Les Suisses du Roi ...

Le service de France est le plus prestigieux et le plus important de tous les services militaires à l’étranger, ainsi que le plus ancien et le plus solide de tous les liens qui ont jamais uni la Suisse aux rois de France. Il s’inscrit dans le cadre de l’alliance franco-suisse, instaurée par la paix perpétuelle de 1516 et renouvelée à plusieurs reprises, notamment pour la dernière fois en 1777, trois ans après l’accession au trône du jeune Louis XVI. Le régiment des Gardes Suisses a quant à lui été créé une première fois en 1567 par Catherine de Médicis et Charles IX, puis établi officiellement et de manière permanente en 1616 par le roi Louis XIII.


En 1616, Louis XIII donne à un régiment d'infanterie suisse le nom de Gardes suisses. Il ne s'agit pas officiellement d'un corps de la maison militaire du roi de France, mais il en assume toutes les fonctions. La fonction principale du régiment des Gardes suisses est d'assurer la garde intérieure du palais, veillant jour et nuit sur la personne du roi, l'accompagnant dans tous ses déplacements.   En outre, ils sont dépositaires des Sceaux du Roi et gardiens des Joyaux de la Couronne de France. Ils forment le deuxième corps permanent étranger au service du roi.



Régiment d'infanterie, les Suisses forment une brigade avec les Gardes-Françaises et combattent en première ligne. Curieusement, à l'origine, les Gardes suisses sont logés chez l'habitant !    Le régiment est composé de douze compagnies de deux cents hommes chacune. Il s'agit en fait d’un corps d'élite des régiments suisses au service du roi de France.
Comme les onze régiments d'infanterie de ligne suisses au service de la France, les gardes suisses portent des uniformes rouges. La Garde suisse se distingue par des revers bleu foncé et des parements de broderie blanche. Seule la compagnie de grenadiers porte des bonnets en peau d'ours, tandis que les autres portent les tricornes qui sont la coiffure de l'infanterie française.


Le recrutement de ces troupes d'élite, proches du pouvoir, était particulièrement sélectif. Les soldats étaient recrutés dans tous les cantons et pays alliés de la Confœderatio Helvetica. Les Suisses perçoivent une solde double. Les soldats ont leurs propres bannières et au début ils sont encadrés uniquement par des officiers de leur nation. De plus, les Suisses bénéficient de la liberté de culte et d’une juridiction particulière.

La Pièce d'Eau des Suisses, ce vaste bassin, bonheur des cygnes et canards, dans le prolongement de l'orangerie du château de Versailles, fut agrandie, entre 1679 et 1683, par les Gardes suisses au service du roi Louis XIV.  C'est l'une des promenades les plus charmantes à Versailles .  La vue sur le château, l'aile des princes, est splendide !  

Marie-Antoinette organisait volontiers avec ses amis      des parties de pêche sur les berges ombrées de la Pièce d'Eau des Suisses .    
Notre sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1910-la-piece-d-eau-des-suisses-versailles?highlight=suisses

Le parterre du Midi et l'Orangerie, avec en arrière plan la Pièce d'Eau des Suisses :





Le régiment des Gardes suisses compte 1 600 hommes. Ils sont en temps de paix stationnés dans trois casernes de la banlieue de Paris : Rueil, Courbevoie et Saint-Denis. Le régiment est organisé en douze compagnies, dont les différents capitaines sont le plus souvent officiers généraux ou mestres de camp de régiments suisses.

En 1763, une compagnie de grenadiers est adjointe au régiment. Jusque-là c'est la compagnie des Cent-Suisses qui en tenait lieu à la guerre.

Les premiers gardes sont arrivés à Rueil-Malmaison en 1646      mais ne disposaient pas de caserne.
En 1754, Louis XV ordonne donc la construction de trois casernes à Rueil-Malmaison, Courbevoie et Saint-Denis.


A Rueil, installé dans l'ancien poste de garde de la caserne des Suisses, le Musée présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent .




