Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
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Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
La présentation en vente aux enchères d'une oeuvre de cet artiste nous donne l'occasion d'ouvrir ce petit sujet biographique et illustré...
Je cite des extraits de l'essai publié sur le site internet de la maison de vente Rouillac, qui organise la vente aux enchères dans laquelle ce tableau sera présenté :
Découverte d'un tableau inconnu
Louis GAUFFIER (Poitiers 1762 - Florence 1801)
La cueillette des oranges, famille d'un diplomate accrédité en Italie sous le Directoire
Toile signée et datée (1797-98) en bas à gauche : " L. Gauffier / Flor. ce an 6° /de la Rep. e "
L'esquisse de cette composition est conservée au musée du château de Versailles (MV 4851).
Haut. 69, Larg. 99 cm. (restaurations anciennes).
Image : Rouillac
Provenance : descendance du baron Jean-Jacques d'Azemar (1757-1816), général d'Empire mis à la disposition d'Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie de juillet 1806 à juillet 1810 ; ancienne collection particulière en Avignon.
Essai par le cabinet Tuquin :
"Les portraits en plein air comptent, peut-être, parmi les oeuvres les plus personnelles. Gauffier présente ses personnages, très souvent, sur une terrasse ; ils s'appuient sur une balustrade ou, plus fréquemment, sur des fragments antiques, chapiteaux ou bases de colonnes. Ils se détachent sur un fond de paysage lointain."
Cette analyse du peintre publiée par Crozet en 1936 s'applique parfaitement à notre tableau inédit (R. Crozet, Louis Gauffier (1762-1801), Bulletin de la société de l'Histoire de l'Art Français, Années 1941-1944, publié en 1947, p.100 à 113).
Sur celui-ci, la présence de l'oranger dans un pot en terre, posé sur un chapiteau corinthien renversé, apporte à cette réunion familiale un charme pittoresque méditerranéen, un parfum de "dolce vita", auquel participent aussi les détails : l'appareil de briques derrière le crépi sur le mur à gauche, ou l'arrosoir.
L'ambiance familiale est rousseauiste ; la mode vestimentaire est française, comme le montre la robe chemise, probablement en plumetis, avec ceinture dorée à taille haute que porte la jeune mère.
Louis Gauffier abolit ici les catégories traditionnelles des genres académiques : portraits, scène de genre, nature morte (arrosoir, arbre) sont entremêlés dans une composition en frise caractéristique de la peinture d'histoire néoclassique. A l'exception de la petite fille tenant une poupée, les figures féminines et masculines sont regroupées sur un seul côté de la toile (comme dans les tableaux de David de cette période).
Elève de Taraval à Paris et lauréat du Prix de Rome en 1784 ex-aequo avec Jean-Germain Drouais, Gauffier passe le reste de sa vie en Italie.
En 1793, des manifestations anti-françaises obligent les pensionnaires de l'Académie de France à se réfugier à Florence, sous la protection de François Cacault.
Il se lie d'amitié avec le milieu cosmopolite et cultivé du poète Vittorio Alfieri et de son épouse Louise Stolberg, duchesse d'Albany. Il fréquente les artistes de passage dans la capitale toscane - Gérard, Gros, Garnier -, ou ceux qui s'y sont installés, des républicains comme Boguet, Gagneraux, les frères Sablet ou anti-révolutionnaires et anglophiles comme Fabre. Il se range dans ce second camp.
Il abandonne les sujets religieux ou d'histoire antique pour se consacrer aux portraits, mis en scène comme des "conversation pieces" anglaises (Zoffany) et développe une sensibilité moderne au paysage de plein air.
La plupart de ses modèles sont des aristocrates russes ou anglais du Grand Tour, des officiers français, et plus rarement des Italiens.
Mais ces personnages sont souvent isolés. Les groupes familiaux sont très rares, moins ambitieux, limités à un petit nombre de personnages dans un intervalle de dates proches du notre : "La famille d'André-François Miot, comte de Melito, consul de France à Florence", 1796 (Melbourne, National Gallery of Victoria), ou la "Famille Salucci", 1800 (Paris, Musée Marmottan).
On peut s'interroger sur les fruits représentés et sur le lieu. Ne s'agirait-il pas de mandarines, ou plus encore d'oranges amères, comme le laisse penser la forme des feuilles.
La " Limonaia " (orangeraie en français) du jardin du Boboli, adjacente, au Palais Pitti, construite en 1778 / 1779 comprenait une très riche collection d'arbres d'agrumes (encore utilisée aujourd'hui, son architecture actuelle date de 1816).
On remarquera que le vase conique en terre-cuite décoré d'une frise de guirlandes - et ici d'une tête d'Hermès - est typique de la Toscane ; très poreux, il laisse passer l'eau en excès. En 1801, Gauffier reprendra ce motif de l'oranger planté dans un pot posé en hauteur, dans le "Portrait en pied d'un officier de la République Cisalpine" (Paris, musée Marmottan).
* Source texte : Rouillac - La cueillette des oranges, par Gauffier, 1797
* Catalogue de la vente aux enchères : Rouillac - 32ème vente Garden Party au château d'Artigny, 4 & 5 oct. 2020
La vidéo de la présentation détaillée de l'oeuvre par Stéphane Pinta, expert du cabinet Turquin, est à visionner ici (durée environ 3mn) : La cueillette des oranges, Louis Gauffier
A noter que le château de Versailles possède, dans ses collections, une petite esquisse de cette peinture...
Réunion de la famille d'un diplomate accrédité en Italie sous le Directoire
Louis Gauffier
Vers 1795
Huile sur toile contrecollée sur bois - Dimensions : H. 11,5 ; L. 15,6 cm
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Compléments biographiques et illustrations, à suivre...
Je cite des extraits de l'essai publié sur le site internet de la maison de vente Rouillac, qui organise la vente aux enchères dans laquelle ce tableau sera présenté :
Découverte d'un tableau inconnu
Louis GAUFFIER (Poitiers 1762 - Florence 1801)
La cueillette des oranges, famille d'un diplomate accrédité en Italie sous le Directoire
Toile signée et datée (1797-98) en bas à gauche : " L. Gauffier / Flor. ce an 6° /de la Rep. e "
L'esquisse de cette composition est conservée au musée du château de Versailles (MV 4851).
Haut. 69, Larg. 99 cm. (restaurations anciennes).
Image : Rouillac
Provenance : descendance du baron Jean-Jacques d'Azemar (1757-1816), général d'Empire mis à la disposition d'Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie de juillet 1806 à juillet 1810 ; ancienne collection particulière en Avignon.
Essai par le cabinet Tuquin :
"Les portraits en plein air comptent, peut-être, parmi les oeuvres les plus personnelles. Gauffier présente ses personnages, très souvent, sur une terrasse ; ils s'appuient sur une balustrade ou, plus fréquemment, sur des fragments antiques, chapiteaux ou bases de colonnes. Ils se détachent sur un fond de paysage lointain."
Cette analyse du peintre publiée par Crozet en 1936 s'applique parfaitement à notre tableau inédit (R. Crozet, Louis Gauffier (1762-1801), Bulletin de la société de l'Histoire de l'Art Français, Années 1941-1944, publié en 1947, p.100 à 113).
Sur celui-ci, la présence de l'oranger dans un pot en terre, posé sur un chapiteau corinthien renversé, apporte à cette réunion familiale un charme pittoresque méditerranéen, un parfum de "dolce vita", auquel participent aussi les détails : l'appareil de briques derrière le crépi sur le mur à gauche, ou l'arrosoir.
L'ambiance familiale est rousseauiste ; la mode vestimentaire est française, comme le montre la robe chemise, probablement en plumetis, avec ceinture dorée à taille haute que porte la jeune mère.
