Prague et les Habsbourg

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En vadrouille à Prague ces jours derniers, j'ai retrouvé Marie-Thérèse, dont nous nous souvenons effectivement qu'elle était reine de Bohême ( entre autres    )  ,   et Joseph II.  

En 1355, le roi de Bohême et futur empereur germanique Charles IV  de Luxembourg fait de Prague la capitale du Saint-Empire romain germanique.
En 1515, Anne Jagellon épouse Ferdinand d'Autriche, selon un accord dynastique arrangé par Maximilien Ier du Saint-Empire , et la ville repasse bientôt sous domination habsbourgeoise après la mort sans héritiers de Louis II Jagellon.
Sous les Habsbourg, Prague balance entre des mouvements sporadiques de révolte et de soumission, le plus souvent imposée. En conséquence, les privilèges municipaux, son influence politique et son indépendance vont en diminuant tout au long de la période.
De 1583 à 1612, sous le règne de Rodolphe II du Saint-Empire, elle est de nouveau capitale impériale et connait une ère de prospérité culturelle.




A cette époque, l'art sert la propagande impériale.  Mythologie et allégorie contribuent à promouvoir le prestige de l'empereur. Dans un portrait célèbre, Archimboldo représente Rodolphe II au moyen de fruits et de fleurs qui, loin d'être frivoles, symbolisent la pérennité du règne des Habsbourg, la paix et la prospérité qu'ils apportent.    

Las,  la seconde défenestration de Prague en 1618  déclenche la guerre ouverte de la noblesse tchèque, largement protestante, envers le pouvoir impérial (et catholique) des Habsbourg et, au niveau européen, la guerre de Trente Ans.
Tous les détails :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Trente_Ans




Le château de Prague (en tchèque : Pražský hrad   ) est le château fort où les rois de Bohême, les empereurs du Saint-Empire romain germanique, les présidents de la République tchécoslovaque, puis de la République tchèque, siègent ou ont siégé. Les joyaux de la couronne de Bohême y sont conservés.

Le Livre Guinness des records l'a listé comme le plus grand château ancien du monde !    
Il s’étend en effet sur 570 mètres de long et 130 de large.    





La place devant le Château royal




Approchons ...    
 Une entrée monumentale surmontée de statues de titans en lutte sépare la première cour de la place de Hradčany.
Remarquez les initiales de Marie-Thérèse et de Joseph dans la ferronnerie .  






...  une pensée pour ce grand hurluberlu d'Artois, devenu Charles X en complète déconfiture :



En effet, à la suite des Trois Glorieuses de 1830 et de son abdication, Charles X de France y passe quelques années de son exil. Tout d'abord exilé en Écosse, il profite des liens étroits avec les Habsbourg et devient leur invité au Château, qui n'est alors guère plus qu'une caserne et le siège du vice-gouverneur.  Il arrive le 25 octobre 1832, entre 17 et 18 heures et s'installe dans les chambres numéro 1 à 9, au deuxième étage. La méticulosité des fonctionnaires austro-hongrois nous renseigne également sur sa suite composé de son fils aîné Louis-Antoine, duc d'Angoulême, de l’épouse de celui-ci, Marie-Thérèse-Charlotte, fille du roi Louis XVI et de Marie Antoinette. Le roi se lie d'amitié avec le prince de Rohan, Louis, émigré avec son père, Henri de Rohan après la Révolution française et installé en Bohême au château de Sychrov. Les Bourbons restent à Prague, jusqu'en mai 1836.






...   à suivre, si vous le voulez bien !  

Passionnant sujet !
Une ville qui me fait rêver !

Fort belle ville.

J'avais regrêté que si peu d'espaces du châteaux ne soient ouverts.

La cathédrale Saint Guy qui se trouve dans son enceinte est surtout remarquable par ses objets d'arts, avec de superbes vitraux de Mucha et un époustouflant autel-reliquaire de Saint Népomucène.

La ville compte de nombreuses superbes églises baroques.

Les palais de la place que vous avez montré sont une série de musées fort bien fournis.

Contrairement à tant d'autres grandes villes, les faubourgs environnant ont conservés un petit côté haussmannien défraîchi qui a beaucoup de charme.

Seul point noir, le métro qui est étroit et vétuste, fait assez peur.

Merci pour cette visite guidée et ces images...

Dans le désordre :

Lucius a écrit:Dans le désordre :

Grand merci pour ces nouvelles photos qui viennent compléter les miennes avec brio !!!      

Saint-Guy, Népomucène, Mucha ...   oui, oui, mon petit Lulu, j'ai photographié tout cela.     La cathédrale est époustouflante .   Le vitrail de Mucha est fascinant avec son dégradé de bleu vers le vert et l'or de la lumière .  