Les Gardes-Françaises, accusées de davantage perturber l'ordre public que de le maintenir     , sont reprises en main et encasernées à partir de 1764.  En effet, nous savons comment elles se joindront bientôt à la Révolution au contraire des gardes Suisses qui se seraient fait couper en petits morceaux pour la famille royale .

 Versailles est truffé de ces braves et courageux Suisses.  
Il y en a qui font le pied de grue dans chaque coin et recoin du château pour veiller à la sécurité du roi .
Nous savons, par le livre de comptes qu'il tient scrupuleusement, comment Fersen    se ruine  ( ou presque  )  en pourboires qu'il verse régulièrement au Suisse de faction dans l'Oeil de Boeuf.  
( Evelyn Farr, Marie-Antoinette et Fersen, la correspondance secrète )

MARIE ANTOINETTE a écrit:



Voici une photo montrant  - au premier plan l'accès à l'escalier 15 "les dupes" montant vers le second (attique) et les deux pièces réservées au valet de chambre du Roi et peut-être mises à la disposition de FERSEN !!!!!

en fond de photo la porte ouverte montrant le salon de l'œil de bœuf.

En ce qui concerne le paiement d'un suisse  - le service ordinaires de la maison militaire du Roi comprenait  en outre "service intérieur du château".

Quatre compagnies de gardes du corps du Roi assurent la sécurité directe du Roi et la sécurité nocturne des appartements du Roi:
-Compagnie des Cent Suisses assure la garde statique en journée des appartements du Roi dans tous les lieux où il séjourne.
-Compagnie des gardes de la porte assura la garde statique en journée des appartements royaux.
Chaque porte est gardée par un des Cent Suisses et un garde de la porte.
-Compagnie des gardes de la Prévôté assure la police dans l'enceinte des châteaux et fait respecter le règlement de police validé par le Roi.
-Compagnie des gardes de la porte assure la garde rapprochée et la protection des appartements en journée.

Cela confirme qu'il y avait bien en journée un ou deux gardes devant la porte de l'œil de bœuf menant vers les appartements grand et petit de la Reine.
La nuit un garde couchait sur un grabat derrière un paravent ouvert contre l'angle du mur de la galerie des glaces et celui de la chambre du Roi - ( il y faisait aussi chauffer son fricot )

MARIE ANTOINETTE

Le comte d'Hézècques l'observe, ce Suisse de l'Oeil de Boeuf  à qui Fersen vient peut-être de graisser la patte :

Ce gros Suisse végétait derrière un énorme poêle placé au bout de l’Œil-de-Bœuf ; il y mangeait et digérait à la barbe des princes et des ducs. Le soir, il tendait son petit lit dans la grande galerie, et pouvait se dire l’homme le plus magnifiquement logé de France.    Il dormait au milieu des glaces, et, au point du jour, son œil entr’ouvert pouvait contempler les chefs-d’œuvre de Lebrun, moins précieux pour lui assurément que le vin de son pays et les étrennes qu’il recevait le jour de l’an. Ce jour-là, son attention redoublait pour ouvrir la porte et tenir la portière aux grands seigneurs qui récompensaient ce service de quelques louis. Un de ces Suisses, au commencement du règne de Louis XVI, se nommait Buchs ; on conservait encore le souvenir de sa malice, de sa franchise et de son originalité.

( Comte d'Hézecques, Souvenirs d'un page de la Cour de Louis XVI )


Quand éclate la Révolution, les Gardes-Françaises prennent le parti du peuple et participent aux événements révolutionnaires de 1789. Ils sont peu après versés dans la Garde nationale de Paris. La maison militaire du roi de France est supprimée en 1791, à l'exception des Gardes suisses.  
le régiment des Suisses déployés dans Paris est sous le commandement du très hésitant et circonspect baron de Besenval qui écrira avoir attendu des ordres qui ne venaient pas ...  


Mort à Paris le 2 juin 1791, Besenval ne verra pas le dénouement terrible du 10 août 92 .
La veille, le dernier acte royal de Louis XVI est de passer en revue ses troupes fidèles  (  comme nous le voyons ci-dessous  ) ...



