Conférence, Madame de Polignac

Pour la bonne cause :  L’Œuvre des Saints Anges,  association caritative française, aujourd’hui présidée par la baronne Maria Elena de Saint Didier, poursuit 169 ans après sa fondation, l’action éducative et bienfaitrice voulue par ses fondateurs.
http://oeuvre-des-saints-anges.org/assets/lettre-information-1er-semestre-2017.pdf
 Au Grand Hôtel Intercontinental, PARIS      
Lundi 12 juin 2017 à 19h15

Nathalie Colas des Francs présentera et dédicacera «  Madame de Polignac».
Editions Tallandier.

« Adieu, la plus tendre des amies ! Ce mot est affreux, mais il le faut. Je n’ai que la force de vous embrasser.» Marie-Antoinette, 16 juillet 1789. Yolande de Polignac croise le chemin de Marie-Antoinette un beau jour de 1775. Le caractère enjoué de la jeune et ravissante comtesse séduit la reine qui se languit à Versailles. Grâce à elle, Marie-Antoinette redécouvre la légèreté et l’insouciance
que lui refuse l’Étiquette. Tant et si bien qu’une amitié profonde se noue entre les deux femmes qui vont désormais partager un quotidien tourbillonnant. Cet attachement fait de l’ombre à Mme de Lamballe, jusqu’alors favorite de la reine, et suscite critiques et jalousies. Et ce d’autant plus que la nouvelle position de Yolande lui vaut d’obtenir de nombreux avantages pour les membres de sa famille et de son entourage. Des privilèges jugés scandaleux dans un royaume confronté aux difficultés financières, alors que grondent les prémices de la Révolution…
Contrainte à l’exil, Madame de Polignac quitte Versailles avec un profond chagrin. Elle s’éteint à Vienne le 5 décembre 1793, cinquante jours après la reine. On grava sur sa tombe ces trois mots : « Morte de douleur ».
Nathalie Colas des Francs réhabilite, grâce à cette biographie Madame de Polignac qui nous apparaît en fin de compte, sensible, gracieuse, peu intéressée.

Œuvre des Saints Anges
Fondée en 1844, reconnue d’utilité publique en 1861
111, avenue Victor Hugo, 75784 Paris Cedex 16, France

Téléphone/télécopie (+33) 01.45.02.17.00 - Courriel : osa4461@sfr.fr
www.oeuvre-des-saints-anges.org - www.bal-imperial.fr

Conférence au Grand Hôtel
Suivie d’un dîner au Café de la Paix
Menu gastronomique proposé par le Chef Laurent André
Grand Hôtel InterContinental, 2 rue Scribe, Paris 9ème
Tenue de ville
Réservation 8 jours avant la conférence : 100 € par personne
Réservation plus tardive : 120 € par personne
Aucune possibilité d’encaissement lors de la soirée

Qu'on se le dise !!

Belle initiative...

Est-il possible d'assister seulement à ta conférence ?

Eh bien, à vrai dire, je ne sais pas ...

Oui, en "bayeuse" comme dirait la comtesse de Boigne : on vous regardera dîner depuis la galerie !

sauf que la galerie au Continental....0

Qu'ouis-je ?!! Qu'entends-je ?!! Qu'acoustiquai-je ?!!  
Vous sévissez encore, Alberta ?!!   TOUS AUX ABRIS !!!!!!!  

Comme vous dites !

Ah, taisez-vous !   J'adooooooore ce sketch !  

Bravo à la conférence, d'abord ( c'est le grand CHIC !!!) et au sketch ensuite, craquant et hyper drôle........

Pensons à Eléo ce soir, à l'heure de l'apéro ! 
Sa conférence commence à 19H30 !!!

Espérons qu'elle dégote pas trop la normande : 

 OOOOOHHHHH..........Mais ????   Comtesse ?? Eléonore est le CHIC incarné !!!!   ( sincère, hein !!)





   langue de vip' t'as pas honte ??  Je RIGOLE , hein ?? bon; c'est que la Comtesse faut pas la brusquer.......

Bonne chance ce soir ma céleste amie ; tu nous raconteras le succès de ta conférence de charité

Éléonore, les dames de l’œuvre des saints anges t'auraient elles kidnappée ?