Mais j'ai eu la même déconvenue que toi : certaines salles du château fermées . C'est bien la peine de faire tant de kilomètres !  
 Heureusement il y a tellement à se mettre sous la dent que la déception s'envole aussi légère que ces bulles pour le bonheur des petits enfants, sur la vieille place !  

Je bulle moi aussi à découvrir tout cela ! Merci ! 

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J'aime beaucoup celle-ci !    

Lucius a écrit:

...    en chair et en os  






 La porte de Matthias sépare la Première Cour de la Deuxième Cour. Au sud, les appartements de la présidence de la République, au nord, une aile abrite les espaces de réception conçus par Plečnik et conduisant vers la Salle Espagnole. Bon, O.K. !       Mais ... la cour abrite l'arbre des Habsbourg, réputé pour amener richesse, santé, force et beauté à qui touchera ses racines, annoncent certains guides. Il s'agit d'un vieux chêne centenaire dont la base se divise en plusieurs troncs, et dont la sauvegarde est assurée par les jardiniers royaux.
Eh bien, je n'ai vu aucun arbre...  


Passons dans la Deuxième Cour !  

La Deuxième Cour présente une façade baroque un peu monotone.     C'est parce qu'après le siège prussien, Marie-Thérèse demanda  à  Nicola Pacassi de relooker le château dans un style plus conforme au goût XVIIIème.   L'architecte ne fit ni une ni deux et arasa la silhouette post-médiévale que lui donnaient tours, tourelles, chiens assis, pignons, coupoles ...  et zou !
Je ne trouve pas de tableaux ou gravures qui nous montreraient le château avant le bouleversement voulu par Marie-Thérèse .




Derrière la fontaine d'Hercule entouré d'autres divinités, voyez le joli puits en fer forgé baroque en diable !  








De cette cour, une porte donne accès au pont qui enjambe le Fossé aux Cerfs vers les écuries, les Jardins royaux, le Jeu de Paume, le Belvédère.


La chapelle Sainte-Croix abritait autrefois les joyaux de la couronne des États de Bohême.  
Elle sert aujourd’hui de centre d’information et d’accueil pour les touristes.




De là passons maintenant dans la Troisième Cour .  
Coup de coeur pour la majestueuse ( et immense ! ) cathédrale Saint-Guy, dans laquelle le guide Michelin nous annonce un vitrail de Mucha !!!  
En plus, j'ai un gros faible pour Saint-Guy, mais c'est une autre histoire .

















Ceint d'une grille ouvragée, le mausolée royal en marbre clair  a été commandé en 1566 par Maximilien II pour honorer ses parents , Ferdinand 1er et Anne Jagellon, mais aussi pour relier la dynastie des Habsbourg, d'assez fraîche date, aux anciens rois de Bohême .










Le tombeau baroque en argent massif  ( pas moins de deux tonnes ! ), forcément extraordinairement ostentatoire, de Saint Jean Népomucène (  )  occupe une bonne partie du déambulatoire !   Népo est juché sur son cercueil. De grands anges le soutiennent.   Tout ceci sous un baldaquin cramoisi généreusement offert  par Marie-Thérèse .





Les vitraux sont merveilleux !  



















Mon préféré est celui de Mucha !!!  




... une pensée pour mon petit Lulu parce que quantité de petits blasons font la ronde !  

Le choeur est un ouvrage caractéristique du gothique international, très proche du gothique tardif saxon (spätere sächsische gotick). La cathédrale resta inachevée jusqu'à ce qu'au XIXe siècle la nef et la façade soient réalisées, dans le grand mouvement d'achèvement des édifices gothiques que connaît cette période, avec le chantier célèbre de Cologne.

Vous m'impressionnez toujours autant avec vos connaissances Lulu ! 

Je craque totalement pour la cathédrale Saint-guy comme vous Eléo ! ...


Aussi, je m'fais la malle illico pour Prague ! 

Dites-moi  ...     je ne voudrais pas être désobligeante, ma pauvre chérie,  mais vous avez pris un petit coup de vieux !

Chère madame,
Vous étiez à Prague?.
Comment m'a ravi, que vous découvriez la beauté de notre capitale. Prague est la ville coloré. et vous reconnaîtrez sûrement qu'il a un bon emplacement ...

Chaque fois que je vais à Hradčany, je me souviens de l´archiduchesse Maria Amelia, qui a vécu ici en 1802-1804 et qui est morte ici et est également enterrée dans la tombe des rois tchèques.
Aussi sur le couronnement de l'empereur Léopold II par le roi tchèque en été 1791. A cette époque, Comte Artois et aussi Fersen sont également arrivés. Le comte Fresen était à Prague et était déjà une célébrité. Il a été admiré d'organiser l'évasion d'une famille française royale de Paris.