Louis Gauffier abolit ici les catégories traditionnelles des genres académiques : portraits, scène de genre, nature morte (arrosoir, arbre) sont entremêlés dans une composition en frise caractéristique de la peinture d'histoire néoclassique. A l'exception de la petite fille tenant une poupée, les figures féminines et masculines sont regroupées sur un seul côté de la toile (comme dans les tableaux de David de cette période).
Elève de Taraval à Paris et lauréat du Prix de Rome en 1784 ex-aequo avec Jean-Germain Drouais, Gauffier passe le reste de sa vie en Italie.
En 1793, des manifestations anti-françaises obligent les pensionnaires de l'Académie de France à se réfugier à Florence, sous la protection de François Cacault.
Il se lie d'amitié avec le milieu cosmopolite et cultivé du poète Vittorio Alfieri et de son épouse Louise Stolberg, duchesse d'Albany. Il fréquente les artistes de passage dans la capitale toscane - Gérard, Gros, Garnier -, ou ceux qui s'y sont installés, des républicains comme Boguet, Gagneraux, les frères Sablet ou anti-révolutionnaires et anglophiles comme Fabre. Il se range dans ce second camp.
Il abandonne les sujets religieux ou d'histoire antique pour se consacrer aux portraits, mis en scène comme des "conversation pieces" anglaises (Zoffany) et développe une sensibilité moderne au paysage de plein air.
La plupart de ses modèles sont des aristocrates russes ou anglais du Grand Tour, des officiers français, et plus rarement des Italiens.
Mais ces personnages sont souvent isolés. Les groupes familiaux sont très rares, moins ambitieux, limités à un petit nombre de personnages dans un intervalle de dates proches du notre : "La famille d'André-François Miot, comte de Melito, consul de France à Florence", 1796 (Melbourne, National Gallery of Victoria), ou la "Famille Salucci", 1800 (Paris, Musée Marmottan).
On peut s'interroger sur les fruits représentés et sur le lieu. Ne s'agirait-il pas de mandarines, ou plus encore d'oranges amères, comme le laisse penser la forme des feuilles.
La " Limonaia " (orangeraie en français) du jardin du Boboli, adjacente, au Palais Pitti, construite en 1778 / 1779 comprenait une très riche collection d'arbres d'agrumes (encore utilisée aujourd'hui, son architecture actuelle date de 1816).
On remarquera que le vase conique en terre-cuite décoré d'une frise de guirlandes - et ici d'une tête d'Hermès - est typique de la Toscane ; très poreux, il laisse passer l'eau en excès. En 1801, Gauffier reprendra ce motif de l'oranger planté dans un pot posé en hauteur, dans le "Portrait en pied d'un officier de la République Cisalpine" (Paris, musée Marmottan).
* Source texte : Rouillac - La cueillette des oranges, par Gauffier, 1797
* Catalogue de la vente aux enchères : Rouillac - 32ème vente Garden Party au château d'Artigny, 4 & 5 oct. 2020
La vidéo de la présentation détaillée de l'oeuvre par Stéphane Pinta, expert du cabinet Turquin, est à visionner ici (durée environ 3mn) : La cueillette des oranges, Louis Gauffier
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A noter que le château de Versailles possède, dans ses collections, une petite esquisse de cette peinture...
Réunion de la famille d'un diplomate accrédité en Italie sous le Directoire
Louis Gauffier
Vers 1795
Huile sur toile contrecollée sur bois - Dimensions : H. 11,5 ; L. 15,6 cm
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Compléments biographiques et illustrations, à suivre...
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
Je poursuis donc avec une courte biographie du site Wikipedia, complétée par la notice nécrologique écrite par Charles Paul Landon (1761-1826), artiste peintre contemporain de Louis Gauffier.
Le tout illustré de quelques-unes de ses oeuvres...
Louis Gauffier est un peintre français, né le 10 juin 1762 à Poitiers, mort à Florence le 20 octobre 1801.
Élève d'Hughes Taraval, il remporte le Prix de Rome de peinture d'histoire en 1784, en même temps que Jean-Germain Drouais. Gauffier arrive à Rome, en même temps que Jacques-Louis David. À l'Académie de France, il peint Jacob et Rachel en 1787, Alexandre et Efestion en 1789.
En mars 1790, il épouse son élève Pauline Chatillon.
Comme d'autres artistes François-Xavier Fabre, Girodet, Étienne-Barthélémy Garnier, il quitte Rome après les émeutes anti-françaises, et vient s'établir à Florence.
Autoportrait de l'artiste entouré de sa femme Pauline Chatillon et de ses enfants
Plume et encre noire et grise, aquarelle.
Titré en bas : Luigi Gauffier de la Rochelle/e Paolina Chatillon sua Moglie Pitt
Image : Thierry de Maigret Mdv
Notice nécrologique de Charles Paul Landon
« Gauffier naquit à Rochefort [sic]. Quoique ses parents ne fussent pas dans l’aisance, ils l’envoyèrent à Paris dès sa jeunesse. Il y suivit les études de l’Académie de peinture, où ses heureuses dispositions ne tardèrent pas à se développer. Il concourut en 1783 pour le grand prix de Rome : le sujet était La Cananéenne aux pieds de Jésus-Christ. On sait avec quelle supériorité Drouais, élève de David, se présenta à ce concours. L’académie rendit une justice éclatante aux beautés de son tableau, mais elle reconnut aussi le mérite de celui de Gauffier, et chacun de ces jeunes rivaux obtint un premier prix.
La Cananéenne aux pieds de Jésus-Christ
Louis Gauffier
Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts
Image : Wikipedia
Gauffier résida à Rome pendant six années, revint en France en 1789, et fut agréé à l’Académie de peinture.
L’attrait que le séjour de Rome a pour les artistes, rappela Gauffier dans cette ville, et bientôt il y trouva une épouse dont les talents et les vertus aimables sympathisaient avec son caractère. Il fixa depuis son séjour à Florence, où la mort lui enleva son épouse.
Gauffier, dont la santé avait toujours été très faible, ne put résister à cet affreux événements, et deux mois après avoir perdu sa compagne il la suivit au tombeau, au moment même où le Gouvernement songeait à lui faciliter les moyens d’exercer ses talents en France. Gauffier n’avait alors que trente-huit ans.
On distingue parmi les meilleurs ouvrages, qui sont presque tous à Paris, Alexandre posant son cachet sur la boucle d’Ephestion ; Les Dames romaines faisant don à la patrie de leurs bijoux et de leurs ornements ; Le Sacrifice de Manué ; Laban et Rachel, etc.
Ses tableaux, ceux de son épouse et quelques autres ouvrages dont il avait fait l’acquisition, ainsi que ceux qu’il tenait de l’amitié de plusieurs artistes distingués, ont été recueillis, conformément à ses dernières volontés, par MM. Mérimée et Chaudet. Ils viennent d’être vendus au profit de ses deux enfants de bas âge, auxquels il n’a pu laisser d’autre patrimoine. »
- Landon, Les Annales du musée,1803, tome, IV, page 89-90.
* Source des textes : Wikipedia - Louis Gauffier
Le tout illustré de quelques-unes de ses oeuvres...
Louis Gauffier est un peintre français, né le 10 juin 1762 à Poitiers, mort à Florence le 20 octobre 1801.
Élève d'Hughes Taraval, il remporte le Prix de Rome de peinture d'histoire en 1784, en même temps que Jean-Germain Drouais. Gauffier arrive à Rome, en même temps que Jacques-Louis David. À l'Académie de France, il peint Jacob et Rachel en 1787, Alexandre et Efestion en 1789.
En mars 1790, il épouse son élève Pauline Chatillon.