...   ce rempart des gardes Suisses, Louis XVI le livre quasiment aux Marseillais, Bretons et émeutiers de tout poil, en intimant à ses Suisses l'ordre de déposer les armes .  Les Suisses du roi,  sont taillés en pièces dans une épouvantable boucherie .


La Prise des Tuileries le 10 août 1792.
Les uniformes rouges des Suisses les distinguent des autres combattants.

Des 800 à 900 Gardes suisses présents aux Tuileries, environ 300 sont tués au combat ou en tentant de se rendre aux attaquants, après avoir reçu l’ordre de Louis XVI de cesser le feu et de rendre les armes. Environ 60, faits prisonniers à l'hôtel de ville, sont massacrés là-bas. D'autres meurent en prison des suites de leurs blessures ou sont tués ultérieurement, pendant les massacres de Septembre. De leur côté, les révolutionnaires dénombrent à l'issue des combats du 10 août 300 victimes.


Merci WIKI.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gardes_suisses_(France)


La légende du Marronnier rose des Tuileries


Beaucoup de gardes suisses seront enterrés au jardin des Tuileries, sous un gros marronnier rose. Chaque année, au printemps, l’arbre fleurissait au-dessus des tombes.




Chaque année, au même moment, les journaux publiaient des articles qui rappelaient cette fameuse journée du 10 août. Les uns pour s’en réjouir, les autres pour regretter l’Ancien Régime, selon les titres et les époques, mais tous prenaient prétexte de la floraison du marronnier pour publier leur article.

L'histoire du Marronnier rose des Tuileries serait à l'origine de l'expression " c'est un marronnier " .
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2651-le-marronnier-rose-du-jardin-des-tuileries?highlight=MARRONNIER




Et voici celle du Lion de Lucerne, si jolie petite ville en Suisse, nichée dans les montagnes .  




Monument du Lion à Lucerne en Suisse (Löwendenkmal)

Le Lion de Lucerne se situe en dehors de la vieille ville, sur les hauteurs, au-dessus de la Haldenstrasse.

Le 10 août 1792, les mercenaires suisses connaissent l'épisode le plus sanglant de leur histoire. Alors que les Tuileries sont à feu et à sang, la garnison de mercenaires suisses du roi de France Louis XVI tentent de repousser les assauts des révolutionnaires. Les conflits sont d'une rare violence, 850 mercenaires - de jeunes hommes natifs de cette région de Suisse centrale - meurent durant les combats ou sont guillotinés les 2 et 3 septembre de la même année.




A leur mémoire, un monument sculpté dans la roche dure est érigé en 1821 sur les hauteurs de la ville ; le "Lion de Lucerne", symbole des valeureux mercenaires suisses, agonise une lance plantée dans son flanc gauche. Au creux de sa grosse patte meurtrie, il sert une fleur de lys en gage de sa dévotion inconditionnelle au monarque français.

A l'initiative de l'officier Karl Pfyffer von Altishofen, rescapé du massacre, les noms de tous les mercenaires morts sont gravés dans la roche.

L'édifice est gigantesque ( 6m. de haut sur 10m. de long ) et les traits de ce lion sacrifié à la gloire de la France semblent si humains que d'étranges sentiments assaillent le visiteur. Mark Twain l'a d'ailleurs qualifié de "morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant du monde."






L'habit en drap de laine rouge et galons blancs, que l'on peut admirer dans le Musée du château de Morges,  est unique au monde, et a appartenu à un soldat du régiment des Gardes Suisses, troupe d’élite au service de la France, vers 1790-1792. La couleur rouge dominante des uniformes des régiments suisses est une spécificité, qui peut mener à les confondre avec l’ennemi anglais sur le champ de bataille. On distingue également une fleur de lys sur le retroussis de l’habit, tandis que les trois chevrons sur les manches indiquent l’ancienneté du soldat (12 ans).
















Perçus comme une 5ème colonne au cœur d’un Paris menacé d’exécution militaire par le manifeste de Brunswick, tandis que les armées autrichiennes et prussiennes enfoncent les lignes françaises, 900 Gardes livrent un combat désespéré pour Louis XVI qui n'est pas un roi-soldat. Son ordre de reddition, transmis en plein combat, arrive trop tard : dépassés par le nombre, sans possibilité de s’échapper, une partie d’entre eux est massacrée sur place.