A moins que tu ne soit partie toi aussi pour le Mont Mamanerma 12 000 mètres d'altitude

Mr de Talaru a écrit:Éléonore, les dames de l’œuvre des saints anges t'auraient elles kidnappée ?

Non, non, c'était les petits hommes verts !
Mais bon, je suis de retour à la maison, je saute parcourir tous mes sujets de retard ...
Et puis je reviendrai dans celui-ci raconter ma soirée d'hier !

Madame de Sabran a écrit:Non, non, c'était les petits hommes verts !

Ah, bon......Personnellement, je pensais à un phénomène "triangle des Bermudes" délocalisé........( réchauffement climatique oblige... )

Mais tout va bien, et c'est parfait !!

Belleke, elle aussi, attend impatiemment des nouvelles de cette fabuleuse conférence

Oui : on veut savoir ce qu'il y avait au menu

Comte d'Hézècques a écrit:

Belleke, elle aussi, attend impatiemment des nouvelles de cette fabuleuse conférence

Alors, je ne fais pas attendre plus longtemps la petite Belleke .    

Nous étions au Grand Hôtel, Paris .
Un mot sur cet endroit à juste titre mythique !  

Conçu pour répondre à l‘afflux des visiteurs se rendant à Paris sous le second Empire, et en prévision de l‘Exposition universelle de 1867, le Grand Hôtel est édifié par Armand de 1861 à 1862. Avec ses vastes proportions, ses 80 chambres et ses 70 salons, il devient très vite l'un des édifices parisiens emblématiques des grands boulevards.

Suivant le modèle établi par Rohault de Fleury, sa façade est rythmée par des pilastres corinthiens qui s'accordent à la tonalité néo-Louis XVI des immeubles entourant l'Opéra, tandis que l'entrée principale, boulevard des Capucines, s'orne de colonnes et d'atlantes de Cavelier.


Je confirme, c'est magnifique !  




La conférence  ( un bien grand mot pour intituler une aimable causerie    )  s'est passée pour le mieux du monde et sans stress de ma part ( une nouveauté ! ) .   Le public était  ( comme toujours, je dois le dire ) attentif, bienveillant, intéressé et, m'a-t-il semblé, de sensibilité royaliste .  
Nous avons évoqué des questions comme l'influence positive ou négative de cette amitié sur Marie-Antoinette , l'influence en politique  ( fantasmée ou réelle )  des Polignac , leur rôle dans le cours des événements qui déclenchèrent le processus de la Révolution ...  etc ... mais toujours ce manque de temps qui ne permet qu'un survol assez superficiel .
Suivit une discussion avec la participation du public et plus particulièrement  celle d'un monsieur très disert qui soulevait des questions essentielles auxquelles il apportait des réponses passionnantes .  
Je ne l'ai su qu'ensuite, lors du dîner, c'était  Eric Mension-Rigau. Historien et biographe, spécialiste d'anthropologie sociale et culturelle, il est professeur d'histoire sociale et culturelle à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV).  
 Nous parlons de son dernier ouvrage, sur la famille des Rohan, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3163-les-rohan-de-eric-mension-rigau?highlight=rohan
Et puis ce furent les signatures-dédicaces ...

La conférence était organisée par la baronne de Saint-Didier  

...  un mot sur l'Œuvre des Saints Anges  :

L'Œuvre des Saints Anges fut fondée par Madame Manuel puis présidée par Paul Dubois, en 1844, afin de recueillir des petites filles pauvres, orphelines ou délaissées, notamment au sorti de la crèche.
Initialement située 1, rue de Reuilly à Paris, le but de l'institution était de les éduquer, de les instruire et de les intégrer au monde du travail. Conformément aux statuts, outre son devoir d'assistance et d'éducation, l'Œuvre se devait d'assurer à ses protégées:
-  instruction primaire
-  formation professionnelle
-  travail convenable
-  patronage à vie
-  hébergement en cas de chômage.
Ensuite, à quatorze ans, les jeunes filles étaient prises en charge par l'abbé Delamarre, curé de Saint-Antoine depuis 1838, au sein de l' Ouvroir Saint-François, dirigé par Mademoiselle Bonnand.