Comme d'autres artistes François-Xavier Fabre, Girodet, Étienne-Barthélémy Garnier, il quitte Rome après les émeutes anti-françaises, et vient s'établir à Florence.
Autoportrait de l'artiste entouré de sa femme Pauline Chatillon et de ses enfants
Plume et encre noire et grise, aquarelle.
Titré en bas : Luigi Gauffier de la Rochelle/e Paolina Chatillon sua Moglie Pitt
Image : Thierry de Maigret Mdv
Notice nécrologique de Charles Paul Landon
« Gauffier naquit à Rochefort [sic]. Quoique ses parents ne fussent pas dans l’aisance, ils l’envoyèrent à Paris dès sa jeunesse. Il y suivit les études de l’Académie de peinture, où ses heureuses dispositions ne tardèrent pas à se développer. Il concourut en 1783 pour le grand prix de Rome : le sujet était La Cananéenne aux pieds de Jésus-Christ. On sait avec quelle supériorité Drouais, élève de David, se présenta à ce concours. L’académie rendit une justice éclatante aux beautés de son tableau, mais elle reconnut aussi le mérite de celui de Gauffier, et chacun de ces jeunes rivaux obtint un premier prix.
La Cananéenne aux pieds de Jésus-Christ
Louis Gauffier
Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts
Image : Wikipedia
Gauffier résida à Rome pendant six années, revint en France en 1789, et fut agréé à l’Académie de peinture.
L’attrait que le séjour de Rome a pour les artistes, rappela Gauffier dans cette ville, et bientôt il y trouva une épouse dont les talents et les vertus aimables sympathisaient avec son caractère. Il fixa depuis son séjour à Florence, où la mort lui enleva son épouse.
Gauffier, dont la santé avait toujours été très faible, ne put résister à cet affreux événements, et deux mois après avoir perdu sa compagne il la suivit au tombeau, au moment même où le Gouvernement songeait à lui faciliter les moyens d’exercer ses talents en France. Gauffier n’avait alors que trente-huit ans.
On distingue parmi les meilleurs ouvrages, qui sont presque tous à Paris, Alexandre posant son cachet sur la boucle d’Ephestion ; Les Dames romaines faisant don à la patrie de leurs bijoux et de leurs ornements ; Le Sacrifice de Manué ; Laban et Rachel, etc.
Ses tableaux, ceux de son épouse et quelques autres ouvrages dont il avait fait l’acquisition, ainsi que ceux qu’il tenait de l’amitié de plusieurs artistes distingués, ont été recueillis, conformément à ses dernières volontés, par MM. Mérimée et Chaudet. Ils viennent d’être vendus au profit de ses deux enfants de bas âge, auxquels il n’a pu laisser d’autre patrimoine. »
- Landon, Les Annales du musée,1803, tome, IV, page 89-90.
* Source des textes : Wikipedia - Louis Gauffier
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
QUELQUES PEINTURES D'HISTOIRE
La prédiction de la naissance de Samson
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1786
Collection de la commune de Poitiers
Image : Alienor.org, Musées de la ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
Le repos de la Sainte Famille pendant la fuite en Égypte
Louis Gauffier
Huile sur toile.
Rome, 1792
Musée Sainte-Croix, Poitiers
Image : Alienor.org, Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
Peint à la demande du collectionneur anglais Thomas Hope, amateur de peintures de Louis Gauffier, cette oeuvre témoigne du goût des amateurs de la fin du XVIIIe siècle pour l'Antiquité égyptienne. Elle représente un des épisodes de la fuite en Égypte où, selon les Évangiles apocryphes, la Sainte Famille reçoit miraculeusement des dattes et de l'eau fraîche.
Dames Romaines suppliant la famille de Coriolan
Louis Gauffier
Huile sur toile
H. 81,4 cm ; L. 113,8 cm
Fontainebleau, musée national du château
Chambre de l’Empereur, Petits Appartements
Image et infos complémentaires : Château de Fontainebleau - RMN Grand Palais
La générosité des dames romaines
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1790
Collection Musée Sainte-Croix, Poitiers. Dépôt Musée du Louvre
Image : Commons Wikimedia
Cleopatra and Octavian
Rencontre entre Octave et Cléopâtre après la bataille d’Actium
Louis Gauffier
Oil on canvas, c. 1787-88
Image : National Galleries, Scotland - Commons Wikimedia Google Art Project
Romulus and Remus
by Louis Gauffier
Oil on canvas
Art Gallery at the Smolensk State Museum Reserve (Russia)
Image : Pinterest
Ulysse et Nausicaa
Louis Gauffier
Huile sur toile
Florence, 1798
Collection Musée Sainte-croix, Poitiers
Image : Alienor.org, Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
L’Apparition des anges à Abraham
Louis Gauffier,
Huile sur toile, 1793
Fontainebleau, musée national du château
Chambre de l’Empereur, Petits Appartements
Image : RMN Grand Palais - Château de Fontainebleau
Peint à Rome en 1793, ce tableau illustre la prédiction de la naissance d’Isaac à Abraham près du chêne de Mambré, au dix-huitième chapitre de la Genèse. Sarah étant trop âgée pour enfanter, Abraham s’était résolu à ne pas avoir de descendance. Il reçut un jour dans sa tente la visite de trois anges vêtus comme de simples visiteurs à qui il offrit le gîte et le couvert. À l’issue du repas, les anges annoncèrent à Abraham la venue d’un fils.
Pygmalion and Galatea
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1797
Image : CC BY-NC-ND / Manchester Art Gallery
Ulysse reconnaît Achille parmi les filles de Lycomède.
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1791
Collection Nationalmuseum Stockholm
Image : Commons Wikimedia
La prédiction de la naissance de Samson
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1786
Collection de la commune de Poitiers
Image : Alienor.org, Musées de la ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
Le repos de la Sainte Famille pendant la fuite en Égypte
Louis Gauffier
Huile sur toile.
Rome, 1792
Musée Sainte-Croix, Poitiers
Image : Alienor.org, Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
Peint à la demande du collectionneur anglais Thomas Hope, amateur de peintures de Louis Gauffier, cette oeuvre témoigne du goût des amateurs de la fin du XVIIIe siècle pour l'Antiquité égyptienne. Elle représente un des épisodes de la fuite en Égypte où, selon les Évangiles apocryphes, la Sainte Famille reçoit miraculeusement des dattes et de l'eau fraîche.
Dames Romaines suppliant la famille de Coriolan
Louis Gauffier
Huile sur toile
H. 81,4 cm ; L. 113,8 cm
Fontainebleau, musée national du château
Chambre de l’Empereur, Petits Appartements
Image et infos complémentaires : Château de Fontainebleau - RMN Grand Palais
La générosité des dames romaines
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1790
Collection Musée Sainte-Croix, Poitiers. Dépôt Musée du Louvre
Image : Commons Wikimedia
Cleopatra and Octavian
Rencontre entre Octave et Cléopâtre après la bataille d’Actium
Louis Gauffier
Oil on canvas, c. 1787-88
Image : National Galleries, Scotland - Commons Wikimedia Google Art Project
Romulus and Remus
by Louis Gauffier
Oil on canvas
Art Gallery at the Smolensk State Museum Reserve (Russia)
Image : Pinterest
Ulysse et Nausicaa
Louis Gauffier
Huile sur toile
Florence, 1798
Collection Musée Sainte-croix, Poitiers
Image : Alienor.org, Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
L’Apparition des anges à Abraham
Louis Gauffier,
Huile sur toile, 1793
Fontainebleau, musée national du château
Chambre de l’Empereur, Petits Appartements
Image : RMN Grand Palais - Château de Fontainebleau
Peint à Rome en 1793, ce tableau illustre la prédiction de la naissance d’Isaac à Abraham près du chêne de Mambré, au dix-huitième chapitre de la Genèse. Sarah étant trop âgée pour enfanter, Abraham s’était résolu à ne pas avoir de descendance. Il reçut un jour dans sa tente la visite de trois anges vêtus comme de simples visiteurs à qui il offrit le gîte et le couvert. À l’issue du repas, les anges annoncèrent à Abraham la venue d’un fils.
