Le château de Philippe Egalité à Villers-Cotterêts

Construit en 1532 par François Ier, le château passa à la famille des Orléans en 1661. Monsieur, frère de Louis XIV, y fit dessiner des jardins par Le Nôtre dont il ne subsiste que l'allée centrale. Molière y joua Le Tartuffe devant le roi. Le château reste surtout un château de chasse ce qui explique que le Régent n'y soit guère venu après la mort de son père.
Louis XV y dormit lors d'une étape de son sacre à Reims. 
En 1793, Philippe Egalité démantèle le château.
En 2018, Emmanuel Macron choisit Villers-Cotterêts, délaissé depuis 2014, pour abriter la future Cité de la Francophonie.
" />

Philippe Egalité avait son temple maçonnique à Villers-Cotterêts.

" />

Le Duc de Chartres en habit de Villers-Cotterêts, 1760
par Carmontelle


Le duc de Chartres (1747-1793) revêt sur notre aquarelle l’habit de livrée, vert bordé de jaune, que son père avait fait adopter dans ses campagnes de Villers-Cotterêts. 
Le passe-partout du dessin sous le cadre doré, indique à tort la date de 1760, car notre jeune modèle porte ici le collier noir de Saint-Michel et le cordon bleu du Saint-Esprit, qu’il ne reçut qu’en 1762 pour son entrée à la cour. De plus, le premier voyage à Villers-Cotterêts de notre jeune duc est documenté et eut lieu au cours de l’été 1764 où il fut reçu triomphalement par les habitants de la province en véritable seigneur à venir de l’apanage. Le futur Philippe-Egalité avait alors dix-sept ans et était dans « sa belle jeunesse » selon les mots de l’ami de Carmontelle, le chevalier Richard de Lédans[1]. Il portait « haut sans effort, avec une gravité de commande presque enfantine encore » poursuivait le chevalier dans sa description de ce futur lieutenant général des armées navales.
Sur notre portrait à la touche fraîche et délicate, Carmontelle décrit avec subtilité la richesse d’un habit de l’aristocratie en brossant furtivement mais précisément les détails du jabot, du tricorne porté sous le bras, des bas blancs, privilège des aristocrates portés sur les chaises et ne se salissant pas dans la boue, des souliers à boucles d’argent et de sa riche épée portée en verrouil. 
L’univers apaisé et assainissant des campagnes est également mis en évidence par Carmontelle qui encadre sa composition de belles végétations et d’une noble bâtisse estivale avec son toit à la Mansart, reléguant au loin les perspectives plus encombrées des grandes villes.
Une autre version de ce dessin, réalisée par Carmontelle est conservée au Musée Condé, à Chantilly, comme Le duc de Chartres, dans sa belle jeunesse (Car.3).

Lieu hautement symbolique pour la langue française, grâce à l'édit éponyme.

Service du duc d'Orléans pour le château de Villers-Cotterêts:
" />

" />

... joli, tout simple .

Lucius a écrit:Lieu hautement symbolique pour la langue française, grâce à l'édit éponyme.

Oh Lulu ! Pas vous tout de même !

Quoi donc ?

Pensez-vous vraiment que c'est l'édit qui a donné son nom au château (définition de l'adjectif éponyme) et non l'inverse ?

Il faudrait dire : l'édit de Villers-Côtteret, signé dans le château éponyme

C'est pourtant facile à retenir : éponyme n'est pas synonyme d'homonyme

Tiens, je pensais que ça marchait dans l'autre sens ! Me voilà corrigé.

C’est parce que vous êtes brillant que j’aime vous taquiner

https://www.culture.gouv.fr/

Publié le 17.03.2022

A l’occasion de la Semaine de la langue française et de la francophonie, Mme Roseline Bachelot-Narquin, ministre de la Culture a inauguré mercredi 16 mars des espaces restaurés du château de Villers-Cotterêts.

Mme Roseline Bachelot-Narquin, ministre de la Culture a inauguré mercredi 16 mars la chapelle et des escaliers Renaissance du Château de Villers-Cotteret appelé à accueillir la future Cité internationale de la langue française et de la francophonie.

