Mademoiselle Anne-Victoire Dervieux

Ouiiiii !

Vers 1772 un banquier très riche portugais Peixotto assez laid et radin defrayait les chroniques à Paris. Il bernât les filles mais ne reculait devant aucune démarche pour conquérir les demoiselles.
Il avait un fantasme qu'il faisait faire aux jeunes filles. Nue, la damoiselle devait courir chez lui devant des glaces et se dandiner avec 4 plumes de paon bien placées derrière et faire l'oiseau. Lui assis s'exasiait.

Mlle Durvieux n'arrivait pas à obtenir plus de faveurs financières de ses amants du moment. Elle eut vent de la chose. Elle la belle colombe se mit à la chasse pour déplu mer le dindon.
Bien instruite du rôle, par un conseillé du parlement de Paris. Elle se dit qu'elle serait sotte de ne pas en tirer parti amusant. Elle organise la soirée chez elle.
Le banquier arrive et a plus d'exigences accrues. Elle le force à déposer 500 Louis sur le coin de la cheminée.
Nues et vêtues de quelques plumes elle se met à danser et arpenter la pièces avec mines qui divertissant fort Peixotto.
Soudain les portes s'ouvrent, entrent alors le conseillé du parlement en robe de palais et un valet de chambre en habit rouge.
Mlle Durvieux battant de ses petites ailes sans plus aucune plumes ni rien d'ailleurs joue la surprise.

Le parlementaire aussitôt fait saisir par le valet le banquier. Et dresse un procès verbal:

Monsieur la cour informée des débordements qui se commentent chez la pauvre demoiselle Dervieux pauvre et innocente jeune fille, a délibéré à ce que nous nous très portions ici pour y procéder verbalement à l'effet d'arrêter des débauches aussi scandaleuses et nuisibles à la pauvre jeune fille ici présente et à la population.
Le portugais tombe sur son fauteuil et Mlle Durvieux toujours en tenues d'eve semet à pleurer
Le procès verbal est rédigé avec l'état des lieux et des choses. Pour être pretend il déposé au greffe de la cour.

Le parlementaire s'approchant de la cheminée y decouvrit
L'or.. Le banquier n'ose pas faire valoir ses droits et remet le magot à la pauvre jeune fille innocente.
La bouffonnerie se termine dans la rue le portugais tremblant mais libre.
Le lendemain le parlementaire envoie au banquier 2 laquais dégourdis pour lui porter compliments.. Et qu'il souhaiterait acheter les plumes pour les offrir à la jeune demoiselle Dervieux. Mr Peixotto lui donna 2 plumes et garda les 2 autres car elles lui avait coûté beaucoup.

Puis bon joueur le banquier demanda Mlle Durvieux en mariage. Le jeune innocente voulait bien avec contrat de mariage tu parles Mais comme il était marié Sarah sa femme ne lâcha rien et point de mariage.

Voilà voilà pourquoi les les aime les filles de l'opéra lol

Cette histoire me fait penser aux " berceuses " du financier Beaujon.
Ah la la ! ces barbons qui ne peuvent plus assurer et n'ont plus d'émotion qu'esthétique !

Monsieur Ventier, pour vous voici deux maquettes de costumes annotées par le dessinateur des Menus Plaisirs, Louis-René Boquet. Ils représentent les « trois grâces » dans Atalante donné en 1769, dont Mlle Dervieux probablement à droite, avec Mlles Duperey et Odinot




Source Gallica.

La dernière gravure est superbe. Vraiment grand merci à vous.