Pygmalion and Galatea
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1797
Image : CC BY-NC-ND / Manchester Art Gallery
Ulysse reconnaît Achille parmi les filles de Lycomède.
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1791
Collection Nationalmuseum Stockholm
Image : Commons Wikimedia
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
DES PORTRAITS
Baron Gustaf Mauritz Armfelt in Florence
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1793
Image : National Museum Stockholm
Gustaf Mauritz Armfelt, Swedish ambassador to the Italian courts, is shown with Florence’s le Cascine in the background. On his knee is Voltaire’s La mort de César. He contemplates busts of the murdered Julius Caesar and Gustav III.
Armfelt fell out of favour after the Swedish king’s death. The painting has a political message, and not unexpectedly it was used as evidence when Armfelt in his absence was sentenced to death for high treason.
Portrait of a Lady Seated in a Landscape
by Louis Gauffier
Oil on canvas, 1794
Wadsworth Atheneum - Hartford, CT
Image : Commons Wikipedia
André-François Miot, envoy of the French Republic to the Grand Duke of Tuscany
Louis Gauffier
Oil on canvas - Florence, 1796
Collection National Galley of Victoria, Australia
Image et infos complémentaires : Google Arts & Culture
Et l'esquisse conservée au château de Versailles...
La famille Miot
Louis Gauffier
Vers 1795-97
Huile sur toile collée en plein sur un panneau de bois parquetté
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Personne représentée : André-François, comte Miot de Mélito, Adélaïde-Joséphine Arcambal, comtesse Miot de Mélito, Rosalie Françoise-Caliste Miot de Mélito, comtesse de Fleischmann, René-Hyacinthe Miot de Mélito
Portrait du commissaire ordonnateur de division Étienne Michaux (1771-1850)
Considéré à tort comme le portrait du général Jean-Claude Moreau (1755-1828).
Louis Gauffier
Oil on canvas signed, inscribed and dated lower left: L. Gauffier. Flor./ an 9. e
Image : Sotheby's / Commons Wikimedia
Portrait of Lourenço José Xavier de Lima, 1st Count of Mafra (1767?-1839)
Louis Gauffier
Oil on canvas
Signed and dated 'L. Gauffier. / flo.ce 1793.'
Image : Christie's
The Count of Mafra, shown nonchalantly leaning against a sculpture of the Crouching Venus in the landscape outside Florence, was a young minister plenipotentiary sent by the Portuguese crown to Turin.
In 1801 he was appointed Portuguese ambassador to London and, three years later, ambassador to Paris.
This picture can be compared with another portrait painted by Gauffier soon after his arrival in Florence: Prince Augustus Frederick, later Duke of Sussex (...)
Portrait of Prince Augustus Frederick, Duke of Sussex (1773-1843)
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1793
Collection Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
Image : Christie's / Commons Wikimedia
L'esquisse de ce portrait, conservée à Versailles...
Le duc d'Essex devant Saint-Pierre de Rome
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1793
Dimensions 14 x 9 cm
D'une série d'esquisses peintes par Louis Gauffier pour des portraits exécutés pendant son séjour en Italie de 1789 à 1801
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Les deux portraits de Lady Holland, que nous connaissons bien. Lire son sujet biographique, ici : Lady Elisabeth Holland
Portrait of Elizabeth Vassal, Lady Webster, and later Lady Holland (1770 - 1845)
By Louis Gauffier
oil on canvas, 1795
signed, inscribed and dated lower left: L. Gauffier. Flor. ce 1795
Image : Christie's
Elizabeth Vassal, épouse en seconde noce d'Henry Fox, troisième baron Holland, avec son fils.
Louis Gauffier
Huile sur toile, c. 1794
Collection Musée Fabre, Montpellier
Image : Finoskov-Wikipedia
Ainsi que le portrait de Godfrey Webster, 4ème baronet Webster, son premier mari époux, complaisant...
Godfrey Webster (1719–1800), 4th Bt
By Louis Gauffier
Oil on canvas, 1794
English Heritage, Battle Abbey
Image : ArtUk
Sir Godfrey Webster, 4th Baronet poses for his portrait in front of the skyline of Florence. Painted from a south-westerly position, the Basilica di Santa Maria del Fiore and the Palazzo Vecchio can be seen in the background. In the foreground, fragments of classical architecture, similar to those Webster would have seen on the Grand Tour, lie on the ground. He is well dressed in a navy coat trimmed with gold, yellow breeches and white stockings.
The painting was commissioned by Henry Richard Fox (1773–1840), 3rd Baron Holland as part of a group of three. The other two portraits were of himself and of Webster’s wife Elizabeth Vassall (1770–1845), who went on to divorce Webster and marry Holland.
Etonnement, le château de Versaille conserve, parmi la série d'esquisses dessinées par le peintre, les portraits dits du marquis et de la marquise d'Aylesbury...
Le marquis d'Aylesbury
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1793
D'une série d'esquisses par Louis Gauffier pour des portraits exécutés pendant son séjour en Italie de 1789 à 1801.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
La marquise d'Aylesbury
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1793
D'une série d'esquisses par Louis Gauffier pour des portraits exécutés pendant son séjour en Italie de 1789 à 1801.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Unknown man, formerly known as Henry Richard Vassall Fox, 3rd Baron Holland
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1796
Collection National Portrait Gallery, London
Image : ArtUk
This portrait by the French painter Louis Gauffier shows a smartly dressed young man on a hillside, with a view of Florence behind him. The portrait is signed by Gauffier and dated 1796, but the sitter is unknown.
Gauffier worked in Italy in the 1790s and painted the portraits of many fashionable Englishmen and others on the Grand Tour. The sitter is probably one of these travellers.
He may also have been a friend of Gauffier's, since he appears in other pictures by the painter.
Portrait du peintre miniaturiste Philippe-Henri Coclers dit Van Wyck Coklers
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1797
Musée Fabre, Montpellier
Image : Pinterest
Portrait of Dr. Thomas Penrose
At the time of this portrait, Dr. Penrose was secretary to the English envoy to the Duke of Tuscany. He is seated on an upper terrace of the Boboli gardens above Florence.
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1798
Collection Minneapolis Institute of Arts
Image : Google Arts & Culture
Portrait of Ferdinando Nerli (1770-1829) seated in an interior
Louis Gauffier
Oil on canvas
Signed and dated 'L. Gauffier / Flor.ce 1798
Image : Christie's
Diplomat Johan Claes Lagersvärd (1756-1836) in Florence
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1799
Image : Nationalmuseum Stockholm
Johan Claes Lagersvärd
Louis Gauffier
Huile sur toile contrecollée sur bois.
D'une série d'esquisses peintes par Louis Gauffier pour des portraits exécutés pendant son séjour en Italie de 1789 à 1801.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Johan Claes Lagersvärd
Louis Gauffier
c. 1799
Pencil, pen and grey ink, grey and brown wash
Image : Nationalmuseum Stockholm
La famille Salucci
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1800
Musée Marmottan Monet
Portrait de Joseph-Antoine-Jean-Paul de Saint-Cricq dit Joseph Saint-Cricq (1774 ou 1771-1803), commissaire ordinaire des guerres de première classe
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1801
Signature : L. Gauffier Flor.ce an 1801.
