Le comte Benoît de Boigne et la comtesse de Boigne née Adélaïde d'Osmond

Marie-Jeanne a écrit:Les photos ou daguerréotypes des contemporains de Marie-Antoinette sont rares,   s'il en existe quelques uns, ils sont le plus souvent non identifiés.
.

Nous connaissons celui de Joseph Souberbielle.

Oui merci pour ce cliché que je ne connaissais pas non plus chère Marie-Jeanne ! Si émouvant !

Et pendant ce temps on court toujours après celui de la duchesse d'Angoulême... s'il existe...

Vicq d Azir a écrit:Je trouve aussi cette photo, que je n’avais jamais vue, très émouvante...

Moi ausi.

Je rêverais de trouver un daguerréotype de la duchesse d'Angoulême...

Cher Gouverneur, nos messages se sont croisés. Nous avons le même rêve alors.

Oui

Je reste persuadé que les Bourbon-Parme doivent en avoir un quelque part !

Voilà 40 ans que je cherche ce daguerréotype, mes amis, et je ne désespère pas de le trouver un jour ... Je pense qu’il existe, car j’imagine bien Chambord réussissant à convaincre sa tante de se laisser portraiturer... Après tout, elle a bien pris le chemin de fer ...

Vicq d Azir a écrit:
Marie-Antoinette a embrassé ces joues, un jour de 1790 à Bellevue, et ces joues ont senti sur elles couler les larmes de la Reine : « paix mon Adèle, paix... ».

...   comme vous, cher Févicq ...    

J’ai parfaitement présente une scène de cet été. Je n’avais pas vu la Reine depuis des mois. Elle vint à Bellevue sous l’escorte de la Garde Nationale ; j’étais élevée dans l’horreur de cet habit. La Reine, je crois, était déjà à peu près prisonnière, car ce monde ne la quittait jamais. Toujours est-il que, lorsqu’elle m’envoya chercher, je la trouvai sur la terrasse entourée de gardes nationaux. Mon petit cœur se gonfla à cet aspect, et je me mis à sangloter. La Reine s’agenouilla, appuya son visage contre le mien, et les voila tous deux de mes longs cheveux blonds, en me sollicitant de cacher mes larmes. Je sentis couler les siennes. J’entends encore son « paix, paix, mon Adèle »; elle resta longtemps dans cette attitude.
Tous les spectateurs étaient émus, mais il fallait l’incurie de l’enfance pour oser le témoigner dans ces moments où tout était danger. Je ne sais si cette scène fut rapportée, mais la Reine ne revint plus à Bellevue, et c’est la dernière fois que je l’ai vue....
J’ai conservé de ce moment une impression qui est encore très vive. Je peindrai son costume : elle était en « pierrot de linon » blanc, brodé en branches de lilas de couleur, un fichu bouffant, un grand chapeau de paille, dont les larges rubans lilas flottants se rattachaient par un gros noeud à l’endroit où le fichu croisait....

Je retrouve dans cette vieille dame la jeune-femme séduisante de ses portraits de jeunesse. Il y en a un magnifique au château de Sassy, dans l'Orne, chez le chancelier Pasquier bien-sûr, avec qui Mme de Boigne coula un amour paisible.

Vicq d Azir a écrit:Voilà 40 ans que je cherche ce daguerréotype, mes amis, et je ne désespère pas de le trouver un jour ... Je pense qu’il existe, car j’imagine bien Chambord réussissant à convaincre sa tante de se laisser portraiturer... Après tout, elle a bien pris le chemin de fer ...

Oui, c'est fou, n'est-ce pas !
Si cela se trouve, quelqu'un possède ce daguerréotype sans savoir en identifier le modèle ... sinon il serait connu .

Vicq d Azir a écrit:Voilà 40 ans que je cherche ce daguerréotype, mes amis, et je ne désespère pas de le trouver un jour ... Je pense qu’il existe, car j’imagine bien Chambord réussissant à convaincre sa tante de se laisser portraiturer... Après tout, elle a bien pris le chemin de fer ...

En même temps, Madame Royale, duchesse d'Angoulême n'était pas très portée sur les représentations ; lui connaît-on un portrait peint au-delà des années 1820 ?