D’un montant de 185 millions d’euros financés par le ministère de la Culture, le volet Culture de France relance et le programme d’investissements d’avenir, les importants travaux de restauration et d’aménagement du château de Villers-Cotterêts sont menés par le CMN – Centre des monuments nationaux. La première phase de travaux comprenant la restauration des façades principales et des décors patrimoniaux, notamment les éléments architecturaux de la Renaissance et des XVIIe et XVIIIe siècles, vient de s’achever.

Présentes lors de cette inauguration, les équipes de la Direction régionales des affaires culturelles, notamment la Conservation régionale des monuments historiques (CRMH) et le Service régional de l’archéologie sont particulièrement engagés dans ce projet de restauration des espaces du château de Villers Cotterets.
-----------------------------------------------------

Le chantier du château de Villers-Cotterêts, future Cité internationale de la langue française (1'55)
https://www.youtube.com/watch?v=Icvm9XRAetM

------------------------------------
La restauration du château de Villers-Cotterêts, future Cité Internationale de la langue française. (4'14)
https://www.youtube.com/watch?v=4RCfXXG3hxQ

---------------------------------------
Francetvinfos


La cour d'honneur du château de Villers Cotterets (Aisne). (DANIEL THIERRY / PHOTONONSTOP)

Nous sommes à moins de 100 kilomètres de Paris, à Villers-Cotterêts. Au cœur de cette petite ville de 11 000 habitants, dans l'Aisne, un château Renaissance construit par François Ier. Un lieu entré dans l'histoire car le roi de France y signa en 1539 une ordonnance imposant le français dans les actes administratifs et juridiques, remplaçant le latin.

C'est ici qu'a débuté, en février 2020, le chantier de la future Cité internationale de la langue française, qui doit ouvrir ses portes en fin d'année. "Ce chantier va être un très gros chantier, explique Delphine Christophe, directrice de la conservation au Centre des monuments nationaux, qui pilote le projet. C'est 185 millions d'euros, c'est entre 400 et 600 Compagnons. Après Notre-Dame, c'est le plus gros chantier de restauration." Il faut dire que le château de Villers-Cotterêts revient de loin. "C'est un monument qui était en très mauvais état. Il a fallu que nous reprenions l'intégralité des charpentes et des couvertures. Nous avons refait près de 12 000 mètres carrés de couverture en ardoise, avec aussi des désordres structurels extrêmement importants. C'était vraiment un site en péril."

"Une plongée d'immersion dans la langue française"
La première partie du château à avoir été restaurée sera donc accessible ce week-end. Elle contient le logis royal, avec sa chapelle et ses deux escaliers Renaissance sculptés. "Ce sont des espaces qui ont été créés et voulus par François Ier. L'escalier du roi porte son chiffre et son emblème, la salamandre. On retrouve un plafond à caissons, caractéristique de la Renaissance. C'est une sculpture tout à fait exceptionnelle et d'une grande importance patrimoniale au niveau national."

C'est à l'intérieur du logis royal que sera installée dans quelques mois la Cité internationale de la langue française. "Le parcours de visite permanent va occuper tout le premier étage du logis royal, détaille Valérie Senghor, la cheffe de projet, sur à peu près 1 200 mètres carrés. C'est une sorte de plongée d'immersion dans la langue française. On va beaucoup s'appuyer sur l'oralité pour faire entendre la variété des accents et des registres de langue."

Le parcours donnera une large place aux dispositifs numériques. En attendant son ouverture, on pourra découvrir dès ce week-end un laboratoire mobile des langues. "C'est une sorte de camion dans lequel le public pourra entrer pour être enregistré. C'est un camion qui a vocation à dresser une sorte de carte sonore des parlers, et notamment des langues régionales." Des ateliers d'écriture, des lectures et des rencontres avec des auteurs francophones sont aussi au programme du week end.

Merci, chère Lady Jhane, pour cette information .
Pauvre langue française si malmenée, elle a bien besoin de recouvrer un peu de considération ...

Un camion qui a vocation à dresser une sorte de carte sonore des parlers, et notamment des langues régionales, l'idée est intéressante.