Notre Jeu de l'Automne ...

Un catogan volumineux ?
Ce détail se voit-il sur les portraits que l’on connaît ?

Lucius a écrit:

Ce sont bien les cheveux dont nous parlons ?

....   des cheveux, des vêtements  ( presque tout Mercy de la tête aux pieds    )

Dominique Poulin a écrit:
Il se farde le monsieur ?

Vous chauffez, Domi !

Févicq a écrit:
Un catogan volumineux ?
Ce détail se voit-il sur les portraits que l’on connaît ?

Ce détail ne se voit pas ... et pourtant il ne peut échapper à personne .

Il se teint les cheveux ?
Sur son portrait :,rien de particulier semble-t-il : des cheveux poudrés à frisure ( pas de perruque, par pitié, personne n’en portait plus, sauf les chauves, bien sûr...)
Alors ? les sourcils ?
Ou bien ...son parfum ??? Son odeur ????

Vicq d Azir a écrit:Il se teint les cheveux ?
Sur son portrait :,rien de particulier semble-t-il : des cheveux poudrés à frisure ( pas de perruque, par pitié, personne n’en portait plus, sauf les chauves, bien sûr...)
Alors ? les sourcils ?
Ou bien ...son parfum ???

Ouiiiiiii !!! son parfum !
Alors que ce passe-t-il avec ce parfum ? ... et pourquoi ?

Ce parfum est-il fort ?
Est-ce la quantité ou l'essence du parfum ?

Lucius a écrit:Ce parfum est-il fort ?
Est-ce la quantité ou l'essence du parfum ?

Il est rata-fort, ce parfum, et Mercy s'en asperge le plus abondamment possible .

Du musc ?

Musc ou autre, peu nous importe .
Pourquoi Mercy se parfumait-il à outrance ? D'où lui était venu pareille excentricité ?

Il transpirait peut-être beaucoup...
Ou alors... il ne se lavait pas ...

Vicq d Azir a écrit:Il transpirait peut-être beaucoup...

Non ...

Il n’aime pas qu’on l’approche ou qu’on le touche ( comme Robespierre...), il repousse donc les gens avec un écran de parfum insupportable...

Vicq d Azir a écrit:Il n’aime pas qu’on l’approche ou qu’on le touche ( comme Robespierre...), il repousse donc les gens avec un écran de parfum insupportable...

Non, non .

Il se travestissait, et allait draguer la nuit au Prater...

Vicq d Azir a écrit:Il se travestissait, et allait draguer la nuit au Prater...

... et Rosalie l'attendait à la maison avec le rouleau à pâtisserie ?
Non, ce n'est pas cela .

Voici une très gros indice : cette habitude date du temps où il travaillait avec Kaunitz .
Alors ?

Pour signaler sa présence ?

Vicq d Azir a écrit:Pour signaler sa présence ?

Non, non .

Mme de Sabran a écrit:
Le comte de Mercy-Argenteau avait une excentricité .  Si, si !    
- laquelle ?
- et pourquoi ?

Il se parfumait à outrance sur le tout le corps assimilant ça à un médicament ?

Avait-il une maladie de peau, une pathologie ?

Dominique Poulin a écrit:Avait-il une maladie de peau, une pathologie ?

Non, non .

Comtesse Diane a écrit:
Il se parfumait à outrance sur le tout le corps assimilant ça à un médicament ?

Non, mais suivez cette piste.
Nager dans le parfum était un remède à ...

... Remède à couper l'appétit ! ... Il était trop gros ! 

Comtesse Diane a écrit:... Remède à couper l'appétit ! ... Il était trop gros ! 

Non, non ! C'était une grande nature sèche, au contraire.

Suivez la piste de Kaunitz !

Il ne voulait sentir uniquement que son parfum ? .... Donc il en mettait des tonnes ?

Comtesse Diane a écrit:
Il ne voulait sentir uniquement que son parfum ? .... Donc il en mettait des tonnes ?

  Bravo, ma chère Diane !!!   A vous la main !

Il y avait de Mercy, jeune attaché d'ambassade, à Kaunitz son mentor une part certaine de mimétisme. Or Kaunitz avait la phobie des miasmes et maladies, une sainte horreur des parfums et odeurs d'autrui . Il s'en protégeait en s'aspergeant de parfums très capiteux, senteurs qui lui étaient personnelles et submergeaient toute autre odeur.
Mercy imita cette manie.

Septembre 1754, M. de Chauvelin :

Le comte de Mercy est affecté dans sa parure et dans sa contenance.  Ceux qui ont connu M. de Kaunitz prétendent qu'il s'attache scrupuleusement à le copier. Son goût pour les odeurs qu'on craint beaucoup ici  (  )  et auxquelles il a déclaré qu'il ne voulait pas renoncer lui constitue une sorte de ridicule.

Ailleurs, Chauvelin ajoute que Mercy n'écrivait que sur du papier musqué à renverser .  

Ben ...   ... Vous m'en direz tant !   

Je ne prends pas la main, faute de connaissances ! Qui se lance alors ?

Vous, Dominique ?!!