambre de Danton, de Camille Desmoulins... Sa curiosité le pousse à l'exactitude. Il s'est attaché aux personnages secondaires ou inconnus, qui disent mieux l'air du temps. C'était le meilleur connaisseur des Archives Nationales.
Parfois il n'était alerté que par une signature, comme celle de cet abbé qui passait pour mort et ...
qui signait ses lettres "Feu de Goy".
Lenotre suit sa trace et le distingue au milieu des cent quatorze prêtres entassés dans la crypte de l'église des Carmes, à l'été 1792. Cet abbé, laissé pour mort est emmené au cimetière de Vaugirard, "mais le charretier s'aperçoit qu'il bouge encore et le confie à l'inspecteur du cimetière. L'abbé est sauvé."
Lenotre disait aussi se méfier des documents officiels et préférer le document "accessoire" ... qui présente l'avantage de montrer les faits sous un aspect encore inaperçu (source, L'Express du 2 décembre 1978).
Il écrit également des pièces de théâtre comme Les Trois Glorieuses, Varennes, Les Grognards.
Après avoir tenté une première fois d’entrer à l’Académie française en 1909, au fauteuil de Victorien Sardou, il est élu en 1932 au fauteuil de René Bazin par 20 voix, mais meurt le 7 février 1935 d'une crise cardiaque, sans y avoir prononcé son discours de réception en hommage à René Bazin.
Après avoir tant écrit sur les guillotinés de la Terreur, c'est auprès d'une partie de ces suppliciés qu'il repose désormais.
Il est enterré au cimetière historique de Picpus, dont il a rédigé l'histoire : Le Jardin de Picpus.
On peut y lire l'épitaphe suivante, extraite de l'Évangile de Saint-Jean :
Qui credit in me, etiam si mortuus fuerit, vivet (Celui qui croit en moi, même s'il est mort, vivra).
Émile Gaborit lui rend hommage en ces termes :
« Il avait le culte du parfait détail et la foi dans une impalpable survivance du passé. »
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54620
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Léon Théodore Gosselin
Gosselin n'était donc pas son prénom?
On en apprend tous les jours ! :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
On en apprend tous les jours ! :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Invité- Invité
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