Le major Karl Josef von Bachmann, originaire de Glaris, et officier commandant le régiment des Gardes suisses le 10 août,  est le seul officier suisse jugé : condamné à mort, il est guillotiné le 3 septembre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Josef_von_Bachmann
A la suite de cette tragédie, l’alliance franco-suisse est suspendue et les troupes suisses licenciées rentrent au pays.
389 gardes rescapés reçoivent officiellement de la Diète, en 1817, la médaille commémorative « Treue und Ehre » (Fidélité et Honneur).

http://www.chateau-morges.ch/collections-et-recherche/objets-choisis/luniforme-des-gardes-suisses-au-service-de-france/

Merci pour l'ouverture de ce sujet. Enfin !  Il était temps...

Uniforme de cérémonie, vers 1725. Exposition Les visiteurs de Versailles, image du MET. Collections du Swiss National Museum.



Peu de changement en 1775. Sacre de Louis XVI - Suisse de la garde.



Sacre de Louis XVI - Le capitaine des Cent-Suisses.


Images Gallica.

Le mêmes encadraient le cortège de la famille royale, le long de la galerie menant à l'opéra lors du mariage du dauphin et de Marie-Antoinette.

Merci, ma chère Marie-Jeanne !  

En effet, lors des cérémonies officielles   ( comme on les voit encore aujourd'hui au Vatican ), les Suisses revêtaient leur tenue d'apparat séculaire, avec la fraise s'il vous paît ! en souvenir du renouvellement par Louis XI  avec les Suisses, des traités signés par son père Charles VII .  
Il voulut en garder cent auprès de lui.

De là l’origine de la compagnie des cent Suisses, qui continuaient à être pris parmi les plus beaux hommes du régiment des gardes suisses ; aussi c’étaient tous des colosses. Fidèles à leurs mœurs et à leurs usages, ils portaient encore, les jours de cérémonie, l’antique costume des libérateurs de la Suisse : les larges hauts-de-chausses tailladés, le pourpoint, la fraise gaudronnée et la toque à plumets.

Le coup d'oeil était magnifique !

Quand ce large bataillon s’avançait pesamment dans la cour royale, avec ses lourdes pertuisanes, au roulement d’énormes tambours qui ne réussissaient pas à couvrir le son aigre d’un petit fifre, et précédé de son vieux drapeau qui remontait au temps d’Henri II, on croyait voir l’élite d’un canton allant conquérir la liberté contre l’oppresseur de la patrie. Hors ces jours de fêtes, les cent Suisses portaient un habit français bleu, galonné en or, et le reste de l’habillement en rouge ; mais ils conservaient leur hallebarde, avec laquelle ils montaient la garde dans différents postes, et dans leur salle, qui précédait celle des gardes du corps.

( Souvenirs, Hézècques )

MARIE ANTOINETTE a écrit:


La nuit un garde couchait sur un grabat derrière un paravent ouvert contre l'angle du mur de la galerie des glaces et celui de la chambre du Roi - ( il y faisait aussi chauffer son fricot )

MARIE ANTOINETTE

Le paravent était destiné à cacher à la reine quoi que ce soit qui put offenser sa pudeur.
Telle Marie Leszczynska, un jour, inopinément :

Tous les soirs on dressait des lits dans ces salles, et on les entourait de paravents depuis que la reine, femme de Louis XV, rentrant un jour très-tard chez elle, vit un garde couché dans une posture immodeste.

( le comte d'Hézècques, Souvenirs )

Merci Eléonore pour ce magnifique reportage sur les Suisses.
Je trouve admirable leur fidélité jusqu’au bout. Contrairement aux Gardes Françaises en 89, ils ont accompli leur devoir sans état d’âme, celui-ci étant, doit-on le rappeler, de défendre, le 10 août 92 les autorités constituées, en particulier le roi des français et sa famille...
Je retrouve ce document, qui montre le billet fatidique de cessez-le-feu signé par le Roi lors de la prise des Tuileries. Ainsi que les noms des officiers suisses présents ce jour là :

C'est l'arrêt de mort de la monarchie ( et même le sien propre ) que Louis XVI signait là.

