Expositions au château de Compiègne

Nous en parlons en ce moment, dans le sujet dédié au Second empire (culture et styles).
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2937p25-napoleon-iii-second-empire-exposition-et-evenements-au-musee-d-orsay#85733

Du 30 septembre 2016 au 15 janvier 2017, au palais de Compiègne

Winterhalter
Portraits de cour, entre faste et élégance




Présentation de l'exposition :

Dernier grand peintre de cour que l’Europe ait connu, Franz Xaver Winterhalter eut un destin exceptionnel.
Né en 1805 dans une humble famille d’un petit village de la Forêt noire, il fit ses études artistiques à Munich, puis fut nommé peintre de la cour de Bade. Après un voyage d’études en Italie, il vint s’installer à Paris en 1834 et bâtit sa réputation au Salon en exposant des toiles de genre, particulièrement le Décaméron qui rencontra un immense succès en 1837 et fit de lui un peintre à la mode.


Franz Xaver Winterhalter, La comtesse Krasinska et ses enfants, 1853
National Museum of Warsaw

Dès lors, les commandes se succédèrent sans relâche.
À partir de 1838, le roi Louis-Philippe lui confia l’exécution d’une série de portraits de la famille d’Orléans. Ce fut sans doute par l’entremise de sa fille Louise, reine des Belges, que Winterhalter fut amené à exécuter le portrait de Léopold Ier de Belgique et à travailler pour la nièce de celui-ci, la reine Victoria.
La famille royale britannique fut l’un de ses principaux commanditaires, pour lequel il exécuta plus de cent portraits.


Franz Xaver Winterhalter, Alexandra, princesse de Galles, 1864
Royal Trust Collection, Queen Elizabeth II

A son arrivée au pouvoir, Napoléon III fit également appel à son talent alors célèbre dans toute l’Europe.
Winterhalter éclipsa rapidement ses rivaux et devint le portraitiste favori de l’impératrice Eugénie.
Dans les années 1860, François-Joseph d’Autriche et son épouse Élisabeth, la tsarine Maria Alexandrovna ou encore les Hohenzollern lui passèrent aussi commande d’effigies fastueuses.
Ainsi le peintre et critique Alfred Stevens pouvait-il écrire : « Sa spécialité est de peindre les reines et les princesses du monde entier ; on dirait qu’à toute tête auguste il faut la consécration du pinceau de Winterhalter. »


Franz Xaver Winterhalter, Madame Rimsky-Korsakov, 1864
RMN - Musée d’Orsay

Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et le Musée national du Palais de Compiègne, le Städtische Museen de Freiburg, et le Museum of Fine Art de Houston.

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Il n'y a que la comtesse Krasinska qui ne porte pas une robe blanche à rubans bleus, sur tous les tableaux que tu nous présentes ci-dessus !
Merci pour cet aperçu d'une exposition sans doute délicieusement glamorous .



Et quand on dit Franz-Xaver Winterhalter, comment ne pas penser à Sissi, le portrait aux étoiles, ou en négligé ?

Je viens de mettre un nom (que je connaissais quand même) sur ces différents tableaux très connus. Merci LNLN.
Winterhalter semblait apprécier le "Blanc" et le "Bleu", mais surtout le "Blanc" et les femmes, mais peut-être est-ce vous LNLN qui nous montrez en priorité ces beaux portraits. Quelles précisions. On a presque l'impression que ce sont des photos. On peut comprendre ses succès dans la Noblesse.

Ah oui Trianon ! Magnifique ! Vraiment.  boudoi30

Trianon a écrit:Quelles précisions. On a presque l'impression que ce sont des photos.

Si la peinture n'était que de la photo en moins bien, elle n'aurait pas grand intérêt.
Elle cherche à imiter, oui, à être vraisemblable, bien sûr, mais ce qui différencie un bon portraitiste d'un bon photographe est que le peintre crée une image qui n'existe pas en tant que tel. Il crée une représentation qui vise à passer au delà de la simple capture de ce que nos yeux observent pour rendre une psychologie, une grâce, un "je ne sais quoi".

Si le portrait est bon, alors mieux vaudrais dire, non pas "c'est presqu'aussi bien que de la photo", car dans ce cas mieux vaudrait prendre un photo, on irait plus vite, mais "c'est mieux qu'une photo" c'est une vie saisie au vol, un instant matérialisé ....

Vous me répondrez que c'est aussi le but de la photo. En effet. Mais celle ci est contrainte par la matière.
A l’extrême, un peintre sûr de ses effets rajoute une vertèbre ou une phalange, ce que ne pourra jamais faire le photographe.

Un photographe saisi la réalité telle qu'elle est, un portraitiste la rend telle qu'elle pourrait, devrait, l'être.

Winterhalter transforme la gaze en nuage, donne une nacre à la peau, fusionne la chevelure et l'air ..... toute chose qui dépassent les possibilités de la photo.

Non que l'une soit supérieure ou inférieure à l'autre. Elle poursuivent d'autres finalités.

C'est joliment décrit et interprété Lucius. Beaucoup de sensibilité en effet.
C'est peut-être pour cela que lorsque l'on passera du portrait à la photo, beaucoup de personnes (surtout, bien sûr) riches refuseront de se faire photographier. Trouvant cela pas assez raffiné, trop "vrai", manquant d'un peu de recherche esthétique.

Trianon a écrit:
C'est joliment décrit  et interprété Lucius. Beaucoup de sensibilité en effet.
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C'est tout notre cher petit Lulu ! boudoi30

Oui, j'adhère au plus haut point, surtout qu'il est très jeune ce cher petit Lulu, comme vous dites si bien.