Considéré à tort comme le Portrait d’un officier de la République cisalpine. Collection du Musée Marmottan Monet (Paris, Île-de-France).
Collection : Paris, Musée Marmottan Monet
Source : Cairn Info
Portrait d'un chasseur avec ses chiens dans un paysage, dit Portrait d'Alexandre Dumas père
Attribué à Louis Gauffier
Huile sur toile
Musée Bonnat-Helleu, Bayonne
Image : Pinterest
Baron Gustaf Mauritz Armfelt in Florence
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1793
Image : National Museum Stockholm
Gustaf Mauritz Armfelt, Swedish ambassador to the Italian courts, is shown with Florence’s le Cascine in the background. On his knee is Voltaire’s La mort de César. He contemplates busts of the murdered Julius Caesar and Gustav III.
Armfelt fell out of favour after the Swedish king’s death. The painting has a political message, and not unexpectedly it was used as evidence when Armfelt in his absence was sentenced to death for high treason.
Portrait of a Lady Seated in a Landscape
by Louis Gauffier
Oil on canvas, 1794
Wadsworth Atheneum - Hartford, CT
Image : Commons Wikipedia
André-François Miot, envoy of the French Republic to the Grand Duke of Tuscany
Louis Gauffier
Oil on canvas - Florence, 1796
Collection National Galley of Victoria, Australia
Image et infos complémentaires : Google Arts & Culture
Et l'esquisse conservée au château de Versailles...
La famille Miot
Louis Gauffier
Vers 1795-97
Huile sur toile collée en plein sur un panneau de bois parquetté
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Personne représentée : André-François, comte Miot de Mélito, Adélaïde-Joséphine Arcambal, comtesse Miot de Mélito, Rosalie Françoise-Caliste Miot de Mélito, comtesse de Fleischmann, René-Hyacinthe Miot de Mélito
Portrait du commissaire ordonnateur de division Étienne Michaux (1771-1850)
Considéré à tort comme le portrait du général Jean-Claude Moreau (1755-1828).
Louis Gauffier
Oil on canvas signed, inscribed and dated lower left: L. Gauffier. Flor./ an 9. e
Image : Sotheby's / Commons Wikimedia
Portrait of Lourenço José Xavier de Lima, 1st Count of Mafra (1767?-1839)
Louis Gauffier
Oil on canvas
Signed and dated 'L. Gauffier. / flo.ce 1793.'
Image : Christie's
The Count of Mafra, shown nonchalantly leaning against a sculpture of the Crouching Venus in the landscape outside Florence, was a young minister plenipotentiary sent by the Portuguese crown to Turin.
In 1801 he was appointed Portuguese ambassador to London and, three years later, ambassador to Paris.
This picture can be compared with another portrait painted by Gauffier soon after his arrival in Florence: Prince Augustus Frederick, later Duke of Sussex (...)
Portrait of Prince Augustus Frederick, Duke of Sussex (1773-1843)
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1793
Collection Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
Image : Christie's / Commons Wikimedia
L'esquisse de ce portrait, conservée à Versailles...
Le duc d'Essex devant Saint-Pierre de Rome
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1793
Dimensions 14 x 9 cm
D'une série d'esquisses peintes par Louis Gauffier pour des portraits exécutés pendant son séjour en Italie de 1789 à 1801
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Les deux portraits de Lady Holland, que nous connaissons bien. Lire son sujet biographique, ici : Lady Elisabeth Holland
Portrait of Elizabeth Vassal, Lady Webster, and later Lady Holland (1770 - 1845)
By Louis Gauffier
oil on canvas, 1795
signed, inscribed and dated lower left: L. Gauffier. Flor. ce 1795
Image : Christie's
Elizabeth Vassal, épouse en seconde noce d'Henry Fox, troisième baron Holland, avec son fils.
Louis Gauffier
Huile sur toile, c. 1794
Collection Musée Fabre, Montpellier
Image : Finoskov-Wikipedia
Ainsi que le portrait de Godfrey Webster, 4ème baronet Webster, son premier mari époux, complaisant...
Godfrey Webster (1719–1800), 4th Bt
By Louis Gauffier
Oil on canvas, 1794
English Heritage, Battle Abbey
Image : ArtUk
Sir Godfrey Webster, 4th Baronet poses for his portrait in front of the skyline of Florence. Painted from a south-westerly position, the Basilica di Santa Maria del Fiore and the Palazzo Vecchio can be seen in the background. In the foreground, fragments of classical architecture, similar to those Webster would have seen on the Grand Tour, lie on the ground. He is well dressed in a navy coat trimmed with gold, yellow breeches and white stockings.
The painting was commissioned by Henry Richard Fox (1773–1840), 3rd Baron Holland as part of a group of three. The other two portraits were of himself and of Webster’s wife Elizabeth Vassall (1770–1845), who went on to divorce Webster and marry Holland.
Etonnement, le château de Versaille conserve, parmi la série d'esquisses dessinées par le peintre, les portraits dits du marquis et de la marquise d'Aylesbury...
Le marquis d'Aylesbury
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1793
D'une série d'esquisses par Louis Gauffier pour des portraits exécutés pendant son séjour en Italie de 1789 à 1801.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
La marquise d'Aylesbury
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1793
D'une série d'esquisses par Louis Gauffier pour des portraits exécutés pendant son séjour en Italie de 1789 à 1801.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Unknown man, formerly known as Henry Richard Vassall Fox, 3rd Baron Holland
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1796
Collection National Portrait Gallery, London
Image : ArtUk
This portrait by the French painter Louis Gauffier shows a smartly dressed young man on a hillside, with a view of Florence behind him. The portrait is signed by Gauffier and dated 1796, but the sitter is unknown.
Gauffier worked in Italy in the 1790s and painted the portraits of many fashionable Englishmen and others on the Grand Tour. The sitter is probably one of these travellers.
He may also have been a friend of Gauffier's, since he appears in other pictures by the painter.
Portrait du peintre miniaturiste Philippe-Henri Coclers dit Van Wyck Coklers
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1797
Musée Fabre, Montpellier
Image : Pinterest
Portrait of Dr. Thomas Penrose
At the time of this portrait, Dr. Penrose was secretary to the English envoy to the Duke of Tuscany. He is seated on an upper terrace of the Boboli gardens above Florence.
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1798
Collection Minneapolis Institute of Arts
Image : Google Arts & Culture
Portrait of Ferdinando Nerli (1770-1829) seated in an interior
Louis Gauffier
Oil on canvas
Signed and dated 'L. Gauffier / Flor.ce 1798
Image : Christie's
Diplomat Johan Claes Lagersvärd (1756-1836) in Florence
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1799
Image : Nationalmuseum Stockholm
Johan Claes Lagersvärd
Louis Gauffier
Huile sur toile contrecollée sur bois.
D'une série d'esquisses peintes par Louis Gauffier pour des portraits exécutés pendant son séjour en Italie de 1789 à 1801.
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Johan Claes Lagersvärd
Louis Gauffier
c. 1799
Pencil, pen and grey ink, grey and brown wash
Image : Nationalmuseum Stockholm
La famille Salucci
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1800
Musée Marmottan Monet
Portrait de Joseph-Antoine-Jean-Paul de Saint-Cricq dit Joseph Saint-Cricq (1774 ou 1771-1803), commissaire ordinaire des guerres de première classe
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1801
Signature : L. Gauffier Flor.ce an 1801.
Considéré à tort comme le Portrait d’un officier de la République cisalpine. Collection du Musée Marmottan Monet (Paris, Île-de-France).