Oui, c’est incompréhensible. Sans doute cette obsession chez lui de « ne pas faire couler le sang » Ce fut réussi...
En prenant cette décision, Louis XVI est clairement là en opposition avec la Reine, qui avait demandé à Roederer s’ils pouvaient compter sur les troupes, et qu’il était temps de le prouver...
Il n’est bien sûr pas question ici de refaire l’ Histoire. Le Roi avait sans doute ses raisons. Peut-être pensait-il que l’Assemblée lui saurait gré de cesser le feu, et que sa priorité était de préserver sa famille. Mais c’est, je crois, en pleurant, que les Suisses déposèrent les armes.
Le billet, qu’on pouvait encore voir dans une vitrine de Carnavalet avant sa fermeture, n’est pas de la main du Roi. Seule sa signature est autographe.

Vicq d Azir a écrit:
En prenant cette décision, Louis XVI est clairement là en opposition avec la Reine, qui avait demandé à Roederer s’ils pouvaient compter sur les troupes, et qu’il était temps de le prouver...

...   mais n'écrivait-elle pas déjà à Mercy, le 19 août 1788 :

Le personnage au-dessus de moi n'en est pas en état, et moi. quelque chose qu'on dise et qui arrive, je ne suis jamais qu'en second...
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1739p225-marie-antoinette-se-melait-elle-de-politique?highlight=POLITIQUE

C'était plié.

Je suppose que dans cette mésentente ( ce n’est sans doute pas le bon terme, mais je n’en trouve pas d’autre...), chacun a sa part de responsabilité....

Oui, certainement.
De toute façon s'il y a mésentente ( votre joli euphémisme )  Marie-Antoinette ne peut avoir gain de cause n'étant qu'en second  .

Cet état de choses, le 10 août,  leur fut fatal. Son avis n'a pas prévalu.

Oui, c’est très juste ...
Je n’irai pas plus loin, car je risque d’être hors-sujet, mais cette affaire mériterait d’être reprise ailleurs.
Simplement, ce qu’on peut dire ici:
Dans le système monarchique français, il est normal ( pardon Mesdames...) que la Reine soit « en second ». Le problème c’est que le « premier », le Roi, ne sait que faire du « second » : il ne s’appuie pas sur lui (elle...), il ne sait pas comment l’utiliser... De son côté Marie-Antoinette ne le comprend plus, ne cherche plus à coopérer. Comme si, entre eux, s’était installé un véritable divorce: physique, intellectuel, idéologique.

Vicq d Azir a écrit:Oui, c’est très juste ...
Je n’irai pas plus loin, car je risque d’être hors-sujet, mais cette affaire mériterait d’être reprise ailleurs.

Ce n'est pas grave, un hors-sujet serait éventuellement déplacé ailleurs .
Si, si, allez plus loin ! Je suis suspendue à votre clavier .

Vicq d Azir a écrit: De son côté Marie-Antoinette ne le comprend plus, ne cherche plus à coopérer. Comme si, entre eux, s’était installé un véritable divorce: physique, intellectuel, idéologique.

Elle regimbe pourtant, le 10 août comme à Varennes, mais se heurte à un mur d'impassibilité. Louis XVI est l'image même de la résignation ...
Ce doit être effroyable !

Je vais essayer de mitonner quelque chose sur le sujet, dans ce chapitre ou dans un autre...
Il s’agit de la relation privée, en quelque sorte, dans ce couple, en fonction de ce qu’on en a su. Mais aussi, et surtout, de ce lien très particulier entre le Roi et la Reine, ce qui n’est pas tout à fait la même chose ...

Oh merci, cher Févicq, merci ! ce sera passionnant !
Ce pourrait être dans ce sujet-ci :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t3910-louis-xvi-et-marie-antoinette-un-couple-disjoint-de-simone-bertiere?highlight=couple