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Et puis, Eugénie et ses dames sont presque grandeur nature !!!

Je ne l'imaginais pas si grand.

C'est environ la taille du portrait de Marie-Antoinette et Ses enfants par Élisabeth Vigée- Le Brun à vue d’œil...


Bien à vous.

J'ai regretté que les portraits de Sissi ne furent pas présents. Mais Eugénie, quel bonheur !!! Et ma fille était en transe !!! Dès qu'elle la voyait :   Elle est belle Nini !
Dommage aussi car dans la salle où est présenté le portrait avec ses dames est proposé un puzzle. Mais qui n'existe pas à la vente ! Alors que ma fille avait adoré.

Reinette a écrit:Dommage aussi car dans la salle où est présenté le portrait avec ses dames est proposé un puzzle. Mais qui n'existe pas à la vente ! Alors que ma fille avait adoré.

Mais si ! Ce puzzle est bien vendu dans la boutique des Musées :n,,;::::!!!:


Bien à vous.

Oui merci mais ce n'est pas celui-ci qui était proposé dans la salle où est présenté le portrait. Le fond est présent et il suffit de placer les pièces des dames.

Une exposition temporaire présentée depuis le 6 octobre 2017 et jusqu'au 8 janvier 2018

SECRETS DE BIBLIOTHÈQUES
LES SOUVERAINS ET LEURS LIVRES À COMPIÈGNE


Photo :  M. Poirier

Présentation :
L'exposition abordera pour la première fois le thème des bibliothèques, celles des souverains et de la Cour. Leurs riches fonds dispersés à la fin du XIXe siècle y seront valorisés ainsi que leur histoire, mouvementée parfois, de Louis XVI à Napoléon III.
Ainsi, il sera fait état de la bibliothèque médiévale de l’ancienne abbaye Saint-Corneille qui participa à l’échange, à une échelle européenne, depuis l’époque de Charles le Chauve, des textes et de leurs commentaires faisant du livre un enjeu majeur des grandes abbayes.

De même, les bibliothèques de Louis XV et Louis XVI, aujourd’hui disparues, mais connues par des plans et des inventaires de livres, puis celle de Napoléon Ier seront mises à l’honneur.
Cette dernière possède un ambitieux décor peint conçu par Girodet dans le cadre duquel vient prendre place un mobilier d’acajou et bois doré exécuté par Jacob-Desmalter.
Elle fut ensuite remeublée par Napoléon III et pendant le Second Empire, la bibliothèque des invités devint le lieu de sociabilité des invités de l’empereur qui empruntaient des romans, revues, journaux.

L’exposition visera à faire revivre cet ensemble grâce à des prêts exceptionnels au moment même où est lancée la restauration de la bibliothèque de l’Empereur.    


Extrait du dossier de presse :


   
* Source et infos complémentaires : http://palaisdecompiegne.fr/sites/palaisdecompiegne.fr/files/communique_de_presse.pdf

Certes inattendu, en ces lieux augustes,  mais après tout pourquoi pas ...
...   pour vous, amateurs de bolides !
  ( comme moi    )


Le cadre exceptionnel du château de Compiègne accueille un époustouflant panel de carrosses dernier cri.



Avec l’expo «Vitesse» , le château de Compiègne montre qu’il en a sous le capot  (    ) jusqu’au 28 mars 2022.

Quête incessante de l’homme, la vitesse inspire les créateurs. Du char romain à la Venturi électrique, en passant par la bicyclette, le château de Compiègne présente d’étonnantes créations dans son exposition « Vitesse ».

https://premium.courrier-picard.fr/id258579/article/2021-12-09/avec-lexpo-vitesse-le-chateau-de-compiegne-montre-quil-en-sous-le-capot-jusquau

Champollion et les hiéroglyphes, l'exposition à découvrir au Château de Compiègne  


Par Cécile D. · Publié le 25 mai 2022

Le Château de Compiègne célèbre les 150 ans du déchiffrement des hiéroglyphes avec une exposition dédiée à Jean-François Champollion. Du 14 mai au 19 septembre 2022, venez admirer les trésors égyptiens issus des collections du château.

Il est l'un des égyptologues les plus connus au monde : dans les années 1820, Jean-François Champollion devient le premier homme à réussir à déchiffrer les hiéroglyphes. Pour célébrer le bicentenaire de cette découverte majeure dans le monde de l'archéologie et de l'étude de l'Egypte antique, le Château de Compiègne organise une exposition inédite.

Du 14 mai au 19 septembre 2022, le Château met en lumière les œuvres et documents issus de ses collections, liées à l'égyptologue. Sobrement intitulée Champollion, cette exposition nous permet, entre autres, d'admirer un vase extrêmement précieux, nommé Egyptien B, dit aussi Egyptien Champollion.



Ce vase exceptionnel a été réalisé à partir des dessins de Jean-François Champollion lui-même.    Réalisé à Sèvres, ce vase rend hommage aux travaux du professeur en reprenant de nombreux symboles et images retrouvés sur les fresques des tombeaux égyptiens. Cette œuvre est entourée de différents bronzes et porcelaines, ainsi que de quatre publications fascinantes écrites par Champollion. Dans ces travaux, l'égyptologue évoque son travail de déchiffrement titanesque, qui lui a permis de percer le secret des hiéroglyphes en 1822.

Une jolie exposition à découvrir lors de votre prochaine visite au Château de Compiègne   , un magnifique monument qui abrite lui aussi de nombreux trésors... On y va, les amis ?  
https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/276112-champollion-l-exposition-hommage-a-decouvrir-au-chateau-de-compiegne