Leos

Aussi, je me souviens et imagine Mme Royale, qui est venu ici pour la première fois 19 Avril 1797 avec l'archiduchesse Amalie / fille d'empereur Leopold, qui a décédé à l'âge 18 en 1798 deja / et aussi avec cinq Archiduc Anthon, Jean, Louis, Reiner et Rudolf.
Ils étaient partis de Vienne dans la crainte de Napoléon de l'armée, qui a pénétré loin au nord.
Ils ont tous habité le château de Praque.
A Prague Elle a rencontré une autre archiduchesse Anne, la fille aînée d'Leopold, qui a été de 1793 à Prague en bureau abbesse du monastère Saint-Georges. Marie Anne aimait Marie-Thérèse et la considérait comme très pieuse. Mais Madame Royale, d'un autre côté, ne convenait pas Anna, qui a eté malade..
L'archiduchesses et l'archiducs ont fréquenté divers lieux de Prague, entre autres les monastères par exemple le Carmel. eglises, la bibliothèque impériale,
Sainte Mese a lieu a Saint Guy.
ils leur rendent visite: Anton Saxon et son épouse Theresa /fille plus aineé de Leopold II/ aussi l'archiduchesse Marie- Elizabeth, la fille de Marie-Thérèse / 1743-1808/
Cependant, le 16 juin 1797, ils ont tous retournés à Vienne.

Leos

Leos a écrit:Chère madame,
Vous étiez à Prague?.
Comment m'a ravi, que vous découvriez la beauté de notre capitale. Prague est la ville coloré. et vous reconnaîtrez sûrement qu'il a un bon emplacement ...


Leos

Oui, oui, mon cher Leos, je reviens de Prague que j'ai trouvée magnifique .  Sa situation sur la Vltava ( la Moldau ) est très privilégiée.

Leos a écrit:Chaque fois que je vais à Hradčany, je me souviens de l´archiduchesse Maria Amelia, qui a vécu ici en 1802-1804 et qui est morte ici et est également enterrée dans la tombe des rois tchèques.

Ce voyage était une surprise et, le matin même,  j'ignorais encore sa destination.     Sinon j'aurais eu plaisir à vous le dire.
 Maria-Amélia est-elle enterrée dans Saint-Guy ?

Leos a écrit:
Aussi sur le couronnement de l'empereur Léopold II par le roi tchèque en été 1791. A cette époque, Comte Artois et aussi Fersen sont également arrivés. Le comte Fresen était à Prague et était déjà une célébrité.

Oui, j'ai parlé d'Artois au début du sujet.  
Fersen se rendit à Prague en 1791, en effet, comme nous pouvons le lire ci-dessous :

La nuit, la neige a écrit:
Fersen se dépensa ensuite sans compter en faveur du roi et de la reine, continuant à se charger de leur correspondance, principalement depuis Bruxelles.
Il fit néanmoins un voyage à Vienne et Prague pour rencontrer directement l'empereur d'Autriche (août-octobre 1791), vint secrètement à Paris pour essayer de persuader le couple royal de tenter une seconde évasion (février 1792, occasion de sa dernière entrevue avec Marie-Antoinette), et séjourna un temps à Düsseldorf durant l'occupation française de Bruxelles (décembre 1792-avril 1793).
C'est à Bruxelles qu'il apprit la mort de la reine.

https://marie-antoinette.forumactif.org/t617p25-les-ecrits-d-axel-de-fersen

Leos a écrit:
Il a été admiré d'organiser l'évasion d'une famille française royale de Paris.

Oh oui, et combien il méritait cette admiration !  Quel courage, quelle abnégation !

Oui Maria-Amélia est enterrée dans Saint-Guy.

Mme de Sabran a écrit:Ce voyage était une surprise et, le matin même,  j'ignorais encore sa destination.  Sinon j'aurais eu plaisir à vous le dire.

Ce serait un grand plaisir pour moi de vous rencontrer..
par train de Zline a Praque 2-3 heures.. .

Leos

Leos a écrit:
Ce serait un grand plaisir pour moi de vous rencontrer..

Très sincèrement, pour moi aussi, cher Leos !  
Ce sera donc une autre fois, à Paris ?
Je l'espère de tout coeur .

Oui je le pense ..
Même les rêves me semblent.
/Comme nous parlons français au cercle des amis de la Reine./
Cette année, j'ai sérieusement envisagé la route de Paris, mais finalement il m'a découragé reconstruction inachevée La Maison de la reine au Hameau

L.

Mais justement, cher Leos, ces travaux touchent à leur fin .
Voyez plutôt : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1674p175-hameau-du-petit-trianon-la-maison-de-la-reine#108925

Avez-vous des précisions sur les démarches de Fersen à Prague ?
Il a tout tenté, tout risqué, avec l'énergie du désespoir.