Collection : Paris, Musée Marmottan Monet
Source : Cairn Info
Portrait d'un chasseur avec ses chiens dans un paysage, dit Portrait d'Alexandre Dumas père
Attribué à Louis Gauffier
Huile sur toile
Musée Bonnat-Helleu, Bayonne
Image : Pinterest
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
Enfin, Louis Gauffier a également réalisé des peintures de paysages.
LES PAYSAGES
La Vue de Vallombreuse, abbaye des Apennins
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1797
Image : Musée Fabre, Montpellier
Présentation, par le musée Fabre :
Le fonds du musée conserve plusieurs dessins et peintures par Louis Gauffier donnés par François-Xavier Fabre, qui était son ami : études dessinées et peintes, ébauches faites sur le site célèbre du Couvent de Vallombreuse dans les Appenins, en 1796 et 1797.
Certaines de ses œuvres sont préparatoires à ce tableau qui est donc l’œuvre finale, faite en atelier, à Florence en 1797. Louis Gauffier passera la majeure partie de sa vie en Italie. Paysagiste très estimé de ses contemporains, un des meilleurs de son temps à travailler sur le motif, il reste peu connu car mort très jeune.
Ce grand tableau de Vallombreuse est très moderne de par sa composition, qui innove par rapport aux schémas classiques, et de par les petites figures réalistes de jeunes prêtres en train de jouer au ballon dans le pré au premier plan. Il s’agit de la première représentation, dans la peinture européenne, de ce jeu, ancêtre du football.
Le grand poète italien Giacomo Leopardi consacre vers le même moment un poème sur ce thème du jeu de ballon.
Son entrée au musée est la conclusion logique de cette série célèbre et très importante pour l’histoire de l’art car exemplaire du travail du paysagiste néoclassique, qui préfigure tout le naturalisme du XIXe siècle et Corot en tête.
* Source texte : Musée Fabre, Montpellier
La vallée de l'Arno vue depuis le Paradisino de Vallombrosa
Louis Gauffier
Huile sur toile, fin 18e siècle
Collection Philadelphia Museum of Art
Image : Wikipedia
Vue sur la vallée de l’Arno à Florence
Louis Gauffier
Huile sur toile
Signé et daté en bas à gauche « L. Gauffier Flrce. / 1795 »
Image : Musée Fabre, Montpellier
Présentation, par le musée Fabre (extraits) :
Louis Gauffier (1762-1801), peintre d’histoire de formation, remporte le Premier Prix de Rome de l’Académie royale pour l’année 1784 aux côté de Jean-Germain Drouais. Camarade de Fabre à l’Académie de France à Rome, il est contraint de quitter la ville en 1793 à la suite des émeutes anti-françaises menées par les Italiens contestant la politique révolutionnaire de la Convention. A l’exemple de nombreux artistes tels Fabre, Gagneraux, Boguet ou les frères Sablet, Louis Gauffier trouve refuge à Florence et s’oriente dès lors vers une carrière de portraitiste de la société aristocratique européenne réalisant son Grand Tour en Italie (Onze réductions de portraits, Montpellier, musée Fabre).
Il s’initie également au paysage, dont cette Vue de Florence est un des plus beaux exemples.
Cette vue sur la vallée de l’Arno avec la ville de Florence au coucher du soleil est prise depuis une terrasse de la Costa San Giorgio, en dessous du Forte Belvedere. Entourées des vieilles murailles de la ville, on discerne les églises du quartier Oltrarno, « au-delà de l’Arno », à l'ouest : Santa Maria del Carmine, Santo Spirito et San Frediano qui se démarque devant le fleuve. Le tableau est daté de 1795, à peine deux ans après l’arrivée de Gauffier à Florence.
(...)
* Source texte : Musée Fabre, Montpellier
View of Falls at Vallombrosa
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1797
California Palace of the Legion of Honor
Fine Art Museums of San Francisco
Image : Commons Wikimedia
Ruins of a Roman Bath or Reservoir
Louis Gauffier
Oil on paper, laid down on canvas
Image : Metropolitan Museum of Art
LES PAYSAGES
La Vue de Vallombreuse, abbaye des Apennins
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1797
Image : Musée Fabre, Montpellier
Présentation, par le musée Fabre :
Le fonds du musée conserve plusieurs dessins et peintures par Louis Gauffier donnés par François-Xavier Fabre, qui était son ami : études dessinées et peintes, ébauches faites sur le site célèbre du Couvent de Vallombreuse dans les Appenins, en 1796 et 1797.
Certaines de ses œuvres sont préparatoires à ce tableau qui est donc l’œuvre finale, faite en atelier, à Florence en 1797. Louis Gauffier passera la majeure partie de sa vie en Italie. Paysagiste très estimé de ses contemporains, un des meilleurs de son temps à travailler sur le motif, il reste peu connu car mort très jeune.
Ce grand tableau de Vallombreuse est très moderne de par sa composition, qui innove par rapport aux schémas classiques, et de par les petites figures réalistes de jeunes prêtres en train de jouer au ballon dans le pré au premier plan. Il s’agit de la première représentation, dans la peinture européenne, de ce jeu, ancêtre du football.
Le grand poète italien Giacomo Leopardi consacre vers le même moment un poème sur ce thème du jeu de ballon.
Son entrée au musée est la conclusion logique de cette série célèbre et très importante pour l’histoire de l’art car exemplaire du travail du paysagiste néoclassique, qui préfigure tout le naturalisme du XIXe siècle et Corot en tête.
* Source texte : Musée Fabre, Montpellier
La vallée de l'Arno vue depuis le Paradisino de Vallombrosa
Louis Gauffier
Huile sur toile, fin 18e siècle
Collection Philadelphia Museum of Art
Image : Wikipedia
Vue sur la vallée de l’Arno à Florence
Louis Gauffier
Huile sur toile
Signé et daté en bas à gauche « L. Gauffier Flrce. / 1795 »
Image : Musée Fabre, Montpellier
Présentation, par le musée Fabre (extraits) :
Louis Gauffier (1762-1801), peintre d’histoire de formation, remporte le Premier Prix de Rome de l’Académie royale pour l’année 1784 aux côté de Jean-Germain Drouais. Camarade de Fabre à l’Académie de France à Rome, il est contraint de quitter la ville en 1793 à la suite des émeutes anti-françaises menées par les Italiens contestant la politique révolutionnaire de la Convention. A l’exemple de nombreux artistes tels Fabre, Gagneraux, Boguet ou les frères Sablet, Louis Gauffier trouve refuge à Florence et s’oriente dès lors vers une carrière de portraitiste de la société aristocratique européenne réalisant son Grand Tour en Italie (Onze réductions de portraits, Montpellier, musée Fabre).
Il s’initie également au paysage, dont cette Vue de Florence est un des plus beaux exemples.
Cette vue sur la vallée de l’Arno avec la ville de Florence au coucher du soleil est prise depuis une terrasse de la Costa San Giorgio, en dessous du Forte Belvedere. Entourées des vieilles murailles de la ville, on discerne les églises du quartier Oltrarno, « au-delà de l’Arno », à l'ouest : Santa Maria del Carmine, Santo Spirito et San Frediano qui se démarque devant le fleuve. Le tableau est daté de 1795, à peine deux ans après l’arrivée de Gauffier à Florence.
(...)
* Source texte : Musée Fabre, Montpellier
View of Falls at Vallombrosa
Louis Gauffier
Oil on canvas, 1797
California Palace of the Legion of Honor
Fine Art Museums of San Francisco
Image : Commons Wikimedia
Ruins of a Roman Bath or Reservoir
Louis Gauffier
Oil on paper, laid down on canvas
Image : Metropolitan Museum of Art
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
La nuit, la neige a écrit:
Enfin, Louis Gauffier a également réalisé des peintures de paysages.