En 1861, par décret impérial du 25 décembre, Napoléon III reconnut l'Œuvre des Saints Anges comme établissement d'utilité publique. À cette époque déjà, l'institution assurait l'hébergement, l'éducation et la formation de 80 enfants.
L’action de l’Œuvre atteint son apogée sous la présidence de Luisa Amé de Saint Didier. C’est en 1886 que l’Œuvre acheta un immense terrain au 6/8, rue de Vouillé et fit construire son nouvel orphelinat. Ces nouveaux locaux permirent à l’Œuvre d’améliorer et de développer son action en faveur des jeunes filles pauvres, orphelines ou délaissées.
Le 4 mai 1897, le terrible incendie du Bazar de la Charité frappa durement l'institution. Plusieurs bénévoles périrent brûlées alors qu'elles vendaient pour l'orphelinat des Saints-Anges, au comptoir N°17, dans le cadre de ce grand rassemblement annuel des œuvres de bienfaisance. Ce fut le cas de la Présidente, la baronne douairière de Saint Didier (80 ans), de sa nièce, la baronne Maurice de Saint Didier (39 ans), de Madame Edmée Legrand (63 ans) et de Mademoiselle Elodie van Burveliet (20 ans). D'autres membres de l'association furent gravement brûlés.

L’Œuvre des Saints Anges réussit à surmonter cette catastrophe et compte aujourd’hui parmi les rares institutions présentes au Bazar de la Charité encore en activité.
En 1999, l’Œuvre a mis sur pied un programme d’activités éducatives et culturelles en faveur des enfants des centres aérés. Plus de 4200 enfants, de 4 à 12 ans, bénéficient chaque année de ces activités.
En 2000, l’Œuvre des Saints Anges a lancé une action de parrainage des jeunes talents francophones, afin d’aider les jeunes artistes à se perfectionner et à intégrer le monde du travail. Le Prix Lyrique et le Grand Prix de Peinture, décernés tous les deux ans par des jurys professionnels, font partie de ce programme.
En 2011, à l’occasion du 150e anniversaire de la reconnaissance d’utilité publique, le Prix Jeunes Historiens a été décerné pour la première fois.
L’Œuvre des Saints Anges, aujourd’hui présidée par la baronne Maria Elena de Saint Didier, poursuit 169 ans après sa fondation, l’action éducative et bienfaitrice voulue par ses fondateurs.



Suivirent l'apéritif et le dîner dans le cadre somptueux, Second Empire, du Café de la Paix, au rez-de-chaussée du Grand Hôtel .

Gouverneur Morris a écrit:

Oui : on veut savoir ce qu'il y avait au menu

Voici !  

les escargots étaient en amuse bouche me semblent ils ? bon point
En revanche le foie gras un peu "lourd" pour le soir en entrée, mais je sais que c'est un de tes péchés mignons
la poire comice pas de saison
le reste raconte une belle histoire
j'aurais choisi une autre entrée
tu as du te délecter.

Pour ma part, uniquement le dessert.....

CLIOXVIII a écrit:Pour ma part, uniquement le dessert.....

Pour moi aussi

Mme de Sabran a écrit:
La conférence  ( un bien grand mot pour intituler une aimable causerie    )  s'est passée pour le mieux du monde et sans stress de ma part ( une nouveauté ! ) .   Le public était  ( comme toujours, je dois le dire ) attentif, bienveillant, intéressé et, m'a-t-il semblé, de sensibilité royaliste .  
Nous avons évoqué des questions comme l'influence positive ou négative de cette amitié sur Marie-Antoinette , l'influence en politique  ( fantasmée ou réelle )  des Polignac , leur rôle dans le cours des événements qui déclenchèrent le processus de la Révolution ...  etc ...  mais toujours ce manque de temps qui ne permet qu'un survol assez superficiel .
Suivit une discussion avec la participation du public et plus particulièrement  celle d'un monsieur très disert qui soulevait des questions essentielles auxquelles il apportait des réponses passionnantes .  
Je ne l'ai su qu'ensuite, lors du dîner, c'était  Eric Mension-Rigau.   Historien et biographe, spécialiste d'anthropologie sociale et culturelle,  il est professeur d'histoire sociale et culturelle à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV).

Dommage alors que je ne pus être là...
Mais bon, étant un comte désargenté, le prix d'entrée à cette conférence ne fut pas très charitable, mais Félix sait évidemment que tout cela était pour la bonne cause