J'ai lu à propos de ce séjour dans la littérature historique tchèque ..
Fersen lui-même a écrit des notes dans son carnet.
Je pense que je les lis quelque part sur Internet.
à ce moment-là, il n'était probablement pas trop enthousiasmé par la noblesse tchèque, Prague considéré comme une place provinciale encore pire que Vienne.
Il est là depuis le 27 août avec le marquis Bouillé et le duc de Polignac.
Fait intéressant, ils ne l'ont pas jugé beau.
Mais je n'ai pas trouvé la source qui l'a dit.
Leos

Merci, mon cher Leos .
A ce moment-là, Vaudreuil écrit à Artois qu'il n'y a pas grand-chose à espérer de Léopold .

Pour Léopold, il s'est amouraché, à Prague, d'une dame qu'il a fait venir ici, et il ne songe qu'à cela. " Gaudeant bene nati ". C'est ainsi qu'on perd un royaume, et tout est en bon train pour cela. On le déteste ; la démagogie est aussi forte à Vienne qu'à Paris, et pour peu qu'il s'endorme dans les bras de l'amour, il se réveillera détrôné.

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Les jardins royaux et le Belvédère ou petit palais d'été .

























L’aspect initial du jardin créé par Giovanni Spatio était celui d’un jardin Renaissance d’inspiration italienne, aux lignes régulières.
Il n’en subsiste rien, mis à part le merveilleux pavillon d’été de la Reine Anne (ou Belvedere) qui clôt le jardin à l’Est. Construit pour l’impératrice Anne, la femme bien-aimée de Ferdinand, en tant que pavillon de plaisance, c‘est l‘une des plus belles constructions de style Renaissance italienne en Bohême.




Il fut conçu par un italien, Paolo della Stella, entre 1538 et 1552. Le rez-de-chaussée est entouré d’une magnifique loggia, à la colonnade ionique régulière aux proportions harmonieuses. Elle est ornée de différentes scènes mythologiques ou historiques en bas-relief.





Comme ici où nous reconnaissons Zeus et Léda batifolant, neuf mois tout juste avant les naissances d'Hélène, Clytemnestre, Castor et Pollux :





L’étage supérieur, surmonté d’un extraordinaire toit en cuivre curviligne fut édifié dans un second temps par l’architecte de la cour Bonifac Wohlmut, et achevé en 1563.

Devant le Belvédère, le petit Giardinetto, réaménagé au 20è siècle dans un style néo-renaissance est dominé par la " fontaine chantante " du 16è siècle, ainsi nommée d’après le bruit harmonieux de l’eau dans la vasque de cuivre. Elle est surmontée d’un petit joueur de cornemuse.




En continuant vers l’Ouest, on se promène dans un romantique jardin à l’anglaise, tel qu’il fut redessiné au 19è siècle. De magnifiques variétés d’arbres et d’arbustes d’essences très variées le composent, où dominent de nombreux conifères, des tilleuls, des charmes, hêtres et érables.





















Déjà au 17è siècle, le jardin abritait de nombreuses essences rares, offertes aux différents empereurs par des hôtes de marque. C’est par exemple ici que furent plantées les premières tulipes d’Europe, dont les bulbes avaient été offertes par le sultan turc de Constantinople… c’est de Prague qu’elles furent exportées vers les Pays-Bas, où elles ont connu le succès que l’on sait.




A l’époque du règne de Rodolphe II, on trouvait aussi dans le jardin une ménagerie (lions, ours, tigres, perroquets…), une orangerie, et des plantes utilitaires.

Au Sud du jardin, on trouve une autre construction Renaissance d’une qualité architecturale remarquable.







Il s’agit de l’ancien jeu de Paume, construit par Bonifac Wohlmut dans les années 1560, et entièrement décoré de sgraffites noires et blanches.





Très endommagées par un incendie en 1945, celles-ci furent restaurées par les communistes, qui les ont au passage enrichies de faucilles et marteaux... Devant l’édifice, remarquez la très belle sculpture baroque de Matyas Bernard Braun, représentant une allégorie de la Nuit.






Son pendant, le Jour, a malheureusement été perdu depuis.

Dans les jardins royaux se trouve également l’ancienne résidence présidentielle, habitée entre 1938 et 1989, occupant partiellement un bâtiment baroque réaménagé au début du 20è siècle.
Côté ouest, les jardins s’ouvrent par la fontaine d’Hercule et un bel ensemble de sculptures baroques, où petits angelots joufflus chevauchent allègrement des lions couronnés.





Descendons vers le Fossé aux Cerfs ...





Vue sur Saint-Guy ...







https://www.avantgarde-prague.fr/guide-de-prague/que-voir-a-prague/parcs-et-jardins/jardin-royal/

Belle visite, merci !!

Merci pour cette très belle visite !!
Je vois que Prague est aussi une ville où s'épanouit le merveilleux Art Nouveau .