Dans ces très jolies vues, le peintre a rendu à merveille la douceur des reliefs, la douceur de la lumière, les mêmes en Toscane qu'en Émilie-Romagne.
Merci pour l'ouverture de ce sujet !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54725
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Le voyage en Italie de Louis Gauffier (musée Fabre)
Le musée Frabre (Montpellier) expose jusqu'à la rentrée : Le voyage en Italie, de Louis Gauffier. Vous y retrouverez quelques-unes des oeuvres présentées ci-dessus.
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
Présentation :
Cette exposition d’été au musée Fabre, organisée en collaboration avec le musée Sainte-Croix de Poitiers (où elle sera présentée du 14 octobre 2022 au 12 février 2023), est la première consacrée à la carrière de Louis Gauffier, peintre de la fin du XVIIIe siècle.
Né à Poitiers en 1762, Louis Gauffier est de ces artistes européens pour qui l’Italie fut une terre d’élection. Vainqueur du Prix de Rome en 1784, il découvre la Ville Éternelle et ses vestiges, puis Florence et la Toscane à partir de 1793, jusqu’à son décès précoce en 1801.
Le peintre déploie son art aussi bien dans les sujets mythologiques que bibliques, les portraits et le paysage. À l’orée du XIXe siècle, il propose des formules nouvelles d’une grande originalité, intimes et poétiques, qui le distinguent de ses contemporains.
Portrait du docteur Thomas Penrose
Louis Gauffier
Huile sur toile,1798
Image : Minneapolis Institute of Art
Le charme singulier de ses toiles explique la riche représentation du peintre dans les musées français et internationaux, qui soutiennent par leur prêts l’exposition du musée Fabre : musée des Offices à Florence, Kenwood House à Londres, National Gallery of Scotland à Edimbourg, Nationalmuseum à Stockholm, Philadelphia Museum of Art, Minneapolis Art Institute, Fine Art Museums à San Francisco, National Gallery of Victoria à Melbourne.
La famille d'André-François, comte de Miot de Melito (1762-1841), consul de France accrédité à Florence.
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1795-96
Image : National Gallery of Victoria
C’est en Italie, à Rome puis à Florence, que Louis Gauffier et François-Xavier Fabre devinrent camarade et amis. Le soin avec lequel Fabre recueilli des œuvres de son ami après son décès précoce explique aujourd’hui la très belle représentation de Gauffier au musée de Montpellier, dont l’exposition permettra de découvrir la richesse de sa carrière.
Onze réductions de portraits
Louis Gauffier (1762-1801),
Huile sur toile, vers 1790-1801
35 x 47 cm
Image : Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole / Jaulmes
Le parcours de l’exposition
L’exposition montre à travers des sections chronologiques et thématiques l’évolution de la carrière de Gauffier, aussi bien dans le langage néoclassique qu’il développe dans ses peintures d’histoire, marquées par une grande curiosité archéologique comme par un sentimentalisme doux, ou encore dans son goût novateur pour le paysage, mettant en scène l’aristocratie européenne du Grand Tour partant à la découverte de la Toscane.
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
Cette rétrospective mettra également l’artiste en perspective avec ses contemporains, qu’il s’agisse de ses camarades français, Drouais, Gagneraux et surtout Fabre, mais également avec le contexte artistique italien profondément marqué par des peintres issus de toute l’Europe et dans lequel s’inscrit Gauffier, notamment dans ses portraits et ses paysages.
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
C’est à une véritable découverte de l’Italie du Grand Tour que le visiteur sera convié.
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
* Source et infos complémentaires : Musée Fabre (Montpellier - Exposition Le voyage en Italie de Louis Gauffier
Et je vous recommande également la lecture de l'article récemment publié dans la revue La gazette Drouot :
Les secrets bien gardés de Louis Gauffier au musée Fabre
La magistrale rétrospective du musée Fabre confirme Gauffier comme l’un des plus grands portraitistes de son temps. Et réserve des surprises en révélant des pans entiers de sa carrière, moins connus.
Portrait de jeune homme avec son chien
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1796
67 x 51 cm (détail), collection particulière.
Image : Patrice Maurin-Berthier
L’originalité de ses tableaux d’histoire, bien mise en évidence par Pierre Stépanoff, le cycle de Vallombrosa, pour la première fois présenté dans son intégralité, et ses études de paysages, en faisant l’égal d’Hackert dans ce domaine : tout cela devrait faire bouger les lignes de l’histoire de l’art des années 1790. Un ensemble d’œuvres très confidentiel prouve toutefois que la connaissance du peintre, emporté en 1801 à l’âge de 39 ans, n’en est qu’à ses balbutiements, et qu’il demeurera encore longtemps un artiste aussi énigmatique que secret.
La salle dédiée aux portraits donne le vertige. Les premiers datent de 1793. Des raisons de nature économique sont souvent évoquées pour expliquer la prédominance de tels travaux dans l’œuvre des peintres d’histoire au cours des années 1790, et Gauffier ne déroge pas à la règle. Installé en Italie – il ne fit qu’un bref séjour à Paris en 1789, à la fin de son pensionnat à l’Académie de France à Rome –, l’artiste prit acte de ce débouché naturel et utilisa une formule développée avant lui par Jacques Sablet.
La suite de l'article à lire ici : Gazette Drouot - Les secrets bien gardés de Louis Gauffier au musée Fabre (Carole Blumenfeld, juin 2022)
L'oiseau volé
Pauline Gauffier, née Châtillon (épouse de Louis Gauffier)
Huile sur toile, vers 1790-1800
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
Présentation :
Cette exposition d’été au musée Fabre, organisée en collaboration avec le musée Sainte-Croix de Poitiers (où elle sera présentée du 14 octobre 2022 au 12 février 2023), est la première consacrée à la carrière de Louis Gauffier, peintre de la fin du XVIIIe siècle.
Né à Poitiers en 1762, Louis Gauffier est de ces artistes européens pour qui l’Italie fut une terre d’élection. Vainqueur du Prix de Rome en 1784, il découvre la Ville Éternelle et ses vestiges, puis Florence et la Toscane à partir de 1793, jusqu’à son décès précoce en 1801.
Le peintre déploie son art aussi bien dans les sujets mythologiques que bibliques, les portraits et le paysage. À l’orée du XIXe siècle, il propose des formules nouvelles d’une grande originalité, intimes et poétiques, qui le distinguent de ses contemporains.
Portrait du docteur Thomas Penrose
Louis Gauffier
Huile sur toile,1798
Image : Minneapolis Institute of Art
Le charme singulier de ses toiles explique la riche représentation du peintre dans les musées français et internationaux, qui soutiennent par leur prêts l’exposition du musée Fabre : musée des Offices à Florence, Kenwood House à Londres, National Gallery of Scotland à Edimbourg, Nationalmuseum à Stockholm, Philadelphia Museum of Art, Minneapolis Art Institute, Fine Art Museums à San Francisco, National Gallery of Victoria à Melbourne.
La famille d'André-François, comte de Miot de Melito (1762-1841), consul de France accrédité à Florence.
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1795-96
Image : National Gallery of Victoria
C’est en Italie, à Rome puis à Florence, que Louis Gauffier et François-Xavier Fabre devinrent camarade et amis. Le soin avec lequel Fabre recueilli des œuvres de son ami après son décès précoce explique aujourd’hui la très belle représentation de Gauffier au musée de Montpellier, dont l’exposition permettra de découvrir la richesse de sa carrière.
Onze réductions de portraits
Louis Gauffier (1762-1801),
Huile sur toile, vers 1790-1801
35 x 47 cm
Image : Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole / Jaulmes
Le parcours de l’exposition
L’exposition montre à travers des sections chronologiques et thématiques l’évolution de la carrière de Gauffier, aussi bien dans le langage néoclassique qu’il développe dans ses peintures d’histoire, marquées par une grande curiosité archéologique comme par un sentimentalisme doux, ou encore dans son goût novateur pour le paysage, mettant en scène l’aristocratie européenne du Grand Tour partant à la découverte de la Toscane.
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
Cette rétrospective mettra également l’artiste en perspective avec ses contemporains, qu’il s’agisse de ses camarades français, Drouais, Gagneraux et surtout Fabre, mais également avec le contexte artistique italien profondément marqué par des peintres issus de toute l’Europe et dans lequel s’inscrit Gauffier, notamment dans ses portraits et ses paysages.
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
C’est à une véritable découverte de l’Italie du Grand Tour que le visiteur sera convié.
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
* Source et infos complémentaires : Musée Fabre (Montpellier - Exposition Le voyage en Italie de Louis Gauffier
Et je vous recommande également la lecture de l'article récemment publié dans la revue La gazette Drouot :
Les secrets bien gardés de Louis Gauffier au musée Fabre
La magistrale rétrospective du musée Fabre confirme Gauffier comme l’un des plus grands portraitistes de son temps. Et réserve des surprises en révélant des pans entiers de sa carrière, moins connus.
Portrait de jeune homme avec son chien
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1796
67 x 51 cm (détail), collection particulière.
Image : Patrice Maurin-Berthier
L’originalité de ses tableaux d’histoire, bien mise en évidence par Pierre Stépanoff, le cycle de Vallombrosa, pour la première fois présenté dans son intégralité, et ses études de paysages, en faisant l’égal d’Hackert dans ce domaine : tout cela devrait faire bouger les lignes de l’histoire de l’art des années 1790. Un ensemble d’œuvres très confidentiel prouve toutefois que la connaissance du peintre, emporté en 1801 à l’âge de 39 ans, n’en est qu’à ses balbutiements, et qu’il demeurera encore longtemps un artiste aussi énigmatique que secret.
La salle dédiée aux portraits donne le vertige. Les premiers datent de 1793. Des raisons de nature économique sont souvent évoquées pour expliquer la prédominance de tels travaux dans l’œuvre des peintres d’histoire au cours des années 1790, et Gauffier ne déroge pas à la règle. Installé en Italie – il ne fit qu’un bref séjour à Paris en 1789, à la fin de son pensionnat à l’Académie de France à Rome –, l’artiste prit acte de ce débouché naturel et utilisa une formule développée avant lui par Jacques Sablet.
La suite de l'article à lire ici : Gazette Drouot - Les secrets bien gardés de Louis Gauffier au musée Fabre (Carole Blumenfeld, juin 2022)
L'oiseau volé
Pauline Gauffier, née Châtillon (épouse de Louis Gauffier)
Huile sur toile, vers 1790-1800
Image : Musée Fabre, Montpellier Méditerranée Métropole
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
A l'occasion de cette exposition, vient d'être publié le premier catalogue monographique consacré à cet artiste :
Le voyage en Italie de Louis Gauffier
Musée Fabre, Montpellier
Editions Snoeck (Mai 22)
376 pages
Présentation :
Lauréat du grand prix de l’Académie à l’âge de vingt-deux ans, Louis Gauffier arrive à Rome en 1784 et s’établit définitivement en Italie où il meurt prématurément en 1801. Témoin de l’univers passionnant du Grand Tour, de la fin de l’Ancien Régime aux débuts de la Révolution jusqu’aux campagnes du général Bonaparte, Gauffier traverse une époque de transformations radicales influent sur sa vie et son art.
D’abord peintre d’histoire à Rome, il propose des compositions marquées par le goût néoclassique où se lit sa fascination pour les découvertes archéologiques de son temps.
À Florence, il devient le portraitiste des voyageurs de toute l’Europe.
En inscrivant ses modèles dans des paysages mêlant les monuments de la capitale toscane et les beautés de la nature, il développe une formule qui associe intimité, charme et décontraction.
Il pratique la peinture en plein air, étudie les arbres et les rochers, l’atmosphère et la lumière, qu’il transpose dans des paysages annonciateurs des inventions du XIXe siècle.
L’amitié de Gauffier avec François-Xavier Fabre, fondateur du musée de Montpellier, explique sa représentation dans les collections du musée depuis près de deux siècles.
Ce catalogue est le premier ouvrage monographique à lui être consacré. À travers plus d’une centaine de peintures et de dessins, il propose de découvrir un artiste sensible et visionnaire, dans la lumière de l’Italie.
Le voyage en Italie de Louis Gauffier
Musée Fabre, Montpellier
Editions Snoeck (Mai 22)
376 pages
Présentation :
Lauréat du grand prix de l’Académie à l’âge de vingt-deux ans, Louis Gauffier arrive à Rome en 1784 et s’établit définitivement en Italie où il meurt prématurément en 1801. Témoin de l’univers passionnant du Grand Tour, de la fin de l’Ancien Régime aux débuts de la Révolution jusqu’aux campagnes du général Bonaparte, Gauffier traverse une époque de transformations radicales influent sur sa vie et son art.
D’abord peintre d’histoire à Rome, il propose des compositions marquées par le goût néoclassique où se lit sa fascination pour les découvertes archéologiques de son temps.
À Florence, il devient le portraitiste des voyageurs de toute l’Europe.
En inscrivant ses modèles dans des paysages mêlant les monuments de la capitale toscane et les beautés de la nature, il développe une formule qui associe intimité, charme et décontraction.
Il pratique la peinture en plein air, étudie les arbres et les rochers, l’atmosphère et la lumière, qu’il transpose dans des paysages annonciateurs des inventions du XIXe siècle.
L’amitié de Gauffier avec François-Xavier Fabre, fondateur du musée de Montpellier, explique sa représentation dans les collections du musée depuis près de deux siècles.
Ce catalogue est le premier ouvrage monographique à lui être consacré. À travers plus d’une centaine de peintures et de dessins, il propose de découvrir un artiste sensible et visionnaire, dans la lumière de l’Italie.
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
Visite privée de l'exposition en compagnie de Pierre Stépanoff, responsable des peintures et sculptures de la Renaissance au milieu du XIXe siècle du musée Fabre et commissaire de l'exposition.
Durée : 38 mn
Autoportrait de Louis Gauffier avec son épouse, l'artiste-peintre Pauline Chatillon et leurs deux enfants, Louis et Faustine
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1793
Pitti Palace, Galleria d'arte moderna di Firenze
Image : Commons Wikimedia
Durée : 38 mn
Autoportrait de Louis Gauffier avec son épouse, l'artiste-peintre Pauline Chatillon et leurs deux enfants, Louis et Faustine
Louis Gauffier
Huile sur toile, 1793
Pitti Palace, Galleria d'arte moderna di Firenze
Image : Commons Wikimedia
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
Cher la Nuit la neige,
Grâce à vous j'ai découvert ce peintre qui m'était inconnu.
J'aime ces portraits idéalisés..et son style..aussi en matière de peinture de paysage.
Leos
Grâce à vous j'ai découvert ce peintre qui m'était inconnu.
J'aime ces portraits idéalisés..et son style..aussi en matière de peinture de paysage.
Leos
Leos- Messages : 786
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
Tant mieux, cher Leos ! Et c'est aussi l'occasion d'un petit voyage en Italie...
La nuit, la neige- Messages : 17808
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Gauffier (1762-1801), peintre français installé en Italie
Cette exposition proposée par le musée Fabre est tout à fait superbe.
Les peintures d'histoire sont superbes ; notamment le rendu des carnations.
Les peintures d'histoire sont superbes ; notamment le rendu des carnations.
capin- Messages : 63
Date d'inscription : 28/01/2018
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